Nota : Le nom figurant en rouge sous une référence est celui de la première personne qui m'a signalé celle-ci, même si de manière imprécise. Il ne s'agit donc le plus souvent pas de l'auteur de la description. Si aucun nom n'est mentionné en rouge c'est que Catherine ou moi-même avons trouvé cette référence sur place, dans la bibliographie, sur internet....
ABBEVILLE (Somme) (voir fiche photos) : Église Saint-Vulfran, archivolte du portail
Sc/pierre : sur le côté gauche de la scène de la visitation : berger sur un rocher, assis jambes croisées, pour ses moutons situés en dessous
Fin XVème (après 1488)
Un court bourdon d'épaule
F. Schneider
Plat en terre cuite vernissée de Sorrus blanc et vert sur fond brun
1668 par Charles Simon : un cornemuseux, à droite, de profil, joue debout pour une femme aux bras ouvert vers le ciel et semblant danser (pied gauche soulevé)
1 bourdon d'épaule horizontal, long porte-vent, chalumeau plutôt cylindrique à léger pavillon
J. Hurtrelle, "Potiers du pays de Montreuil et de Desvres, Les plats décorés", Nord-Ouest Archéologie n°4 (revue du Centre de recherches archéologiques et de diffusion culturelle de Berck) (photo. en couverture) (inv. n°61)
"Faïences du Nord" t.3, abc.coll. (photo.)
P. Delaval
Sc/bois peinte et dorée: retable de la vie de la vierge,
volet droit scène de l’annonce aux bergers au dessus de la
nativité (H : 1,27, L :1,57m P : 0,22m). Berger
assis, jambes croisées, vêtu d'une sorte de robe blanche et
d'une pélerine dorée. Il est coiffé d'un chapeau ond san bord
bleu et doré. Un autre berger est debout devant lui et regarde
en l'air, un autre est assis derrière lui et carresse le museau
d'un mouton
Vers 1500-1510
Un long bourdon d'épaule, apparemment d'un seul tenant (pas
entièrement visible car masqué par la tête du berger) et
extérieurement conique (s'évasant à peine plus au pavillon).
Tuyau mélodique assez court (moins du tiers du bourdon,
dépassant peu sous la main basse), extérieurement cylindrique ou
très légèrement conique, sans pavillon). Porte-vent légèrement
conique tenu en bouche. Sac tenu sous le bras droit, main droite
en bas.
C.P.
ABBEVILLE
(Somme) : Bibliothèque patrimoniale (Ms.500, pl.032)
Dessin aquarellé pleine page au sein d’un très original
chansonnier qui en comporte ainsi 46 (deux joueurs de luth, une
joueuse de luth, un luth posé, une joueuse d’épinette (clavecin),
un trio viole de gambe, violon hautbois (sur deux planches), un
trio viole de gambe et deux violons, une joueuse de viole de
gambe : couple dansant en se tenant par une main et en
mettant chacun l’autre posée sur sa propre hanche, la femme en
robe rouge, nu-tête, la queue de cheval volant dans le mouvement
tout comme son tablier rouge un peu plus foncé. L’homme vêtu de
bleu et de bottes brunes, coiffé d’un chapeau noir à larges bord
et orné de deux plumes. Un musicien assis à droite au pied d’un
arbre (sur ce qui semble un petit muret de soutènement, souffle
dans sa cornemuse, un pichet posé près de lui. Il est vêtu et
botté de brun, jusqu’à son chapeau à larges bords porté de côté
comme celui du danseur. A l’arrière plan de cette scène champêtre
une maison allongée à toit à deux pans et porte sur le mur pignon.
Cachet rectangulaire bleu de la bibliothèque sous l’image
XVIIème
1 bourdon d’épaule, peu visible car caché par le chapeau du
musicien, mais relativement court et s’évasant en pavillon. Tuyau
mélodique encore plus court (de la largeur de deux mains mais
celles du musicien sont posées face à face), extérieurement
conique (pavillon montrant son évidement), sans souche. Long
porte-vent conique s’insérant bas sur le sac (non pas sur le col
de cygne mais en dessous du départ de celui-ci et sur le côté
externe du sac. Gros sac à gros col de cygne. Poche tenue devant
le ventre mais bourdon sur l’épaule droite, deux mains face à
face.
Décors de ce manuscrit en très grande partie reproduits sur le site ARCA de l'IRHT à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md85n8712d9t (vue 39 pour cette référence)
ABBEVILLE (Somme) : Bibliothèque patrimoniale (imprimé FA 16 in 8 280 f.027v.)
Gravure (Incunable) coloriée à la main : Heures à l’usage de
Rome : annonce aux bergers presque en pleine page (juste deux
lignes de texte en dessous) : quatre bergers occupent sont
représentés, deux à gauche debout, l'un derrière l'autre, celui de
devant de trois quart face, tenant sa houlette verticalement de la
main droite et tendant la droite vers le visage de celui du
centre, l'autre en grande partie caché par le premier, visage de
profil. Celui du centre de face, genou droit à terre et les deux
mains sur le tuyau mélodique de sa cornemuse dont le bourdon
d'épaule s'élève parfaitement verticalement. Et le troisième plus
à l'arrière plan, levant la tête vers l’ange tout en continuant à
tenir sa cornemuse. Devant eux deux chiens couché, l'un blanc et
l'autre brun. Un mouton s'avance de l'important troupeau vers ce
dernier. A l’arrière plan des collines, des arbres puis des
collines bleues sur lesquelles sont dessinées une cabane de
bergers sur roues (avec un second troupeau peu visible), des
haies, des maisons. Voir une représentation assez similaire sur l'incunable
de la bibliothèque de Lyon ainsi que les autres références
similaires citées à cette référence lyonnaise.
Premier quart XVIème, France du Nord
1 bourdon d’épaule extérieurement conique, sans raccord vmais s'achevant par un tore puis un pavillon. Tuyau mélodique extérieurement régulièrement conique,porte-vent légèrement conique non tenu en bouche, sac gris à col de cygne et couture visible.
Cécilia
Nicli op. cit. fig.33
Décors de ce manuscrit en très grande partie reproduits sur le site ARCA de l'IRHT à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md05fb496w1h (vue 39 pour cette référence)
ABBEVILLE (Somme) : Bibliothèque patrimoniale (imprimé FA 16 in 8 281 f.039.)
Gravure (Incunable) coloriée à la main : Heures à l’usage d'Amiens : annonce aux bergers en enluminure quasi pleine page (4 lignes de texte en dessous précédées de l'initiale D et le tout entouré d'une sorte de cadre architectural renaissance avec cordelette à nœuds pendant en haut à droite. Trois bergers occupent toute la largueur de la composition à mi hauteur, de gauche à droite : berger en bleu de trois quart dos droite, debout main droite tenant sa houlette verticalement et main gauche devant le visage, berger de trois quart face droite, genou droit en terre, baissant son chapeau de la main droite tandis que la gauche tient la houlette verticalement et enfin berger en bleu assis de trois quart dos gauche, tenant un cornemuse tout en levant les yeux vers l'ange annonciateur au milieu du ciel. Au premier plan un chien brun couché et un petit mouton. Derrière les bergers le troupeau de moutons, puis des prairies, un moulin à eau à droite, une forêt à gauche puis une ville au fond
Premier quart XVIème (France du Nord)
1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique pour la partie visible (tronqué par le bord droit de la composition), monté sur une petite souche torique. Tuyau mélodique dont seul l'extrémité haute est visible, monté sur une souche en forme de double tore. Petit porte-vent cylindrique non tenu en bouche. Sac tenu sur le côté gauche (pas vraiment sous le bras gauche), main gauche en haut du tuyau mélodique.
Composition très similaire mais non identique à celle de l'incunable 576 de la bibliothèque de Lyon
Manuscrit visible sur la base ARCA de l'IRHT à l'adresse : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md92g732h349
Sc/pierre : trophée avec tambourin à cordes et flûte à trois trous, flûte de Pan, musette et violon
1840 : obélisque érigé par les habitants de la vallée d'Aspe en hommage au poète compositeur local Cyprien Despourrins (1698-1759)
2 chalumeaux coniques implantés sur deux souches différentes, bourdon ?
J. Baudoin in revue Pastel (revue du Conservatoire Occitan) n°19, 1er trimestre 1994 (photo. N.B.)
J. Baudoin
Sc/bois en bas relief : trophée avec musette, serpent, trompette droite, basson, et un pavillon d'instrument à vent non identifiable
Musette schématisée à deux chalumeaux légèrement divergents, l'un légèrement plus long que l'autre, le plus long, doté de trous de jeu, se termine par une sorte de pavillon en cloche, le plus court se termine en bec de flûte. Tous deux sont doté d'un renflement à mi longueur. Boîte à bourdons également schématisée, ni porte-vent ni soufflet représenté. Sac piriforme vraisemblablement recouvert d'une robe à en croire les larges franges qui entourent la boîte à bourdons et les chalumeaux.
D. Jugan
1907-08
* au fronton : fresque représentant une scène néo-mythologique : satyre cornemuseux et chérubin joueur de flûte de Pan
2 chalumeaux divergents
* de part et d'autre de ce fronton :
deux bas reliefs (stuc ?)
musette stylisée à deux chalumeaux courts et divergents et boîte à bourdons
T. Boisvert
1907-08
* Trophées en bas relief (stuc ?) Musette stylisée à deux chalumeaux courts
* Fresque : jeune zampognaro (chapeau conique typique des représentations de zampognari italiens) debout devant un joueur de cymbales. Flûte de Pan et cadre circulaire à cymbalettes posés à terre
Zampogna à trois chalumeaux dont un plus court sur l'avant
* Fresque : berger assis à côté de son chien dans la lumière du couchant
Zampogna à trois chalumeaux
A. Cadeillan & Th. Boisvert
Les peintures du théâtre sont de : Abel Boyé (Marmande 1864 - 1934), E. Mondineu (1872 - ?) et Gabriel Antoine Barlanque (Villeneuve XIXème - ? exposa à partir de 1900)
Sc/pierre : personnage aux cheveux long jouant de la cornemuse
Fin XIIIème début XIVème
Décrit dans la base de données Palissy, Ministère de la Culture et de la Communication - direction de l'Architecture et du Patrimoine. http://www.culture.gouv.fr/documentation/palissy/accueil.htm
Fresque : annonce aux bergers
XIIIème ou XIVème
Sans bourdon
"La peinture murale en Auvergne" (photo. N.B.)
Tableau : nativité
Référence à confirmer
F. Devèze
Tableau : de Florentin Damoiselet (Paris 1644) et Claude Huillot (Reims 1632- Paris 1702) : Un amour jouant avec des fleurs, tandis que sont posés à côté une partition, une flûte à bec, un violon, un basson, une musette et un luth
1684 (date sur la partition après le titre du morceau : Menuet de G????
Représentation d'apparence précise mais probablement moins réaliste qu'il n'y paraît : seuls sont visibles la boîte à bourdons, de fort diamètre et avec cinq layettes visibles (dont deux dans la même rainure) et la partie inférieure des deux chalumeaux, extérieurement cylindriques, contigus, l'un un peu plus court que l'autre mais ayant tout de même les trous de jeu bien face à face et dotés chacun d'une clef venant obturer un trou placé sur la partie renflée sombre qui précéde le petit pavillon blanc de chacun de ces tuyaux blancs.
Cité par N. Lallement et B. Devaux op. cit
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010067411 (photo)
J.C. Compagnon
Sc/pierre : joueur de cornemuse et hautboïste
La nef date de la seconde moitié XVIème, la tour du début XVIIème
1 bourdon d'épaule
1633 (provient de l'abbaye de Clairmarais)
* Aile droite du grand buffet de l'orgue Bas relief/bois : trophée avec musette, lyre, flûte et hautbois Musette, la boîte à bourdons est représentée à la place du petit chalumeau
J. Guillou, "L'orgue, souvenir et avenir" Buchet-Chastel (photo. N.B.)
* Statuette surmontant le petit buffet d'orgue inspirée de la célèbre gravure d'Albrecht Dürer
Sc/bois : 2 autres statuettes entourant celle-ci représentent un joueur de flûte traversière et un joueur de tambour; tous deux sont en uniforme à l'opposé du cornemuseux en habit plus populaire. Cornemuse à bouche sans bourdon, hautbois cassé au milieu
"L'Orgue Français" par C. Noisette de Crauzat, ed. Atlas (photo.
Calendrier Assecarm 1984
http://www.flickr.com/photos/ana_sudani/736597582/
P. Delaval
C.P. N.B. générale de l'orgue sans mention d'éditeur
AIX-EN-PROVENCE (Bouches-du-Rhône)
Huile sur toile de Gaetano GIGANTE (Naples , 1770 - Naples , 1840 ) : Fête Napolitaine : composition organisée autour d'un arbre sombre coupant le tableau en deux parties. Sur le bord gauche, l'extrémité d'une maison forme une masse sombre et fait de l'ombre au tout premier plan. De nombreuses petites scènes se juxtaposent sur toute l'emprise de cette fête, jusqu'aux grands arbres de l'arrière plan : quelques étals mais surtout des animations dont un certain nombre de musicien : harpe portée en bandoulière et instrument à cordes, , sorte de luth à long manche posé contre l'arbre, tambourin et sorte de luth sur la gauche et enfin le joueur de cornemuse marionnettiste à la planchette à droite de l'arbre, assez au premier plan (il actionne deux marionnettes à l'aide d'une cordelette fixée à son mollet gauche)
Début XIXème
Zampogna dotée de deux tuyaux mélodiques, de longueurs inégales, mais le musiciens a les deux mains au même niveau (naturellement posée chacune sur une des deux tuyaux). Ces deux tuyaux sont écartés à la sortie de la souche (conique) et son relativement parallèles ensuite. Les tuyaux sont extérieurement légèrement conique et comportent plus de trous de jeu que les doigts de la main (présence de trous ouverts au dessus des mains du musicien !)
Soïg Robert
Pietro PAOLINI Lucca (1603 / 1681) Joueur de cornemuse : personnage totalement chauve, assis, représenté des genoux à la tête et un peu plus haut (bourdon de l'instrument), légèrement incliné vers sa droite assis en extérieur sur et contre ce qui pourrait être une ruine (gros bloc de pierre grise sur lequel est également posé sa gourde et sorte de mur duquel redescend une végétation que semble apprécier une chèvre qui la broute, juste à gauche du musicien. Ce dernier est vêtu d'une culotte brune, d'une chemise (?) presque blanche et d'une sorte de gilet sans manches, bleu orné sur les côté de lacets oranges. Au fond à droite s'ouvre un paysage avec une petite montagne (ou volcan ?).
Vers 1640-1650
1 bourdon vertical implanté haut en bois noir, sauf la partie inférieure qui semble plus claire et qui est curieusement un peu désaxée par rapport au reste. raccord médian et extrémité non pas en pavillon mais en diamètre décroissant jusqu'à une sorte de boule formant presque l'extrémité du tuyau (forme assez similaire à celle du porte-vent). Un second bourdon d'un joli brun de bois fruitier est inséré sans souche visible à proximité du tuyau mélodique (mais indépendamment de celui-ci). Il est extérieurement quasi cylindrique avec une sorte de gros raccord (ou fontanelle mais sans trous visibles) presque à l'extrémité, avant le pavillon. Le raccord est également brun mais aux deux extrémités noires. Tuyau mélodique de fort diamètre, assez long, extérieurement conique sur la seconde moitié, s'évasant en pavillon ébréché. Le tuyau mélodique est fixé sur le sac par une souche dont la partie inférieure forme une sorte de décor. Le peintre a bien représenté la ligature du sac sur les souches avec la forme caractéristique des triangles dus à la découpe en étoile du trou dans le cuir. Petit porte vent mouluré, avec partie supérieure de forme typique des porte-vents, de couleur encore différente de celle des autres tuyaux : gris-beige.
Site des photographies de la Réunion de Musées Nationaux : https://www.photo.rmn.fr (photo)
Soïg Robert
Grille en fonte moulée : trophée avec musette, tambourin, flûte
de Pan, flûte et clarinette
Musette à deux chalumeaux légèrement divergents, boîte à bourdons
Nombreux exemplaires de cette grille, dans toute la France, posées dans différents sens, voir liste à partir de celles de Metz
F. Lermier
Statue en métal, proche de l'échelle 1/1 d'un cornemuseux écossais en kilt, sporran à longs poils, coiffé d'une sorte de béret. Statue posée presque directement sur le sol (petit socle métallique). La plaque sur le socle précise qu'il se nomme DUNCAN, est surnommé "Dame de l’Enfer et que la statue a été érigée à l'occasion du centenaire de la guerre soit en 2014-18.
Vers 2014
Bagpipe écossais a trois bourdons d'épaule mais de même longueur, portés un peu en éventail, tuyau mélodique de proportions assez correctes mais s'évasant en pavillon classique et non avec la sole caractéristique du chanter de bagpipe. Porte-vent cylindrique long et fin, forme de la poche un peu "floue"
voir la page https://www.memoirederugby.com/Le-Piper-de-Longueval-et-celui-d-Albert
D. Cansell
Sc/pierre : ange
1400/10
Sans bourdon
Manuscrit enluminé : "Lectionnarium Uticenses"
XIVème, France : grotesque
1 bourdon d'épaule en deux segments : le premier fin et cylindrique, le second s'évasant en pavillon, hautbois conique, porte-vent non visible
P. Boragno
Gravure de Bolwert (mention en bas à droite "S.a. Bolswert
Sculpsit" titré "Chant dans une famille flamande"
sur le site des musées de Normandie, d'après le tableau de
Jacob Jordaens (mention en bas à gauche "I. Iordaens invent
et pinxit"Comme les vieux chantent, les petits
gazouillent" (mention en haut de l'image dans une sorte de
cadre "Soo D'oude Songne Soo Pepen De Jongen"): ou
plutôt de l'une des scènes d'intérieur de ce peintre assez
proches mais différentes dans leurs personnages (et dans les
détails de la cornemuse). Cette version comporte une vieille
femme à gauche chantant en lisant une partition, la main gauche
remettant ses lunettes en place, dans un imposant fauteuil en
osier. Devant elle un chien, oreilles dressées, pose sa machoire
sur la table (bien garnie par ailleurs), Au centre de la
composition, un jeune enfant (un an environ) au cheveux blond
bouclés souffle dans une petite flûte (? plutôt un hochet dont
il use du manche à la façon d'une flûte). Il est assis sur les
genoux d'une femme à la poitrine imposante, coiffée d'un chapeau
à plumes et le cou enserré d'une double rangée de perle. Un
vieillard à lunettes sur le bout du nez, chante également en
suivant dans un livre, index de la main gauche levé. Un joueur
de cornemuse se tient debout légèrement en retrait et entre les
deux précédents. Un enfant au cheveux noirs et lisses, plus âgé
que le premier (cinq ans environ) se tient debout entre les
genous du vieillard et souffle dans une petite flûte. Au dessus
des personnages, une sorte de bas relief avec tête de lion en
partie basse et dauphins sur les côtés énonce le titre de
l'oeuvre en flamand. Quatre vers en latin sous l'image : "Quod
Cantant patulo maiores ore frequenter - Hoc Resonare Tubis
Cauta Juventa Studet - Hec Bene depinxit Zenxis Superaruerat
Artem - Si foret bis Senibus vita Sonusa Tubis"
Tableau du XVIIème et peut-être gravure également
2 bourdons verticaux de longueurs égales, reliés par des chaînettes et celui de droite d'un ruban noué Souche du hautbois en forme de tête de lion aux traits presque humains. Hautbois de forte section, semblant quasi cylindrique jusqu'à son léger évasement en pavillon dans le tiers inférieur. Porte-vent long et fin, d'une seule pièce. Sac piriforme sans ornements.
Visible sur le site des collections des Musees de Normandie.fr à l'adresse : https://collections.musees-normandie.fr/ark:/16418/mbd1214595
Voir autres version à partir de la version de Valenciennes
Y. Davy
Gravure de Jacques-Philippe Le Bas d’après R Brakteiburgs «Le plaisir de la danse » (titre sous la gravure) : dans un intérieur où l’on remarque une sorte de panier pendu en guise de lustre et orné de feuillages, un coupe danse, face au peintre, l’homme levant la main de sa cavalière au dessus de son visage et lève la jambe gauche. Il tient curieusement le poignet de la main gauche de la femme enserré dans sa main droite. Sur la gauche un cornemuseux debout coiffé d’une sorte de béret rabattu sur l’oreille droite, assure la musique, « accompagné » par une enfant en bas à gauche qui agite une crécelle à marteaux en direction des danseurs sous le regard amusé d’un garçon un peu plus âgé. Une dizaine d’autres personnages, pour la plupart assis entourent les danseurs. Une cruche est couchée à terre au premier plan à droite.
1773 par Jacques Philippe le bas d’après le peintre anglais Richard Brakenburgh (Harlem 1650 – id. 1702). On retrouve des danseurs assez proche dans une scène d’auberge de ce peintre animée par un vielleux et un enfant à la flûte (« Dance in a cottage » 1699), dans une autre passée aux enchères avec un vielleux également (de dos) « Villagers merrymaking in a Tavern » une autre « Scène de taverne » (1692) est animée par un violonneux de même qu’une passée en vente à Drouot. Le panier de fleur pendu au plafond se retrouve dans « Celebration of a Birth », un autre joueur de conemuse dans la scène assez différente de « Monk’s Entertrainement in a Roman Cloister (1680-1700) (Slovak National Gallery). Un autre cornemuseux dans une scène d’auberge en extérieur exposé à la villa Vauban de Luxembourg. Le tableau le plus proche que j’ai retrouvé est passé aux enchères en 2003 à Köln, on y retrouve un couple de danseurs, une cornemuse mais également un violon
Deux bourdons d’épaule, jointifs mais dont l’un s’évase en léger pavillon, droit, tandis que le second, un peu plus long se recourbe vers l’avant tout en s’évasant également mais de manière encore un peu moins marquée. Tuyau mélodique cylindrique ou faiblement conique (on ne voit pas le pavillon, caché par la tête d’un enfant), de longueur apparemment moyenne. Petit porte-vent fin tenu en bouche. Gros sac piriforme tenu devant le ventre du musicien plutôt que sous un bras.
Visible sur le
site des collections des Musees de Normandie.fr à l'adresse
: https://collections.musees-normandie.fr/ark:/16418/mbd1214403
Autre exemplaire au Herzog Anton Ulrich Museum (Allemagne) montrant que l’exemplaire d’Alençon est tronqué de presque toutes les mentions imprimées sous l’image : s’il comporte bien le titre cité et de part et d’autre « R. Brakteiburgs vin. » et « Le Bas sculpt. 1773 » (1779 ?), il ne comporte pas : « Dédié à Mgr le Duc de la Rochefoucauld Pair de France - Tiré du cabinet de M. Le Brun peintre – Par son très humble et très obeissant Serviteur Le Bas – A Paris chez Le Bas Graveur, Pensionnaire du Roi , et Conseiller en son Académie de Peinture, Sculpture et Gravure rue de la Harpe. »
Y. Davy
ALENCON (Orne) :
Musée des Beaux-Arts et de la dentelle (inv. 882.100.12)
Gravure : Les musiciens ambulants d’après le tableau de Dietricy (mention en bas à droite : « peint par Dietricy peintre à la cour électorale de Saxe » par Wille Johan Georg (mention en bas à gauche : « gravé en 1764 par J G Wille d’après le tableau original de même Grandeur qui lui appartient »). Autres mentions : « Musiciens ambulans – Dédié à son altesse sérénissime électorale Monseigneur Frédéric Electeur de Saxe – Paris chez ? – Par son très humble et très obeisant serviteur Wille, Graveur. » Dans un encadrement de porte à la partie haute en demi-cercle (de bois ?), doté d’un petit portillon en bas à droite, un enfant coiffé d’un chapeau dont la plume est rabattue vers l’arrière souffle dans une cornemuse qu’il tient sous son bras droit. A sa gauche, un homme d’âge mur, aux vêtements plus défraichis, une pipe glissée dans une ganse du revers du chapeau, une musette en bandoulière, joue du violon. Il sont observés par un homme à la pipe derrière eux et deux enfants aux côtés de ce dernier et derrière un tonneau debout à gauche de l’encadrement. On distingue encore sur la droite, les yeux d’un visage en grande partie caché par le manche du violon et la main du violoniste ainsi qu’un homme quittant une auberge (reconnaissable à son enseigne), en échangeant quelques derniers mots avec une femme.
1764
Instrument assez particulier par la conformation des ses deux bourdons d’épaule, montés sur une souche qui semble bien unique même si sa forme à facettes, distingue les deux tuyaux. Au dessus de cette souche noire, deux longues bagues blanche puis les tuyaux proprement dits, celui à l’extérieur largement évasé en pavillon après une première partie, plus courte, moulurée, le second beaucoup plus fin tout du long mais quasiment aussi long. Tuyau mélodique extérieurement conique, s’évasant en un pavillon aux parois visiblement fines. Les trous de ce tuyau mélodique sont toutefois positionnés uniquement sur la première moitié (environ), les mains du musicien étant très proche l’une de l’autre et le doigt supérieur de la gauche étant appuyé tout en haut de ce hautbois. Petit porte-vent tenu en bouche dont les couleurs noir puis blanc rappellent celle de la souche des bourdons (les autres tuyaux sont de couleur intermédiaire, probablement brune mais la gravure est monochrome.)
Visible sur le site des collections des Musees de Normandie.fr à l'adresse : https://collections.musees-normandie.fr/ark:/16418/mbd1214607
Versions avec l’enfant cornemuseux seul au Musée de la musique de Paris (cf ref.), voir également référence ci-dessous
Y. Davy
Gravure :
"Deux musiciens" : Les musiciens ambulants d’après le même
tableau de Dietricy que la gravure de Wille conservée dans
ce même musée (cf ref. ci-dessus), mais dans
un style moins soigné (style général, forme du violon, rendu
des bois de l’encadrement etc..). On retrouve bien toutefois
tous les éléments et personnages de la gravure de Wille. XIXème,
signature « GODARD SC » en bas à
droite sur la gravure elle-même, pas de rappel du nom du
peintre. Cf description de
l’instrument de la gravure de Wille Visible sur
le site des collections des Musees de Normandie.fr à
l'adresse : https://collections.musees-normandie.fr/ark:/16418/mbd1216324 Y. Davy
* "Attributs pastorals" inscription sur une pierre en bas de page, trophée de gauche : houlettes, cache à oiseaux, faucille, flûte de Pan ( ?), tambour dans le style des tambourins provençaux, flûtes, cornemuse, fleurs et éléments végétaux. Le trophée de droite présente davantage des outils de jardinage.
Musette très stylisée deux chalumeaux coniques de longueurs différentes mais tous deux assez courts montés sur des souches cylindriques divergentes partant du même endroit sur le sac. Sac allongé sans col de cygne
Photo 3 sur le site des musées de Normandie ci-dessous
* "Pastorale" (inscription sous le trophée de gauche, celui de droite étant titré "La Comédie") : Médaillon ovale au centre représentant un bébé nu tenant une houlette ( ?) de la main gauche et brandissant une faucille de la droite, un sorte de feu sur sa tête chauve et piétinnant divers objets dont une couronne renversée, un chaînette ( ?), un bâton qui pourrait être un sceptre, des cercles qui pourraient être des pièces ( ?). Au dessus de ce médaillon : deux paniers de formes différentes, une hache et des fleurs et quelques feuillages, en desous une quenouille et un fuseau aussi long, une musette, une poulie et des fleurs et feuillages.
Musette stylisée (moins que la précédente) deux chalumeaux parallèles, de longueurs différentes, extérieurement cylindriques Sur cette partie cylindrique deux trous de jeu sur le plus court et trois sur le plus long. Ils s’évasent largement en pavillon sur leur extrémité, le plus long après un petit tore et le plus court après un petit renflement cylindrique doté de deux trous. Le pavillon du chalumeau le plus court est tellement large qu’il est représenté comme passant derrière le chalumeau long ce qui n’est géométriquement pas possible puisqu’ils sont représentés dans le même plan. Le plus long est doté d’un renflement cylindrique presque tout en haut (une courte partie au diamètre principal visible au dessus). Ils sont fixés côte à côte sur la poche mais non jointifs et la jointure avec la poche étant masquée par ce qui doit être l’extrémité de la robe du sac et qui forme une sorte de cylindre aplati (il ne semble pas qu’il s’agisse d’une souche de section ovale). Un porte-vent cylindrique fixé bien au dessus des chameaux. Poche allongée sans véritable col de cygne.
Photo 10 sur le site des musées de Normandie ci-dessous
*Trophée unique au dessus du titre "Suite de cartels et trophées d’après La Fosse A Paris chez la Re ( ?) de F. Chereau rue S. Jacques aux 2 Piliers d’or" : Au centre pierre dressée sculptée pour présenter un ovale en relief bombé (mais resté vierge de toute mention écrite ou blason dessiné). Un oiseau est perché à son sommet. Les pelles de deux houlettes en dépassent ainsi qu’un autre objet cylindrique long et fin dont l’extrémité s’évase légèrement et qui pourrait être une embouchure de trompette droite mais rien ne dépasse de l’autre côté de la pierre (ne pas confondre avec le porte-vent de la musette) mais peut tout aussi bien être une autre houlette ou un bâton ? A gauche baratte, sorte de soupière, pelle plate, fourche en bois à deux dents, râteau, flûte traversière, chapeau avec oiseau dessus. A droite musette posée sur une cache à oiseaux ouverte et vielle à roue.. Le tout posé sur des petits nuages et agrémenté de fleurs et éléments végétaux.
Musette stylisée à deux chalumeaux parallèles, de longueur légèrement différente, tous les deux extérieurement cylindriques mais s’évasant en pavillon après un double tore et sur la partie visible desquels on distingue un autre tore sur chacun. Deux trous de jeu visibles sur le plus long. Souche non visible (masquée par le sac et la cage). Un porte-vent placé à l’opposée sur le sac, extérieurement cylindrique, présentant un double tore avant la poche (petite souche ?) et l’autre extrémité en forme de bec de flûte.
Photo 12 sur le site des musées de Normandie ci-dessous
Tableau circulaire anonyme : Le printemps : un arbre occupe une bonne partie de la moitié gauche de la composition. Un peu à l’arrière plan de celui-ci, mais devant un grand buisson brun (avec lequel il se confond un peu car vêtu du même brun que le feuillage de celui-ci), un berger est assis, de profil droit, une jambe tendue et l’autre repliée et semble jouer d’une cornemuse blanche sans bourdon. A l’arrière plan, vue d’une ville ou château aux grandes batisses et devant celle-ci, un cercle d’hommes et femmes danse autour ‘un arbre très haut et droit faisant penser à un arbre de mai. Un personnage debout à droite de ce cercle doit être le musicien mais on ne discerne pas l’instrument
XVIIIème
Sans bourdon ?
Visible sur le site des collections des Musees de Normandie.fr à l'adresse : https://collections.musees-normandie.fr/ark:/16418/mbd1198166
XIXème siècle
Zampogna italienne apparemment à quatre chalumeaux montés sur
une même souche tronconique, les deux plus long de même
longueur, extérieurement nettement coniques, dotés de quelques
traits de décor, l’un à quatre trous de jeu visibles (autre
trou décalé plus bas ?), Un chalumeau très court sur
l’avant mais pas dans l’axe des deux plus long, extérieurement
à peine conique, doté d’un trait de décor vers le bas. Le
quatrième chalumeau, un peu plus court que des deux principaux
semble extérieurement conique et n’est qu’à peine visible.
Porte-vent conique dépassant à l’arrière de la poche. Tous les
tuyaux et la souche sont blancs alors que la poche, dégonflée,
de même longueur que les chalumeaux principaux, est foncée.
Visible sur
le site des collections des Musees de Normandie.fr à
l'adresse : https://collections.musees-normandie.fr/ark:/16418/mbd1215957
Manuscrit enluminé : Lectionnaire de l'office de l'abbaye Saint-Evroult d'Ouche, personnage en haut à gauche de la marge, terminant une baguette de bord de texte et voisinant avec une lettrine S. C’est un homme pourvu d’une seule patte visible de type rappelant grossièrement celles du lion
Seconde moitié du XIVème siècle, Normandie
1 bourdon d’épaule à un raccord et pavillon évasé, chalumeau conique, sac à couture visible
Décors de ce manuscrit visibles sur le site ARCA de l'IRHT à l'adresse https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md569306w005
F. Schneider
Bronze
1979
Cabrette : représentation fidèle, du sac monté d'un pied de cabrette. Souche en forme de tête féminine
J.C. Roc, "Deux tombes peu ordinaires dans les cimetières de La Barge et d'Alleuze" in revue Cantal-Patrimoine, n° 8, juillet 2006.
J.C. Roc
Peinture de la voûte : procession avec ange cornemuseux debout, représenté de trois quart droit, vêtu d'une robe terre de Sienne (le thème de la procession rappelle quelque peu les peintures murales de Moutiers)
XIVème siècle
1 bourdon d'épaule à deux raccords sphériques, chalumeau conique, porte-vent conique en bouche, poche piriforme cousue, blanche. Les trois tuyaux sont ocre.
Description des peintures et cliché sur http://www.impens.com
C. Brassy
Sc/pierre : fou (?) agenouillé à cheval sur le faîte de l’arc-boutant (au bout de celui-ci), regardant droit devant lui et tenant une cornemuse devant lui sans en jouer (une main sur le hautbois, l’autre sur la partie supérieure de la poche). Contrairement à de nombreuses annonces aux bergers dans lesquelles le berger qui vient de cesser de jouer conserve la cornemuse en position de jeu même si une main a quitté le hautbois, ici la souche du hautbois s’est abaissée à hauteur de la ceinture du musicien, le hautbois est presque horizontal et son extrémité s’appuie sur la cuisse, le bourdon d’épaule barre la poitrine et s’appuie sur l’épaule droite
XVème
M.Babey
Sc/pierre : ange
1491-1496 ou XIXème ? : chapelle réalisée par des sculpteurs français et flamands, appelés par Charles VIII, et non Louis XI. La chapelle est bâtie dès 1491, sa décoration est réalisée jusqu'en 1496 (comptes de construction de 1495/96 dit manuscrit de Coulaines). Mais cet ange date peut-être du XIXème siècle, étant placée au revers du tympan qui a été entièrement refait sous Louis-Philippe.
Sans bourdon (bourdon d'épaule disparu ?)
L.Bonnaud
AMNE-EN-CHAMPAGNE (Sarthe) : Eglise ?
Tableau : adoration des bergers : composition assez chargée avec personnages présentant des textes inscrits sur des tables à droite et à gauche de la composition. Berger cornemuseux au centre, légèrement en arrière de la Sainte Famille
XVIIème : anonyme dans un style proche de celui de Claude Vignon
1 bourdon d’épaule
A. Palonha Lavenant, "La peinture dans le Maine au XVIIème siècle" in revue "303" 1996 (photo.)
Tapisserie renaissance : scène de foulage du raisin avec scène de danse à l'arrière plan. Au premier plan à gauche, des femmes apportent les raisins. Sur la droite, le grand cuveau ou deux hommes foulent le raisin sous le regard de deux enfants grimpant sur le récipient tandis qu'un troisième dort au premier plan complètement à droite de la composition. Derrière le cuveau, un homme porte une hotte. A l'arrière plan au centre, séparé des précédents par une haie fascinée, le joueur de cornemuse, assis sur gros tronc de saule fortement élagué, fait danser 4 couples dont les hommes font passer les femmes sous le pont de leurs bras. Derrière lui, un couple passe sous un portail en portant du raisin et se dirigeant vers la scène du premier plan
Un bourdon d'épaule assez court, tenu très verticalement et passant près de l'oreille du musicien, conique d'un seul tenant et dont le pavillon est à peine suggéré par un très léger évasement. Tuyau mélodique apparemment cylindrique. Sac de forme assez rebondie, et débordant largement au dessus de la souche du tuyau mélodique. Pas de porte-vent visible. L'instrument est tenu sous le coude droit par le musicien qui se tient très penché en avant, le dos rond.
J. Chaperon
Peintures murales (huile sur enduit) : anges joueurs de flûte, trompette, cornemuse et hautbois entourant Dieu le Père
Peintures réalisées en 1576 et complétées en 1596 par André Ménassier d'après des gravures flamandes
Décrit dans la base de données Palissy, Ministère de la Culture et de la Communication - direction de l'Architecture et du Patrimoine. http://www.culture.gouv.fr/documentation/palissy/accueil.htm
Sc/pierre : modillon (cul de lampe) de l'ancien château d’Angoulême, fou accroupi. Ses manches sont ornées chacune d’une rangée de 7 boutons
fin XVème début XVIème
1 court bourdon d'épaule à un raccord, chalumeau conique
R. Leydi, "La zampogna in Europa", Como, 1979 (dessin)
Utriculus n°16 oct-dec.1995 (photo. N.B.) p.29
P. Boulanger
Tableau de la famille Ménassier (Claude ? atelier ?) très
similaire à celui conservé à l'hôpital de Semur-en-Auxois (et voir autres
versions encore à partir de cette référence) Scène
d'adoration des bergers nocturne, éclairée par la seule lanterne
de Joseph au centre de la composition juste devant le visage de
la Vierge et produisant donc un effet d'éclairage par le bas sur
tous les éléments en haut de la composition et notamment le
visage du cornemuseux ou encore le grand rideau rouge lâchement
enroulé et reposant sur une poutre barrant le haut de la
composition. Cinq bergers, Marie et Joseph sont penchés de part
de d'autre de l'enfant Jésus. Si le même boeuf penché en avant
figure à droite comme sur le tableau de Semur en Auxois, la tête
qui apparaît à gauche ressemble davantage à celle d'un chien (ce
que confirme le tableau de Montigny-sur-Armançon et il n'y a pas
de troisième tête au centre au dessus de la tête de l'enfant
Jésus.
1608
Seuls le haut du sac, le porte-vent et le départ du tuyau
mélodique sont visibles (contrairement à la version de Semur en
Auxois, pas de bourdon d'épaule distinguable)
Cité dans la base Mérimée du Ministère de la Culture à
propos du tableau de Semur-en-Auxois
: http://www.culture.gouv.fr/documentation/merimee/accueil.htm
Voir la page internet "Les Ménassier, peintres en Auxois à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle" par Nicolas Bousser https://www.coupefileart.com/post/les-m%C3%A9nassier-peintres-en-auxois-%C3%A0-la-fin-du-xvie-si%C3%A8cle-et-au-d%C3%A9but-du-xviie-si%C3%A8cle
Vitrail : adoration des bergers, cornemuse accrochée à la ceinture de l’un des bergers
Début XXème : donateur : famille E. Lacolle
Un chalumeau très conique et le porte-vent, tous deux bruns seuls visibles
Cité dans le livret du CD "Le printemps de la cornemuse"
Fresque : annonce aux bergers entre nativité et adoration des rois (nombreuses autres scène dont un dit des trois morts et des trois vifs tout comme à Jouhet)
Fin XVème (mais probablement avant 1490): Ces fresques, ainsi que celles de Jouhet (cf. ref.) et du château de Boismorand, seraient dues à l'initiative de Jean de Moussy (1433-1510), seigneur de Boismorand et de la Contour. Les artistes auraient été italiens.
1 bourdon d'épaule conique présentant trois renflements sphériques, hautbois conique presque aussi long que le bourdon. Le berger debout derrière le berger cornemuseux agenouillé tient un hautbois de très grande taille (près du double de celui de la cornemuse)
R. Salvini, "Les ensembles décoratifs dans le diocèse de Poitiers entre la guerre de cent-ans et les guerres de religion" in Bull. de la soc. des Antiquaires de l'Ouest, 1939
P. Boulanger
Tableau : copie par Mlle Geneviève Boetzel du tableau Jean Baptiste Siméon Chardin (Paris 1699 - id.1769), peint en 1765 conservé au Louvre (cf. ref.) : "Les attributs de la musique". : musette, flûte traversière, violon et son archet, trompette naturelle et trompe de chasse
Postérieur à 1765 (date de l'original) et antérieur à 1897 (date de l'envoi de l’État)
Musette à soufflet, boîte à bourdons, chalumeaux à clefs en ivoire, housse rouge à franges dorées
Yvon Bayer
Sc/bois (chêne) en bas relief, doré : objets religieux et instruments : cornemuse, cor, psaltérion, violoncelle, harpe et violon.
Seconde moitié XVIIIème anonyme
Décrit dans la base de données Palissy, Ministère de la Culture et de la Communication - direction de l'Architecture et du Patrimoine. http://www.culture.gouv.fr/documentation/palissy/accueil.htm
Sc/pierre en bas relief : fou cornemuseux
XVIème
1 bourdon d'épaule
cliché G. Guillaume
Dessin dans les anciens guides verts Michelin
Photo. N.B. générale dans le Dictionnaire
des églises de France op. cit.
G. Guillaume, "A la recherche du cornemuseux masqué, essai de
chasse au trésor iconographique et musicale" in revue "La
Bouinotte" n°37, Automne 1991 (dessin)
G. Guillaume
Sc/pierre : petit ange au milieu d'un ensemble ou figurent également un harpiste, un luthiste et un flûtiste.
XVème
1 bourdon d'épaule, hautbois conique et porte-vent.
G. Guillaume
Sc/bois en haut-relief : trophée avec nombreux instruments dont une musette baroque en bas du trophée de gauche. Instruments présents : de haut en bas sur le trophée de droite : cornet à bouquin, violon, 2 tambours de basque à cymbalettes, timbales, instrument à corde fantaisiste, flûte de Pan (?), hautbois, musette, sacqueboute, serpent ? Le tout est orné de rubans et feuillages. Le trophée de droite comporte un luth et violoncelle assez imposant.
La superposition des instruments rend difficile la description de la musette qui, de toute manière, est schématique : trois petits tuyaux coniques et moulurés, de même longueur et de même forme, s'échappent en éventail du sac sans souche visible. Un autre tuyau mouluré, de diamètre plus gros, pourrait être le porte-vent (pas de soufflet visible). Pas de boîte à bourdons.
M. Vanden Bemden Casier
Santon d'Antoine Gallé (1808-1880)
XIXème
Zampogne: 2 hautbois et un bourdon sur la même souche, porte-vent
P. Sagnier
Carreaux de terre cuite émaillée décorant les rues ou maisons d'Arles; plusieurs musiciens
Fin XVIème - début XVIIème
Apparemment un bourdon d'épaule
P. Sagnier, ass. "L'Oeil et la Mémoire"
Santon de G. Neveu d'Aubagne : cornemuseux ayant une main posée sur le hautbois le plus en avant et l'autre sur la poche
XVIIIème
Sac à bouche, 3 hautbois divergents à pavillons évasés; des trous sont figurés sur chacun de ces hautbois
P. Sagnier
Tableau sculpté en staff venant du Puy-de-Dôme
Cabrette
P. Sagnier
Affiche des Fêtes Félibréennes de Mauvezin (Hautes-Pyrénées)
1907
* Au centre, sont représentés joués: guitare, vielle, fifre-tambour et cornemuse. 1 bourdon sur l'avant-bras, deux hautbois coniques, porte-vent
* En bas, sont représentés non joués: vielle, hautbois, tambour et cornemuse
Sac type bodega, porte-vent, deux hautbois coniques fixés sur une plaque fermant l'orifice du cou de l'animal (comme sur les cornemuse d'Afrique du Nord)
P. Sagnier
Peintures murales sur le mur extérieur, sur un ancien papier peint et sur un mur neuf : musiciens, instruments et autres habitués du lieu. Réalisées par Bertrand Dios
* façade : sur la gauche : cornemuseux assis, penché en avant * pignon gauche : cornemuse seule
* Salle de gauche Raphaël Thiery en buste de profil soufflant dans sa cornemuse (sur une hauteur entière de mur)
Cette peinture a du être détruite lors de l'agrandissement du bistrotLe Pays de Bourgogne (photo, peinture en partie masquée)
* Salle de gauche : Vincent Belin
* Salle de gauche : Petit cornemuseux assis, peint près d’une des fenêtres
* Salle arrière, en bas de l'escalier : cornemuseux au sein d'une joyeuse "fanfare" : grosse caisse, trompette, accordéon, guitare, bouzouki (?) etc...
Musettes dites "du Centre" à un bourdon d'épaule et un petit bourdon parallèle au hautbois.
Sc/bois : trophée représentant une "musette" sur fond de partitions et de feuilles de chêne
"Musette" (deux chalumeaux très divergents et un tuyau de diamètre plus important (bourdon?)
MC. & P. Bollier
Sc/bois : trophée d'instruments (flûte de Pan et serpent)
1771 (buffet de Spillmacker)
"Musette" (un chalumeau largement évasé et une boîte à bourdons)
J.C. Compagnon
Sc/pierre : ange cornemuseux aux jambes repliées sur le côté, mais vu de face. Un ange joueur de hautbois assez similaire est figuré sur une console semblable à la retombée droite de la première fenêtre du chœur côté sud
XVème
1 bourdon d'épaule (à l'extrémité probablement érodée), 1 hautbois conique sur lequel reposent les mains de l'ange dont le bras droit est quelque peu contorsionné…
Sc/pierre : ange (?) agenouillé; fait pendant avec un joueur de hautbois. Deux autres musiciens sont représentés sur un autre contrefort : tambour et tambour de basque.
XVIème ?
Pas de hautbois, 1 bourdon d'épaule (épaule gauche), mains du musicien sur le porte-vent, sac sphérique
Peinture murale extérieure représentant Laurent Bargoin (1846-1920) joueur de musette Bechonnet, qui s'était fait représenter sur la façade de son auberge " Hôtel des voyageurs " qui était également son domicile. Le musicien est debout, tenant son instrument comme pour en jouer, les doigts en place, mais la poche dégonflée et son avant-bras n'est pas passé dans la sangle du soufflet
Recrée en 2004 à partir d'une carte postale ancienne, à l'endroit ou figurait la peinture originale, dégradée par le temps.
Article de presse Info Allier n°981 (photo). Carte postale
reproduite p.125 de J.F. Chassaing "La tradition de cornemuse
en Basse-Auvergne et Sud-Bourbonnais" 1982
http://arronnes.e-monsite.com/pages/circuit-decouverte/maison-bargoin.html
F. Mourier
Sc/pierre : centaure (?) face à un autre cul de lampe représentant un joueur de flûte à 3(?) trous et tambour
1522 probablement restauré
Sac cylindrique allongé, 1 hautbois court, porte-vent de fort diamètre
L. Mabru, "La cornemuse des Landes de Gascogne" Centre Lapios 1986 (photo. N.B.)
G. Dardey et Y. Cozian, "Autour d'une cornemuse landaise", bulletin de la Société de Borda n°481 1er trimestre 2006 (photo)
Sc/pierre
Fin XVème début XVIème
A Célo et A. Garzuel