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ANGERS (Maine-et-Loire) : Musée des Beaux-Arts
Sculpture sur bois en bas-relief : trophée champêtre avec musette au centre et au premier plan et, plus discrètement derrière, un hautbois, un triangle à anneaux et une longue tige se terminant par un anneau (batte du triangle ?). Une houlette de berger dotée d'une pelle à une extrémité et d'un crochet et d'une pointe à l'autre complète le tout. La musette est suspendue par un ruban qui fait le tour de la poche. Entre le noeud supérieure de ce rubant et l'instrument est suspendu une guirlande de roses. Bien que suspendue par le ruban, la musette semble également reposer sur un cartouche rectangulaire sculpté, lui même soutenu par des feuilles d'acanthe. La tige (?) de celles-ci poursuit la composition vers le bas, strictement verticalement et deux autres feuilles d'acanthe, symétriques, s'achèvent par des têtes de rapaces.
1783 par Pierre-Louis David. Fait partie d'un ensemble de trois panneaux décoratifs sur les thèmes de l'amour, les travaux des champs et la musique, rescapés de la destruction de l'hôtel de la Besnardière (pavillon du bord de l'eau) situé à proximité de l'abbaye St-Serge et détruit en 1893
Musette stylisée : deux chalumeaux extérieurement cylindriques puis s'évasant largement en pavillon après un tore, dotés chacun de trois trous. Un troisième tuyau, simplement cylindrique part du même endroit de la poche mais la robe largement débordante masque la ou les souches. La poche est d'ailleurs curieusement très resserrée au dessus de ces souches par des franges parallèles tenues en leur milieu par un lien. Une boîte à bourdon également stylisées (les layettes sont remplacées par des sortes de cases régulières) est placée au sommet de la poche. Le galon ornant la couture de la robe est bien visible. Pas de système d'insufflation représenté (à moins que le tuyau cylindrique qui s'échappe vers l'avant avec les chalumeaux soit un porte-vent...)
J.C. Compagnon