Au printemps 2013, Marie Baudart, responsable académique, Domaine musique et chant choral, a organisé toute une opération pédagogique sur la cornemuse, son histoire et son iconographie, avec mini-résidence de F. Lazarévitch et des Musiciens de St-Julien, rallye au travers de la ville à la recherche des représentations de cornemuses et exposition. La préparation de cette opération, tout en s'appuyant sur le présent inventaire, a permis d'en vérifier certaines références, d'en découvrir de nouvelles, d'en réaliser les photographies avec, sauf pour celle de la Bibliothèque, autorisation de reproduction sur le présent site de la part des photographes et des conservateurs.
Le report de ses trouvailles sur le présent site n'est pas encore achevée....
ROUEN (Seine-Maritime) voir fiche photos: Cathédrale Notre-Dame, miséricorde de stalle SH-15 (siège épiscopal surmonté des armes aux deux lions couronnées et tenues par deux anges)
Sc/bois : berger assis, de profil gauche, jouant un mouton placé devant lui tandis que deux plus petits sont dans son dos (note : il est difficile de déterminer si l'un des trois n'est pas son chien...)
Entre 1458 et 1469, stalles réalisées par Ph. Viart, P. Mosselman…
1 bourdon d'épaule sans raccord visible (le premier tiers est caché derrière la tête du berger), tuyau mélodique extérieurement conique, de diamètre assez fort. Franges sur la souche du hautbois. Petit porte-vent, de bon diamètre, se dressant devant le visage du berger.
D.& H. Krauss op. cit. (photo. N.B.) & id. "The World of misericordes", New-York 1975 (photo. N.B.) De La Sicotière op. cit. la compare à celle de Mortain (cf. ref.) Voir également le site Musicastallis https://musicastallis.huma-num.fr/fiche.php?id=167 : (photos)
J.C. Bordier
Sc/pierre : double culot avec joueur de luth et joueur de cornemuse
Fin XVe, peut être début XVIe
1 bourdon d'épaule doté de deux raccord : l'un au premier quart environ, l'autre juste avant le pavillon à large ouverture, tuyau mélodique extérieurement conique, de taille moyenne, monté sur souche cylindrique, sac à col de cygne, petit porte-vent non en bouche.
P. Gibault et C. Brassy d'après Jacques. Tanguy
Sc/bois
Commandé en 1731
* trophée central couronnant le petit buffet : trophée avec hautbois, trompe, lyre et partition; deux autres trophée musicaux sur cet orgue: à gauche : serpent, partition et trompe droite; à droite lyre, flûte à bec et hautbois Musette stylisée à deux chalumeaux cylindriques munis de moulures en olives et ébauche de boîte à bourdons; ni soufflet ni porte-vent; arabesque de décor sur le sac. * tribune d’orgue : panneaux rectangulaires en hauteur, sculptés en bas-relief, alternant avec des panneaux en largeur non sculptés.Les huit panneaux sculptés représentent des trophée musicaux : musette, violon et partition, viole avec instrument à vent et partition, violoncelle et harpe, luth avec serpent et flûte (?) - Panneau à l'extrême droite : Sorte de lyre néo-antique et musette stylisée dotée de deux courts chalumeaux, celui de gauche est doté de deux trous de jeu, séparés par de fortes bagues. Il s'évase en pavillon. Le second, sensiblement de même longueur, est doté des mêmes bagues mais est bouché à son extrémité ornée d'une petite boule. Leur souche n'est pas visible mais la housse du sac comporte des franges à cet endroit et sa couture, tout autour du sac est décorative. Une boîte à bourdons, également entourée de franges ébouriffées, est placée à l'arrière du sac et trois layette y sont figurées. Ni porte-vent ni soufflet - Panneau à l'extrême gauche : serpent, carillon à tubes (?) et musette encore plus stylisée, ou tout du moins dont le sac est réduit à une sorte de ballon de rugby. Pour le reste elle est sensiblement identique à la précédente, mais sa boîte à bourdons présente deux rangs de trois layettes.
* trophée central couronnant le petit buffet : trophée avec hautbois, trompe, lyre et partition; deux autres trophée musicaux sur cet orgue: à gauche : serpent, partition et trompe droite; à droite lyre, flûte à bec et hautbois
Musette stylisée à deux chalumeaux cylindriques munis de moulures en olives et ébauche de boîte à bourdons; ni soufflet ni porte-vent; arabesque de décor sur le sac.
* tribune d’orgue : panneaux rectangulaires en hauteur, sculptés en bas-relief, alternant avec des panneaux en largeur non sculptés.Les huit panneaux sculptés représentent des trophée musicaux : musette, violon et partition, viole avec instrument à vent et partition, violoncelle et harpe, luth avec serpent et flûte (?)
- Panneau à l'extrême droite : Sorte de lyre néo-antique et musette stylisée dotée de deux courts chalumeaux, celui de gauche est doté de deux trous de jeu, séparés par de fortes bagues. Il s'évase en pavillon. Le second, sensiblement de même longueur, est doté des mêmes bagues mais est bouché à son extrémité ornée d'une petite boule. Leur souche n'est pas visible mais la housse du sac comporte des franges à cet endroit et sa couture, tout autour du sac est décorative. Une boîte à bourdons, également entourée de franges ébouriffées, est placée à l'arrière du sac et trois layette y sont figurées. Ni porte-vent ni soufflet - Panneau à l'extrême gauche : serpent, carillon à tubes (?) et musette encore plus stylisée, ou tout du moins dont le sac est réduit à une sorte de ballon de rugby. Pour le reste elle est sensiblement identique à la précédente, mais sa boîte à bourdons présente deux rangs de trois layettes.
- Panneau à l'extrême droite : Sorte de lyre néo-antique et musette stylisée dotée de deux courts chalumeaux, celui de gauche est doté de deux trous de jeu, séparés par de fortes bagues. Il s'évase en pavillon. Le second, sensiblement de même longueur, est doté des mêmes bagues mais est bouché à son extrémité ornée d'une petite boule. Leur souche n'est pas visible mais la housse du sac comporte des franges à cet endroit et sa couture, tout autour du sac est décorative. Une boîte à bourdons, également entourée de franges ébouriffées, est placée à l'arrière du sac et trois layette y sont figurées. Ni porte-vent ni soufflet
- Panneau à l'extrême gauche : serpent, carillon à tubes (?) et musette encore plus stylisée, ou tout du moins dont le sac est réduit à une sorte de ballon de rugby. Pour le reste elle est sensiblement identique à la précédente, mais sa boîte à bourdons présente deux rangs de trois layettes.
M. Baudart pour la 3ème
Vitrail de l’ancienne église Saint-Vincent de Rouen détruite en 1944 : vitrail de la vie de Ste-Anne; scène de l’annonce à Joachim, berger à l’arrière plan
1520-30
Sans bourdon
C.P. générale sur les vitraux & Cat. expo. "les Vitraux retrouvés de St-Vincent de Rouen" Rouen 1996
Vitrail de l’ancienne église Saint-Vincent de Rouen détruite en 1944 : vitrail de la vie de la vie publique du Christ : annonce aux bergers en arrière plan de la nativité, le berger cornemuseux est assis
1520-30 donné à l’époque par la famille Le Roux de Bourgthéroulde, atelier rouennais
1 bourdon d’épaule
C.P. Cat. expo. "les Vitraux retrouvés de St-Vincent de Rouen" Rouen 1996
Voir également au Musée de Lyon (cf. ref.) un fragment de vitrail provenant peut être de Rouen
Vitrail : annonce aux bergers. Un berger vêtu de rouge est assis dans le coin inférieur gauche, tête légèement baissée vers sa cornemuse, mais le regard vers l'avant. Il souffle dans le porte-vent, ses longs doigt posés presque parallèlement au tuyau mélodique de sa cornemuse. Devant lui une chèvre est dressée sur ses pattes arrières, celle de devant étant posées contre le rebord droit de l'image. Au dessus de lui un berger plus âgé, barbu, lève le regard vers le phylactère "Gloria in Excelcis Déo", la main gauche levée et la droite tenant un long bâton (à ne pas confondre avec un élément de la cornemuse.
XIVème : Scène de l'enfance du Christ : annonce aux bergers
Très long chalumeau jaune sans pavillon et dont les trous sont répartis jusqu'à son extrémité, souche en forme de tête de roi. Petit sac blanc. Porte-vent jaune très fin.
J.C. Compagnon
Vitrail : deux "anges" (sans ailes, mais auréolés et vêtus de longues tuniques blanches) debout face à face, séparés par un pinacle. La scène est traitée en blanc et jaune sur fond noir. Celui de gauche joue d'un fin hautbois, celui de droite tient une cornemuse sous son bras droit. L'instrument semble presque présenté de profil et pressé par l'avant bras et non sous le bras. le poignet droit est très cassé et la main droite posée à mi-hauteur du tuyau mélodique tandis que la gauche est positionnée tout en haut et semble plus enserré le tuyau que poser les doigts sur des trous.
XIVème
Sans bourdon, tuyau mélodique légèrement conique (ou cylindrique s'évasant en pavillon, ce dernier n'étant pas visible du fait de la présence d'une barre horizontale.) Sac à col de cygne. Porte-vent non visible.
M. Baudart
Sc/pierre : ange cornemuseux assis, de face. En vis-à-vis ange joueur de viole
XVIème ?
1 bourdon d'épaule plutôt conique, chalumeau cylindrique à pavillon.
Sc/bois : personnages assez angéliques (mais apparemment sans ailes) de gauche à droite : hautbois (ou trompette ?), flûte traversière, cornet (? brisé), luth, cornemuse, tambour, trompette en S, viole
1518-21 par Nicolas Castille (ou 1540-41 date de l'agrandissement de l'orgue par Martin Guillebert ?)
Fr. Schneider d'après H.P. Mebold
Sc/pierre : ange debout, genou gauche en avant, sur un socle très ornementé dans le style gothique et sous un dais de même style
Sans bourdon ?, tuyau mélodique extérieurement conique, sans pavillon, poche tenue sour le bras gauche, main gauche au dessus sur le tuyau mélodique et droite en dessous.
Y. Davy
Sc/pierre : quatre (?) personnages debout sur les quatre faces d'une flèche en pierre ornementée dans le style gothique. l'un est un chevalier en armure, épée au côté gauche, le personnage qui lui tourne le dos est un civil à chapeau rond et cape sur le dos mais qui semble également avoir une épée (au côté droit cette fois). Le joueur de cornemuse est entre les deux épée, debout, vêtu d'une veste ou sorte de robe descendant au genou, coiffé d'un chapeau à bords relevés, chaussé de botines à revers lâches, les jambes pas tout à fait parallèles (genou droit très légèrement fléchi). Les joues bien gonflées, il souffle dans sa cornemuse qu'il tient sous le bras gauche, main gauche en bas sur le tuyau mélodique et main droite en haut.
Sans bourdon ? Tuyau mélodique très conique dans l'axe du porte-vent, le sac étant relié à l'ensemble par un long "col de cygne" assez rectiligne. L'écrasement du sac sous le bras est bien marqué
Sc/bois : fou
1493 (ou entre 1508 et 1526 ?)
1 bourdon d'épaule à un raccord et pavillon
Adeline Jules, "Les sculptures grotesques et symboliques (Rouen et environs)", Rouen 1878 (dessin fig. XXXIII)
J.C. Bordier et Fr. Schneider
Sc/bois : homme assis à grand chapeau
1493
1 bourdon d'épaule, hautbois conique à pavillon
Adeline Jules, "Les sculptures grotesques et symboliques (Rouen et environs)", Rouen 1878 (dessin fig. XXXIV)
Bas relief en stuc à la jointure en arc de cercle, des murs et du plafond : trophée avec musette au centre, pavillon de hautbois (?), houlette, fleurs, flèches épis de blé etc...
Musette stylisée à deux chalumeaux divergents, extérieurement cylindriques mais s'évasant assez largement en pavillons. L'un est un peu plus court et arrive au niveau des deux tores qui marquent le début du pavillon du plus long. Ces deux chalumeaux pénètrent directement sous la housse du sac, sans souche ou boitier visible. Un boîte à bourdons se dresse au dessus du sac, avec deux layettes au moins visibles. une sorte de cocarde orne la partie postérieure de la housse du sac, celle-ci étant, par ailleurs, garnie d'un galon froncé sur tout son pourtour. Ni soufflet ni porte-vent représenté.
M. Baudard
Sc/bois sur la poutre séparant le rez-de-chaussée du premier étage : fou au visage sévère dont les jambes semblent courir
XVIème siècle, après l'incendie de 1520, autrefois dans l'ancienne rue Malpalu, transférée en 1886 par Eugène Dutuit (antiquaire et mécène ayant financé de gros travaux dans le quartier de l'église St-Maclou)
Un bourdon d'épaule avec raccord médian et petit pavillon, hautbois plutôt cylindrique à petit pavillon, petit porte-vent sac recouvert d'une housse comme en témoigne le motif visible sur le sac.
Cette sculpture est identique à celle représentée par A. Jules (fig. XXXIII) comme étant celle de la salle des pas perdus du palais de justice (cf. ci dessus) que je n'ai pu voir directement.
F. Lenormand
Sc/pierre : ange cornemuseux à côté de deux anges joueurs d'instruments à cordes pincées tenus verticalement. Autres anges joueurs de flûte à trois trous et tambourin, orgue positif etc…)
Galerie édifiée en 1520-25 par Guillaume III abbée d'Aumale
Sans bourdon, hautbois d'assez fort diamètre, conique sans pavillon, sac de petite taille, porte vent érodé.
De La Sicotière op. cit.
Fr. Schneider
Série de 6 bas reliefs (trois sur chaque face de la tourelle) représentant des scènes champêtres (bergers et bergères principalement, ces scènes ne sont pas sans évoquer les tapisseries de l'histoire de Gombault et Macée). Bas relief n°4 (certains autres comportent des bergers joueurs de flûte) : une coupe est posée sur une souche au premier plan au centre. A droite de celle-ci, un couple agenouillé semble partager un tendre moment tandis qu'à gauche un personnage fait faire le beau à son chien tandis que de sa main gauche il trempe un couvert (?) dans la coupe. Juste à l'arrière de la coupe, un berger joue, assis, jambes légèrement tournées vers la droite tandis que son buste est plutôt orienté vers la gauche. A sa gauche sont berger assis de profil lève la patte avant droite et à gauche paissent plusieurs moutons. Quelques autres moutons sont présent à droite, juste en dessous d'un berger debout, appuyé sur sa houlette. Divers bâtemients (chateaux très carrés et maisons plus petites) complètent la scène ainsi que divers arbres (dont un grand sur la gauche) et deux oiseaux de profil dans le ciel, également orné de trois ensembles nuageux.
Un bourdon d'épaule curieusement courbe et conique. Un tuyau mélodique extérieurement conique, assez long. Porte-vent en bouche, sac à large col de cygne.
Note : la présence actuelle de ces bas-reliefs n'a pas été vérifiée, les descriptions ci-dessus sont tirées de Eustache Delaquérière, "Description historique des maisons de Rouen les plus remarquable par leur aspect extérieur et par leur ancienneté (...)" 1821 (gravures des 6 bas reliefs après la page 180)
Sc/pierre en bas relief : breton en buste jouant du biniou kozh (ressemble assez à une carte postale de Hanvec).
Début XXème ?
Binou kozh dont le bourdon d'épaul est relativement court, s'achevant en pavillon, le tuyau mélodique est relativement long pour un biniou kozh. Porte-vent tenu en bouche
peinture sur métal (à l'endroit au recto et à l'envers au verso représentant un joueur de cornemuse écossaise en habit vert,
plan américain
XXème
Cornemuse écossaise
Sc/pierre : cheminée polychrome rapportée d'une maison abattue depuis, sculpture au trumeau
XVIIIème : tête féminine joufflue entourée de part et d'autre d'instruments de musique (musette, tambour de basque et tuyaux d'instruments à vent), de fleurs et d'une partition
Musette schématique: boîte à bourdons approximative et cinq tuyaux semblant sortir de la souche. En fait il peut s'agir pour certains de ces tuyaux d'autres instruments à vent représentés derrière la musette. Celle-ci ne comporterait alors, par exemple, que deux tuyaux, l'un cylindrique , l'autre conique à pavillon. Ces deux tuyaux sont relativement courts et comportent chacun deux trous.
F. Lermier
Plat en céramique de Delft
1 hautbois et deux bourdons implantés bas (type flamand)
Céramique représentant un cornemuseux (50 cm de haut)
XIXème
1 hautbois et 1 grand bourdon absent
Poterie vernissée représentant un cornemuseux en pied, barbu, coiffé d'une sorte de haut de forme brun foncé et vêtu d'un habit à dominante vert et bleu, sous une veste brune très ornementé (sortes de brandebourgs sur l'avant, que l'on retrouve à l'arrière de la veste).
XVIIème (Fin XVIème siècle d'après M. Chevardès)
1 bourdon d'épaule très court (probablement cassé), mains l'une en face de l'autre sur un hautbois court et très évasé (orné d'un ruban bleu sur le pavillon). Les tuyaux sont jaunes, le sac blanc est tenu contre la potirine et non pas sous un bras. Pas de porte-vent visible
M. Chevardès "Montaigne" coll. "Les Géants" (photo.)
Carreau de faïence de grand feu en camaïeu bleu : dans un cadre rond entouré de motifs végétaux, personnage en pied sur fond blanc, entre deux colonnes cylindriques, sur un sol à carreaux et sous quelques cordes. Il est vêtu d'une veste descendant à mi-cuisses et dont les pans plissés s'écartent. Il est coiffé d'un petit bonnet à plumes. Un petit chien se dresse sur ses pattes à ses pieds mais pas dans sa direction
Fin XVIIème ou début XVIIIème par Pierre 1er Chapelle (1673 -1707)
1 bourdon d'épaule visible uniquement au dessus de la tête du musicien : un petit pavillon terminal semblant emboité dans le segment précédent qui se termine par un tore, ces deux parties étant reliées par une chaînette. Deux tuyaux mélodiques jointifs, extérieurement légèrement coniques. L'un semble à peine plus court que l'autre mais il peut s'agir d'un effet de perspective. De même, entre la souche et la main gauche du musicien on semble distinguer un troisième tuyau (bourdon arrière comme sur certaines zampogne italiennes) mais il peut s'agir d'une illusion due à un ombrage mal placé. Un petit porte-vent non tenu en bouche (il faudrait que le musicien baisse complètement la tête pour l'atteindre...). Une main est posée sur chaque tuyau, l'une parfaitement en face de l'autre (les deux tuyaux seraient donc dans la même tessiture)
M. Baudard et Y. Davy
Parement de 12 carreaux aux armes du Duc de Montmorency (armes aux quatre coins) "Cortège de noce rustique" d'après une gravure de Stella (voir à Paris BNF cf. ref.) : le cortège formé d'une femme entourée de deux hommes et suivi de 7 femmes et trois fillettes avance, précédé d'un violon (qui remplace le joueur de flûte à trois trous-tambourin de la gravure originale), un hautbois et une cornemuse. Le cornemuseux, vu de dos , se retourne vers le cortège. Le décor est réduit à quelques arbres.
Vers 1728, Rouen
1 bourdon d'épaule cylindrique à renflement cylindrique (fontanelle ?) avant le pavillon, pavillon du hautbois visible, très long porte-vent. Sur l'original le porte-vent est plus court car on voit la partie haute du sac omise ici.
Cat expo. "Peintures et sculptures de faïence - Rouen XVIIIème siècle" ed. d'art Somogy, Musées de la ville de Rouen 1999 (photo de la faïence et de la gravure originale)
Dastum
Sc/bois en bas relief : série de trophées :
4 trophées en hauteur avec instruments, partition, ruban, feuillages :
- musette, luth, 2 hautbois et 2 flûtes à bec et tête animale (dauphin ?) - triangle à anneaux, tambour de basque à cymbalettes, xylophone, hautbois, 2 flûtes à bec, flûte de Pan - violon et son archet, flûte traversière, hautbois (?), flûte à bec, petite guitare à chevilliers renversé, 2 clarinettes (?) - lyre, trompette à un enroulement, masque de profil, masque de face, tête de gnome (la partition est relié en hauteur sur ce trophée contrairement aux autres)
2 grand trophées en largeur avec palmes, rubans et feuillages :
- lyre et partition - lyre, mappemonde, flûte traversière (?), oiseaux, plume et livre, partition
Vers 1750
Musette (boîte à bourdons, 2 chalumeaux cylindriques tous deux munis de trous, le plus long se terminant en pavillon)
Sc/pierre en bas relief, ajoutées au bâtiment. Série de scènes allégoriques, en rang sous les fenêtres du premier étage. L'une d'entre elles montre un homme, deux femmes et trois enfants, vêtus à l'antique, jouant de la musique et entourés de divers instruments de musique (vielle à roue, sacqueboute, hautbois, harpe, petit instrument de la famille des clavecin, luths et autres instruments à cordes, triangle à anneaux, cornet à bouquin, flûtes traversières...). Parmi ces instruments, on distingue une cornemuse accrochée à une tringle en haut à droite.
Date inconnue : provient d'une ancienne maison détruite située au 80 de la rue Saint Romain à l'angle de la rue Croix de Fer, décrite par E. Delaquérière in " Historique des maisons de Rouen les plus remarquables par leur décoration extérieure et par leur ancienneté " 1821 page 263 avec une gravure de E.H Langlois: " … Les deux côtés de la facade de cette maison en pierre, jusqu'au premier étage, en bois pour le surplus, ont été mis bas en l'année 1837, et rentrés sur l'alignement ordonné. Les curieux bas reliefs qui les décoraient et qui représentaient les sept arts libéraux en action, savoir: La grammaire; la réthorique; la dialectique; l'arithmétique; la musique; la géométrie; l'astronomie, ont été transportés au musée d'antiquités, où ils se voient soigneusement réparé... "
Sans bourdon, tuyau mélodique curieusement représenté : extérieurement cylindrique s'évasant en pavillon mais avec des trous (cinq) uniquement sur moitié supérieure, au dessus d'une petite moulure torique. Le tuyau mélodique est fixé au sac par une petite souche. Porte-vent partant sur la droite à l'horizontale, mouluré ou doté d'une souche. Sac représenté en partie dégonflé.
Une gravure représentant ce bas-relief figure dans l’ouvrage : Eustache Delaquérière, "Description historique des maisons de Rouen les plus remarquable par leur aspect extérieur et par leur ancienneté (...)" 1821, entre les pages 238 et 239 du tome 1 le bas-relief est encore localisé rue St Romain consultable sur http://le50enlignebis.free.fr/spip.php?article3259&date=2011-10 .
Sc/bois polychrome et dorée, Retable de la Vie de la Vierge : Nativité avec au centre l'enfant Jésus encadré par ses parents et en arrière plan un angelot, un ange plus grand, un âne et un cheval qui tire le foin d'une mangeoire. De part et d'autre du groupe central, trois bergers musiciens : celui de gauche porte une cornemuse et les deux autres, situés à droite, tiennent chacun une flûte à bec. Les autres scènes du retable sont (de gauche à droite) : Mariage de la Vierge et Annonciation (volets peints à gauche), Nativité, Adoration des Mages, Présentation au Temple (sculptures du centre), Fuite en Egypte, Jésus et les Docteurs (volets peints à droite).
Fin du XVème siècle , atelier bruxellois
Bourdon d'épaule à moulure cylindrique médiane, hautbois de grande taille (aussi long que le bourdon), porte vent non tenu en bouche.
C.P. à volets, en couleur (Société d'Editions Régionales, Paris)
Vitrail dit de la vision d'Ezechiel, ensemble de vitraux disparates rassemblés secondairement en une verrière unique. la scène qui donne son nom à l'ensemble est la scène centrale traitée en grisaille. Elle est surmontée, au tympan par trois anges sur fond bleu, celui du centre tenant un blason. Celle qui nous intéresse ici est celle en bas à gauche de la verrière. Un pâtre cornemuseux est assis auprès de son troupeau de brebis. Le montage actuel présente ce personnage en médaillon, faisant pendant à trois autres scènes organisées de la même façon qui illustrent l'histoire du fils prodigue mais qui sont d'un style plus tardif daté de 1520. Il semble probable que ce pâtre provenant d'un vitrail plus ancien est venu remplacer un médaillon manquant de l'histoire du fils prodigue. Le berger est vu de profil, assis à terre, jambes presques tendues devant lui, regard levé comme dans une annonce aux bergers. Il tient ses deux mains curieusement posées sur le col de cygne de son instrument encore gonflé
Avant 1520 ? atelier inconnu,
Un bourdon d'épaule avec pavillon à l'extrémité et raccord médian. Tuyau mélodique extérieurement conique à cinq trous visibles (l'extrémité n'est pas visible du fait de la présence du plomb du vitrail), monté sur une souche quasi de même diamètre et petit porte-vent en partie caché par la main droite du berger. Sac assez trapu, faisant une sorte de boule au dessus de la souche du tuyau mélodique. Tuyaux jaunes et sac blanc.
Céramique de style majolique (ou proche de celui-ci): coupe représentant Apollon et Marsyas dans un jardin. Au premier plan à droite Marsyas, nu de profil (une cape bleue vole derrière lui) souffle dans une cornemuse. Il est vu de profil et fait face à Apollon debout , vêtu d'une sorte de tunique orange, qui semble s'appuyer sur sa basse de viole et qui l'écoute jouer tout en tendant son bras et son index droits à l'horizontale devant sa poitrine. A gauche au premier plan toujours se déroule la scène suivante : Marsyas écorché au couteau par Apollon suite à sa défaite dans cette compétition musicale. Puis, à l'arrière plan on peut voir un monument antique surmonté par une grosse coquille sculptée et auquel semble suspendu un personnage nu orange : très probablement Marsyas supplicié
XVIème
1 bourdon d'épaule, extérieurement cylindrique, relativement fin, sans raccord ni décor mais s'évasant en pavillon. Un tuyau mélodique extérieurement cylindrique, sans pavillon, pas très long. Un petit porte-vent conique tenu en bouche. Un sac assez trapu, rouge tandis que les tuyaux sont jaunes
Vitrail : "Der Landgraf von Münchhausen" : le vitrail représente le Landgraf Herman de Münchausen comme inscrit sous la figure équestre (de profil) de ce personnage et qui constitue la partie principale de la verrière. En bas à gauche de celle-ci figure une sorte de blason avec un bouc ou bélier dressé sur ses pattes arrière. Dans le quart supérieur, scène de devant d'auberge un peu à la façon de Téniers dans sa partie centrale (joueur de cornemuse jouant pour un couple attablé devant l'auberge et sa palissade. L'homme se fait servir à boire par un jeune serviteur tandis que le patron de l'auberge sort de celle-ci pour leur apporter un plat). A gauche une femme s'approche d'un cavalier (civil) qui semble arriver et dont le cheval s'est arrêté à côté d'un cheval brun encore sellé et qui pourrait bien être celui de l'homme à table qui aurait posé veste, chapeau à plume et épée au premier plan. Sur la droite s'ouvre une vue sur une rivière et un village de l'autre côté de celle-ci. A la première maison de celui-ci, une femme semble donner à manger à deux bovins
Sans bourdon, deux tuyaux mélodiques courts et coniques. Le musicien pose sa main normalement sur celui de gauche mais prend celui de droite par derrière, paume vers le haut. Porte-vent conique tenu en bouche et monté sur une longue souche. Sac globulaire.
Manuscrit enluminé : Livre d'heures à l'usage de Rome : annonce aux bergers : dans une liseré tricolore quadrilobé, lui même inclu dans un carré à fond doré, deux bergers vêtu de bleu, regardent le phylactère que l'ange annonciateur, vêtu du même bleu, leur tend de ses deux mains. Celui de gauche, assis jambes croisées, tient sa cornemuse sous le bras droit, main sur le tuyau mélodique, et avant bras gauche levé en direction de l'ange, celui de droite n'apparait qu'en buste derrière la colline, bras gauche appuyé sur sa houlette (en forme de cane inversée, une autre semblable est posée derrière le cornemuseux) et main droite légèrement au dessus de visage. Devant eux s'étend une petite prairie fleurie ou paisse quatre moutons devant un chien couché qui détourne le regard. Très joli fond rouge orné de fins feuillages dorés et deux arbres en boule de chaque côté
Premier quart XVème (peut-être d'un atelier provencal car appartenait à Tirimonde de Cavaillon au milieu du XVème siècle)
1 bourdon d'épaule fin, extérieurement cylindrique, sans raccrord, s'évasant en petit pavillon et long de moins d'une fois et demi la longueur du tuyau mélodique. Ce dernier également fin et s'évasant en pavillon un peu plus marqué que celui du bourdon, monté sur une souche en forme de tête anmale (chien ?). Cette dernière est blanche comme le sac sur le col de cygne duquel elle vient s'ajuster. Pas de souche visible par contre pour le bourdon et pas de porte-vent visible.
Tableaux (huile sur bois) de Pietro Vannuci dit Le Perugin (Citta della Pieve v.1448 - Fontignano 1523) : trois panneaux : Adoration des mages, Baptême du Christ et La résurection. Tout à fait à droite à l'arrière plan du panneau de l'adoration des mages, deux bergers debout, en silhouette dont celui de gauche pourrait être un cornemuseux (bourdon d'épaule, bras repliés devant le torse), à moins qu'il ne s'agisse que d'un berger tenant un baton ou un houlette…
Début XVIème
Cornemuse esquissée mais reconnaissable au grand bourdon d'épaule figuré par un simple trait. Il pourrait s'agir d'une houlette comme pour le second berger mais, le fait que ce trait ne se prolonge pas vers le bas sous les mains du berger, la présence d'une protubérance blanche à l'arrière du bras droit (sac de la cornemuse), la position du bras droit et de la main droite et, peut-être celle de la main gauche et, enfin, le type de scène, lève le doute que j'avais émis précédemment sur l'identification d'une cornemuse dans ce tableau.
C.P.
Tableau attribué à Pieter Brueghel le jeune (1564-1638) d'après Pieter Breuhghel l'ancien (original à Gand) : titré " Kermesse " mais il s'agit en réalité d'une danse de noce en plein air, la mariée étant bien visible à l'arrière plan à gauche, devant le rideau rouge. Le cornemuseux est debout au centre de la composition
Fin XVIème début XVIIème
Deux bourdons verticaux implantés haut
Référence et photo présentes sur la base Joconde du Ministère de la Culture
Crèche napolitaine comportant trois zampogne miniatures (longueur des tuyaux : environ 10 à 15cm, correspondrait, à l'échelle à des zampogne déjà relativement graves). Les représentations sont relativement fidèles aux véritables zampogna (forme des tuyaux, de la souche, des sacs, décor à bases de rainures circulaires…)
* Une posée sur l'avant bras d'un berger Zampogna de type "a chiave" a quatre tuyaux : deux tuyaux mélodiques dont celui à clef plus long et deux bourdons relatviement courts. * Une accrochée au mur d'une cabane à l'arrière plan à gauche Zampogna en bois brun clair à trois tuyaux : deux tuyaux mélodiques de longueurs inégales (apparemment sans clef et les trous de jeux ne semblent pas représentés) et un bourdon plus court * Une seconde accrochée à côté de la précédente Zampogna en bois brun rouge à deux tuyaux inégaux
* Une posée sur l'avant bras d'un berger Zampogna de type "a chiave" a quatre tuyaux : deux tuyaux mélodiques dont celui à clef plus long et deux bourdons relatviement courts.
* Une accrochée au mur d'une cabane à l'arrière plan à gauche Zampogna en bois brun clair à trois tuyaux : deux tuyaux mélodiques de longueurs inégales (apparemment sans clef et les trous de jeux ne semblent pas représentés) et un bourdon plus court
* Une seconde accrochée à côté de la précédente Zampogna en bois brun rouge à deux tuyaux inégaux
Ph. Gibaux
Signalons dans ce même musée un tableau de Gillis Van Tilborch (Bruxelles v.1625 - id 1678) (inv. 845.1) représentant un banquet avec un joueur de violon et un joueur de bumbass ce qui est sufisamment rare pour que nous le signalions ici (la bumbass est un instrument formé d'une corde tendue sur une perche, doté d'une vessie de porc coincée entre les deux et dont la corde est frappée ou raclée avec une baguette.
Tableau de Laurent De La Hyre (1606-1656) : adoration des bergers
1635 (signé et daté au centre) cornemuse posée à terre dans le coin inférieur droit du tableau et tenue par le hautbois par un berger. Le décor apparaît par transparence au travers de l'instrument. Il est possible de supposer que celui-ci a été ajouté en dernier lieu, d'autant qu'il ne figure pas sur le dessin préparatoire cité ci-dessous
1 bourdon plus court que le hautbois, long porte-vent
"Connaissance des Arts" n°443, janvier 1989 (photo.) J. Thuillier et P. Rosenberg, "La Hyre, l'homme et l'œuvre" 1988 (photo.)
Ce dernier ouvrage présente un dessin préparatoire et signale plusieurs copies :
- dessin préparatoire de la Windsor Royal Library n°0184 (photo. N.B.) où la cornemuse est remplacée par une houlette.
- copie dans le commerce d'art en 1987
- Rennes, Musée des Beaux-Arts (inv. 794-5-19), anonyme de l'école française, XVIIème
- église de Bocquencé (près de Villiers-en-Ouche, Orne), tableau de l'autel réalisé par L'Enfant de Metz (Sierck-les-Bains 1814 - Le Havre 1892)
Ces copies représentent-elles des cornemuses ?
P. Sagnier et Th. Boisvert
Tableau de Joseph-Benoît Suvée (1743-1807) : "Fête à Palès" ou "L'été" : ce tableau représente les Palilies ou Parilia, c'est à dire la fête des bergers, le 21 avril en l'honneur de leur déesse Palès, fête mentionnée notamment par Ovide ( Les Parilia 4,721-805, voir le texte sur ce site : http://bcs.fltr.ucl.ac.be/fastam/f4-721-862.html ). Le tableau montre bergers et bergères au pieds d'une statue de la déesse assise, statue dont le piédestal monumental porte le nom de la déesse en caractères grecs. Le caractère impressionnant de la déesse est renforcé par l'ombre portée sur son visage par un arbre poussant à gauche de la statue. Une bergère au premier plan à gauche élève un agneau au dessus de sa tête, en offrande à la déesse dont la statue lui fait face. Aux pieds de cette bergère, une autre femme verse du lait (?) dans un plat. Au premier plan toujours, mais sur la gauche, un homme torse nu, de dos, maintient par une corne une vache qui regarde fixement le spectateur, tandis que plus à gauche encore, un jeune homme maintient la tête d'un veau d'une main et des moutons de l'autre. L'homme torse nu brandit une branche de sa main droite. Quelques autres personnages sont visibles dans l'espace entre la statue et les personnages du premier plan, dont, au centre, un adolescent jouant d'une petite flûte à une main et, tout à droite un joueur d'aulos qu'il dirige vers le ciel. La cornemuse apparaît au pieds de la déesse, sous la patte du chien sur lequel elle pose son bras gauche, sur l'angle du monument le plus proche de nous : c'est un instrument non réel mais faisant partie du groupe sculpté.
Instrument schématique posé à terre : deux tuyaux sortant d'un sac (de deux points d'attaches différents mais proche, la patte du chien masque l'un d'entre eux, mais le second ne fait apparaître aucune souche et semble lié par l'intérieur de la peau.) l'un des deux tuyaux, un peu plus court, semble extérieurement cylindrique, tandis que le second, de plus fort diamètre forme un cône regulier, sans évasement particulier au pavillon. Trois trous de jeu sont représentés sur chacun
Lithographie de Géricault : "The piper", probablement la même qu’à l'Ecole nationale supérieure de beaux-arts de Paris (cf. ref.) : voir description, autres exemplaires et dessin du même personnage à cette référence
S. Guillautin
Tableau de Jacques-Emile Blanche (1861-1942) : "Le couronnement de George V"
1er quart XXème siècle (George V succéda à son père en 1910)
Certains peuvent voir un bagpiper en la personne de l'écossais en kilt, chaussettes blanches et reste de la tenue orange tout au bas du tableau, ce qui serait logique vu la présence d'un tambour à ses côtés et d'un trait noir à côté de la tête qui pourrait être un grand bourdon, mais la position des deux mains en bas de chaque côté du corps ne correspond pas à celle d'un joueur de cornemuse (notons également que le tambour n'est pas en kilt et qu'il ne sont donc probablement pas du même ensemble)
Il ne s'agit vraisemblablement pas d'une cornemuse
Tableau de François Clouet : "Le bain de Diane" : faune jouant de la vèze
Vers 1555
Vèze (ou turelure) : hautbois monté sur une petite outre sphérique, dans l'axe du porte-vent. Se joue devant le visage et non pas en serrant l'outre sous un bras comme une cornemuse
Il s'agit d'une vèze et non à proprement parler d'une cornemuse
Manuscrit enluminé : initiale h historiée d'une annonce aux bergers sur fond rouge : le berger cornemuseux est assis, de profil, à droite. Il regarde devant lui, son compagnon tourné de trois quart face au lecteur et qui reçoit de l'ange le phylactère annonciateur. Trois moutons et un chien sont représentés en une masse compacte à ses pieds
XIIIème
Sans bourdon, représentation peu précise : tuyau mélodique court, extérieurement cylindrique et de diamètre assez fort, sac de forme imprécise (plutôt cylindrique, ne formant pas réellement un col de cygne). Pas de porte-vent visible. Sac et tuyau blanc
Manuscrit : épistolier, lettre H historiée par une annonce aux bergers : un berger cornemuseux assis de profil à droite, son compagnon debout devant lui, tous deux vêtus en bleu avec d'un capuchon orange mais le cornemuseux semble vêtu d'une sorte de longue robe orange dont on aperçoit la partie basse et les manches), recouvert par un longue tunique bleue sans manche, tandis que son compagnon est vêtu d'une sorte de robe bleue arrivant juste sous le genou. Au dessus d'eux, l'ange annonciateur montre au berger, de sa maing gauche, le texte de son phylactère, mains droite contre sa joue, la phylactère étant soutenu par la main gauche du berger ce qui est assez original, la main droite du berger tenant son bâton. Un chien est couché enroulé sur lui même devant les pieds du berger debout, derrière lui on distingue trois moutons presque alignés (on peut voir la tête du premier mais juste les dos des deux autres). Fond de la scène rouge avec quelques points et points triples blancs avec juste un peu de bleu frangé de blanc dans le dos de l'ange.
XIIIème siècle
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement cylindrique, court et de diamètre assez fort, juste orné d'un petit trait avant son extrémité. Pas de souche différenciée du tuyau mélodique mais un double trait sur le sac pourrait figurer le début de celle-ci, qui formerait alors un angle droit. Petit porte-vent cylindrique qui paraît au premier regard être un simple décor sur le sac
Visible sur le site http://www.enluminures.culture.fr/
Enluminure pleine page de l'ouvrage Vita Beatae Virginis Mariae, cum precibus piis. Adoration des bergers dans un style Renaissance : le parchemin n'est directement visible en aucun endroit de la page car le tour de l'image est réalisé en imitation de marbre coloré, séparé de l'image par un cadre doré en perspective. La scène se déroule dans un décor de temple antique dont le côté ruine est à peine évoqué par une arcade tronquée. Contrastant avec ces temples, le toit d'une cabane, dont le chaume ne couvre plus qu'un pan, occupe le quart supérieur gauche. Sous ce toit on aperçoit le boeuf et l'âne dont les têtes sont figurées juste au dessus du dos courbé du berger à la cornemuse, vêtu d'une tunique jaune et de guêtres (?) roses et qui porte son instrument dans la main droite, tuyau mélodique pendant. Il s'incline vers l'enfant Jesus, ce dernier étant entouré par un groupe compact de 6 personnages plus un second berger vêtu de vert et maintenant un mouton de ses deux mains sur la droite de la composition. Parmi les 6 personnages entourant de près l'enfant Jésus, St-Joseph (?) tient des deux mains une longue perche de bois qui coupe quasiment toute l'image verticalement au tiers gauche.
1548, enluminé par Jean Hubert pour François 1er
Petite cornemuse qui paraît avoir un bourdon, extérieurement conique, de fort dimaètre et de même longueur environ que le tuyau mélodique, voire même un peu plus court. Le tuyau mélodique est fin, extérieurement cylindrique mais s'évasant en pavillon, il semble monté sur le sac via une souche cylindrique. Sac brun, en col de cygne, avec couture visible
Image et notices visibles sur http://rnbi.rouen.fr
Gravure sur bois (xylographie) d'Albrecht Dürer tirée de la série "La vie de la vierge" : Joachim et l'ange
Vers 1504
Autre exemplaire à la bibliothèque de Lyon voir description (et autres exemplaires conservés en France) à cette référence
4 enluminures dans le "Recueil de poésies palinodiques", exécuté pour Jacques Le Lieur, échevin de Rouen et prince du puy de l'immaculée conception. Académie des Palinods (Rouen)
1520
* Folio 29 (note : les numéros de folio apparaissent sur les pages) : page de texte, au brou de noix sur parchemin en lignes non justifiées, dont deux lettres en tête de paragraphes sont légèrement ornées (majuscules bleues sur fond doré). Les marges gauche, haute et droite sont sur fond bleu avec, à gauche décor d'instruments de musique accrochés à une branche grimpante sans feuille : deux cornemuses et deux flûtes à bec. En marge haute, quatre angelots dans des positions diverses et dont trois ont les mains jointes, en marge droite, grand personnage barbu, les mains posées sur le sommet d'une canne, debout sur une console sous laquelle semblent suspendus à une chaine, divers instruments (équerre et règle notamment) et autres objets. En partie basse, deux houlettes croisées, réunies par un entrelac, sous un panier de berger (panier en osier à couvercle se portant à la taille) dont la ceinture s'ouvre de part et d'autre formant une boucle de chaque côté et auquel pende 4 petits outils de berger (dont un couteau à droite) Les deux instruments sont similaires : un bourdon d'épaule très fin et de même longueur environ que le tuyau mélodique, doté d'un raccord (?) médian sous forme de petit cylindre assez court (ou grosse bague cylindrique). Tuyau mélodique de plus fort diamètre, extérieurement conique, avec trous de jeu représentés et double trait figurant la souche à la liaison avec le sac. Petit porte-vent dressé sur le col de cygne du sac. A noter que les deux flûtes à bec semblent représentées bien plus grandes que les cornemuses (différence d'échelle probable) * Folio 44 page de texte, au brou de noix sur parchemin en lignes non justifiées pour le paragraphe central, dont deux lettres en tête de paragraphes sont légèrement ornées (majuscules bleues à rehaut de blanc sur fond doré). La seconde (M) étant suivie d'une seconde lettre ornée dorée sur fond rouge. Les marges gauche et haute sont sur fond doré comportant divers motifs dans des ronds de couleur entourés chacun d'un anneau (cadre) d'une autre couleur et reliés par des "cordons" blancs formant des boucles multiples. Vers le bas de la marge gauche, seul élément non représenté dans un rond, un chérubin nu joue de la cornemuse. Deux autres chérubins figurent dans le décor sous le texte, entourant une grande coquille au centre de laquelle est figurée une tunique foncée. Celui de gauche lit un ouvrage (ou chante sur un livre de chant), celui de droite joue d'un triangle à anneaux. Représentation proche de celle du folio 29 : un bourdon d'épaule extérieurement conique assez fin à la base mais s'évasant en pavillon, de même longueur environ que le tuyau mélodique, doté d'un raccord (?) médian au tiers bas, sous forme de petit cylindre assez court (ou grosse bague cylindrique). Tuyau mélodique de plus fort diamètre, extérieurement légèrement conique, un seul trou de jeu représenté, les autres étant couverts par les mains du musiciens et traits semblant figurerla souche à la liaison avec le sac. Petit porte-vent dressé au dessus du col de cygne du sac, non tenu en bouche par le chérubin. Ce dernier tient l'instrument assez bas. Couture visible sous le sac. * Folio 49. Page de texte, toujours au brou de noix et non justifée, dont les 3 lettrines de tête de paragraphe sont en doré sur fonds de couleurs différentes et entourée d'une marge sur fond vert (herbe) et bleu (ciel). La marge basse n'atteint pas le bas de la page et s'achève par une ligne aux arrondis irréguliers. Divers chérubins agrémentent cette marge au décor champêtre et paraissent faire une parodie d'enterrement : les 4 de la marge droite, alternativement de trois-quart face ou dos, sont nus, la tête recouverte d'une capuche (sac ?) noire. En partie haute, deux chérubins nus, portent un troisième couché sur le dos, sur une sorte de civière ressemblant davantage à une échelle. En marge gauche, trois chérubins vêtus d'une tunique, noire pour celui du haut, blanche pour les deux autres. Celui du haut tient une sorte de balais, verticalement, manche vers le bas, celui du milieu tient, dans la même position, une croix qui semble avoir été improvisée en coinçant une petite branche droite dans une une branche fourchue, et le troisième tient un livre ouvert (livre de chant ?). En partie basse enfin, un chérubin nu, assis de profil gauche, joue en regardant, face à lui, un second chérubin brandir une pioche en direction d'une cavité rectangulaire (tombe pour le chérubin porté sur la civière en partie haute ?). Un second outil figure sur le sol au pied du chérubin cornemuseux). A l'arrière plan se dressent les tours d'une ville. Instrument toujours similaire aux précédent, toujours représenté en doré, légèrement plus détaillé, bourdon d'épaule extérieurement conique, à raccord (?) médian sous forme d'un cylindre de diamètre légèrement plus gros. Le bourdon s'évase en pavillon, il est légèrement plus long que le tuyau mélodique. Celui ci est extérieurement conique, son pavillon est marqué par un bourrelet. une petite bague fait office de souche à la jointure du sac (comme les précédents, le bourdon n'a pas de souche visible). Un trou est visible sur la partie basse du tuyau mélodique, il peut s'agir d'un trou de jeu car les doigts de la main droite du putti sont légèrement relevé. Un porte vent très court se dresse sur le sac en direction de la bouche du musicien (qui ne souffle pas et relève la tête). Couture bien visible sous le sac. * Folio 137 : page composée d'une image occupant environ le quart de la surface, centrée sous le texte, entourée d'un cadre en forme de monument antique en faux marbre, doré, avec deux médaillons sur le soubassement. Cette image d'un couple âgé s'enlaçant est centrée sous un bloc de texte de même taille environ et le tout est encadré d'une marge à fond vert (herbe) et bleue (ciel) et dont la partie droite figure des sortes de falaises calcaires arrondies sur lesquelles prennent place les personnages et les moutons. Des moutons occupent également la marge haute, tandis que la marge basse semble représenter l'annonciation : ange venant s'adresser à une femme aux main jointe recouverte d'un manteau bleu formant voile sur la tête. Cette scène se déroulant devant une sorte de chapelle. Dans la marge droite est représenté ce qui semble plutôt une annonce à Joaquim qu'une annonce aux bergers (l'illustration principale de la page serait donc la rencontre à porte dorée d'Anne et Joaquim) : l'ange annonciateur vole dans le ciel, genoux repliés, et, comme l'indique le geste de sa main droite, annonce la nouvelle de la naissance du christ à un berger barbu et âgé, assis presque allongé, vêtu d'une longue tunique rouge carmin et coiffé d'une sorte de turban bleu. En dessous, un second berger, plus jeune, est assis et joue d'une cornemuse qu'il tient sous le bras droit (contrairement aux angelots des folios précédents). Il est vêtu d'une tunique brune, de chausse bleues et d'un chapeau bleu, de fome ronde à larges bords. Instrument qui semble proche des précédent au premier regard avec sa couleur dorée, son bourdon d'épaule de longueur modérée, extérieurement conique à raccord (?) médian (pavillon plus évasé que les précédents). Mais l'observation montre que cet instrument paraît comporter deux tuyaux mélodiques accolés, tous deux extérieurement coniques, le musiciens posant les mains sensiblement à la même hauteur sur chacun et des trous de jeu non couverts étant visibles sur celui de droite. Curieusement, au dessus des mains du berger, la distinction entre ces deux tuyaux n'est plus visible. Petit porte-vent dressé au dessus du col de cygne, couture du sac visible sous celui-ci mais non plus par un trait continu mais par de petits traits parallèles
* Folio 29 (note : les numéros de folio apparaissent sur les pages) : page de texte, au brou de noix sur parchemin en lignes non justifiées, dont deux lettres en tête de paragraphes sont légèrement ornées (majuscules bleues sur fond doré). Les marges gauche, haute et droite sont sur fond bleu avec, à gauche décor d'instruments de musique accrochés à une branche grimpante sans feuille : deux cornemuses et deux flûtes à bec. En marge haute, quatre angelots dans des positions diverses et dont trois ont les mains jointes, en marge droite, grand personnage barbu, les mains posées sur le sommet d'une canne, debout sur une console sous laquelle semblent suspendus à une chaine, divers instruments (équerre et règle notamment) et autres objets. En partie basse, deux houlettes croisées, réunies par un entrelac, sous un panier de berger (panier en osier à couvercle se portant à la taille) dont la ceinture s'ouvre de part et d'autre formant une boucle de chaque côté et auquel pende 4 petits outils de berger (dont un couteau à droite)
Les deux instruments sont similaires : un bourdon d'épaule très fin et de même longueur environ que le tuyau mélodique, doté d'un raccord (?) médian sous forme de petit cylindre assez court (ou grosse bague cylindrique). Tuyau mélodique de plus fort diamètre, extérieurement conique, avec trous de jeu représentés et double trait figurant la souche à la liaison avec le sac. Petit porte-vent dressé sur le col de cygne du sac. A noter que les deux flûtes à bec semblent représentées bien plus grandes que les cornemuses (différence d'échelle probable)
* Folio 44 page de texte, au brou de noix sur parchemin en lignes non justifiées pour le paragraphe central, dont deux lettres en tête de paragraphes sont légèrement ornées (majuscules bleues à rehaut de blanc sur fond doré). La seconde (M) étant suivie d'une seconde lettre ornée dorée sur fond rouge. Les marges gauche et haute sont sur fond doré comportant divers motifs dans des ronds de couleur entourés chacun d'un anneau (cadre) d'une autre couleur et reliés par des "cordons" blancs formant des boucles multiples. Vers le bas de la marge gauche, seul élément non représenté dans un rond, un chérubin nu joue de la cornemuse. Deux autres chérubins figurent dans le décor sous le texte, entourant une grande coquille au centre de laquelle est figurée une tunique foncée. Celui de gauche lit un ouvrage (ou chante sur un livre de chant), celui de droite joue d'un triangle à anneaux.
Représentation proche de celle du folio 29 : un bourdon d'épaule extérieurement conique assez fin à la base mais s'évasant en pavillon, de même longueur environ que le tuyau mélodique, doté d'un raccord (?) médian au tiers bas, sous forme de petit cylindre assez court (ou grosse bague cylindrique). Tuyau mélodique de plus fort diamètre, extérieurement légèrement conique, un seul trou de jeu représenté, les autres étant couverts par les mains du musiciens et traits semblant figurerla souche à la liaison avec le sac. Petit porte-vent dressé au dessus du col de cygne du sac, non tenu en bouche par le chérubin. Ce dernier tient l'instrument assez bas. Couture visible sous le sac.
* Folio 49. Page de texte, toujours au brou de noix et non justifée, dont les 3 lettrines de tête de paragraphe sont en doré sur fonds de couleurs différentes et entourée d'une marge sur fond vert (herbe) et bleu (ciel). La marge basse n'atteint pas le bas de la page et s'achève par une ligne aux arrondis irréguliers. Divers chérubins agrémentent cette marge au décor champêtre et paraissent faire une parodie d'enterrement : les 4 de la marge droite, alternativement de trois-quart face ou dos, sont nus, la tête recouverte d'une capuche (sac ?) noire. En partie haute, deux chérubins nus, portent un troisième couché sur le dos, sur une sorte de civière ressemblant davantage à une échelle. En marge gauche, trois chérubins vêtus d'une tunique, noire pour celui du haut, blanche pour les deux autres. Celui du haut tient une sorte de balais, verticalement, manche vers le bas, celui du milieu tient, dans la même position, une croix qui semble avoir été improvisée en coinçant une petite branche droite dans une une branche fourchue, et le troisième tient un livre ouvert (livre de chant ?). En partie basse enfin, un chérubin nu, assis de profil gauche, joue en regardant, face à lui, un second chérubin brandir une pioche en direction d'une cavité rectangulaire (tombe pour le chérubin porté sur la civière en partie haute ?). Un second outil figure sur le sol au pied du chérubin cornemuseux). A l'arrière plan se dressent les tours d'une ville.
Instrument toujours similaire aux précédent, toujours représenté en doré, légèrement plus détaillé, bourdon d'épaule extérieurement conique, à raccord (?) médian sous forme d'un cylindre de diamètre légèrement plus gros. Le bourdon s'évase en pavillon, il est légèrement plus long que le tuyau mélodique. Celui ci est extérieurement conique, son pavillon est marqué par un bourrelet. une petite bague fait office de souche à la jointure du sac (comme les précédents, le bourdon n'a pas de souche visible). Un trou est visible sur la partie basse du tuyau mélodique, il peut s'agir d'un trou de jeu car les doigts de la main droite du putti sont légèrement relevé. Un porte vent très court se dresse sur le sac en direction de la bouche du musicien (qui ne souffle pas et relève la tête). Couture bien visible sous le sac.
* Folio 137 : page composée d'une image occupant environ le quart de la surface, centrée sous le texte, entourée d'un cadre en forme de monument antique en faux marbre, doré, avec deux médaillons sur le soubassement. Cette image d'un couple âgé s'enlaçant est centrée sous un bloc de texte de même taille environ et le tout est encadré d'une marge à fond vert (herbe) et bleue (ciel) et dont la partie droite figure des sortes de falaises calcaires arrondies sur lesquelles prennent place les personnages et les moutons. Des moutons occupent également la marge haute, tandis que la marge basse semble représenter l'annonciation : ange venant s'adresser à une femme aux main jointe recouverte d'un manteau bleu formant voile sur la tête. Cette scène se déroulant devant une sorte de chapelle. Dans la marge droite est représenté ce qui semble plutôt une annonce à Joaquim qu'une annonce aux bergers (l'illustration principale de la page serait donc la rencontre à porte dorée d'Anne et Joaquim) : l'ange annonciateur vole dans le ciel, genoux repliés, et, comme l'indique le geste de sa main droite, annonce la nouvelle de la naissance du christ à un berger barbu et âgé, assis presque allongé, vêtu d'une longue tunique rouge carmin et coiffé d'une sorte de turban bleu. En dessous, un second berger, plus jeune, est assis et joue d'une cornemuse qu'il tient sous le bras droit (contrairement aux angelots des folios précédents). Il est vêtu d'une tunique brune, de chausse bleues et d'un chapeau bleu, de fome ronde à larges bords.
Instrument qui semble proche des précédent au premier regard avec sa couleur dorée, son bourdon d'épaule de longueur modérée, extérieurement conique à raccord (?) médian (pavillon plus évasé que les précédents). Mais l'observation montre que cet instrument paraît comporter deux tuyaux mélodiques accolés, tous deux extérieurement coniques, le musiciens posant les mains sensiblement à la même hauteur sur chacun et des trous de jeu non couverts étant visibles sur celui de droite. Curieusement, au dessus des mains du berger, la distinction entre ces deux tuyaux n'est plus visible. Petit porte-vent dressé au dessus du col de cygne, couture du sac visible sous celui-ci mais non plus par un trait continu mais par de petits traits parallèles
Gravure "Le joueur de cornemuse". zampognaro représenté debout de trois quart droit, jouant la jambe droite en avant, prête à actionner un couple de marionnettes à la planchette (deux marionnettes traversée au niveau de la poitrine par un fil fixé d'une part à la jambe du musicien, sous le mollet, et d'autre part à un petit piquet fiché dans une planchette dont l'autre extrémité est calée par le pied du musicien. Les marionnettes sont pour l'instant au repos, sous le regard impatient d'un jeune garçon assis légèrement en arrière plan à droite et d'une fillette qui désigne les marionnettes de sa main droite. Un chien assis à gauche complète la scène. Muni d'un collier à pointe, il fixe le zampognaro du regard et semble tenir en respect les trois moutons dont on aperçoit les têtes au dessus de lui. Deux arbres et une ébauche de paysage (montagne lointaine) forment le décor de cette scène champêtre. Sous l'image sont écrites ces lignes :
"Ce spectacle ambulant, Concert simple et naïf, Va dans les Carrefours chercher la Populace : Mais un autre Public plus fin plus décisif Court ou l'Art extravague et la raison grimace"
1739 par J. Dumont le Romain . Mentions en bas à gauche : "Peint et gravé à l'eau forte par J Dumont le Rom." en bas à droite : "et terminé au burin par J. Daullé en 1739". Sous le texte "se vend chez J.Daullé, rue St Jacque à St François, vis-à-vis la rue de la Parcheminerie, à Paris." et le texte semble signé "Mr Roy"
Zampogna à chiave relativement détaillée et correctement représentée avec deux tuyaux mélodiques visibles, dont celui de la main droite dôté d'une clef sous fontanelle (les zampogna ayant généralement ce tuyau à clef situé sous la main gauche du musicien, il est probable que la gravure soit inversée par rapport au tableau original et donc par rapport au modèle.). Le second tuyau mélodique (sans clef) arrive au niveau de la clef du grand. Tous deux sont dotés de larges pavillons. Un petit bourdon visible à l'avant des deux tuyaux mélodiques, de longueur environ moitié du petit tuyau mélodique. Souche commune à ces trois tuyaux, légèrement conique. sac de forme animale de forme générale de C. Petit porte-vent mouluré à l'arrière de celle-ci, venant juste se placer dans la bouche du musicien.
Autre exemplaire conservé à la BNF cabinet des estampes
Gravures par Norblin représentant des musiciens d'Europe centrale (Bulgarie ?)
* "Le grand joueur de cornemuse" (pièce 20) personnage debout, de trois quart droit mair tournant fortement la tête vers sa droite, pied gauche en avant. Il tient se sac de son instrument sous son brad droit et la main droite est posée en haut du tuyau mélodique (toutes indications droite-gauche ci-dessus étant susceptibles d'avoir été inversées par la gravure). Il est coiffé d'une sorte de bonnet de feutre sombre, et porte une courte cape sur les épaules (ou un manteau dont il n'aurait pas enfilé les manches), de couleur claire. Le décor est réduit à une ligne irrégulière figurant le sol au pieds du musicien. 1787 (mention illisible, sans doute inversée, en haut à droite de la gravure) Un bourdon horizontal, passant devant la poitrine du musicien (sur son bras gauche), cylindrique sur la plus grande partie, mais terminé par une partie fortement mouluré (trois "boules" et un petit pavillon.) il semble bouché par un petit bouchon cylindrique attaché par un lacet dont l'autre extrémité est attachée autour du bourdon à l'endroit du début des moulures. Petit tuyau mélodique cylindrique, assez court (dépasse à peine de la main inférieure du musicien). Porte-vent cylindrique, tenu en bouche par le musicien et lié sur le sac à l'emplacement d'une patte de l'animale. L'extrémité arrière du sac, masquée par la cape du musicien n'est pas visible. * "Le petit joueur de cornemuse" (pièce 21) Musicien de face, tête légèrement tournée vers sa droite, coiffé d'un bonnet noir un peu plus volumineux que celui du musicien précédent, penché. Comme le précédent il tient sa cornemuse sous son bras droit, mais assez devant la poitrine tout de même, main droite en haut du tuyau mélodique. Il a les deux pieds posés au même niveau mais le gauche est dirigé vers l'extérieur. Le décor est réduit à l'ombre du musicien 1781 Un bourdon identique à celui de la gravure ci-dessus, mais tenu sur l'épaule (la souplesse du sac de ce type de cornemuse d'europe centrale permet diverses positions de bourdon avec un même instrument : sur l'épaule, sur l'avant bras, pendant...). Il est également mouluré à son extrémité (petit renflement, grosse boule puis petite boule ou pavillon) et muni d'un bouchon tenu par un cordon. On voit bien qu'il est fixé sur l'une des pattes de l'animal ayant donné sa peau pour la confection du sac. Le tuyau mélodique est toujours strictement cylindrique mais un peu plus long (dépasse d'une dizaine de cm sous la main inférieure). Porte vent de forme indistincte mais probablement simplement cylindrique, en bouche.
* "Le grand joueur de cornemuse" (pièce 20) personnage debout, de trois quart droit mair tournant fortement la tête vers sa droite, pied gauche en avant. Il tient se sac de son instrument sous son brad droit et la main droite est posée en haut du tuyau mélodique (toutes indications droite-gauche ci-dessus étant susceptibles d'avoir été inversées par la gravure). Il est coiffé d'une sorte de bonnet de feutre sombre, et porte une courte cape sur les épaules (ou un manteau dont il n'aurait pas enfilé les manches), de couleur claire. Le décor est réduit à une ligne irrégulière figurant le sol au pieds du musicien.
1787 (mention illisible, sans doute inversée, en haut à droite de la gravure)
Un bourdon horizontal, passant devant la poitrine du musicien (sur son bras gauche), cylindrique sur la plus grande partie, mais terminé par une partie fortement mouluré (trois "boules" et un petit pavillon.) il semble bouché par un petit bouchon cylindrique attaché par un lacet dont l'autre extrémité est attachée autour du bourdon à l'endroit du début des moulures. Petit tuyau mélodique cylindrique, assez court (dépasse à peine de la main inférieure du musicien). Porte-vent cylindrique, tenu en bouche par le musicien et lié sur le sac à l'emplacement d'une patte de l'animale. L'extrémité arrière du sac, masquée par la cape du musicien n'est pas visible.
* "Le petit joueur de cornemuse" (pièce 21) Musicien de face, tête légèrement tournée vers sa droite, coiffé d'un bonnet noir un peu plus volumineux que celui du musicien précédent, penché. Comme le précédent il tient sa cornemuse sous son bras droit, mais assez devant la poitrine tout de même, main droite en haut du tuyau mélodique. Il a les deux pieds posés au même niveau mais le gauche est dirigé vers l'extérieur. Le décor est réduit à l'ombre du musicien
1781
Un bourdon identique à celui de la gravure ci-dessus, mais tenu sur l'épaule (la souplesse du sac de ce type de cornemuse d'europe centrale permet diverses positions de bourdon avec un même instrument : sur l'épaule, sur l'avant bras, pendant...). Il est également mouluré à son extrémité (petit renflement, grosse boule puis petite boule ou pavillon) et muni d'un bouchon tenu par un cordon. On voit bien qu'il est fixé sur l'une des pattes de l'animal ayant donné sa peau pour la confection du sac. Le tuyau mélodique est toujours strictement cylindrique mais un peu plus long (dépasse d'une dizaine de cm sous la main inférieure). Porte vent de forme indistincte mais probablement simplement cylindrique, en bouche.
Dessins à l'aquarelle, gouache ou lavis : "Collection de costumes et portraits des rois et reines de France, des princes, princesses, Seigneurs et Dames de la cour, et des personnes de toutes sortes de professions...jusqu'à la fin du XVIIème siècle". Pierre Antoine Leboux de La Mésangère 1761-1831. Planche titrée "Joueur de musette, en 1372, sous Charles V" : personnage debout, de profil droit, vêtu d'une tunique rose longue à long capuchon et de collants vert émeraude. Il joue, la tête penchée en avant sur son instrument tenu sous la bras droit, main droite en haut sur le tuyau mélodique
Début XIXème siècle.
Une petite boîte à bourdons dirigée non pas sur le côté mais vers l'avant (vers le tuyau mélodique). Elle porte des layettes un peu fantaisistes dont trois formant une patte d'oie. Tuyau mélodique extérieurement conique et doté d'un nombre de trous de jeu supérieur au nombre de doigt du musicien (il y en a deux au dessus de sa main supérieure et le dernier est sur le pavillon. Celui-ci peut encore passer pour un trou d'accord, mais il y a également des trous... sur le porte-vent. Celui-ci est cylindrique, fixé sur le sac légèrement de côté. La souche du tuyau mélodique est en forme de tête fantastique (style gargouille néo-gothique)
Enluminure sur parchemin : Horae cum calendario ou Livre d'heures à l'usage de Rome enluminé par Bening, Simon (1483?-1561) : Page ne contenant que cinq courtes lignes de texte, avec initiale D de "Deus" ornée en doré sur fond bleu dégradé dans un cadre doré et plusieurs baguettes de fin de ligne de diverses couleur. Ces cinq lignes sont placées sous une représentation de l'annonce aux bergers occupant la partie principale de la page, composition légèrement en largeur et dont la partie haute est arrondie. Autour de cette image et du texte qu'elle surmonte, est placée une marge entièrement peinte, de largeur inégale (très étroite sur la gauche, plus large à droite) assez sombre (plus sombre que l'annonce aux bergers, cette dernière étant illuminée par l'aura de l'ange annonciateur), représentant une danse des bergers au son de la cornemuse. Cette marge n'atteint pas les bords de la feuille, une seconde marge, de parchemin vierge faisant le tour de l'ensemble. Les différents compartiments sont séparés par des cadres dorés en trompe l'oeil. Le berger joueur de cornemuse est donc debout dans la marge gauche, devant trois troupeaux de moutons s'étageant sur trois plans, tandis que l'on devine deux bâtiments (église ?) à l'arrière plan derrière quelques grands arbres nus. Trois bergers et deux bergères dasnsent de dos au premier plan en une chaîne alternant hommes et femmes. Quleques gros moutons sont auprès d'eux. Le premier de la chaîne tourne la tête en arrière et vers le haut (regarde-t-il l'ange de la scène principale ?) et le dernier de la chaîne fait un geste de son bras libre (en direction de ses collègues, du joueur de cornemuse ou de l'ange ?). Le joueur de cornemuse lève également la tête vers l'ange, sans cesser de jouer
Bruges, 1510-1525
Instrument difficilement visible sur les photos dont je dispose compte-tenu du caractère assez sombre de la scène.
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