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Tableau de Joseph-Benoît Suvée (1743-1807) : "Fête à Palès" ou "L'été" : ce tableau représente les Palilies ou Parilia, c'est à dire la fête des bergers, le 21 avril en l'honneur de leur déesse Palès, fête mentionnée notamment par Ovide ( Les Parilia 4,721-805, voir le texte sur ce site : http://bcs.fltr.ucl.ac.be/fastam/f4-721-862.html ). Le tableau montre bergers et bergères au pieds d'une statue de la déesse assise, statue dont le piédestal monumental porte le nom de la déesse en caractères grecs. Le caractère impressionnant de la déesse est renforcé par l'ombre portée sur son visage par un arbre poussant à gauche de la statue. Une bergère au premier plan à gauche élève un agneau au dessus de sa tête, en offrande à la déesse dont la statue lui fait face. Aux pieds de cette bergère, une autre femme verse du lait (?) dans un plat. Au premier plan toujours, mais sur la gauche, un homme torse nu, de dos, maintient par une corne une vache qui regarde fixement le spectateur, tandis que plus à gauche encore, un jeune homme maintient la tête d'un veau d'une main et des moutons de l'autre. L'homme torse nu brandit une branche de sa main droite. Quelques autres personnages sont visibles dans l'espace entre la statue et les personnages du premier plan, dont, au centre, un adolescent jouant d'une petite flûte à une main et, tout à droite un joueur d'aulos qu'il dirige vers le ciel. La cornemuse apparaît au pieds de la déesse, sous la patte du chien sur lequel elle pose son bras gauche, sur l'angle du monument le plus proche de nous : c'est un instrument non réel mais faisant partie du groupe sculpté.
Instrument schématique posé à terre : deux tuyaux sortant d'un sac (de deux points d'attaches différents mais proche, la patte du chien masque l'un d'entre eux, mais le second ne fait apparaître aucune souche et semble lié par l'intérieur de la peau.) l'un des deux tuyaux, un peu plus court, semble extérieurement cylindrique, tandis que le second, de plus fort diamètre forme un cône regulier, sans évasement particulier au pavillon. Trois trous de jeu sont représentés sur chacun
M. Baudart