Montre ovale (or, laiton, émail, agate et brillants, hauteur : 35 mm) : le camée en agate représente une ronde de cinq personnages, animée par un cornemuseux assis sur un rocher, de profil, sur la droite de la scène. Deux chiens sont couchés au premier plan et une scène de chasse semble se dérouler à l'arrière plan
Premier quart XVIIème siècle, mouvement par Caspar Cameel à Strasbourg
1 bourdon d'épaule à raccord médian et pavillon, de longueur sensiblement similaire à celle du hautbois, ce dernier étant relativement long
Cat. expo "Trésors de l'horlogerie" Palais des papes, Avignon 1998
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010099903 (photo)
P. Sagnier
Sc/bois en buis (environ 8 cm de haut) : chérubin (on ailé) debout sur un gros socle parallélépidédique, jouant d'une cornemuse. Un pendant (TH 185) joue d'un luth à cheviller très renversé (8 chevilles et on compte bien 8 cordes) et caisse hémisphérique
XVIIème, signée Johan Georg Kern (1588 - 1662)
Sans bourdon, fort porte-vent, chalumeau court s'arrêtant juste sous la main inférieure (brisé ?) mais de fort diamètre, avec quelques trous de jeu visible, la position des main ne correspondant pas réellement à l'écartement des trous. Petites franges cachant la souche du tuyau mélodique. Porte vent légèrement conique mais dont la forme de l'extrémité supérieure est, de façon erronée, celle d'une flûte à bec avec le renflement du bec et son biseau caractéristique
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010102267 (photo)
Fr. Schneider
Tableau (huile sur bois) de David Téniers II dit le Jeune (Anvers1610 - Bruxelles1690, tableau signé en bas à droite "D.T.") : "Danse en plein-air au son de la cornemuse" : Un cornemuseux est assis de profil droit sur un tonneau à gauche, il joue pour un couple dansant de manière assez extravagante au centre du tableau. A droite, figure la classique auberge des tableaux flamands avec de gauche à droite : deux hommes debout discutant, une femme assise sur une chaise et un homme accroupi lui tenant la machoire (il porte un bérêt rouge comme le cornemuseux), un fomme debout de dos tourné vers une palissade, un vieillard à barbe blanche, debout, tenant une pipe de la main droite et regardant les danseurs, une femme dans l'ouverture de la porte de l'auberge. Ni table ni chaise autres que celle de la femme assise, un tabouret à côté d'un tonneau debout et un banc sur lequel sont posés une cruche et chiffon blanc à côté du cornemuseux.
2ème quart XVIIème :
2 bourdons verticaux implantés haut, de longeurs très différentes (l'un quasi le double de l'autre, le plus court ayant approximativement la longueur du tuayu mélodique qui semble légèrement conique.
A. Brejon de Lavergnée, T. Foucart et N. Reynaud, "Catalogue sommaire illustré des peintures du Musée du Louvre, I écoles flamandes et hollandaises" 1979 (petite photo. N.B.)
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010059899 (photo)
Tableau de David Téniers II dit le Jeune ( Anvers1610 - Bruxelles1690, tableau signé en bas à gauche "D. Teniers F") : "Danse au son de la cornemuse" : neuf personnages : cornemuseux, couple dansant, homme de dos urinant, homme assis lutinant la femme assise en face de lui, homme penché sur le précédent, homme assis fumant au premier plan à droite, une cruche à la main gauche et femme dans l'embrasure de la porte de l'auberge.
XVIIème : Cornemuseux debout , légèrement à gauche de l'axe du tableau, de trois quart dos, faisant danser un couple devant une auberge. Derrière le cornemuseux, un banc avec une cruche et un torchon blanc. A l'arrière plan à gauche se dresse un clocher.
1 bourdon vertical
A. Brejon de Lavergnée, T. Foucart et N. Reynaud, "Catalogue sommaire illustré des peintures du Musée du Louvre, I écoles flamandes et hollandaises" 1979 (petite photo. N.B.)
Fiche sur le site du musée : (photo)
Tableau (huile sur toile) de David Téniers II dit le Jeune (Anvers1610 - Bruxelles 1690) signé en bas à gauche sur l'épaisseur de la table "D.T. "
XVIIème : "Le joueur de cornemuse" : joueur de cornemuse debout représenté à mi corps; au second plan à gauche, dans son dos, trois personnages dont l'un lit une lettre
Hautbois extérieurement cylindrique, 2 bourdons verticaux ayant chacun une coulisse, rapport des longueurs des bourdons: 2, housse verte à franges roses, passementerie bleue et rose ornant les bourdons.
Voir copie sur un clavecin au Musée de la musique (cf. ref.)
H. Boone op. cit. (photo.
N.B.)
N. Dufourcq: "La Musique" t.1, ed. Larousse (photo. N.B.)
A. Brejon de Lavergnée, T. Foucart et N. Reynaud, "Catalogue
sommaire illustré des peintures du Musée du Louvre, I écoles
flamandes et hollandaises" 1979 (petite photo. N.B.)
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010059232 (photo)
Tableau d’après David Téniers Jeune (1610-1690) : œuvre d’atelier ou d’un suiveur immédiat; signature apocryphe en bas vers le milieu "D. Téniers Fec" La Kermesse Danse villageoise au son de la musette" : Kermesse flamande typique de la manière de Téniers avec l'auberge sur la gauche ici, ornée d'un long oriflamme rouge accroché à une fenêtre du premier étage sur le pignon. Au dessous, une tablée bien remplie et d'autres groupes assez serrés et au milieu de tous ces personnages, isolé sur le tonneau sur lequel il se tient debout, un joueur de cornemuse à veste bleu clair, col blanc assez large et petit bonnet rouge jouant pour une petite chaîne de deux couples sous l'oeil d'un couple assis sur un banc tout à gauche de la compositionAu fond, derrière une rivière sur l'autre bord de laquelle on distingue encore diverses silhouettes, clocher identifié comme étant celui de l’église de Perk au nord de Bruxelles
XVIIème après 1660
2 bourdons verticaux implantés haut, l'un un peu plus long que l'autre et s'évasant davantage en pavillon, hautbois cylindrique sans moulures, sac blanc. Les boudons sont à peine plus foncés que l'arrière plan et se détachent donc peu sur celui-ci.
A. Brejon de Lavergnée, T. Foucart et N. Reynaud, "Catalogue sommaire illustré des peintures du Musée du Louvre, I écoles flamandes et hollandaises" 1979 (petite photo. N.B.)
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010059903 (photo)
Fr. Schneider
Tableau de Jan Steen (Leyde 1623/26 - id.1679) signé à mi hauteur à droite "J Steen"
Vers 1674 : "Le repas de famille" ou "Les plaisirs de famille": Scène d'intérieur éclairée par une grande fenêtre renaissance en quatre parties et petits carreaux. Au premier plan, presque de dos, une femme au pourpoint orange sert à boire à un homme négligemment assis au bout d'une tablée comportant deux hommes trinquant, une femme donnant une grosse grappe de raisin à un très jeune enfant tandis qu'un autre tend la main dans son dos. Un peu à l'arrière dans l'axe de cette table un homme tend la main vers la poitrine à demi-dénudée d'une femme qui allaite un bébé à côté d'une vieil homme au chapeau noir fumant une longue pipe. Derrière eux juché plus en hauteur, cornemuseux de profil souffant dans son instrument. Devant lui, un homme est juché sur une échelle, une assiette dans la main gauche. Donne-t-il à manger à l'oiseau probablement présent dans la cage suspendue devant la fenêtre ? Un violoncelle est pendu au mur près du cornemuseux, un tambour (d'enfant ?) est posé à terre au premier plan avec ses baguettes, à côté d'un chien
2 bourdons d'épaule à fontanelles et pavillons montés sur une souche commune plus ou moins parallélépipédique. Hautbois particulièrement long plutôt extérieurement cylindrique puis s'évasant doucement en pavillon , sac de grande dimension
C.P. ancienne, grande boîte d'allumettes
A. Brejon de Lavergnée, T. Foucart et N. Reynaud, "Catalogue
sommaire illustré des peintures du Musée du Louvre, I écoles
flamandes et hollandaises" 1979 (petite photo. N.B.)
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010059894 (photo)
P. Delaval
Célèbre tableau (huile sur toile) de Jan Steen (Leyde 1623/26 - id.1679) signé en haut à gauche sur le blason "Jan Steen"; d'ancien catalogues signalent la mention de la date 1674 aujourd'hui invisible.
1674: "Fête dans une auberge": une femme, en bas au centre du tableau joue de la cornemuse, accompagnée par un violoneux assis à sa droite et accordant son instrument. La scène se situe dans une pièce de grande dimension (forte hauteur sous plafond vouté), au sol à grands carreaux blancs et rouge-brun clairs. L'assemblée est nombreuse et présente également à l'extérieur comme on peut le voir par l'ouverture au fond. Mais une seule table, carrée, est présente à l'intérieur, couverte d'une nappe blanche et garnie de quelques victuailles. Un coupe y est assis, la femme allaitant un bébé et l'homme semblant avoir déjà bu comme l'atteste sa position et la choppe qu'il tient sur son genoux droit. Un homme tenant un panier sous son bras droit s'est approché et vide un verre tout en restant debout derrière le bans qui borde la côté gauche de cette table. A gauche des musiciens, quatre personnages plus ou moins appuyés sur un banc. A l'arrière des musiciens quatre ou cinq danseurs aux amples mouvements , sous le regard d'autres convives dont certains sur un balcon qui surplombe la scène.
1 bourdon d’épaule à longue fontanelle positionnée avant la moitié de la longueur, seconde partie s'évasant légèrement en pavillon, forte souche de bourdon. Tuyau mélodique extérieurement conique, s'évasant très progressivement pour constituer un pavillon à peine marqué à son extrémité par une petite moulure. Poche beige de relativement grande dimensions
Nombreuse bibliographie y compris pochettes des disques,
etc.
A. Brejon de Lavergnée, T. Foucart et N. Reynaud, "Catalogue
sommaire illustré des peintures du Musée du Louvre, I écoles
flamandes et hollandaises" 1979 (petite photo. N.B.)
A fait l'objet d'une gravure de Le Villain sur dessin de Duchemin, édité par Felix Hermet à Paris
La Manufacture espagnole d’Alcora réalise une figurine en faïence représentant cette joueuse de cornemuse.
Copie citée par L. Bonnaud in "Musique et porcelaine" communication pour la séance de la BSAHL du 22/12/92
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010064895 (photo)
Tableau de Pierre Paul Rubens (1577-1640) : "La Kermesse flamande" : Scène d'auberge (bâtiment sur la gauche) avec nombreuse assemblée sur la gauche, danseurs sur la partie droite et paysage derrière eux. Les deux musiciens (violon et cornemuse) sont situés au pied de l'arbre central, à gauche du tronc de celui-ci.
1635
1 bourdon vertical implanté haut, s'évasant assez brusquement
en pavillon et semblant avoir une fontanelle ou un raccord juste
avant. Tuayu mélodique cylindrique ou faiblement conique.
Voir gravure XIXème à la bibliothèque de Bordeaux
C.P. Bibliographie nombreuse dont : revue "Histoire de
l'art" N°102 (photo.) et "Rubens et son temps" (photo.)
Michel Laclotte, Jean Pierre Cazin, "Le Louvre - La peinture
européenne", ed. Scala 1991 (photo)
A. Brejon de Lavergnée, J. Foucart et N. Reynaud, "Catalogue
sommaire illustré des peintures du Musée du Louvre, t.1 Ecoles
flamandes et hollandaises" 1979, (petite photo. N.B.)
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010060850 (photo)
Tableau de Pierre Paul Rubens (1577-1640) de la série à la gloire de Marie de Médicis : "Félicité de la Régence". Dans la partie inférieure du tableau sont représentés plusieurs chérubins, l’un tient une flûte de Pan, un autre une ensemble de pinceaux identifiés à tort par un des mes informateurs (d'après photo) comme une cornemuse. A terre sont posées une trompette droite, une flûte (?) et des partition; en partie haute deux personnages soufflent dans des trompettes droites
1622-25
Pas de cornemuse
A.P. de Mirimonde décrit ce tableau dans "Le secret de quelques tableaux du Musée du Louvre" (photo. N.B.) et identifie bien un ensemble de pinceaux
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010060835 (photo)
Tableau de l'école de Pierre Paul Rubens (1577-1640) : Berger tentant d'embrasser une bergère : un berger torse et jambes nues (vêtu de seules chausses bleu foncé, au dessus du genou), aux allures de satyre (petite barbichette, cheveux hirsutes) se jette sur une femme rousse aux formes "à la Rubens", poitrine en partie dénudée ainsi que son mollet droit. Assise sur un petit tertre, elle semble poussée vers sa droite par le berger trop entreprenant. Elle est vêtue d'une robe rouge écarlate sur une chemise blanche. La cornemuse est accrochée dans le dos du berger, curieusement encore gonflée. Fond dans les tons ocres sur les trois quarts et gris bleu pour le ciel dans le quart supérieur gauche.
XVIIème, Pays-bas du sud
Petite cornemuse à deux courts bourdons verticaux implantés haut, de longueur différente, le plus court extérieurement très légèrement conique, sans pavillon, le second également extérieurement très légèrement conique mais s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique extérieurement conique, sans pavillon, de bien plus fort diamètre que les bourdons et de longueur sensiblement égale au plus petit des deux bourdons. Sa c assez allongé, vert bouteille. Des rubans rouges décorent les bourdons
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010054400 (photo)
Tableau (huile sur bois) de Adriaen Van Ostade (Haarlem 1610 - id. 1684/85), anciennement attribué à son frère Isaac (1621-1649)
XVIIème : Scène d'intérieur (d'auberge ?) : cornemuseux assis, une jambe repliée en arrière, à côté de deux personnages, l'un également assis, l'autre debout derrière, peut-être en train de chanter.
Chalumeau conique, 2 bourdons d'épaule parallèles dont le plus long fait environ la longueur du hautbois. Position de jeu très réaliste.
A. Brejon de Lavergnée, J. Foucart et N. Reynaud, "Catalogue sommaire illustré des peintures du Musée du Louvre, t.1 Ecoles flamandes et hollandaises" 1979, (petite photo. N.B.)
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010059963 (photo)
Fr. Schneider
Tableau de P. Brueghel II
XVIIème : "Le cortège de Noce"
2 cornemuses flamandes
Référence douteuse (non citée par G. Marlier op. cit. ni dans le catalogue du Musée), confusion probable avec la référence suivante.
F. Schneider
Versions de ce tableau (dont l'original est à Bruxelles), à Avignon (cf. ref.) et à Paris au Musée des Beaux-Arts de la Ville (cf. ref.)
Tableau de Pieter Brueghel II (Bruxelles, 1564 - Anvers, vers 1637/1638) d'après Pieter Brueghel l'ancien : "Danse de noce en plein air" ou "Danse de la mariée : scène de danse en plein air, entre quelques gros troncs d'arbres dont on ne voit pas quasiment pas les feuillages : deux cornemuseux adossés à l'un de ces troncs, sur la droite de la scène, font danser quatre couples tandis qu'un cinquième s'embrasse sur la bouche sur la gauche. La mariée, imposante dans sa robe noire, est assise à l'arrière plan au centre, devant un drap gris suspendu de travers par deux cordes, une couronne occupant le centre de ce drap. Un homme et une femme, de part et d'autre de la table, semblent lui présenter le plat rond posé devant elle. de nombreuses personnes se serrent (surtout à gauche), pour assister à la scène. D'autres personnes moins intéressées les entourent, s'embrassant, buvant à même une grosse cruche etc.Une maison à toit de chaume, sans fenêtre, occupe tout le tiers gauche de cet arrière plan.
1610
2 cornemuses flamandes, à bourdons vericaux implantés haut. Les bourdons de la première sont bien plus long que ceux de la seconde, implantés très haut sur le sac et penchés légèrement en arrière, semblant s'appuyer contre le tronc. Ils sont de longueurs différentes, le plus court semblant aux deux tiers du plus long (un élément de moins). Ils semblent constitués d'éléments emboités et ne s'évasent pas en pavillon. Ceux de la seconde sont penchés vers l'avant, ils sont également de longueurs différentes mais l'écart est moins marqué. Les tuyaux mélodiques ne sont pas visible (juste la partie haute de celui de la première cornemuse). Sac bruns assez clair (cuir naturel ?)
Ce tableau a fait l'objet de nombreuses versions avec diverses petites variantes : voir aussi Bordeaux, Quimper, Nantes, Narbonne et Nîmes)
Fiche sur le site du Musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010067577 (photo)
Tableau de Jan Meel ou Miel (Anvers 1599 - Turin 1663), tableau ovale (39 x 51 cm)
XVIIème siècle : "La dinée des voyageurs" ou "'Paysans mangeant près d'une auberge ou se délassant" : L'ambiance de la scène, l'architecture et d'autres œuvres du même peintre laissent penser que la scène se déroule en Italie. Un cavalier s'est arrêté devant l'auberge qui occupe la moitié droite du tableau. L'hôte lui tend une carafe de vin. A gauche, quatre personnages mangent à même le sol devant une charrette. Deux autres cavaliers arrivent au centre, à l'arrière plan. Une femme vide une cruche, un enfant accroché à ses jupes. A droite quatre personnages sont attablés. L'un d'eux lève son verre en direction du cavalier, son voisin de gauche souffle dans une cornemuse.
Sans bourdonn peut-être deux tuyaux mélodiques (difficiles à discerner sur photo mais le musiciens a les deux mains l'une en face de l'autre, il s'agirait donc assez logiquement d'un instrument de type zampogna), gros sac de forme animale.
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010062168 (photo)
Tableau de P. Gijsels (Anvers 1621-1690/91) (16,5 x 11,5cm)
XVIIème : Danse de paysans dans un village, l'un des personnages, assis sur une souche à droite du cercle ouvert de danseurs semble bien être un joueur de cornemuse
Instrument à peine discernable
A. Brejon de Lavergnée, J. Foucart et N. Reynaud, "Catalogue sommaire illustré des peintures du Musée du Louvre" t.1 : "écoles flamandes et hollandaises", 1979, p.65 (petite photo.).
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010061915 (photo)
Tableau de Jacob Jordaens (1593-1678) "Comme les vieux chantent, les petits gazouillent"
Voir description à Valenciennes (cf. ref.)
Le pendant de ce tableau, toujours conservé au Louvre, et intitulé "Le roi boit" ne comporte pas de cornemuse contrairement aux versions de Bruxelles
C.P. ancienne sépia sous le titre "Le repas de famille" n° cat. 2015
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010054320 (photo)
Tableau attribué à Brusco, Cornelio (1606 - 1618) (ancienne atribution à Compagno Scipione (Naples, milieu du XVIIème)) : L’adoration des bergers : dans un style qui rappelle un peu celui du Greco, scène nocturne de nativité avec fond très noir et personnages se détachant assez nettement dans une lumière froide : La vierge est agenouillée légèrement à gauche du centre du tableau, l'enfant Jésus couché à terre devant elle sur une simple lange, Joseph (?) debout derrière elle la main gauche posée sur l'extrémité d'un assez long bâton, et trois bergers à sa droite. Divers personnages s'avancent à droite (ou sont agenouillés pour les premiers arrivés), dont au premier plan à droite, une homme de profil jouant de la cornemuse tandis que son voisin s'adresse à lui tandis qu'une enfant les observe.
Début XVIIème siècle
Sorte de zampogna mais à deux tuyaux seulement, tous deux mélodiques si on en croit la position des mains du berger. Ils s'évasent tous deux ehn pavillon, celui de la main gauche est légèrement plus long et son pavillon est précédé d'un renflement (fontanelle ?) Ils semblent montés sur la même souche. Sac très foncé. Petit porte-vent en bouche (si c'est bien ce que l'on voit devant la bouche du personnage.)
"Inventaire des tableaux à sujets musicaux du musée du Louvre" in "Musique, Images, Instruments" n°2 ed. CNRS, 1997
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010059474 (photo)
T. Legros
Tableau (huile sur toile, 222 x 147) anonyme: paysage valloné
XVIIème siècle, école italienne
Cité par N. Lallement et B. Devaux op. cit.1996
Fiche sur le site du musée : Non retrouvé pour l'instant sur le site du Musée
Tableau de Michel II Corneille (Paris 1642 - Paris 1708) : "Le repos de la Sainte Famille en Egypte", un sujet original pour une représentation de cornemuse... La Sainte Famille fait halte sous des palmiers, entourée de neufs chérubins ailés virevoltant , les plus hauts placés à droite étant réduits à une tête et de petites ailes. Joseph s'appuie sur l'âne qui nous fait face. Marie regarde en lui tenant une main l'enfant Jésus qui se tient déjà debout. Des moutons occupent le coin droit et une houlette est posée à terre près de l'enfant. A l'arrière plan belle vue sur la mer, la côte et des montagnes enneigées. Le berger cornemuseux apparaît tout à droite de la composition dans l'espace entre le bord du tableau et le gros tronc d'arbre au pied duquel est assise la vierge. Il est présenté de profil gauche, tête découverte, barbu, vêtu d'une sorte de robe kaki, d'un gilet sans manches bleu foncé et d'une chemise blanche.
Fin XVIIème
Apparemment sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement légèrement conique s'évasant en pavillon et présentant à son extrémité haute un petit renflement avant d'entrer dans la souche en forme de disque pour sa partie visible. Petit porte-vent réduit à un trait blanc, tenu en bouche, sac d'une joli forme (col de cygne) avec couture visible (housse à galon ou reflet ?)
Cité par N. Lallement et B. Devaux op. cit.
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010062215 (photo)
Céramique émaillée : joueur de cornemuse debout devant un tronc d'arbre, sur un socle soutenu par des dauphins (le tronc d'arbre semble astucieusement placé pour renforcer la solidité du personnage et du bourdon. Fait pendant à un vielleux (OA 1312). Cette figure de cornemuseux rappelle les fontaines de Berne et autres de cette région.
Début XVIIème, école de Fontainebleau dite d'Avon, anciennement attribué à Bernard Palissy (1506?-1589?)
1 bourdon d'épaule bleu à un raccord et pavillon (tous deux jaunes), hautbois relativement grave, petit porte-vent conique implanté assez bas sur la poche, poche beige très clair
M.J. Baillot, Musée du Louvre, "La céramique française, Bernard Palissy et les fabriques du XVIème siècle" 1923
"Le vielleux - Métamorphose d'une figure d'artiste du XVIIème au XIXème siècle" Catalogue de l'exposition du Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse en 2008, Fage édition (photo)
Monographie de l'oeuvre de Bernard Palissy : suivie d'un choix de ses continuateurs ou imitateurs. (M. Sauzay - Paris 1862, lithographie coloriée du cornemuseux sans le socle et de son pendant vielleux (vielle dans le style de De La Tour)
Lithographie précédente visible sur http://digitalgallery.nypl.org/nypldigital/index.cfm en tapant cornemuse en mot clef
Photo disponible sur le site de la réunion des musées nationaux : http://www.photo.rmn.fr (taper par exemple "Ecouen cornemuse" dans le moteur de recherche)
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010117748 (photo)
L. Bonnaud
Céramique émaillée : sur socle plat (plus petite que la précédente)
Début XVIIème (1600-1615), école de Fontainebleau dite d'Avon : joueur de cornemuse assis, une jambe tendue, l'autre fléchie, vêtu en brun, portant une cape bleue sur une épaule, un chapeau jaune, une gourde en calebasse à la ceinture
1 bourdon d'épaule très court (pour des raisons de solidité de la céramique, ou brisé ?), tuyau mélodique cylindrique ou très légèrement conique, sans pavillon, dépassant légèrement sous la main inférieure. Petit porte-vent tenu en bouche, tous tuyaux jaunes et sac brun clair
M.J. Baillot, Musée du Louvre, "La céramique française, Bernard Palissy et les fabriques du XVIème siècle" 1923
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010097822 (photo)
L. Bonnaud
Céramique émaillée : pièce plus petite que les deux précédentes
Début XVIIème, école de Fontainebleau dite d'Avon : jeune berger joueur de cornemuse (une houlette est représentée sur le côté gauche du socle gris). Il est nu-tête, vêtu d'un gilet vert sans manches sur une chemise blanche et de chausses brunes au dessus s'arrêtant au dessus des genoux. Il porte un sac bien rempli en bandoulière sur l''épaule gauche
Reste d'un bourdon qui devait reposer sur l'épaule gauche et dont il ne reste que la souche et l'amorce. Un autre élément cassé un peu plus loin sur le sac (autre bourdon ?) Un seul tuyau visible au dessus de la main supérieure, mais deux dépassant sous la main inférieure (droite), sac verdâtre, volumineux, presque sphérique, tenu devant le ventre, petit porte-vent brun tenu en bouche.
M.J. Baillot, Musée du Louvre, "La céramique française, Bernard Palissy et les fabriques du XVIème siècle" 1923
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010108600 (photo)
L. Bonnaud
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010109334 (photo)
Porcelaine : tasse et sa soucoupe, chacune ornée d'une scène en médaillon : enfant joueur de cornemuse dans l'esprit de F. Boucher sur la soucoupe. Il est assis à terre au coin des murailles d'une grande bâtisse avec petite tourelle latérale (échauguette). Il est penché en avant sur son intrument dans une position qui semble bien instable.
1760 : Manufacture de Sèvres, peint par André-Vincent Vieillard, dit aussi , Veillard père (1717 - 1790)
Musette stylisée à deux chalumeaux ? (difficile à décrire d'après la photo noir et blanc du site du musée visible en 2024)
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010099535 (photo)
Email en couleur et relief (vu attribution à Jacques Noailher non reprise dans la fiche du musée) d'après Hans von Aachen (Cologne, 1552 - Prague, 1616) : adoration des bergers dans un style très renaissance, cornemuse tout à gauche, pendue à la ceinture de l'un des bergers (penché en avant, vêtu en bleu clair et tenant une houlette)
2ème moitié XVIIème (pas de datation sur la notice du musée consultée en 2024)
Sans bourdon, hautbois conique, petit porte-vent dans
l'alignement du tuyau mélodique. Sur cette version de cette
composition, il est possible de douter qu'il s'agisse bien d'une
cornemuse ou d'un simple hautbois passant derrière une gourde en
cougourde comme en témoignerait le petit appendice tout en haut.
mais d'autres copies ou gravures réalisées à partir de ce
tableau d'Hans Von Aachen (voir à partir de la gravure
conservée au Cabinet des Estampes de Strasbourg)
présentent plus clairement une cornemuse. Et ce peintre a
également représenté une cornemuse dans une autre adoration des
bergers.
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010109095
(photo)
Tapisserie de la série "Les mois arabesques" (y-a-t-il un rapport avec la tapisserie "Les arabesques mars" signalée aux Gobelins (cf. ref.) ?) : "Neptune ou le mois de février" : en partie inférieure homme dans le style mythologique joueur de vèze et, en symétrie, femme joueuse de tambour à friction. Est également exposée la tapisserie du mois de septembre où figurent aux mêmes emplacements une joueuse de tambour à friction similaire et un joueur de trompe à pavillon zoomorphe.
1686, Manufacture des Gobelins, atelier de Mozin, exécutée pour Louis XIV, livrée au garde-meuble pour le château de Trianon
Vèze (c’est à dire instrument à porte-vent et chalumeau dans le même alignement, séparés par une réserve d’air souple, de forme généralement globulaire, non pressée contre la poitrine de l’instrumentiste), à chalumeau conique légèrement courbe
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010110113 (photo)
Tableau de Nicolas Poussin (1594 à Andelys, 1665 à Rome)
1662-63 Les quatre saisons : "L'été" ou "Ruth et Booz" (peint à Rome)
1 bourdon d'épaule dont on n'aperçoit que le pavillon au dessus de la tête du musicien
C.P. ed. des Musées nationaux
"Tout l'œuvre peint de N. Poussin" ed. Flammarion (photo.)
& "Dict. des musées de France" op. cit. (photo.)
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010062513 (photo)
Tableau de Claude Gellée dit "Le Lorrain" (Chamagne 1602 - Rome 1682), flûte traversière et tambourin à cymbalettes
1639 : "La fête villageoise"
1 bourdon d'épaule (d'un seul tenant et décoré de franges), seule l'extrémité du hautbois est visible, court porte-vent, sac de couleur foncée
C.P. ed. des Musées nationaux
"Digression sur la vie et l'œuvre de C. Gellée" (photo.) et
voir également bibliographie dans la note ci-après :
Ce tableau est très proche des œuvres suivantes (avec cornemuses) :
- une esquisse conservée au Musée historique Lorrain de Nancy (4ème état) (cf. ref.), une autre conservée à Oxford au Ashmoleon Museum (vers 1637, plume et craie, 12,7 x 18cm)
- un tableau (Liber Véritas 13) de 1637 "Paysage avec danse de paysans" coll. Du Comte de Yarborough, (Angleterre) assez semblable à celui du Louvre
- un tableau de 1637 "Paysage avec danse de paysans", Coll du Duc de Westminster, Londres, gravé par Lowry en 1784
- un tableau de 1637 "Paysage avec figures dansantes", Wallace collection, Londres
- un tableau de 1664 "Paysage avec figures dansantes" conservé au Musée de l'Hermitage à St-Petersbourg, ces trois dernières œuvres étant de composition similaire mais non identique (présence en particulier d'une femme dansant en levant un tambourin)
- un tableau conservé au Musée des Offices à Florence (inv. 1168)
- un dessin de 1663 "Paysage avec danse de paysans" coll. Royale, Windsor,
Ces œuvres (sauf les esquisses et celui de Florence) sont reproduites in S. Daniel et N. Serebriannaïa, "Claude Le Lorrain, peintre de la lumière" ed. de l'Olympe Paris 1995
Le tableau du Louvre, celui du Duc de Westminster et celui du Comte de Yarborough sont reproduits dans "Tout l'œuvre peint de C. Gellée"
Le tableau du Louvre également fait l'objet de gravures par Lebas (inversée), Parboni, Lerouge et Duparc, Pillement et Haldenwang (une gravure au Louvre (cf. ref. ci-dessous) et une en coll. privée, photo. ass. l'Oeil et la mémoire)
Cette scène de danse a été gravée dans des versions plus ou moins proches (cadrage plus resseré, moins de personnages) par Claude Gellée lui-même (voir ref sur la page du cabinet des dessins du Musée du Louvre)
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010061020 (photo)
Tableau de l’atelier (ou simplement dans le style) de Claude Gellée dit Le Lorrain (1600-1682) : "Fête villageoise"
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010215186 (photo)
Tableau dans le style de Claude Gellée dit "Le Lorrain" (Chamagne 1600 - Rome 1682) (ancienne attribution)
XVIIème : "Une danse au soleil couchant" : 4 personnages dont un cornemuseux dansent près d'un troupeau de chèvres
2 bourdons verticaux implantés bas, hautbois conique
A été gravé par Godefroy Pere sur dessin de Marchar, édité par Felix Hermet à Paris
T. Boisvert
Tableau (huile sur toile) attribué à Pierre Antoine Quillard dans le style de Watteau : "Danse villageoise" scène de danse en extérieur (mais assez sombre car sous les arbres) : malgré le titre il s'agit d'une scène présentant une assemblée de la noblesse. Un couple danse au centre, l'homme, de fac mais dont on ne voit pas le visage faisant passer sa cavalière (de dos) sous son bras droit. Parmi l'assistance qui fait presque cercle autour d'eux (cercle ouvert dans la direction du spectateur avec bouquet de fleurs), on remarquera un vieillard barbu, le menton sur sa canne, sur la droite de la composition. Le joueur de cornemuse nous tourne le dos, un peu à gauche des danseurs mais plus près de nous.
1er quart XVIIIème
Seul l'arrière du sac est visible mais s'agissant du seul musicien possible dans cette scène et vu la position du personnage il y a peu de doute que ce soit une musette
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010065347 (photo)
Gravure à l’eau-forte et au burin (895 x 555) : "La troupe royale des comédiens italiens représentant sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne toute sortes de pièces tant sur les histoires anciennes que modernes, sérieuses ou plaisantes", Almanach pour l’année 1689 : le calendrier proprement dit occupe le centre de la partie basse de la gravure, il est bordé à droite et à gauche par deux petites scènes encadrées d’instruments de musiques, phylactères et surmontées à gauche par la figure de l’Intrigue et à droite par la figure de la Satyre. Les instruments représentés sont : à gauche une lyre et une flûte à bec, à gauche une musette, une flûte de Pan et un hautbois. La scène principale de la gravure présente les personnages de la comédie italienne (Colombine, Mezzetin, Scaramouche...) dans un riche décor (nombreux lustres) en fronton armoiries à la fleur de lys
1689
Musette baroque à un seul chalumeau, conique, boîte à bourdons, ni soufflet ni tuyau d’insufflation visible
C.P. ed. réunion des Musées Nationaux
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020559277 (photo)
G.Dieudonné
Huile sur toile : "carton" de tapisserie de l'école d'Alexandre
Ubeleski (Paris 1649 - id.1718), peintre d'origine polonaise,
élève de Le Brun. Anciennement attribué à Mignard et J.B.
Monnoyer qui serait tout de même l'auteur des fleurs
1686-90 : danse d'une nymphe et d'un satyre aulète. Un
exemplaire de la tapisserie est conservé au Palais Rohan à
Strasbourg. En extérieur, au pied d'un très grand vase brun posé
sur un piédestal de pierre, un jeune satyre vêtu uniquement
d'une fourrure brune à taches noires lui couvrant une épaule et
la taille, joue de l'aulos double tout en dansant (jambe gauche
levée), face à une nymphe vêtue d'une robe violacée et d'une
longue et fine écharpe bleutée qui se dirige en dansant
également vers le satyre pour le coiffer d'une couronne de
fleurs. Trois chérubins volent au dessus d'eux sous un nuage de
fleurs. L'un joue d'un tambour sur cadre à cymbalettes. Au
premier plan sont posés au milieu de fleurs, un violon, une
musette, une flûte à bec, un cuivre dont on ne distingue que le
pavillon recourbé, une flûte de Pan (?) et un bout d'enroulement
et un carquois .
Musette baroque avec boîte à bourdons assez réaliste (cinq
layettes visibles dont deux petites dans la même rainure, dôme
plat avec bouton central), grand chalumeau extérieurement
cylindrique puis s'évasant en pavillon après un bague bien
marquée, souche à quatre boules, petit chalumeau non visible
(à l'arrière plan du précédent). Tous tuyaux noirs à bagues et
layettes blanches (paraissant dorées mais vraisemblablement
ébène et ivoire) Soufflet trapezoïdal vu par son grand côté et
posé à droite de la musette.,
Cité par A.P. de Mirimonde op. cit. t.1
p.85
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010053115 (photo)
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010067411 (photo)
XVIIIème
Tableau de Bonaventure De Bar (Paris 1700- Paris 1729) : Fête champêtre. Nombreux personnages dans cette composition un peu dans le style de l'embarquement pour Cythère de Watteau avec ses nombreux personnages. Une vaste plaine s'ouvre sur la moitié gauche avec villages, campements, plan d'eau, pont, cavaliers et autres personnages tandis que la moitié droite est fermée par de grands arbres formant une petite clairière. Le joueur de cornemuse est debout à l'entrée de cette clairière, on distingue les têtes de trois personnes assises dans celle-ci, mais la scène principale se déroule au devant : une femme richement vêtue de blanc occupe le point le plus lumineux, elle est entouré de près par quelques autres femmes tout aussi élégamment habillée, un homme est également assis à terre à ses pieds ainsi qu'un guitariste. Derrière elle un serviteur tient une sorte de parasol. Elle protège d'ailleurs sa tête par un foulard juste posé. Presque tous ont le regard tourné vers un homme debout, brandissant une cruche de sa main gauche et semblant se donner en spectacle pour la vingtaine de personnages (dont quelques enfants) assis ou debout autour de lui.
1728
Difficile à décrire d'après la photo du site du musée car le musicien est dans l'ombre. Il pourrait s'agir d'une musette baroque. Le musicien semble avoir les mains face à face. Il tient le sac sous le bras gauche.
Cité par N. Lallement et B. Devaux op. cit.
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010061057 (photo)
J.C. Compagnon
Porcelaine : deux petits médaillons identiques en porcelaine bleue à décor blanc.
Trophée d’instruments : cornemuse, luth, trompe et partition
Chalumeau unique
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010117854 (photo mais ne permettant pas de distinguer ces médaillons)
H. Rivière
Tapisserie de Beauvais (Manufacture créée en 1664)
"La danse à deux"
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010099277 (photo)
J.C. Compagnon
Tapisserie de Beauvais (écran) (Manufacture créée en 1664)
"La musique"
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010117618 (photo)
J.C. Compagnon
Tableau de Jean Baptiste Pater (1695-1736)
Début XVIIIème : "La danse" (d'autres tableaux de ce peintre portent le même titre)
Fiche sur le site du Musée du Louvre : (photo)
J.C. Compagnon
Huile sur toile de l'école de Jean Baptiste Pater (Valenciennes
1695 - Paris 1736) : "L'escarpolette" : au centre de la
composition une femme vêtue d'une robe rose se balance sur une
escarpolette, pied gauche tendu. Elle est poussée par un homme
habillé de brun tandis qu'un second jeune homme, devant elle
tient une corde, détendue mais qui doit pouvoir permettre de
tirer la balancoire lorsque celle-ci est en position arrière. Un
chien se tient à côté de lui, tête tournée sur le côté. De
chaque côté du couple central, deux trios (deux hommes et une
femme à gauche et deux femmes et un homme à droite) se lutinent
de manière très appuyée. un couple caché derrière l'un de deux
grans arbres auquel est fixée la balancoire observe la femme en
rose. La musette n'est pas jouée mais accrochée, gonflée à
l'arbre de droite
1ère moitié XVIIIème
Deux chalumeaux, apparemment tous deux cylindriques, montés sur
la poche par un boîtier à quatre boules, le tout blanc mais les
cylindres entre les boules sont noirs. Poche visiblement
recouverte d'un tissu vert tirant sur le bleu et ornée de
fleurs. Pas de galon pour orner la couture de cette robe mais
des reflets dorés au dessus de la souche. Pas de soufflet ni de
boîte à bourdons visible
Cité par N. Lallement et B. Devaux op. cit.
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010056159 (photo)
J.C. Compagnon
Huile sur toile de l'école de Jean Baptiste Pater (Valenciennes
1695 - Paris 1736) : "Réunion galante dans un parc". Comme
l'indique le titre la scène se déroule dans un parc avec
rochers, statue (nu féminin), arbres aux feuillages encore verts
ou déjà orangés et extrémité d'un mur, mais s'ouvrant sur une
plaine au sein de laquelle une maison a été édifiée légèrement
en hauteur. Un couple de danseurs se donnant les mains croisées
derrières leurs dos semble tourner sur lui même. Un joueur de
musette est assis à terre à droite, tête aux longs cheveux gris
couverte d'un chapeau de paille et légèrement penchée en avant.
Il est vêtu d'une longue veste brune sur lequel s'étale un grand
col blanc. A gauche des danseurs, assis à terre un couple en
arrière plan puis une femme dans la lumière, une seconde
derrière elle la tenant par la taille puis un homme à la cape
rouge assis penché vers ces deux femmes. Une fillette est assise
devant cet homme et un chien se tien sur le côté de celui-ci.
XVIIIème
Chalumeaux en grande partie cachés par les mains du musicien et
ne semblant pas dépasser sous la main inférieure (droite). La
souche semblent être un boîtier à boules. Ni boîte à bourdons ni
soufflet visible (mais l'instrument étant vu par l'extérieur
ceci est normal), robe violette ornée d'un noeud de ruban bleu
et de franges blanches au dessus de la souche des chalumeaux.
Cité par N. Lallement et B. Devaux op. cit.
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010056160 (photo)
J.C. Compagnon
Montre représentant "Le Colin Maillard"
France époque Louis XV
Fiche sur le site du Musée du Louvre : (photo)
J.C. Compagnon
Tabatière en or avec sur le couvercle, une scène en émail principalement vert avec couple assis dont la femme joue d'une flûte à bec. Autres scènes dans des cartels sur le tour de l'objet : joueur de cornemuse, jeune femme entourée d'animaux...
Seconde moitié XVIIIème
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010098037 (août 2024 : photo du couvercle et photo en noir et blanc d'un côté mais cornemuseux non visible quoique cité dans la description)
J.C. Compagnon
Pièce d'orfèvrerie : tabatière à motif en couleur sur fond doré sur le couvercle : scène de danse dans l'esprit flamand (auberge sur la gauche avec son drapeau, fumeur de pipe, femme donnant le sein à son bébé. Sur le côté avant buveurs etc...). Joueur de cornemuse debout devant un arbre, sur une sorte d'estrade perpendiculaire.
Milieu XVIIIème siècle, Allemagne
1 bourdon d'épaule à pavillon, relativement court, hautbois apparemment conique.
"L'objet d'Art", n° spécial sur la galerie d'Appolon au musée du Louvre, 2005 (photo)
Fiche sur le site du Musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010104641 (photo)
P. Boulanger
Tableau (huile sur toile) de Pierre Jacques Cazes (Paris 1676 - id. 1750). Fait partie d'un ensemble de deux tableaux en pendants pour le petit cabinet du roi à Versailles, "Danse villageoise" Composition ovale en hauteur : scène de danse en extérieur à six personnages et un chien parmi les rochers sous un arbre central à droite duquel on voit à l'arrière plan une haute tour carrée. Couple de danseurs sur la droite, la femme tenant un tambourin à cymbalettes dans sa main gauche et tenant un pan de sa tunique de la droite. Le cornemuseux est assis de profil gauche à gauche de la composition et entre lui et les danseurs trois femmes forment une belle diagonale.
1732
1 bourdon d'épaule fin, extérieurement cylindrique et s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique presque aussi long que le bourdon mais de diamètre bien plus fort, extérieurement légèrement conique et s'évasant en pavillon après un raccord (?) cylindrique. Petit porte-vent tenu en bouche et placé haut sur le sac. Sac beige en forme de haricot et sans souche visible pour la jointure avec le tuyau mélodique.
Pochette du disque "Mozart, deux concertos pour violon"
Erato (photo.)
Cité par N. Lallement et B.
Devaux op. cit.
Voir fiche sur le site du Musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010060506 (photo)
Tableau (huile sur toile) de Jean-Baptiste Oudry : "L"ouïe" : composition de format très vertical représentant un paysage champêtre au sein duquel un petit joueur de cornemuse, assis à terre au pied (courbé) d'un gros arbre et vu de profil gauche, joue pour un couple de danseurs dont l'homme tient une longue houlette sur l'épaule tandis que la femme, de sa main gauche, écarte son tablier sur le côté. Devant eux quatre moutons paissent au premier plan. Derrière eux se dresse des falaises rocheuses au dessus d'un plan d'eau. Au dessus de celles-ci on peut voir le pignon d'une maison entre deux bouquets d'arbres puis, plus à gauche dans le lointain un clocher.
1749 (daté à gauche de la signature)
Un bourdon d'épaule sombre, à peine plus long que le tuyau mélodique,extérieurement cylindrique et sans raccord mais doté d'un pavillon. Tuyau mélodique blanc extérieurement conique, les mains du musicien correctement placées dessus. Porte-vent cylindrique, sombre, tenu en bouche et rattaché au sac par une courte souche. Sac assez volumineux, en forme de poire, de couleur vieil or (comme le chapeau du berger) avec deux galons visibles partant de la souche du tuyau mélodique pour descendre jusqu'à l'extrémité inférieure du sac.
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010237541
Tableau de Boucher (Paris 1703 - id.1770)
1753 : "La Musette"
Musette dont on ne voit que le sac et une partie du hautbois
Nombreuse biblio dont C.P. ed. R. Hoesch à Milan
R. Leppert op. cit. (photo.
N.B.)
Cette oeuvre a fait l'objet de nombreuses copies, reproductions etc..
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010055135
Gravure : Défilé de chars à Paris à l'occasion du remariage du
Dauphin avec Marie-Josephe de Saxe le 13 février 1747
1747 par Pierre François TARDIEU, "Exécuté sur les desseins de
François Blondel/ Architecte du Roy"
A.P. de Mirimonde op. cit. t2 p 135
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020598759 (sans photo en août 2024)
Tableau de Jean Baptiste Siméon Chardin (Paris 1699 - id.1769)
1765 : les attributs de la musique (dessus de porte réalisé pour le château de Choisy) : musette, flûte traversière, violon et son archet, trompette naturelle et trompe de chasse
Musette à soufflet, boîte à bourdons, chalumeaux à clefs en ivoire, housse rouge à franges dorées
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010065939 (photo)
Nombreuse bibliographie dont: "L'Oeil" 3/79 (photo.)
A.P. de Mirimonde op. cit.
(photo. N.B.)
E. Vuillermoz: "Histoire de la Musique" (photo. en couverture)
G. Pernon "Dict. de la Musique" (photo.)
M. Faré, "La nature morte au XVIIIème"
J.C. Compagnon et S. Robson
op. cit. (photo)
& quelques pochettes de disques vinyls ou laser...
Figura à l'exposition de 1979 au Grand Palais ainsi qu'une autre nature morte de ce même peintre (n°27, Instruments de musique et perroquet, Paris coll. privée) représentant une musette et un violon (photo. dans le catalogue)
Voir également le tableau de P. Rousseau conservé au Musée d'Orsay (cf. ref.) : "Chardin et ses modèles".
Copie par Mlle Geneviève Boetzel conservé à Apt (cf. ref.)
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010055288
(photo)
Cité par N. Lallement et B. Devaux op. cit.
Huile sur toile : "Carton" de tapisserie de Charles Antoine
Coypel (Paris 1694 - id. 1752) pour la tenture : "Les aventures
de Don Quichotte, Entrée des bergers aux nopces de gamache",
tome3 chap.22. (fait partie d'un ensemble de trente-quatre
tableaux, dont vingt-sept sujets originaux et sept
répétitions). Scène se déroulant dans une clairière? Les
principaux personnages sont disposés en arc de cercle : de
gauche à droite : un homme en armure debout, un homme assis à
ses pieds, une femme de trois quart dos, vêtue d'une longue
robe blanche et tenant celle-ci de ses deux mains plaquées au
corps, un couple de deux femmes dansant l'une devant l'autre
en se tenant les mains, les gauches abaissées et les droites
levées tenant un tambourin, une quatrième danseuse, également
vêtue d'une longue robe blanche comme les précédente et
semblant danser avec la première, dans le même geste sobre et
regardant celle-ci. puis un couple debout, la femme tient un
grand éventail plié et l'homme coiffé d'un chapeau à très
larges bords (Don Quichotte ?) et enfin un joueur de hautbois
debout et un joueur de cornemuse assis à terre de trois quart
dos. Ils sont tous deux coiffés d'une sorte de tricorne gris
clair. En arrière plan des danseuses et entre elles sont
encore présents trois couples et une homme debout vêtu en
jaune et bleu.
1718
Cornemuse à 1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique dont la petite fontanelle cylindrique marquée de rangs de trois trous est à proximité immédiate du pavillon (coupé par le cadre), hautbois extérieurement légèrement conique, s'évasant en pavillon après une fontanelle. Position des mains très vraisemblable. Sac semblant recouvert d'une robe rouge en tissu un peu brillant avec franges noires sur la couture. Souche du bourdon réduite à un petit anneau et non visible pour le tuyau mélodique. A côté du cornemuseux, joueur de hautbois dont l'instrument semble bien observé.
Gravé en 1723/24 par Surrugue
Cité par N. Lallement et B. Devaux op. cit.
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010057290 (photo)
Huile sur toile anonyme (parfois attribué à Antoine Watteau) : "La leçon de musique" : flûte, guitare (joués) et tambourin sur cadre et musette (ces deux derniers posés). Composition en largeur, avec boiseries en trompe l'oeil entourant la scène, principalement sur les côtés. Dans un parc un couple est assis auprès d'une fontaine agrémenté d'une statue représentant deux personnages nus, L'homme tient une guitare. Un troisième personnage se tient debout derrière eux. La cornemuse est posée au sol devant eux
XVIIIème
La photo du site du Musée du Louvre (état en 2024) ne
permet pas de décrire l'instrument à peine visible.
Cité par N. Lallement et B. Devaux op.
cit.
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010056578 (photo)
Tableau (huile sur toile) de Henri Horace Roland De Laporte (Paris 1724 - id.1793)
1763 : "Nature morte au vase de Lapis-lazuli" : Au centre du tableau est ouvert un livre de partitions aux feuilles usagées, adossé à un grand pot à couvercle, bleu (lapis-lazuli) à anses et décor rocaille dorés. A l'arrière plan une mapemonde se détache dans la pénombre tandis que la musette est posée au premier plan à gauche, les chalumeaux pendant de biais au devant du socle supportant tous ces élements.
Musette baroque à soufflet, boîte à bourdons, chalumeaux à clefs (ivoire), housse de velours rouge à franges dorées
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010066634
(photo)
Pochette du disque "Lieder de Mozart et Schubert"
(Musidisc 30 RC 746)(photo.)
A.P. de Mirimonde op. cit. t.2
p.17
M. Faré, "La nature morte au XVIIIème"
Cité par N. Lallement et B.
Devaux op. cit.
Tableau (huile sur toile) de Mme Vallayer-Coster (Paris 1744 - id.1818)
Vers 1770 "Les attributs de la musique" (nature morte avec trompe de chasse, flûte traversière, hautbois, quinton & luth)
Musette de cour à soufflet (?) : sac, boîte à bourdons et extrémité du grand chalumeau (ivoire) visibles
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010059097
(photo)
Cité par A.P. de
Mirimonde op. cit. t.2 p.19
Larousse de la Musique t.1 p.379 (photo. N.B.))
M. Faré, "La nature morte au XVIIIème" p.219
J.C. Compagnon et S. Robson
op.cit. (photo, du Musée de la musique à Paris, le
tableau est-il en dépôt actuellement dans ce musée ?)
Cité par N. Lallement et B.
Devaux op. cit.
Pochette du CD S.L. Weiss Sonatas for Lute vol.4 n°21.37 et 46
par R. Barto chez Naxos (photo. Localisation de l'oeuvre non
précisée)
P. Delaval
Tapisserie de haute lisse de la Manufacture des Gobelins (laine et soie, 3,2x5,05m). Histoire de Don-Quichotte aux armes de la famille d'Argenson, seconde tapisserie (cette série en comporte cinq) , "Le bal de Barcelone", trophée d'instruments de chaque côté du médaillon central : à droite : violon de face, violon de dos, archet et basson (?); à gauche : musette, violon de dos, archet et basson (?). Dans le médaillon central, le bal est animé par un orchestre composé d'un violon et d'un violoncelle (?), un guitariste est couché, de dos au premier plan.
Vers 1732-36 : commandé par Louis, Duc d'Orléans (1703-1752) pour l'offrir à Marc-Pierre de Voyer de Paulmy, comte d'Argenson. Les scènes centrales de cette suite de tapisseries ont été crées par Charles Coypel. Les modèles sont conservés au château de Compiègne (cf. ref.). L'alentours créé spécialement à la demande du Prince pour les cinq tapisseries de cette série fut vraisemblablement créé par Peyrotte. Fut tissé dans les ateliers de Jean Le Febvre (dont la signature apparaît deux fois sur cette tapisserie) et de Michel Audran.
Musette à fort chalumeau cylindrique et pavillon conique, boîte à bourdons et sac rouge
Ministère de la culture... Cat. expo. Grand Palais 1980-81 : "Cinq années d'enrichissement du Patrimoine national, 1975-1980, Donations, dations, acquisitions"
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010113607 (photo)
Porcelaine tendre peinte et dorée : assiette aux instruments de musique du "service Attributs et groseilles" par Levé Denis (1731-?) de la Manufacture de Sèvres, service dont on peut voir un saladier portant également une musette au Château de Versailles (cf. ref.) : L'assiette à fond blanc est décorée de motifs végétaux et, sur le rebord, de trois trophées : l'un guerrier avec cor en laiton à pavillon en forme de tête animale, épée antique, carquois et lance, le second représentant le pouvoir avec couronne, faisceau de lances et trompette droite et le troisième trophée plus champêtre avec musette au sac bleu, sur lequel une flûte de Pan semble attachée par un ruban rose, tandis qu'un hautbois à pavillon amovible dépasse de part de d'autre du sac, l'anche en partie cachée par une partition. Quelques feuilles complètent le trophée.
Service livré à partir de 1763
Musette stylisée à deux petits tuyaux très légèrement divergents, l'un extérieurement cylindrique, à petit pavillon, doté de 3 trous de jeu, à peine plus long que le second, dans la partie basse s'évase puis se rétrécit avant un petit pavillon. Le decor de ce second tuyau évoque des clefs. Des franges roses cachent le haut de ces deux tuyaux. L'habit bleu du sac est décoré d'un galon jaune tout le long de la couture.
Photo visible sur le site de la Réunion des Musée Nationaux
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010109766
(photo)
Tabatière par Jean Ducrollay (vers 1708-après 1776) en armature d'or et plaques de porcelaines de la Manufacture de Sèvres, avec sur l'une des faces une musette, un hautbois (?) et une partition qui semblent tous trois flotter dans un nuage. Le couvercle et le dessous représentent chacun deux angelots, les autres plaques du pourtour représentent : faisceau de lances et trompettes, épée-couronne et sceptre, carquois et torche (?)
Vers 1756-59
Musette stylisée : deux chalumeaux parallèles extérieurement légèrement coniques et s'évasant en pavillon chacun en dessous d'un tore noir. Sac rose à franges jaunes, le reste de l'instrument n'est pas visible. Le hautbois est diamètre bien plus fort que les chalumeau de la musette mais de même couleur brune.
Photo visible sur le site
de la Réunion des Musée Nationaux ou encore à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/jean-ducrollay_tabatiere_porcelaine_or-metal
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010113231
(photo)
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010115401
(photo)
Scupture en marbre blanc en haut relief de Guillaume Francin (1741-1830) : Pan jouant de la flûte : sur un socle rond à la manière d'un personnage en porcelaine, le dieu Pan, reconnaissable à ses pattes velues et sabots, assis torse nu et uniquement vêtu d'un tissu lui passant sur la cuisse droite, joue d'une petite flûte à bec. Il est assis sur la fourche d'un chêne coupé et une peau de félin est coincée entre sa fesse gauche et ce siège improvisé. La patte du félin vient reposer sur un tambour de basque à cymbalettes. Entre les pattes du Dieusont posées une flûte de Pan à 7 tuyaux, une cornemuse et deux ronds que l'on peut identifier probablement comme de petites cymbales
1787 (signé et daté)
Deux bourdons extérieurement coniques, très court (contrainte de la sculpture probablement). Un tuyau mélodique extérieurement cylindrique, s'évasant en pavillon dont l'extrémité redevient cylindrique. Le tuyau mélodique est percé sur le dessus de sept petits trous dont le dernier (petit doigt) est décalé par rapport à l'alignement des autres.
Site des photographies de la Réunion de Musées Nationaux : https://www.photo.rmn.fr
(photo)
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010095190
(photo)
Tableau (huile sur toile, 1,33 x 1,44m) de Jean Joseph Xavier Bidauld (Carpentras 1758 - Montmorency 1846) : "Paysage d'Italie" ou plus précisément "Vue de l'île de Sora, dans le royaume de Naples" : paysage dans le style de Le Lorrain avec ville au centre (grands bâtiments massifs) et forte cascade à sa droite; petit troupeau de moutons mené sur un chemin par un berger cornemuseux au premier plan à gauche. Aux côtés du conremuseux se tient, de trois-quart dos, un jeune pâtre flûtiste (?) et un groupe formé d'un homme, de deux femmes et d'un âne lourdement chargé
1793
Sans bourdon d'épaule, grosse outre plus ou moins spérique, 2 hautbois ?
Michel Laclotte et Jean-Pierre Cazin, "Le Louvre - la
peinture européenne" ed. Scala 1991 (photo.)
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010065819
(photo)
Sc/bois de A. Solaro Schüss (signé au verso) : trophée surmontant la glace : feuillage de chêne, couronne de vigne avec raisins, vase renversé, tambourin a cymbalettes et grelots, carquois et musette
Fin XVIIIème
Musette stylisée à trois tuyaux similaires fins, cylindriques
s’évasant en pavillon. Deux d’entre eux partent d’une sorte de
souche commune, l’un des deux est muni de sept trous de jeu
visibles
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010099270 (photo)
Fr. Schneider
Miniature sur ivoire (diamètre 0,077) : "Bergère tenant une musette" : femme de la noblesse assise appuyée sur son coude gauche. Dans le creux de celui-ci est logé une musette dont les chalumeaux passent sur son avant bras. Décor de feuillages flous à l'arrière plan. Un chien pose sa tête sur le genou droit de cette bergère de salon.
XVIIIème siècle. Anonyme
Musette baroque à double chalumeau et boîte à bourdons
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020019411
Tableau ( huile sur bois) de Jean-Louis Demarne (ou De Marne) (Bruxelles 1752 - Paris 1829) : "Foire à l'entrée d'un village" ou "Fête de village"; musicien assis à califourchon sur la barique portée par une charrette dételée, dans la partie gauche du tableau. Figure également sur le tableau une flûte à bec (?) jouée par un très jeune enfant, au centre ainsi qu'un tambourin sur cadre et un violon de dos sur la droite
1814
2 bourdons verticaux implantés haut, l'un de longueur environ deux tiers de l'autre, tous deux s'achevant en pavillons. Tuyau mélodique extérieurement légèrement conique, s'évasant très faiblement en pavillon, de longueur moitié environ du grand bourdon. Des franges couleur rouille viennent couvrir la souche de ce tuyau. Gros sac piriforme
Cité in N. Lallement et B. Devaux op. cit.
P. Galassi, "Corot et l'Italie", ed. Gallimard 1996 (photo N.B.)
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010059728 (photo)
Tableau ( huile sur bois) de Jean-Louis Demarne (Bruxelles 1752 - Paris 1829) : "Une foire à la porte d'une auberge""; : Le portail monumental de la cour de l'auberge, aux deux batants ouverts, occupe le centre du tableau (la scène est vue depuis l'intérieur de la cour.) Sur la droite présence de plusieurs personnages dans et devant l'embrasure de la porte d'un bâtiment et, près d'eux un cavalier et une vache. Sur la gauche nombreux personnages attablés sous un gros arbre. Le sonneur de cornemuse est debout (de profil) contre le tronc de celui-ci et domine les tablées. Deux personnages sont debout au centre du tableau; derrière eux, à l'extérieur de la cour, d'autres personnages s'affairent sur la route qui part en ligne droite ou en bordure de celle-ci. Au premier plan enfin, une roue de charrette est posée dans une sorte de petit enclos en pierre
1er quart XIXème
2 bourdons verticaux implantés haut, l'un très légèrement plus court que l'autre, tous deux s'achevant en petit pavillon. Tuyau mélodique semblant extérieurement conique.
C.P. ancienne et cité par N. Lallement et B. Devaux op. cit.
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010060966 (photo)
J.C. Compagnon
Tableau (huile sur toile) de Léopold Robert (Les Eplatures, près de la Chaux-de-Fonds (CH) 1794 - Venise 1835)
1830 à Rome (présenté au salon de 1831) : "L'arrivée des moissonneurs dans le Marais Pontin": à côté d'un char à l'arrêt auquel sont attelés deux forts boeufs noirs, un jeune homme joue de la zampogna en dansant. L'homme à côté de lui danse en levant sa faucille au dessus de sa tête. Plusieurs autres personnages des deux sexes, assis ou debout sont représentés de part et d'autre ainsi que sur le char. Tous les personnages portent des costumes italiens très typés.
Zampogna à quatre tuyaux (représentation très précise: lanière de cuir attachée au poignet et soutenant le tuyau le plus grave, anneaux de tissus (laine ?) rouges ornant les pavillons, lanière empêchant la chute de la coulisse du petit bourdon. on distingue même la tache de la réserve de cire sur l'avant de la souche.) Le zampognaro porte une série d'anneaux mobiles autour de son chapeau. Ces anneaux pourraient avoir une fonction musicale (par entrechoquement)
C.P. ancienne en couleurs
C. & J.L. Matte op. cit.
(photo. N.B. de l'ensemble et couleur du détail)
C. Ritzenthaler, "L'école des beaux-arts, XIXème
siècle, les pompiers" (photo.)
"Paysages et Paysans, L'art de la terre en Europe du moyen-âge
au XXème siècle", cat. expo. B.N.F. 1994 sous la
direction d'Emmanuel Le Roy Ladurie (photo.)
Fiche sur le site du Musée du Louvre
: https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010063373
(photo)
L'ouvrage "Léopold Robert" (catalogue raisonné) détaille les différentes étapes de l'élaboration de ce tableau et présente les photos de ces esquisses :
- 1829 : dessin au crayon annoté "A Monsieur Marcotte" (Paris coll. particulière), représentation inexacte d'une cornemuse (porte-vent et hautbois d'un seul tenant) située à gauche du tableau
- Esquisse (Musée de Neufchâtel), cornemuseux à droite, de dos. Représentation encore schématique (3 chalumeaux divergents)
- Esquisse (Musée d'Art et d'Histoire de Neufchâtel) a peu près identique au tableau définitif (cornemuse précise)
- 1831 (serait donc postérieure à l'œuvre définitive) dessin (gravure ?) (Genève, Musée d'Art et d'Histoire), similaire au tableau
Cet ouvrage recense, en outre, sept copies de cette œuvre.
Copie par J. Salles à Nîmes (cf. ref.), copies à Rennes (cf. ref.), Carcassonne (cf. ref.) et Charleville-Mézières (cf. ref.)
Ce tableau a été gravé par P. Mercuri en 1831, avec, en bas à droite, la mention "Léopold Robert Rome 1830"
Ivoire sculpté sur ce modèle à Commercy (cf. ref.)
Il existe un tableau du même peintre (conservé au musée des Beaux-arts de Vevey, Suisse) représentant "Les pifferari devant la Madone", c'est-à-dire un couple zampogna et piffero jouant devant une fresque représentant la Vierge à un coin de rue. La Zampogne est strictement identique à celle du tableau du Louvre. Ce tableau a été gravé par A. Duvivier.
P. Sagnier
Tableau (huile sur toile) de Le Camus Pierre Duval (Lisieux 1790 - Saint-Cloud 1854) : "Un pifferaro donnant une leçon à son fils" : dans une grande plaine avec collines (montagnes ?) tout au fond, au bord d'une petite route, un zamponaro montre à son jeune fils à joueur du piffero (hautbois, ce dernier est long et conique et ne correspond pas vraiment à l'image traditionnelle du piffero italien). L'homme est assis sur un rocher, il fait le geste de jouer avec ses deux mains, sa zampogna posée sur sa cuisse gauche. Son chien est couché à sa gauche et observe l'enfant. Une jeune femme appuie son bras sur la cuisse droite de l'homme. Un jeune-homme est debout derrière elle, enveloppé d'une grande cape bleu sombre. L'enfant est debout face au trio, vu de trois quart droit. Son chapeau est tombé derrière lui. Tous sont habillés en costumes typique avec notamment les chapeaux coniques des hommes, la coiffe de la jeune femme et les guêtres lacées (la femme est pieds nus)
Première moitié XIXème
Tapisserie du siège de deux causeuses (paire) en bois doré réalisée par Michel Victor Cruchet et la Manufacture de Beauvais : trophées avec tambour à cymbalettes, instrument à cordes et musette
Font partie d’un ensemble de sièges livré pour le salon d’audience du Duc de Nemours aux Tuileries en 1847 et complété par d’autres pièces pour le salon des tapisseries d’Eugénie en 1855 (Les causeuses qui nous intéressent font-elle partie de la première ou de la seconde livraison ?)
Deux longs chalumeaux, l’un à pavillon, l’autre de type petit
chalumeau à clef de musette mais de longueur plus importante et
placé à gauche. Représentation résultant apparemment d’une
mauvaise observation de l’instrument : confusion entre le boîtier
à boules et les chalumeaux. Sac rouge.
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010435880
et https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010113416
(photos)
PARIS : Musée du Louvre, Canapé style Louis XV (dépôt du Musée National du château de Fontainebleau F 572 C). Fait partie d'un ensemble de un canapé, une causeuse, deux fauteuils et six chaises
Tapisserie (basse lisse) du siège d’un canapé réalisé par Michel Victor Cruchet et la Manufacture de Beauvais : trophée avec cornemuse, tambour sur cadre à cymbalettes. Sur le dossier : flûte de Pan et deux flûtes (fifres ?) croisé
Vers 1847
Deux chalumeaux de longueurs différentes, le plus long extérieurement cylindrique s'évasant en pavillon
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010116760 (photo mais, en 2024, pas de photo de dessus avec siège bien visible)
Huile sur bois d'Emile Wattier (Paris 1800 - Paris 1868) en imitation (pastiche) de Jean Honoré Fragonard (Grasse 1732 - Paris 1806) : "L'heure du berger" (esquisse de JH Fragonard de 1780 environ) : composition ovale : un homme agenouillé en veste jaune et culottes rouges, nu tête, se penche vers une noble jouant à la bergère qui se laisse aller en arrière, la robe remontant légèrement et découvrant son molet droit. au dessus d'eux volètent des chérubins, un mouton est couché, de dos au premier plan à droite, devatn un boeuf et une chèvre. Entre eux et le couple est posée une musette et peut être une seconde (mêmes couleurs) légèrement derrière.
Milieu XIXème
Musette baroque esquissée de manière sommaire mais tout de même identifiable : boîte à bourdons, deux chalumeaux très fins et de même longueur, s'évasant en pavillon
Cité par N. Lallement et B. Devaux op. cit.
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010055547 (photo)
J.C. Compagnon