MACON (Saône-et-Loire) : Musée des Ursulines (inv.D.A. 894 ; BA584 H418)
Tableau (huile sur toile 81 x 100) de Thomas Couture (Senlis 1815 -Villiers-le-Bel 1879) : "Pifferaro et son fils" : Un joueur de zampogna barbu est assis sur un baquet de bois retourné, de profil droit, sur la gauche du tableau et joue, le buste penché vers l'avant en regardant vers son jeune fils, debout devant lui et qui lui tourne presque le dos, qui joue du piffero
XIXème siècle
Zampogna italienne à sac en peau animale. Seule la souche est la partie haute des tuyaux est visible, le type de zampogna n'est donc pas identifiable
Cet artiste a peint d'autres zampognari dont un tableau passé en vente publique dans les années 90. On retrouve le zampognaro et son instrument sur deux esquisses (sur une même feuille) conservées à Compiègne et présente le portrait de ce musicien mais dans un cadrage qui ne laisse aucunement voir la cornemuse sur une huile sur toile de ce même artiste conservée au Musée d'Orsay à Paris (inv. 20343) et titrée "Portrait de Pifferaro" (voir https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/thomas-couture_portrait-de-pifferaro_huile-sur-toile_1877). Quant au jeune joueur de piffero il fait l'objet d'une toile conservé au Palais des Beaux-arts de Lille : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/thomas-couture_jeune-italien-jouant-de-la-flute_huile-sur-toile
Référence établie en partie d'après la notice avec photo présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture à l'adresse : https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/01720002981, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France
Enluminure : "La Cité de Dieu" de St-Augustin, traduction de Raoul de Presles, enluminure du Maître de Coëtivy pour les pleines pages en tête de volume et d'un enlumineur de l'atelier du Maître François pour le reste de l'ouvrage.
Vers 1480 : Fondation de Rome : berger assis sur la gauche de la page, adossée au cartouche de texte
1 bourdon d'épaule, tuyau mélodique assez long, petit porte-vent, sac rouge à col de cygne
Visible sur le site http://www.enluminures.culture.fr/
M. Clouzot
Fresque: musette au pied d'une allégorie de la musique (Euterpe en flûtiste traversière en pendant à Terpsichore (danse) en luthiste) parmi d'autres instruments (grand tambour de basque à cymbalettes et grelots, pavillon de trompe (?)
Musette munie d'une imposante boîte à bourdons relativement bien représentée bien que les layettes ne soient guère visibles, le reste de l'instrument semble plus schématique : sac verdâtre; un tuyau de couleur blanche à pavillon doré passe sous la boîte à bourdons, s'agit-il du chalumeau de la musette ou d'un autre instrument ?
J.M. Pérouse de Montclos, "Vaux le Vicomte" ed. Scala 1997 (photo)
J.C. Maillard
Peinture (sur bois ?) : nature morte représentée dans la contre-plongée imposée par l'usage en dessus de porte : cornemuse à moitié gonflée posée sur un piédestal de marbre et dans une sorte de cadre également en marbre (trompe l'oeil), sous un hautbois et une lyre, à côté d'une équerre et d'une petite pile de livres. Un tissu bleu, une guirlande de fleur et une branche de laurier (?) complète la composition. La lyre est ornée d'une sorte de soleil.
XVIIème par Charles Lebrun (1619-1690)
Représentation assez schématique : tuyau mélodique extérieurement conique doté de trois trous seulement sur le dessus et peut-être un trou d'accord sur le pavillon. Un second tuyau est fixé latéralement sur la poche, très près de l'attache du tuyau mélodique. Cette position pourrait désigner un porte vent mais l'extrémité de ce tuyau extérieurement cylindrique semble un peu trop large pour cet usage.
Cité par J.C. Maillard, "La musette de Lissieu" in "Musique, Images, instruments" n°2 1996 Paris CNRS
J.C. Maillard
Sc/bois (?) en bas relief doré : trophée avec lyre, hautbois et partition et, au dessous, musette et masque de profil, le tout orné de rubans et feuillages
Musette stylisée à deux chalumeaux divergents, à larges pavillons et de longueurs inégales
F. Schneider
Sc/bois en bas relief (peint monochrome) : dans ce passage les
murs sont couverts de boiseries en partie sculptées avec quatre
grands trophées de chasse et dans chaque angle des
panneaux dédiés à la musique avec trophée en haut et musicien.ne
parfois accompagné de chérubin(s) musicien(s) en partie basse.
Début XVIIIème (époque Régence soit en théorie 1715-1723)
Musette stylisée à un chalumeau très court extérieurement légèrement conique s'évasant en pavillon, un bourdon de même forme et même taille et un porte-vent légèrement conique (conicité inverse naturellement). Porte-vent et bourdon sont reliés au sac par une souche figurée par un petit tore, tandis que pour le tuyau mélodique des franges sont figurées sur le sac (mais remontant sur celui-ci plutôt que descendant couvrir le début du tuyau mélodique ou sa souche.). Sac à très large col de cygne.
H. Rivière
Sc/pierre : couple joueur de flûte à une main et tambour et joueur de cornemuse à la gauche de ce dernier et représenté légèrement moins large
Sculpture relativement usée mais l'on distingue toujours bien
le sac, le porte vent assez long, tenu en bouche, et la partie
haute du tuyau mélodique sur laquelle se pose la main droite du
musicien. pas de bourdon.
J.C. Roc. op. cit. (photo N.B.)
Abbé H.D.Roze curé de Pierrefort
Sc/bois : lièvre ou lapin (voire âne selon les auteurs mais, dans ce cas, quoique la tête soit ressemblante, il aurait trop de doigts…)
XVème-XVIème
Outre de grande dimension, long hautbois terminé par un pavillon, bourdon à un raccord sur l'épaule gauche
C.P. ancienne, C.P. Dastum C.P. dessinée
"Le Morbihan", coll. "Richesses de France" ed. J. Delmas
(photo. N.B.)
V.H. Debidour "L'art de Bretagne" (photo. N.B.)
L. Burbank Bridaham, "Gargoyles, chimeres and the grotesque in
French gothic sculpture" (photo. N.B.)
Maria del Carmen Novoa Gonzalez op. cit. (photo. N.B.)
Affiche et tract pour 3615 Dastum (1991)
Pochette du disque 17 cm "Petit bal breton"
R. Becker et L. Le Gurun "La musique bretonne" 1994 (photo.
N.B. non légendée p.21)
"Musique bretonne" ed.
Chasse-Marée op. cit. p.77 (photo.)
Cat. expo. Dastum, "Instruments
du diable, musique des anges" op. cit. (photo.) L.
Bonnaud & J.C. Compagnon
Collectif, "Oust et Vilaine Pays de tradition - la culture
populaire marqueur d'identité" tome 1Groupement culturel
breton des pays de Vilaine 2000 (photo)
Terre-cuite émaillée de la faïencerie Bourg-Joly : bouquetière murale en forme de biniou, décor façon Quimper avec fileuse à la quenouille
Période Leroy-Dubois 1899-1918
Deux tuyaux parallèles, jaune, reliés au sac sans souche visible. Petit porte-vent cylindrique plaqué sur le sac. Les trois tuyaux sont de couleur jaune et décorés de "bagues" peintes (en traits fins formant une rangée de carreaux pour chaque bague) et de points suffisamment nombreux et serrés pour ne pouvoir représenter réellement des trous de jeu. Les deux chalumeaux semblent cylindriques mais le plus long s'évase largement en pavillon tandis que le second se ressere en cône. Un nœud rose enserre le col de cygne de la poche et un second nœud rose en orne la partie basse
M. Vanden Bemden Casier
Une tasse miniature et une paire de sabots, en faïence façon Quimper
M. Vanden Bemden Casier
Peintures murales : personnage de profil, juste à côté de la tête du Christ porté par St-Christophe.
Fin XIVème début XIVème ?
Représentation peu lisible : apparemment pas de bourdon (une forme à côté de la tête peut faire penser à un résonnateur de bourdon en forme de poire mais il s'agit plus vraisemblablement d'une écriture), un tuyau mélodique (deux ?) cylindrique, un petit porte vent non en bouche.
Sc/pierre en haut relief: personnage en pied, de profil, vêtu d'un manteau ou sorte de longue robe plissé(e) en partie basse et serrée par une ceinture à la taille. Le dessous des pieds a été sculpté sous ce manteau.
Fin XVème
Représentation en partie déteriorée : probablement un bourdon d'épaule (dont il resterait l'extrémité derrière la tête du musicien), tuyau mélodique unique (sous certains angles on peut croire à la présence du départ d'un second mais il s'agit plus vraisemblablement de l'épaule du musicien), un porte-vent d'assez fort diamètre, cylindrique. Sac à couture bien visible.
Guy Barruol, "Salagon, le prieuré" (photos)
G. Secchieri
Sc/pierre : Frise sur la nativité, annonce aux bergers à droite de la scène de l'adoration des rois, elle-même à droite de la scène de l'annonciation
Il ne s'agit pas réellement d'une cornemuse mais de l'instrument nommé, selon les auteurs vèze, turlure ou turlurette c'est à dire un instrument doté d'une petite réserve d'air cylindrique non comprimée par le corps du musicien
R. Jeannin
Sc/pierre : personnage
1 bourdon d’épaule, hautbois aux proportions non respectées (très gros pavillon)
M. Baudimant
Sc/bois
1761/69
"Musette" stylisée: un chalumeau à pavillon largement évasé, boîte à bourdons
C.P. générale du chœur ed. Schnell & Steiner, Munich
C. et J.L. Matte op. cit. 7
(photo.)
Guide de visite de l'église (photo. générale du chœur)
Sc/pierre : adoration des bergers
1470 ?
2 bourdons verticaux implantés haut dont un avec raccord; bourdons et hautbois à pavillons évasés (cornemuse représentée non jouée)
C. et J.L. Matte op. cit. 7 (photo.)
Sc/pierre : ange ( ?) cornemuseux vêtu d’un surplis à manchettes marquées par de forts galons
1520 (château construit à partir de 1512 par Laurent de Gorrevod, noble bressan chargé par Marguerite d’Autriche de la direction des travaux de l’abbaye de Brou)
1 bourdon d’épaule (sur l’épaule droite) conique et assez court (contrainte technique probablement), doté d’une moulure au deux tiers de la longueur et détérioré dans sa partie proche du sac, chalumeau conique, gros sac sphérique, porte vent détérioré en bouche.
H. Meunier "La cornemuse en Franche-Comté et alentours" in La Racontotte 1999
A. Mignot
Nativité
XVIIème
Affiche du syndicat d'initiative de l'Ile-sur-Tet
C. Brassy
Sc/pierre : culot (cul de lampe) de retombée d'ogive sur un des
piliers, côté partie couverte du cloître : personnage en pied
mais dont la tête est représentée bien plus grosse que le corps.
Il est représenté dans une position entre debout et assis,
jambes et pieds joints mais genoux fléchis
C. Villeneuve
Sc/pierre : adoration des mages (avec annonce aux bergers)
Vers 1380
1 bourdon d'épaule
"Alsace, Haut-Rhin", coll. "Richesse de France", ed. J.
Delmas (photo. N.B.)
A. Legner, "Die Parler und der schöne Stil, 1300-1400", Köln
1978 (photo. N.B.)
Sc/bois : personnage en buste
15e siècle
1 bourdon d'épaule brisé
F. Billiet, Iconographie musicale dans les stalles médiévales - Musicastallis : http://www.plm.paris-sorbonne.fr/musicastallis/ (photo)
Peinture (huile sur toile) : nature morte aux instruments de musique. : violon, cornemuse, partition, luth, flûte de Pan, flûte-à-bec, tambourin et lyre autour d'un vase drapé d'une guirlande de fleurs.
Entre 1863 et 1882, anonyme
Description et photo dans la base de données Palissy, Ministère de la Culture et de la Communication - direction de l'Architecture et du Patrimoine. http://www.culture.gouv.fr/documentation/palissy/accueil.htm
Vitrail de la nativité (registre inférieur : adoration des mages, registre médian : nativité avec adoration des bergers de part et d'autres, cornemuses dans le compartiment de droite, registre supérieur :Dieu le père bénissant entouré de 4 saintes, tympan : anges musiciens (luth, viole, hautbois, trompettes (?), petit cor et ?)
XVIème
· Une cornemuse posée à terre au pied d'un berger agenouillé
Sans bourdon, hautbois conique court et porte vent, sac blanc
· Une cornemuse tenue sous le bras par un berger vêtu de bleu à l'arrière du précédent
Seul le sac blanc est visible
C.P. ed. Valoire
J.C. Compagnon
Fresque murale sur le thème du jugement dernier: anges musiciens en haut d'une tour (porte du Paradis) : cornemuse, luth, harpe, viole à bras et grande viole tenue contre l'épaule mais chevillier en bas
Dernier tiers du XVème
Petite cornemuse à 1 bourdon d'épaule, sac gris.
B. Bertin
Sc/pierre : ange Cité par G. Troescher, "Burgundische Malerei", Berlin 1966
Citation apparemment erronée : cette tour comporte des instruments à vents mais pas de cornemuse
Assiette en faïence de Gien, à décor noir sur blanc : le joueur de cornemuse : joueur de cornemuse de profil, vêtu d'un manteau en guenilles et coiffé d'un chapeau noir, jouant pour un couple de bourgeois(vus de dos) tandis qu'un adolescent leur tend un gobelet pour recueillir leur obole tout en levant sa casquette. A l'arrière plan un pont au gros appareillage de pierres ne laissant qu'une petite arche puis une colline surmontée d'une tour massive.
XIXème siècle
Cornemuse à grosse tête de chèvre en guise de souche du tuyau mélodique, tuyau mélodique en trois parties cylindriques séparées par des moulures courtes mais très fines, la première étant vraisemblablement la souche, la troisième partie se prolongeant par un pavillon conique. Un bourdon d'épaule très mouluré. Petit porte vent tenu en bouche. Il n'est pas possible de déterminer si le sac a des poils à l'extérieur mais il est doté d'une petite queue à sa partie inférieure.
Fiche avec photo sur le Webmuseo de la région Centre : https://webmuseo.com/ws/musee-mehun/app/collection/notices/record/586
Sc/bois : animal cornemuseux
1659 ou XVIème ?
Cité par S. Duhem, "Les sablières sculptées en Bretagne", 1997 op. cit. p.247 note 149
Dessin à l'encre brune sur manuscrit (registre in-4 en papier) : minutes du notaire Aldebert Fournier de Chirac. Lettrine ne marge gauche d'un folio recto (page de droite, dessin proche de la reliure) : tête de roi soufflant dans une cornemuse représentée de profil, comme supspendue devant la tête, mais non tenue par le roi. Le corps de ce dernier est d'ailleurs remplacé par un motif stylisé.
1448-1450
1 bourdon légèrement courbe à 2 raccords figurés chacun par trois traits transversaux, hautbois conique, petit porte vent conique, poche piriforme.
Note : D'autres lettrines de ce manuscrit sont illustrées d'instruments à vent (cors, hautbois ?)
Sculpture sur bois : ange (semble le seul musicien parmi les neuf sculptés sur cette maison)
1 bourdon d'épaule détérioré, forme du tuyau mélodique difficile à discerner, sac à col de cygne, porte-vent en bouche.
Jean-Michel Ansard d'après Jean Mary Thomas
Sculpture sur pierre (? ressemble fort à certains personnages de crèche moulés) : berger en pied (environ 60cm de hauteur)
Deux tuyaux légèrement divergents, extérieurement coniques à pavillon bien marqué. Les deux sont dotés de trous de jeux mais la musicien pose l'extrémité des doigts de ses deux mains sur le tuyau à sa droite. Sac tenu devant le musicien et non sur un côté, porte-vent en bouche mais joues non gonflées.
A. Pincaut
Vitrail : petit ange musicien, debout de profil, situé dans la bordure gauche (celle-ci est formée de nombreux anges musiciens dont flûte (hautbois ?) double, nacaires,
XIVème
1 bourdon d'épaule d'un seul tenant, se terminant en pavillon, hautbois conique à souche en forme de tête animale
G. Guillaume, " A la recherche du cornemuseux masqué, essai de chasse au trésor iconographique et musicale " in revue " La Bouinotte " n°37, Automne 1991 (dessin)
G. Guillaume
Vitrail : petit ange musicien, debout de profil, situé dans une bordure gauche
XIVème
Figuration très similaire à la précédente mais avec un hautbois beaucoup deux fois plus long : 1 bourdon d'épaule d'un seul tenant, se terminant en pavillon, hautbois conique à souche en forme de tête animale, très long (semble presque rallongé car présentant un léger angle à mi-longueur)
L. Dieu
Vitrail : petit ange musicien, debout de trois quart gauche, situé dans l'arondi droit d'une bordure supérieure
XIVème
Sans bourdon, deux chalumeaux très divergents, l'ange posant une main sur chaque, mais à mi longueur pour celui de gauche et à l'extrémité pour celui de droite, plus court. Souche commune aux deux chalumeaux en forme de tête animale
L. Dieu
Vitrail à deux fenêtres en hauteur (à gauche : Jean III d'Haraucourt et tête de roi, à droite : guerrier à cheval et tête d'évêque) et tympan formé de trois quadrilobes : agneau mystique dans le quadrilobe supérieur, anges musiciens dans les deux autres quadrilobes : à gauche (autour d'un personnage couché) : viole, nacaires, troimpette droite ou hautbois, psaltérion; à droite (autour d'un cavalier ) : cornemuse, orgue, flûte à trois trous/tambour et ange tenant une couronne dans chacune de ses mains, bras ouverts (?)
XIVème
Apparemment sans bourdon, deux hautbois divergents, coniques, d'inégales longueurs, sac assez volumineux
Sc/pierre : sorte de cul de lampe au coin d'une pièce et de son plafond : personnage en buste dont seule la tête et les bras sont visibles, ces derniers étant proportionnellement trop petits par rapport à la cornemuse et, surtout, à la tête du personnage. Il est vêtu d'une veste (?) avec des manches à crevés et présente, derrière ses cheveux hérissés, deux grandes oreilles pointues.
XVème
1 bourdon d'épaule orné d'une fine bague à la moitié de sa longueur. La première partie est extérieurement cylindrique, la seconde légèrement conique, s'évasant en un léger pavillon. Tuyau mélodique court et de fort diamètre, extérieurement légèrement conique, sans pavillon, doté de 7 trous alignés sur le dessus et bien visibles car les doigts des deux mains du musiciens, bien trop petites, viennent juste en toucher les côtés, face à face. Le sac est quasi globulaire, tenu devant la poitrine du musicien et simplement doté d'une sorte de "manche" à la base du tuyau mélodique, d'une seconde dans l'alignement de la précédente, pour le porte-vent est d'un tout petit épaulement tenant lieu de souche du bourdon. Le porte-vent cylindrique, relativement court et large, est tenu en bouche
P. Suzanne
Peintures : sur le montant d'un "Concert militaire" (orgue mécanique) de Charles Anciaume, élève de N.A. Lete à Mirecourt : trophées avec musette sur chaque côté de l'instrument.
Fabriqué entre 1865 et1877
2 musettes stylisées : 2 chalumeaux coniques divergents sans trou.
Sc/pierre : personnage de gauche, les autres personnages ne sont plus identifiables.
Très dégradée (est-ce bien une cornemuse ?)
F. Lermier
Sc/pierre
XIIIème ?
Une partie a été détruite mais il subsiste la poche, le tuyau d'insuflation, et un bourdon d'épaule sur lequel on distingue bien la souche, une moulure médiane et une autre au niveau du pavillon
C. Briz
Tableau (huile sur toile, 255 x 208) de Jean-Paul Etienne Balze (Rome 1815 - Pavie 1884) : Pifferari et paysans dans la campagne de Rome : sur un fond de ciel couchant, un joueur de zampogna et un joueur de piffero sont debout devant un vieil arbre tortueux dans la fourche duquel est niché un petit oratoire. Un enfant, vêtu en berger italienjoue avec un chien, assis sous cet arbre. Le joueur de zampogna, barbu, a classiquement posé son chapeau à larges bords sur la souche de son instrument et joue en regardant l'oratoire. Le joueur de piffero, de profil, regarde également l'oratoire, les mains posées sur son instrument dont on distingue bien l'anche assez longue, mais il n'est pas en train de souffler. Il a coincé son chapeau sous son coude gauche. Tous deux sont vêtus en bergers : chaussures souples à bout pointu et sangles croisées sur des sortes de guêtres. Gilet très long en peau de mouton avec le poil à l'extérieur et grandes capes bleu-vert pour le zampognaro et brune pour le pifferaro.
XIXème
Zampogna dont la souche n'est pas visible (cachée sous le chapeau) Le zampognaro tient une main sur chacun des deux plus grands tuyaux de longeurs inégales. Aucun ne semble présenter de clef ou fontanelle. On distingue un tuyau légèrement plus court que le plus court des deux tuyaux mélodiques, à l'arrière de ceux-ci et un second bourdon beaucoup plus court à vers l'avant. Le tuyau mélodique le plus long est soutenu par une sangle passant autour du poignet gauche du musicien. Le tuyau le plus long s'évase largement en pavillon, les trois autres sont extérieurement coniques mais ne présentent pas de vrai pavillon. Le sac, brun, est tenu sous le bras droit du musicien. On n'en distingue qu'une petite partie ne permettant pas d'en déduire la forme. Le tuyau mélodique le plus long est celui joué par sa main gauche
Référence établie d'après la notice présente sur la fiche avec photo de la base Joconde du Ministère de la Culture à l'adresse, : https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/00000055162 Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France
Tableau (huile sur toile) (261 x 350) : Franz Adolf Stürler
(1802-1881), élève suisse de Ingres, intitulé "La vierge
peinte par Cimabué est transportée processionnellement à
l'église Santa Maria Novella en 1270" : scène monumentale,
au milieu d'une foule en liesse, sur fond urbain, à droite du
tableau vertical est disposé sur un char à boeufs richement
décoré se dirige vers un parvis où l'attend Cimabué
(peintrissime italien) qui pose sur l'enfant Giotto un bras
protecteur. Sur le char, devant le tableau, deux trompettes, à
terre près du char deux trompettes et un tambourin façon
tamburello avec un baguette "massue" ; sur le char, derrière le
tableau de la Vierge et un peu dans l'ombre, trois bergers : à
gauche un hautbois anché dont on voit seulement la partie
supérieure, quatre trous débouchés au dessous de la première
main qui est la gauche, au centre la tête d'un personnage
(musicien ?) dont on ne voit pas le reste du corps, et enfin un
joueur de cornemuse
Réalisé en 1859, présenté au salon de 1859
Outre façon sac, sans couture apparente, dont on ne voit pas la
partie inférieure, un seul tuyau sonore, hautbois court et assez
gros, gonflée à bouche, main gauche en haut, trois trous
au-dessus de la première main, porte-vent directement relié à la
souche du hautbois à noter deux bagues sur le col de l'outre
avant la souche.
Fiche avec photo (mais en mars 2025 de trop mauvaise qualité
pour distinguer la cornemuse) de la base Joconde du Ministère
de la Culture à l'adresse : https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/06070001509
S. Rossèl
Stuc en bas-relief : quatre panneaux ornant la pièce, réalisés par Joseph Ingres, peintre ornementiste, en outre père de l'artiste. Tous les quatre environ 40 cm x 2 m de haut, environ aux quatre angles de la pièce. Trophées champêtres et allégoriques. Entourés de moulures dont la première intérieure est dorée. Le reste peint en monochrome bleu clair. En entrant, à gauche, une cheminée. A droite de la cheminée un panneau contient une houlette de berger en forme de cuiller, une hampe terminée par un "artichaut" (flambeau ???), une faucille dentée à "scier" le blé, un panier de fruits et un hautbois court d'une pièce, anché, bagué au pavillon. Sur le mur d'en face, à droite d'un tableau qui est au centre du mur, entre le tableau et une fenêtre un autre panneau stucqué présente : une houlette de berger en crosse, une faucille dentée, une gourde en coloquinte, une flûte à bec, un hautbois long à deux ou trois corps avec fontanelle avant le pavillon, anché ; musette schématisée étranglée par le ruban qui porte le tout,
XIXème
Quatre tuyaux divergents dont trois dotés de trous de jeu fantaisistes. Tuyaux vaguement coniques sans pavillon ni évasement marqué. Pas de porte vent apparent, outre façon sac de toile ligaturé à l'arrière avec un gland, ligaturé au col, la souche des tuyaux semble remplacée par les plis du sac.
S. Rossèl
Fonte moulée : trophée d'instrument au centre de la grille, Celle-ci est en bas relief sur ses deux faces ce qui permet de voir le trophée d'un côté et de l'autre et sur la présente porte cochère à deux battants, comme sur celle de Paris, une grille est posée dans un sens et la seconde dans l'autre. Trophée avec tambourin, flûte de Pan, flûtes et clarinette
Musette à deux chalumeaux légèrement divergents, boîte à bourdons
Nombreux exemplaires de cette grille, dans toute la France, posées dans différents sens, voir liste à partir de celles de Metz
M. Vanden Bemden
Peinture sur bois de chêne (2,55mx2,22m), signé en bas à droite : "A. Menassier m'a peinct" et en bas à gauche : "M. Guillaume Bourgoin P(retre) curé de ce bourg a faict peindre ce tableau en son âge de 50 ans en l'an 1599". Adoration des bergers; le berger cornemuseux se trouve à l'extrême gauche.
1599 : se trouvait sur l'autel de la chapelle Sainte Catherine de l'église Saint-Urse de Montbard, pour laquelle le panneau avait été commandé.
Seuls le sac (bleu et globulaire), , le porte-vent (en bouche) et une petite partie du chalumeau et du bourdon (à au moins un raccord) sont visibles
Ce tableau s'inspire pour certains personnages d'un des cartons de Raphaël et de ses élèves pour la suite des tentures commandées vers 1523 par le pape Clément VII à Pierre Van Aelst et conservée au Vatican (voir les dessins d'après Giovanni Francesco Penni et Giulio Romano au Louvre (cf. ref.))
M. Guillaume, "La peinture en Bourgogne au XVIème siècle",
cat. expo. du Musée des Beaux arts de Dijon, juin-août 1990
(photo.)
Voir la page internet "Les Ménassier, peintres en Auxois
à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle" par
Nicolas Bousser https://www.coupefileart.com/post/les-m%C3%A9nassier-peintres-en-auxois-%C3%A0-la-fin-du-xvie-si%C3%A8cle-et-au-d%C3%A9but-du-xviie-si%C3%A8cle
il situe encore le tableau à l'église Saint Urse.
Sc/bois par Jean Julyot
1525-27
Joueur de cornemuse aux joues dilatées, soufflant dans l'outre en forme de globe tenue sur la poitrine. Main gauche au dessus de la droite sur le court hautbois terminé en pavillon. Long bourdon sur l'épaule gauche.
C. et J.L. Matte op. cit.
(photo. N.B.)
Photo sur http://www.flickr.com/photos/ana_sudani/1293544255/
Visible sur Musicastallis : https://musicastallis.huma-num.fr/fiche.php?id=133
L. Bonnaud
Vitrail : concert d'ange autour de Dieu le Père
1525 pour l'abbée Ferry Carondelet
1 bourdon d'épaule
Assiette en faïence fine de la manufacture Lebeuf Milliet et Cie à Creil (les faïenceries de Creil (Oise) et Montereau (Seine-et-Marne) ont travaillé indépendemment puis en association du XVIIIème à 1955) (diamètre 19,5 cm) "N° 8 – Entrée des députations bretonnes au bal de Brest 10 août 1858" dans la série "Voyage de Napoléon III en Bretagne et Normandie" : derrière un couple de sonneur marche un poeteur d’étendard suivi d’un cortège dont on voit les trois premiers couples. Tous sont vêtus de costumes bretons. Les sonneurs sont copiés identiques à ceux de l’aquarelle d’Auguste Valmont (cf Paris B.N.F.) repris sur une gravure d’Alfred Leleux mais le jeune tambour de celle-ci n’a pas été repris ici. Vignette en noir, bordure verte.
Probablement fin1858 - début 1859
1 bourdon d’épaule et long hautbois, de la même taille que celui du joueur de hautbois.
J. Bontillot
Tableau anonyme : nativité, berger de gauche, la main appuyée sur un chien, la droite maintenant devant son buste une cornemuse gonflée
1 bourdon d'épaule très court (ou bien est-ce le porte-vent ?), hautbois très court
J. Chaperon
Vitrail : Annonce aux bergers à droite de la nativité : deux bergers, debout de part et d'autre de la scène regardent vers l'ange annonciateur, celui de droite appuyé sur sa houlette. Le troisième berger, assis au premier plan, tient sa cornemuse serrée sur sa poitrine et regarde vers nous
1543
Un bourdon d'épaule doté d'un raccord médian torique. Le bourdon est représenté d'une couleur verdâtre bien moins claire au dessus de ce raccord et il se termine par un pavillon quasi cylindrique, doté de fines moulures à sa base et à son extrémité. Tuyau mélodique s'évasant en pavillon. Porte-vent non visible. Je n'explique pas pour l'instant, les deux verres jaunes de même couleur que l'instrument et qui apparaissent derrière le chapeau du berger, sur sa droite.
Sc/bois (?) : musette en trophée, représentée plusieurs fois dans les trumeaux (au dessus des miroirs) du grand salon du premier étage :
- Trophée avec musette, deux houlettes, une trompette droite, deux flûtes à bec, couronne de roses, diverses fleurs et fleuillages, rubans
- Trophée avec carquois, colombes, torche, panier de fleurs etc.
- Trophée avec luth, deux flûtes traversières, partition, castagnettes, leurs et feuillages, rubans
- Trophée avec violon et son archet, trompe de chasse à deux tours et demi, rubans, fleurs et feuillages
- Trophée avec torche, tambour sur cadre à cymbalettes, colombes, chapeau, flèches, leurs et feuillages, ruban
- Trophée avec cor à un tour et demi, trompette de cavalerie, hautbois et bassin, rubans et feuillages fleuris
- Trophée avec cor à un tour et demi, trompette de cavalerie, hautbois et bassin, rubans et feuillages fleuris (celui ci est d'un format différent et doré)
Château construit en 1713 par Charles Joseph de Courcelles, rénové en 2005 (propriété de la commune de Montigny, sert de lieu d'expositions http://www.montigny-les-metz.fr/chateau-courcelles )
Deux chalumeaux de longueurs inégales mais courts, s'achevant tous deux en très larges en pavillons. Boîte à bourdons représentée à l'autre extrémité du sac qui semble d'ailleurs non pas cousu mais lié à chacune de ses deux extrémités, vers l'extérieur au nivau des chalumeaux et vers l'intérieur au niveau de la boîte à bourdons. Cette dernière bien que bizarrement positionnée sur le sac, est relativement bien représentée avec des layettes relativement fidèles (mais un peu nombreuses) coulissant dans leurs rainures et une extrémité du cylindre figuré avec le tenon pour recevoir le chapeau final. Cette représentation semble faire cohabiter des éléments relativements fidèles (becs de flûtes, boîte à bourdons) et des éléments très schématiques (chalumeaux à très larges pavillons, positionnement de la boîte à bourdons....) ce qui pourrait laisser penser que l'artiste a disposé de modèles très partiels...
Tableau (huile sur toile) de Claude Ménassier dont les deux tiers droits sont similaires à ceux conservés à l'hôpital à Semur-en-Auxois et à Annay-sur-Serrein Adoration des bergers. Voir description aux références citées? Adjonction sur la gauche d'un prêtre agenouillé les mains jointes devant son prie-Dieu, d'une femme portant un panier sur la tête et d'une petite scène d'annonce aux bergers. Remplacement du rideau rouge au dessus de la scène par un nuage sur lequel sont assis tout un groupe d'anges tenant un phylactère. Ajout également en bas à droite d'un second berger cornemuseux, figuré en buste, de profil gauche, tête nue, vêtu en orange avec apparemment un petit gilet gris. Il porte une petite barbiche
1614
* berger en haut à gauche de l'enfant Jésus : sans bourdon, seul le départ du tuyau mélodique est visible, sac assez volumineux à col de cygne assez enflé, sur l'arrière duquel est fixe un fin tuyau mélodique tenu en bouche. Tuyaux et sac blancs.
* un bourdon d'épaule extérieurement conique, largement évasé en pavillon. Deux tuyaux mélodiques sur chacun desquels est posé une des main du musicien. Ils sont extérieurement cylindriques pour celui de la main gauche et légèrement conique pour celui de la main droite qui semble un tout petit peu plus court (perspective ?). Chacun des deux est inséré séparément dans la poche, sans souche visible. Un petit porte vent extérieurement légèrement conique est placé sur le dessus du large col de cygne et paraît placé presque en symétrie avec le bourdon. Grosse poche assez sphérique avec un renflement supérieur faisant office de col de cygne. La poche est placée plutôt devant la poitrine et le ventre du musicien que sous son bras gauche, tandis que le bourdon part sur son épaule droite et que le porte-vent se dresse sur le côté gauche.
Cité dans la base Mérimée du Ministère de la Culture à
propos du tableau de Semur-en-Auxois
: http://www.culture.gouv.fr/documentation/merimee/accueil.htm
Voir la page internet "Les Ménassier, peintres en Auxois à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle" par Nicolas Bousser https://www.coupefileart.com/post/les-m%C3%A9nassier-peintres-en-auxois-%C3%A0-la-fin-du-xvie-si%C3%A8cle-et-au-d%C3%A9but-du-xviie-si%C3%A8cle (photo mais cornemuseux de droite en partie tronqué)
Fresque murale : chaîne de personnages (dansant ?) avec femmes, roi et fou
Ce bâtiment du domaine date du XVème, la fresque semble d’époque
1 bourdon d’épaule cylindrique à pavillon, long hautbois conique jaune, poche cousue à col de cygne long et fin, petit porte vent non en bouche.
Cité in D. Daumin, "La sarabande muette de Montlouis", La Nouvelle Rep. du centre Ouest 16/09/95
Cornemuse citée dans la fiche de la base Mérimée du Ministère de la Culture
M. Baudimant et H. Rivière
Stuc au plafond
Musette stylisée
J.F. Heintzen dit Maxou
Sc/pierre : joueur de hautbois et de cornemuse de part et d'autre, sur les montant de la croix (au revers, Vierge au centre). Ces deux personnages sont chacun dos à dos avec un ange visible sur la face avant de la croix
XIVème
Ne subsistent que le pied et une partie du sac
"La cornemuse en Morvan", Laï Pouèlée 1985
Sc/pierre en bas-relief : deux petits trophée d'instruments en bas relief dans le prolongement des montants de la grande fenêtre et de leurs chapiteaux : tophée avec flûte de Pan et clarinette d'une part et avec musette stylisée d'autre part, entourés de feuilles dans les deux cas. Le sac de la musette semble soutenu par un ruban central.
Musette très stylisée : d'un côté du sac deux tuyaux divergents, coniques, l'un légèrement plus long que l'autre et davantage évasé en pavillon. Autre tuyau (porte-vent) complètement à l'opposé sur le sac
Cornemuse visible en photo dans la fiche de la base Mérimée du Ministère de la Culture
Sculpture sur pierre : cul de lampe : personnage dont ne sont représenté que la tête, les épaule et les bras (comme s'il était couché sur le ventre et vu de face). contrairement à de nombreux autres culots de ce type, il ne porte pas de chapeau, il est coiffé avec la raie au milieu, cheveux mi-longs, un peu ondulé. Ses manches présentent de discrets revers et une encolure ronde simple. Il tient sa petite cornemuse centrée sur sa poitrine (ni sur la droite ni sur la gauche), les deux mains symétriques à la même hauteur, la gauche posée sur le sac et la droite sur la souche des deux tuyaux mélodique. Le porte-vent descent bien verticalement de sa bouche vers le sac
Reconstitution ?
Deux tuyaux mélodiques, assez courts, dont les extrémités un
peu en biseau pourraient laisser croire qu'ils ont été brisés
mais cela ne semble pas réellement le cas. Celui de gauche
montre deux trous de jeu et guère de place pour plus d'un
troisième sur la face supérieure, le second ne montre qu'un seul
trou de jeu, il ne pourrait guère non plus y en avoir plus de
deux autres sur la face supérieure. Petit sac présentant un col
de cygne. Porte vent cylindrique, sans souche visible, juste un
petit liseré autour de sa base sur le sac (pas de souche visible
non plus pour les tuyaux mélodiques)
Photo de Guillaume R. Cingal sur Flickr http://www.flickr.com/photos/tourainesereine/2467981950/
Sc/pierre : chérubin assis soufflant dans sa cornemuse, le chérubin debout à côté porte des grelottières aux chevilles et semble danser
XVIème
1 bourdon d'épaule, hautbois conique
J.C. Maillard
Sc/bois : personnage
XXème, œuvre du menuisier local Pierre Raccolet (1903-1959) originaire du Bourbonnais, dans le style XVème.
Sans bourdon, grand chalumeau
Y. Guibé d'après Roger Mandion des Amis du Vieux Moret
Deux copies d'un tableau de David Teniers II dit le Jeune (1610 1690 ). Kermesses flamandes
XVIIème
"Peintures Flamandes et Hollandaises - collections publiques de France-Comté" ed: Région de Franche-Comté et Réunion des musées nationaux p.246 et 276
F. Barthélémy
Sc/bois
XVIème
1 bourdon d'épaule à un raccord et de longueur environ égale à celle du hautbois (cylindrique à pavillon)
Sculpture assez semblable à Lassay-sur-Croisne (cf. ref.)
C.P. ancienne & D. & J. Massin, "Hist. de la musique
occidentale" (photo. N.B.)
L. Burbank Bridaham, "Gargoyles, chimeres and the grotesque in
French gothic sculpture" (photo. N.B.)
Maria del Carmen Novoa Gonzalez op. cit. (photo. N.B.)
A. Gandin "Instruments du diable, musique des anges" in revue
Musique Bretonne n°152 (photo N.B.) et cat. expo du même nom
op.cit. (photo. N.B.)
J.C. Compagnon
Plat vernissé de l'atelier Porquier Beau (Quimper)
1888 : noce bretonne, d'après la Galerie bretonne d'Olivier Perrin (voir à Quimper, Musée départemental breton et Musée de la faïence Jules Verlingue, d’autres faïences du même atelier sur le même motif)
Couple biniou-bombarde, représentation du biniou un peu schématique (le musicien a les deux mains en face l'une de l'autre et la forme du sac n'est pas très réaliste)
"Le mariage en Bretagne" cat. expo. 1980 (photo.)
J.C. Compagnon
Esquisse de Jean Julien Lemordant (1878-1968) pour le plafond du théâtre de Rennes (cf. ref.)
Voir bibliographie à Rennes
Tapisserie : scène champêtre : cinq personnages sont assis au premier plan; à droite une femme puise de l'eau à la rivière et très légèrement en arrière, un homme debout joue de la cornemuse
Un bourdon d'épaule
C.P. ed. Rex
Vitrail : anges musiciens au tympan, sous une vierge à l'enfant en majesté : cornemuse, flûte traversière, tambour, violon, psaltérion, luth et harpe
1927 dans le style néogothique : bien que très approchant, le style n'est pas tout-à-fait d'époque et le violon est un peu anachonique...ce que confirme la signature "Tournel 1927" en bas à gauche
Sans bourdon, tuyau mélodique conique, porte-vent dans le prolongement de celui-ci
J. Goniak
Sc/pierre : 68 anges musiciens visibles, pour la plupart musiciens, groupés par paires et dont deux cornemuseux
Premier quart du XVIe s.
Les 2 cornemuses sont relativement similaires, avec chacune un bourdon doté d'un raccord médian et dont la souche est visible Tuyau mélodique légèrement conique, sans pavillon marqué mais dont la souche est visible. Porte vent relativement long tenu en bouche, sac à col de cygne tenu relativement sur le ventre plutôt que sur le côté.
C. Brassy
Sc/bois : berger barbu, assis, de face, les jambes repliées en arrière (seuls les genoux sont visibles). Le paysage est esquissé par quelques buissons ou rochers de part et d'autre (ceux de gauche ont été rabottés, de même que l'animal qui devait se trouver à gauche).
XVème
Un bourdon d'épaule conique, d'un seul tenant et sans moulure hormis la petite boule qui doit en être la souche. Tuyau mélodique en grande partie dissimulé par les mains du musicien, de longueur moyenne, apparemment conique avec une légère bague en guise de pavillon. Petit porte vent dont l'extrémité est assez loin de la bouche du musicien qui devrait se pencher fortement pour l'atteindre. sac à col de cygne.
CP ed. Parc N.R. Normandie-Maine
De La Sicotière op. cit. qui
la compare à celle de Rouen
JF Détrée, "Musiciens et musique en Normandie" Orep édition
2010 (photo)
Visible sur Musicastallis : https://musicastallis.huma-num.fr/fiche.php?id=137
Fr. Schneider
Sc/bois (chêne) en bas relief : trophée d'instruments de musique (luth, harpe, archet, trompette, flûte à bec, cor et cornemuse) fait partie d'une paire en pendant à deux panneaux avec trophées d'instruments liturgiques
XVIIIème (1756-1761) par Joseph Jobin
Sac à poils externes, doté d'une seule souche d'ou s'échappe curieusement une sorte de gros bec de flûte à bec, derrière celui-ci, sans relation évidente, deux autres tuyaux, l'un, cylindrique à petit pavillon, est muni de trous et le second, plus long, légèrement conique, en est dépourvu
"Notre Dame de l’Assomption", ed. SAEP (cornemuse citée, photo générale de l’ensemble de stalles)
H. Meunier
Sc/bois : lapin
XVème siècle
1 bourdon d'épaule à un raccord, hautbois court
L. Bonnaud op. cit.2, 3 et
BSAHL CIX 1982 p.214
P. Boulanger, "Les instruments de musique en Charente
Limousine"; Ethnologia N°10, (photo. N.B.)
Cité par D. & H. Krauss
op. cit. (index)
Fresque : annonce aux bergers : un berger joue de la flûte de Pan et, derrière lui, un berger assis joue de la cornemuse
XIVème
Il n'est plus possible de voir si la cornemuse était dotée d'un bourdon d'épaule (vraisemblablement non). Tuyau mélodique conique
G. Dardey et Y. Cozian, "Autour d'une cornemuse landaise", bulletin de la Société de Borda n°481 1er trimestre 2006 (photo)
Sculpture sur pierre : ensemble d'anges, de musiciens et de couples de danseurs
Fin XVe
Sculpture assez érodée : ne sont plus visibles que le sac et le bourdon d'épaule s'évasant en pavillon
C. Brassy
Peintures murales, registre supérieur. Procession de personnages tenant un cierge de la main droite et chacun un objet différent de la main gauche, le cornemuseux marche au milieu d'eux. cette scène représenterait une légende qui voulait que les cierges des pèlerins s’allument d’eux même à l’approche de l’église (phénomène qui serait du à un artifice chimique dans la composition des mèches). Les registres inférieurs représentent des scènes de l'ancien (Genèse, Noé) et du nouveau testament (cycle de St-Jean).
Fin XIIIème, début XIVème probablement (l’église comporte des peintures murales de différentes époques)
1 bourdon d'épaule en trois parties
R. et S. Pelissier, "Peintures médiévales de Moutiers" in
Archéologia N°204, Juillet/août 85 (photo.)
R. et S. Pelissier, "Dans l'église St-Pierre de Moutiers ..."
in Bulletin de la Soc. des fouilles archéologiques et des
monuments historiques de l'Yonne", 1985 (photo. N.B.)
R. et S. Pelissier, "Moutiers (Yonne), son histoire, ses
peintures murales" 2ème ed. Les amis de Moutiers 1993 (photos
et dessins)
J. Kagan "Scènes historiées" in revue "Vieilles Maisons
Françaises" n°176, fev 1999 (photo)
Staff en bas relief : trophée
XVIIIème ?
Musette
E. Delaclos
Sc/bois en bas-relief en partie basse du grand buffet de l'orgue, à droite des claviers (vu de la nef). Bas relief de droite, en haut : lyre, hautbois, flûte traversière et trompe droite ; en bas : musette, trompette à un enroulement, basson, flûte à bec et hautbois (sensiblement de même forme que le précédent mais un peu plus court). Bas relief de gauche, en haut : violon, trompette à un enroulement, flûte à bec, hautbois et deux petits tuyaux, ne dépassant pas de l'autre côté du violon et dont l'un pourrait être le bec d'une petite flûte à une main et l'autre l'extrémité d'une autre flûte semblable; en bas : flûte de Pan, trompette à un enroulement, petite trompe circulaire à un tour et demi, hautbois dont seule la partie inférieure est visible, flûte traversière et, à nouveau un petit tuyau fin qui pourrait être l'extrémité inférieure d'une petite flûte à une main
XVIIIème : Orgues fabriquées par Christophe Moucherel de 1723 à 1725, restaurée successivement par Déjardin en 1878 , Pol Renault en 1924, Jean Gommée en 1972 et Barthelemy Formentelli.à Vérone (1989-91), tous facteurs d'orgues
La sculpture d'origine est de Jacques Lemaire et la menuiserie d'Henri Baillard
L'organiste commanditaire de l'œuvre était Dom Armand Vincent
Cornemuse de petite taille sans bourdon, d'une représentation simplifiée relativement réaliste par rapport à ce que l'on voit d'habitude sur les buffets d'orgues (attention à ne pas prendre pour des tuyaux de la cornemuse les tuyaux des instruments représentés à l'arrière plan de celle-ci).
F. Pery
Sc/pierre (granite) : lapin cornemuseux face à un renard joueur de hautbois sur le dos duquel est perché un coq
Datée 1722
1 bourdon d'épaule présentant une moulure au deux tiers de sa longueur, chalumeau conique
C.P. et disque édités par Dastum (photo. N.B.)
Ar Men n°59 (photo.), "Musique
bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. p.76 (photo.)
Cat. expo. Dastum "Instruments
du diable musique des anges" 1999 op. cit. (photo N.B.)
H. Fillipetti, "Symboles et décors de maisons villageoises",
Ed. Rustica 1997 (photo non légendée)
P. Malrieu