PARIS : Musée du
Louvre, cabinet des dessins, coll.
Rotschild Non retrouvé sur le site
du Musée du Louvre
Gravure sur cuivre
1465-80 à Florence
Denis, "De Musikinstrumenten in de Nedelanden en in Italie naar hun afbeelding in de 15e", Utrech, 1944
Fr. Schneider
Gravure au burin : couple de danseurs se tenant face à face en se tenant par une main levée (gauche pour la femme et droite pour l’homme) dans le cercle intérieur, entourés dans le cercle extérieur, parmi des rinceaux végétaux, par 6 angelots nus musiciens (trompe courbe, petit tambour tenu horizontalement sur le côté, cornemuse, tambour sur cadre, triangle et cymbales) et, en partie basse de ce cercle extérieur par une femme nue couchée, posant sa main gauche sur le bras d’une jeune homme habillé couché derrière elle mais dans l’autre sens. Une frise géométrique entoure ce cercle. Au quatre coin à l’exterieur de celui-ci quatre portraits et sous celui-ci un ovale dans lequel, sur fond d’arbres, deux femmes assises, vêtues d’assez large robes et coiffées de couronnes végétales, tiennent un grand cadre rond vide dont le pourtour est constitué de deux cornes d’abondance.
Vers 1470/1475 attribué à Baccio Baldini
Sans bourdon, tuyau mélodique s’évasant en pavillon, sac à col de cygne
Fiche avec photo visible sur le site du musée à l’adresse https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020518784
Dessin à l'encre brune d'après un tableau original perdu de Hyeronimus Bosch (Bois-le-Duc 1450/60 - 1516) : "Les noces de Cana avec donateur et saint patron". On connaît ce tableau par des copies dont celle conservée à Rotterdam au Musée Boijmans Van Beuningen. Le présent dessin serait plus fidèle au tableau original, notamment par la présence du donateur et du saint-patron. Les musiciens sont situés en haut à gauche du tableau : cornemuse et vèze (ce dernier ne figure pas sur le tableau de Rotterdam)
1475-80 (mais d'après la fiche du musée, qui cite ces dates, un auteur y verrait un dessin du XVIème)
1 bourdon d'épaule esquissé (absent sur le tableau de Rotterdam), hautbois conique, sac piriforme à col de cygne
De Tolnay, "Hyeronimus Bosch", Baden-Baden 1973
J. Koldewij, P. Vandenbroek, B. Vermet, "Jérôme Bosch - L'œuvre complet" Ludion-Flammarion 2001 (photo, ainsi que du tableau de Rotterdam)
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020537363 (photo)
Fr. Schneider
Dessin à l'encre brune et lavis sur papier brun foncé, avec
rehauts de blanc : L'Adoration des bergers, copie
d'après Giovanni Francesco Penni, dit Il Fattore,
retouché par Michel II Corneille (anciennement attribué à
Giulio Romano ainsi qu'à Raphaël). Adoration des bergers
devant la modeste crèche en bois et paille, elle même devant
d'impressionnants bâtiments antiques (grosses colonnes à
gauche, pignon de temple à droite) et sous une apparition
lumineuse de Dieu le père entouré de 5 anges. La
Vierge est agenouillée au centre, de profil gauche, elle
porte l'enfant Jésus de ses bras presque tendus et ils
échangent leurs regards. Joseph se tient debout derrière
elle, main gauche sur son bâton posé à terre et main droite
désignant la mère et son enfant aux bergers situés à droite
de la composition et vers lesquels il retourne la tête. Ces
bergers sont au nombre de quatre (trois debout et un posant
un genou à terre déposant une corbeille). Le quatrième
personnage, tout à fait à droite semble être plutôt un ange
qu'un berger. Il souffle dans ce qui paraît être une
cornemuse. Deux autres bergers arrivent par la gauche de la
composition, le premier tenant un chien de la main droite
(le chien retourne sa tête vers la gauche) et le second
porte un mouton sur ses épaules. Les têtes du boeuf et de
l'âne (?) sont visibles au dessus de l'enfant Jésus.
Non daté, probablement XVIème
Bourdon non visible, un tuyau mélodique extérieurement
cylindrique, mais s'évasant en pavillon. Le porte vent tenu
en bouche, rattaché au sac juste à sur le côté du col de
cygne et curieusement plutôt vers l'extérieur de celui-ci
par rapport au musicien. Sac tenu sous le bras droit, main
gauche en bas du tuyau mélodique.
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020100812
Dessin à l'encre brune et lavis sur papier brun foncé, avec
rehauts de blanc : L'Adoration des bergers, copie
d'après Giovanni Francesco Penni, dit Il Fattore
(anciennennement attribué à Giulio Romano ainsi qu'à Raphaël
car annotation "Raphaël" en bas à gauche). Adoration des
bergers dans ou plutôt devant un bâtiment et dont la
composition correspond à celle de la partie basse du dessin
ci-dessus (inv 3600), la suppression de la partie
haute (monuments antiques et Dieu le père) faisant passer la
composition d'un format en hauteur à un format en
largeur. La Vierge est agenouillée au centre, de
profil gauche, elle porte l'enfant Jésus de ses bras presque
tendus et ils échangent leurs regards. Joseph se tient
debout derrière elle, main gauche sur son bâton posé à terre
et main droite désignant la mère et son enfant aux bergers
situés à droite de la composition et vers lesquels il
retourne la tête. Ces bergers sont au nombre de quatre
(trois debout et un posant un genou à terre posant une
corbeille au sol). Le quatrième berger, tout à fait à droite
ressemble plutôt à un ange qu'à un berger mais les autres
versions de ce dessin nous confirment qu'il s'agit également
d'un berger. Il souffle dans sa cornemuse (identifiable au
sac visible sous le bras). Deux autres bergers arrivent par
la gauche de la composition, le premier tenant un chien de
la main droite (le chien retourne sa tête vers la gauche) et
le second porte un mouton sur ses épaules. La tête du boeuf
est visible au dessus de l'enfant Jésus.
Non daté, probablement XVIème
Bourdon non visible, un tuyau mélodique extérieurement
cylindrique, mais s'évasant en pavillon. Le porte vent
semble directement relié à ce tuyau mélodique par un coude
assez ouvert. Sac tenu sous le bras droit, main gauche en
bas du tuyau mélodique.
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020100813
Dessin à l'encre brune et lavis sur papier brun foncé, avec
rehauts de blanc. Ecole romaine et ombrienne d'après Raphaël.
Anciennement attribué à Giulio Romano : "L'adoration des
bergers". Composition très similaire au précédent mais le
cornemuseux est ici bien un berger et non un ange et la
composition étant moins tronquée, on voit bien le bourdon
d'épaule
XVIème siècle : berger cornemuseux à l'extrême
droite de la gravure. Cette gravure serait inspirée d'un carton
de tapisserie de Raphaël (voir tableaux de la famille
Menassier, sur le même modèle à Montbard (cf. nef.),
Semur-en-Auxois (cf. ref.) Annay sur Serrein (cf. ref.) et Montigny
sur Armançon (cf. ref.)
Tuyau mélodique difficilement visible sous les doigts pourtant
largement écartés du musicien (copie mal comprise du dessin
ci-dessus inv 3600 ou similaire ?), porte vent cylindrique
tenu en bouche, bourdon d'épaule fin, extérieurement
plutôt cylindrique mais s'évasant largement en pavillon, sac de
forme ovale
M. Guillaume, "La peinture en Bourgogne au XVIème
siècle", cat. expo. du Musée des Beaux arts de Dijon,
juin-août 1990 (photo. N.B.)
Eau forte de Hans Sebald Beham (1500-1550) : Le joueur de cornemuse et sa femme : un couple s'enlace contre le tronc d'un arbre (à droite de la gravure). L'homme est coiffé d'un chapeau à plumes et chaussé de grosses bottes (ou chaussures et grosses guêtres)
1520 (inscrit en haut au centre au dessus du monogramme HSP
Deux extrémités de bourdons identiques (pavillon coniques montés dans un raccord cylindrique) et de même longueur dépassent au dessus des deux têtes. le sac de l'instrument dépasse, de son côté derrière le dos de l'homme.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020539379
(photo)
Autre exemplaire identique : (L 28 LR/267 Recto)
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020573026
(photo)
PARIS : Musée du Louvre, Estampes, (L 28 LR/260 Recto)
Burin de Hans Sebald Beham (1500-1550) : Une femme et deux
musiciens : sur un fond sombre, deux musiciens s'avancent
en jouant, de profil droit, le cornemuseux plus près de nous et
légèrement en avant de son collègue. Une épée au côté, il marche
d'un pas plus décidé, plus penché en avant. Ils commencent à
passer devant une femme de face qui tourne la tête vers le
hautboïste. Le joueur de cornemuse a la tête couronnée de
feuilles tandis que le joueur de hautbois, une hache à la
ceinture, est coiffé d'un chapeau.
Première moitié XVIème (monogramme HSP en haut à droite
mais pas de date
Deux bourdons d'épaule montés sur une souche cylindrique
commune. ils sont identiques jusqu'au raccord médian puis l'un
est légèrement plus court que l'autre sur la seconde partie
s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique relativement court (guère
plus long que la largeur des deux mains) et moitié moins long
que le hautbois du second musicien qui est également d'une fort
diamètre. Le tuyau mélodique semble cylindrique s'évasant en
petit pavillon. Porte-vent cylindrique tenu en bouche et monté
sur le sac à proximité immédiate de la souche des bourdons. Sac
assez volumineux a col de cygne renflé au niveau des souches
bourdon et porte-vent. Sac tenu sur le ventre mais légèrement du
côté droit, comme le montrent d'ailleurs les bourdons qui
passent sur l'épaule droite. Main gauche en bas du tuyau
mélodique.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020573019
(photo)
**Deux exemplaires identiques d'une gravure (burin) de Hans
Sebald Beham (1500-1550) : Deux musiciens dans la série
de 12 gravures (9 conservées ici et montée sur une même
feuille) Les noces de village. Un joueur de cornemuse
et un joueur de hautbois sont représentés de trois quart droit,
le cornemuseux plus près de nous, un peu penché sur son
instrument par rapport au joueur de hautbois qui se tient plus
droit. se dernier est coiffé d'un chapeau au bord avant plus
large et relevé, orné d'une plume dressée tandis que le joueur
de cornemuse est coiffé d'un capuchon orné de deux plus longues
plumes, l'une droite et l'autre recourbée.
1537 (monogramme HSP en haut à droite mais pas de date
inscrite)
Deux bourdons d'épaule montés sur une souche commune formant un léger U. ils sont identiques jusqu'au raccord médian puis l'un est légèrement plus court que l'autre sur la seconde partie s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique sensiblement aussi long que le hautbois du second musicien qui est d'un diamètre légèrement plus fort et dont le gros cylindre supérieur laisse penser qu'il peut s'agir d'un hautbois à capsule. Le tuyau mélodique semble cylindrique s'évasant en petit pavillon, la perce finale étant d'un diamètre bien moindre que l'extérieur du tuyau. Porte-vent cylindrique tenu en bouche et monté sur le sac à mi-chemin entre la souche des bourdons et celle du tuyau mélodique. Sac assez volumineux a col de cygne très court. Sac tenu sur le ventre mais légèrement du côté droit, comme le montrent d'ailleurs les bourdons qui passent sur l'épaule droite. Main gauche en bas du tuyau mélodique.
Fiches des oeuvres sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020539361et
https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020572996
(photo)
Autre exemplaire au Cabinet des Estampes et
Dessins de Strasbourg (77.002.0.43)
Gravure (burin) de Barthel Beham (Nuremberg,1502 - Bologne 1540, frère de Sebald Beham) : "Angelot jouant de la cornemuse" : angelot (ailé), nu et bien potelé, empoignant une cornemuse au gros sac et soufflant de dedans , le buste penché sur l'instrument et le visage légèrement renfrogné. Fond uniformément strié horizontalement
1527 (daté en haut à droite) Allemagne
1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique mais s'achevant sur le dernier tiers par deux courtes parties cylindriques un peu plus larges séparées par une tout aussi courte partie dont le diamètre est à peine plus gros que celui du tuyau sur toute sa première partie. Tuyau mélodique extérieurement conique et s'évasant davantage au pavillon. Porte-vent légèrement conique tenu en bouche. Poche volumineuse piriforme sans véritable col de cygne. Aucune souche figurée.
Fiche sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/barthel-beham_angelot-jouant-de-la-cornemuse_burin-estampe_1525
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020564772
Burin de Hans Sebald Beham (1500-1550) : Couple de
danseurs et couple de musiciens : un joueur de
cornemuse et un joueur de hautbois sont debout à droite de la
composition, un arbre derrière eux et séparés par une sorte de
pierre parallépipédique sur laquelle est posé un pichet et
devant laquelle est posé une cruche. Un coupe de danseur
s'élance devant eux vers la gauche de la composition, l'homme
en avant tendant la main droite sur le côté et vers le ciel et
la femme suivant d'une allure moins décidée. Inscriptions "DIE
ZWELF MONET SEN GEDHON. WOL AUF GREDT WIR FOENS WIDER ON" en
haut, ".MON.S." devant le visage du hautboïste et "SUN.S."
derrière l'arbre
1546 (monogramme HSP au milieu à gauche avec date au
dessus)
Deux bourdons d'épaule montés sur le sac sans souches visibles. ils sont cylindriques jusqu'au raccord médian, l'un déjà très légèrement plus court que l'autre, cette différence s'accentuant sur la seconde partie qui s'évase pour chacun en pavillon. Tuyau mélodique sensiblement aussi long que le hautbois du second musicien qui est d'un diamètre similaire et dont le gros cylindre supérieur laisse penser qu'il peut s'agir d'un hautbois à capsule. Le tuyau mélodique semble légèrement conique s'évasant en petit pavillon, la perce finale étant assez large par rapport à l'extérieur du tuyau. Porte-vent cylindrique tenu en bouche et monté sur le sac sans véritable souche pas très loin du premier bourdons . Sac assez volumineux a col de cygne court. Sac tenu sur le ventre mais légèrement du côté gauche, comme le montrent d'ailleurs les bourdons qui passent sur l'épaule gauche. Main droite en bas du tuyau mélodique.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020572990
Eau forte avec retouches de burin (0,174 x 0,140m) de Lucas Van Leyden dit Lucas de Leyde (1489/94-1533) : "L'espiègle"
1520 : une famille voyage à pied : l'homme, penché en avant, joue de la cornemuse tout en marchant et en portant sur son dos une hotte en osier de laquelle dépasse la tête d'un enfant. Sa femme marche à ses côté, portant un enfant sur l'épaule droite, un enfaut marche au devant d'eux ainsi qu'un chien. Un quatirème enfant est porté par l'âne partiellement visible derrière l'homme cornemuseux.
1 long bourdon d'épaule extérieurement conique, sans raccord ni moulure, tenu quasi verticalement
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020516848 (photos)
Dessin à la plume à l'encre brune (0,223 x 0,259m) attribué à Lélio Orsi (1511-1587) : scène de danse : dans un décor limité à deux gros arbres placés à l'arrière plan de part et d'autre de la composition, un couple danse au premier plan au centre, en se tenant par une main et en se faisant face. Le joueur de cornemuse est assis à gauche, de profil, buste et tête penchés en avant sur l'instrument. Quelques personnages observent les danseurs à droite de la scène.
XVIème
1 bourdon d'épaule trongué par le bord de la composition mais
doté d'un long raccord après une première partie extérieurement
cylindrique et une souche curieusement plus fine que cette
première partie. Tuyau mélodique non visible (caché par les
doigts du musicien et la jupe de la danseuse. Porte-vent conique
tenu en bouche, monté sur une souche d'un diamètre légèrement
supérieur à la base de ce porte-vent.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020200677
( photo)
PARIS : Musée du Louvre, département des arts graphiques (inv.7631 LR/ Recto)
Gravure très en largeur (presque une frise avec ses couples de
danseurs successifs bordés par les musiciens à gauche jouant
assis sur un banc devant une auberge et sa table fournie. Le
joueur de hautbois est au premier plan. Il lève très haut son
instrument, masquant en partie la tête du cornemuseux et son
instrument. Inscription en latin gravée sous l'image. Une
scène assez proche de celles figurées par Hans Sebald Beham
(cornemuse également assez semblable)
XVIème, gravé par Théodore de Bry (signature gravée à gauche
des pieds du premier couple à gauche)
Deux bourdons d'épaule de même longueur et apparemment de même
forme mais dont seuls les raccord et la seconde partie
(pavillons) sont visibles. Tuyau mélodique extérieurement
conique s'évasant en pavillon bien évasé intérieurement aussi.
Il est assez long mais moins que le hautbois du second musicien.
Sac très volumineux à large col de cygne (davantage plié que
véritable)= col de cygne). Porte-vent non visible.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020538632
( photo)
Autre exemplaire au cabinet des estampes de Strasbourg
Gravure : "Le mois d'avril", gravure ovale en largeur sur feuille rectangulaire avec inscriptions en bas hors de l'ovale : "Avril" "Cum Pri Regis" (avec privilègue du roi). Un berger est assis au premier plan, de profil droit et tenant une houlette posée à terre de la main droite tandis que la gauche tien le menton de sa voisine agenouillée qui tresse une couronne. A côté de celle-ci une seconde femme debout se penche pour ramasser des plantes et les mettre dans son panier. Au second plan bâtiments sur la gauche, puis deux groupes de moutons et cornemuseux à droite adossé à un arbre. Sur le plan suivant une femme trait une vache au centre tandis qu'un homme semble chasser avec ses chiens en sonnant dans un petit cor en quart de cercle. Bâtiments à l'arrière plan. Un taureau apparaît dans le ciel au centre semblant porté par les nuages. Il est surmonté par le signe zodiacal correspondant. (Pas de cornemuse au premier plan, contrairement à une des assiettes ci-après)
Autres bergers sur les gravures des mois de mars, juin, novembre mais sans cornemuse, quoique l'on puisse se demander si le petit berger à l'arrière plan sur le mois de novembre (L 48 LR/220 Recto voir fiche du musée https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020577024 ) est assis appuyé sur sa houlette ou s'il joue d'une cornemuse à bourdon d'épaule
1568 par Etienne Delaune graveur (vers 1518 - Strasbourg, 1583)
Sans bourdon, hautbois conique, petit porte-vent
Autre exemplaire au Musée du château d'Ecouen et
à Strasbourg
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020576977 (photo)
Cette gravure (ainsi que celles des autres mois) a servi de modèle à des assiettes et plats ronds émaillés dont quatre conservées dans ce même musée (voir cette référence et suivantes)
Dessin : plume encre brune et lavis brun et gris
fin XVIème : scène champêtre, debout au plein centre de la composition, face au spectateur, adossé au tronc d'un arbre dont le pied est dans une sorte de petit tertre rond enserré dans des fascine et dont les branches sont entourées par une sorte de cerclage cylindrique,un berger (houlette posée à ses pieds) fait danser au son de sa cornemuse une chaîne de sept danseuses et danseurs (chaîne débutant et s'achevant comme c'était l'usage, par un homme). Les danseurs semblent enjamber des sortes de petits phylactères posés verticalement au sol. Un homme debout et une femme accroupie regardent la scène depuis le bord gauche de la composition. Moutons et chien couchés au premier plan, autres moutons à l'arrière plan à droite, puis trois maisons dont la première presque sur pilotis. A l'arrière plan à gauche pont à une arche puis clocher d'un village.
1 bourdon d'épaule long et fin, extérieurement cylindrique s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique extérieurement légèrement conique, s'évasant en pavillon, de longueur environ la moitié de celle du bourdon, Porte vent cylindrique non tenu en bouche et partant vers l'avant. Sac piriforme à col de cygne assez large et semblant davantage plié que joliment courbé.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020105529 ( photo)
Gravure de Hendrick GOLTZIUS (1558-1617) : Buste d'un joueur de cornemuse : Le visage un peu bouffi d'un joueur de cornemuse au gros nez et coiffé d'un chapeau en fourrure occupe presque toute la place de cette gravure inscrite dans un double cercle entre lesquels est inscrit, à l'envers, "Volheyt Vervrooyt". Il souffle dans sa cornemuse mais du fait du cadrage très serré, seul le haut du sac, la souche du tuyau mélodique et un petit porte-vent sont visibles
Fin XVIIème ou début XVIIème
Sans bourdon, souche du tuyau mélodique cylindrique dotée d'un tore très fin sous la ligature du sac et de tore de diamètre décroissants en partie basse. Le cuir du sac forme des sortes de pétales sous la ligature avec cette souche. Petit porte-vent conique, de même longueur que sa souche conique et de plus gros diamètre se terminant par un tore. Il semble y avoir une "rustine" sur le côté du sac.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020517648 (photo)
Dessin (plume et encre brune sur traces de pierre noire) de Sinibaldo Scorza (Voltaggio 1589 - Gênes 1631)
Vers 1610 : feuille d'études, berger en haut à gauche
1 bourdon d'épaule
Ce dessin a été repris dans un tableau (Gênes Palazzo Rosso 2824) et sans doute aussi dans une gravure aujourd'hui disparue
"Le dessin à Gênes du XVIème au XVIIIème
siècle" cat. expo. du cabinet des dessins 1985 (photo. N.B.)
Tableau dans M. Bonzi, "Sinibaldo Scorza et Antonio Travi",
Gênes 1964 (photo.)
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020006649 (photo)
Dessin (plume et lavis gris) de Peter Candid (19,6 x 29,9cm) : esquisse pour une tapisserie des mois
Vers 1612 : la scène est séparée en deux par un pilier (?) central. Autour d'une table représentée légèrement de biais sont disposés six personnages semblant jouer aux dés, dont une femme déjà âgée, debout, tenant l'anse d'un panier sur son avant-bras, un homme de dos, également debout, dont la position penchée vers les dés témoigne de l'intérêt qu'il porte au jeu, une femme plus jeune lançant ceux-ci, un quatrième homme dont on n'aperçoit que le visage et le regard rivé sur les dés. Les deux autres personnages semblent porter moins d'attention au jeu. A gauche de la scène deux haommes dont l'un portant une épé au côté jouent également aux dés mais à terre. Une cheminée occupe le mur du fond et, de chaque côté de celui-ci, des rideaux levés permettent de voir à l'extérieur de la pièce : à droite un homme attaque des troncs d'arbres couchés à la hache, à gauche un homme assis, tronqué par le bord du dessin, joue de la cornemuse (il ressemble au cornemuseux de Dürer) tandis qu'en arrière plan on aperçoit la silhouette de profil d'un homme brandissant une hache
1 bourdon d'épaule assez vertical, partiellement visible seulement (il pourrait y en avoir un second), hautbois apparemment cylindrique, poche orné d'un motif en résille.
B. Volk-Knüttel, "Peter Candid, "Zeichnungen - austellungskatalog", Munich 1979, Nr 79
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020105702 (photo)
F. Schneider
Dessin tiré de l'album de Daniel Rabel consacré aux ballets de cour de Louis XIII
1626, ballet "La douairière de Billebahout", "musique de l'Amérique, cinq figures" : quatre cornemuseux suivent un carillon de gongs tiré par un lama
4 cornemuses relativement schématiques. 3 possèdent deux bourdons d'épaule, la quatrième n'en possède qu'un seul (description d'après la photo. de l'ouvrage de M.F. Bukofeer, original ou copie de la B.N.F. ?)
Copie au cabinet des Estampes de la B.N.F.(cf. ref.)
Cité par A.P. de Mirimonde
op. cit. t.2 p.174
"L'art du ballet à la cour de France" p.XVII
M.F. Bukofeer, "la musique Baroque 1600-1750", ed. J.C. Lattes
(photo. N.B.)
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020209963 (photo)
Dessin à la plume : encre brune sur papier beige (34,7 x 24,5) de l'école d'Abraham Bloemaert (Gorinchen 1564 - Utrecht 1651) "L'annonce aux bergers"
1ère moitié XVIIème Hollande
Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020107262 (photo)
Dessin à la plume (encre grise) sur papier blanc d'après Rembrandt : "L'adoration des bergers" Petit cornemuse pendue à la ceinture d'un berger au centre de la composition à l'arrière, derrière les personnages agenouillés autour de l'enfant Jésus
Second quart du XVIIème, Hollande
Un tuyau (mélodique?) court et très évasé en pavillon, seul visible avec un bout du sac.
Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée :https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020107817 (photo)
Dessin à la plume (encre brune) et lavis brun sur papier blanc de l'école de David Téniers II dit Le jeune : "Le bal des singes". Dans ce qui semble être une cave voutée, un singe cornemuseux, à droite sur un tonneau, fait danser quatre singes qui apostrophent un singe buveur tout à gauche. Trois ou quatre autres singes sont visibles à l'arrière plan. Le dessin est taché de grandes rousseurs (lavis au verso ?)
XVIIème, Flandres
Sans bourdon : un gros sac tenu devant le ventre du singe musicien, reposant presque sur le tonneau. Il tient sa main gauche un peu au dessus de la moitié du tuyau mélodique (conique) et ce doit être sa main droite qui apparaît tout en haut de ce tuyau.
Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020110750 (photo)
Dessin à la mine de plomb sur papier beige (22,5 x 34,8) de David Téniers II dit Le jeune (Anvers 1610-Bruxelles 1690) : Fête de village : composition assez classique de fête de village de ce peintre, avec un joueur de cornemuse barbu debout sur un tonneau, coiffé d'un petit chapeau à plume et penché en avant sur son instrument. Il joue pour une petite ronde de quatre danseurs tandis qu'une douzaine d'autres personnages se tiennent debout autour d'eux. Le décor (auberge et autres bâtiments de village) et à peine esquissé.
XVIIème, Flandres, monogramme DT en bas à droite
Deux bourdons verticaux implantés haut, assez courts, de longueurs légèrement différentes, le plus long s'évasant en pavillon et doté semble-t-il d'un raccord, tuyau mélodique d'un diamètre légèrement supérieur, relativement court également et extérieurement légèrement conique sans véritable pavillon.
Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020110721 (photo)
Dessin à la pierre noire avec lavis de gris et gouache blanche sur papier gris (29 x 35,2) de Louis II de Boullogne dit "Le jeune" (Paris 1654- id. 1733) : "L'automne" (scène de vendange) , étude pour un tableau exécuté pour le salon de Marly et pendant au dessin "L'été" également conservé au Louvre. Scène de danse (un cornemuseux assis à terre au pied d'un arbre au premier plan à gauche fait danser un couple), dans un contexte de vendanges (gros pressoir derrière les danseurs, tonneaux à terre, vigne en train d'être vendangée à droite.) Un couple tout à droite vendange ce qui semble être une vigne entortillée sur le tronc d'un gros arbre, tandis que deux chérubins s'activent autour d'un cuveau entre ce couple et les danseurs. Un gros château est visible à l'arrière plan.
Entre 1675 et 1715, France
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement cylindrique mais s'évasant en pavillon, très court porte-vent tenu en bouche, sac piriforme assez volumineux.
Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020010904 (photo)
Dessin à la plume et lavis : encre et lavis bruns et gris sur papier, anonyme d'après Joachim Anthonisz Wtewael (1556-1638, anciennement attribué à A. Bloemaert) : "L'adoration des bergers" (15,6 x 20,8) : composition assez chargée avec personnages assez nombreux et grands dans un décor de ruines antiques. L'enfant Jesus est au centre, les bergers principalement à gauche mais pas le berger cornemuseux qui se tient debout à droite derrière la Vierge Marie. Dans la partie droite de la composition, un personnage tient une pose assez artificielle pour faire boire un cheval dans une écuelle tandis qu'à gauche un des bergers tient également une pose particulière, appuyé sur sa houlette et les jambes curieusement placées devant et derrière celle-ci. Un chien se tient devant lui.
XVIIème ?
Un bourdon d'épaule doté d'une coulisse médiane bien reconnaissable à la forme en quenouille de la partie femelle sur le second article d'abord ainsi renflé, puis se resserrant (partie étroite décorée d'un petit tore) avant de s'évaser en pavillon décoré d'une petite moulure. Tuyau mélodique dont on distingue surtout la souche cylindrique.
Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020107255 (photo)
Dessin à la pierre noire sur papier (20,5 x 31) de Claes Pietersz Berchem dit van Haarlem : "Le passage du gué" : plusieurs personnages et animaux traversant le gué d'une rivière : à gauche un homme mène deux bovins tandis qu'à gauche une femme et un homme jouant de la cornemuse traversent sur leurs chevaux entourés par une chève, un mouton et probablement un petit bovin derrière eux. Un homme à pied les suit. De l'autre côté du gué, un peu au loin un homme s'avance avec une vache. D'autres bovins sont visibles de l'autre côté de la rivière sur la droite de la composition.
Seconde moitié XVIIème Hollande
De bourdons d'épaule, quasi jointifs, de longueurs légèrement différentes, le plus court extérieurement cylindrique sans pavillon, le second de même mais avec un pavillon. Un tuyau mélodique relativement court, extérieurement conique, dans l'axe du porte vent (tenu en bouche), petit sac sphérique.
Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020112221 (photo)
Gravure au burin : enfant jouant de la cornemuse : sur fond de feuillages stylisés (feuilles d'acanthes) s'élevant de trois pieds, un chérubin nu souffle dans une cornemuse au bas au centre de la composition. Son pied droit repose sur une souche et le gauche est légèrement plus bas. Monogramme VG en bas à droite
Non daté, école inconnue
Deux bourdons d'épaule divergents sur souche cylindrique commune, de tailles très légèrement différentes, mais de même forme : deux raccords cylindriques légèrement plus gros que les tuyaux (cylindriques) et parties coniques (pavillon) après le second raccord. Tuyau mélodique recourbé vers l'avant (en forme de corne peu ouverte), sac relativement sphérique à col de cygne et tout petit porte-vent en bouche
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020538367 (photo)
Dessin à la plume et encre brune : "Paysage avec joueur de cornemuse". Le paysage s'organise autour d'un gros monticule aplati situé au centre de la composition. Sur celui-ci poussent deux grands arbres à gauche (dont un en bouquet à trois troncs) et deux petits dont un bien penché sur la droite. Dans le coin inférieur gauche, un troupeau de bovins et d'ovins s'avance en suivant le joueur de cornemuse debout de dos au premier plan et presque au centre de la gravure. Au dessus de sa tête, sur le monticule, un second berger est également debout de profil droit, appuyé sur une houlette bien plus haute que lui. Derrière ce dernier on aperçoit de gros bâtiments urbains, dont un coiffé d'un dôme, à l'arrière plan. Un village est également visible à l'arrière plan à droite (clocher, autre bâtiment coiffé d'un dôme), devant lui s'étale un plan d'eau sur lequel s'avance une barque en direction de trois personnages qui attendent sur la rive de notre côté. A côté de ces derniers, un arbre à haut tronc et feuillage en boule ferme la composition à droite. Il semble y avoir queques autres bâtiments dans les lointains. Quatre oiseaux volants dans le ciel dans le haut de la composition.
XVIème : atelier d'Annibale Carracci (1560-1609)
Un bourdon d'épaule extérieurement plutôt conique, posé sur l'épaule gauche tandis que le sac semble tenu plutôt devant la poitrine. Devant celui-ci on distingue deux tuyaux coniques, contigus, probablement mélodiques mais le berger a les deux mains placées très haut sur ces tuyaux.
Nota : A fait l'objet d'une gravure par Claude Macé
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020005059 (photo)
Dessin à la plume et encre brune : "Paysage avec joueur de cornemuse". Composition identique à la référence précédente (INV 8096). Mais dessin moins marqué (plus clair) et deux inscriptions manuscrites en bas à droite du dessin, pas d'oiseaux dans le ciel.
XVIème : atelier d'Annibale Carracci (1560-1609)
Identique à la précédente : un bourdon d'épaule extérieurement plutôt conique, posé sur l'épaule gauche tandis que le sac semble tenu plutôt devant la poitrine. Devant celui-ci on distingue deux tuyaux coniques, contigus, probablement mélodiques mais le berger a les deux mains placées très haut sur ces tuyaux.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020005162 (photo)
Dessin à la plume et encre brune : "Paysage avec joueur de cornemuse". Composition très similaire aux deux précédentes mais avec quelques variantes bien visibles : davantage d'espace au premier plan, sous les pieds du berger joueur de cornemuse, absence de second berger, bâtiments différents (moins hauts notamment), davantage d'oiseaux (onze) et plus bas dans le ciel), une vieille barrière en bois dans le coin inférieur droit.
XVIème : atelier d'Annibale Carracci (1560-1609)
Un bourdon d'épaule extérieurement plutôt conique, posé sur l'épaule gauche tandis que le sac semble tenu plutôt devant la poitrine. Devant celui-ci on distingue deux tuyaux coniques, presque contigus (plus fins que sur des deux dessins précédents) probablement mélodiques mais le berger a les deux mains placées très haut sur ces tuyaux. Sac à motif de quadrillage.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020005069 (photo)
Gravure à l'eau forte, 1er état (19,5 x 25,5cm) "La danse villageoise" ou "danse champêtre" représentant une scène proche de celle du tableau de Claude Gellée dit Le Lorrain (1600-1682) conservé dans ce même musée (cf. ref) mais en plan beaucoup plus serré sur les musiciens et danseurs : le côté droit de la composition est fermé par deux grands arbres. En bas à droite un joueur de cornemuse est assis sur un tronc couché (ou un muret ?) vu de profil gauche. Feux personnages se tiennent à sa droite, assis à terre et appuyés sur le tronc. Cinq femmes et un homme se tiennent de l'autre côté des arbres et tous ont le regard dirigé vers un trio de danseurs : un homme et une femme au tambourin qui s'avancent l'un face à l'autre et une femme entre les deux qui nous fait face. Sur la gauche deux chèvres s'affontent sous le regard d'une troisième, tandis que l'on distingue une vache un peu à l'arrière plan.
Vers 1634, gravé par Claude Gellée lui même
Cornemuse partiellement visible seulement. Un bourdon d'épaule assez fortement conique, du moins sur son extrémité visible puisque le début est masqué par le cou du berger, tuyau mélodique assez long (ou plutôt tenu assez bas) et à l'extrémité également conique
"Claude Gellée dit Le Lorrain 1600-1682", cat. expo. Paris 1983 p328 (photo. N.B.)
"Claude Gellée dit Le Lorrain - Le dessinateur face à la nature" Cat expo Paris Louvre 2011 et Haarlem 2012, p.118-119 (photo. N.B.)
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020520102 (photo)
Fr. Schneider
Gravure à l'eau forte 2èe état (feuille 15,3 x 20,2cm) "La danse sous les arbres" représentant une scène similaire à celle de la référence ci-dessus et au tableau de Claude Gellée dit Le Lorrain (1600-1682) conservé dans ce même musée (cf ref). Trois groupes d'arbres forment une sorte de large clairière dans laquelle se déroule cette scène, tandis que la vue s'ouvre sur un paysage à l'arrière de ces arbres. Entre les arbres de gauche et ceux du centre, deux vaches paissent. En bas à droite est couché un tronc d'arbre (plus facile à identifier que sur la gravure précédente même si celle-ci présente un plan plus serré). Le cornemuseux est assis sur ce tronc, vu de trois quart dos, tandis que deux peronnages sont assis à terre à sa droite appuyés sur ce tronc et trois autres personnages se tiennent encore à leur droite. Au centre de la composition danse un trio : un homme à gauche se dirige vers une femme au tambourin face à lui, tous deux un pied en l'air, tandis qu'une femme entre les deux (plus près de l'homme toutefois) nous fait face et semble plus statique.
XVIIème
Cornemuse partiellement visible seulement : 1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique mais s'évasant en pavillon. 1 tuyau mélodique assez sembable, tenu assez bas par le berger. On distinque ce qui doit être un petit porte-vent sur le col du sac assez volumineux de l'instrument.
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020520087 (photo)
Gravure à l'eau forte : "Le départ pour les champs" : trois personnages marchent derrière un troupeaux de vaches et chèvres, l'un juché sur un âne. Au centre de la composition (derrière le troupeau) un bouquet d'arbres, à droite un pont à deux arches mène à une zone plus rocheuse sur laquelle s'élève une maison puis le chemin semble se prolonger vers d'autres bâtiments encore plus à l'arrière plan (plus haut et à droite)
XVIIème gravé par Claude Gellée dit Le Lorrain (1600-1682) lui même
Cornemuse (?) à peine visible : sans bourdon (?), tuyau mélodique à pavillon, sac sous le bras droit.
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020520093 (photo)
Dessin à la sanguine sur papier huilé : "Paysage avec un joueur de cornemuse" : paysage principalement formé de grands arbres dans la partie gauche de la composition. Au centre quelques bovins et ovins et au devant d'eux, de dos, un berger marchant tout en jouant de la cornemuse et semblant se diriger vers les berges d'un plan d'eau sur la droite de la composition, plan d'eau sur la rive duquel on distingue trois silhouettes et une barque et sur l'autre rive duquel on peut voir un village. D'autre bâtiments sont visible à l'arrière plan au centre, derrière le tertre central sur lequel poussent les mêmes arbres que sur les dessins ci-dessus.
Fin XVIIème probablement par Michel Corneille II (1642-1708), d'après Annibale Carracci (voir les trois références ci-dessus) comme en fait état l'annotation " Corneille dal Caraccio" figurant sur le dessin (en bas au centre). Michel Corneille a agrandi la composition initiale en rajoutant la partie avec les grands arbres sur le tiers gauche. Pas d'oiseaux dans le ciel
Un bourdon d'épaule extérieurement plutôt cylindrique, posé sur l'épaule gauche tandis que le sac semble tenu plutôt devant la poitrine. Devant celui-ci on distingue deux tuyaux coniques, contigus, probablement mélodiques
Nota : A fait l'objet d'une gravure par Claude Macé
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020004580 (photo)
Dessin à la sanguine sur papier huilé : "Joueur de cornemuse dans un paysage" : paysage visuellement dominé par de gros blocs rocheux au centre, garnis de quelques arbres. A droite de ceux-ci on peut voir, une maison à toit pointu et, à l'arrière plan de celle-ci, le clocher d'un village. A droite des rochers, adossé à un arbre qui a perdu sa cime mais dont de petites branches continuent à vivre sur son vieux tronc, un berger debout de profil souffle dans sa cornemuse. Son chien est couché devant ses pieds et surveille un petit groupe compact de moutons
Fin XVIIème probablement par Michel Corneille II (1642-1708)
Sans bourdon, sac plutôt sphérique et assez volumineux tenu devant la poitrine, long porte-vent mais pas de tuyau mélodique : la main droite du berger est posée sur le sac à la base du porte-vent et l'autre est relativement bien positionnée mais sur un tuyau mélodique qui n'existe pas...
Nota : Aurait plus ou moins fait l'objet d'une gravure par Claude Macé
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020011494 (photo)
Dessin à la pierre noire, plume et encre brune, lavis brun: "Adoration des bergers" : Le berger joueur de cornemuse, vêtu de haillons, est bien en évidence au premier plan à gauche, occupant presque toute la hauteur de la composition et vu en contreplongée.
Fin XVIIème probablement par Michel Corneille II (1642-1708), d'après Annibale Carracci
Un bourdon d'épaule extérieurement cylindrique mais dont ne voit pas la pavillon (tronqué par le bord de la composition), sac plutôt sphérique et assez volumineux tenu sous le bras gauche, Tuyau mélodique extérieurement conique, main droite sous la gauche sur celui-ci mais tout de même assez haut sur ce tuyau.
Nota : Aurait plus ou moins fait l'objet d'une gravure par Claude Macé
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020011803 (photo)
Dessin à la Sanguine, avec lavis de sanguine, traits de pierre noire et rehauts de blanc, de Bernard PICART (1673-1733) "Berger jouant de la musette sur fond de paysage avec personnages" représentant un berger de comédie jouant de la cornemuse (au sein d'un album représentant notamment des personnages de la Comedia del Arte. Un joueur de flûte serait présent au verso de cette gravure mais non visible. Le personnage principal, couleur sanguine ainsi que son ombre se détache bien de l'arrière plan dessiné en noir. Il est coiffé d'un chapeau à larges bords doté d'une très longue plume dressée (peu habituel pour un berger...) il est vêtu d'une veste aux pans descendant à mi-cuisse, de chausses s'arrêtant au mollets, de bas et de chaussures fines ornées chacune d'un ruban noué. Il porte une sacoche (musette) sur le côté gauche. Il tient sa cornemuse sous le bras gauche et joue main gauche au dessus. A l'arrière plan à gauche un personnage est assis à terre de profil (et non plusieurs personnages comme l'indique le titre attribué à cette oeuvre) et à droite c'est un petit arbre tortueux qui se détache sur l'horizon.
Fin XVIIème ou début XVIIIème (école française)
Sans bourdon, Tuyau mélodique extérieurement cylindrique mais s'évasant déjà avant le pavillon proprement dit, lien avec le sac masqué par la main gauche du musicien tenue trop haute. Long porte vent cylindrique tenu en bouche, sans souche visible, sac assez volumineux et plutôt sphérique que piriforme.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020209700 (photo, attention il y a une deuxième fiche /cl020512779 pour la même oeuvre mais sans photo)
Gravure sur bois : "Frontispice : La Grande Danse Macabre des
Hommes et des Femmes historiées et renouvellée de vieux Gaulois,
en langage le plus poli de notre temps". Quatre squelettes en
pied jouent cornemuse, orgue portatif, harbe et flûte à trois
trous / petit tambour.
1728 : d'après un anonyme français du XVIème siècle. "A Troyes chez Jean Garnier, Imprimeur libraire, rue du Temple"
Un bourdon d'épaule extérieurement cylindrique, doté d'une
petite fontanelle cylindrique juste avant le pavillon. Tuyau
mélodique en grande partie masqué par les mains du squelette
mais semblant extérieurement conique, petit porte-vent
cylindrique, poche à col de cygne un peu anguleux.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020601439
(photo)
Voir autres exemplaires de cette édition et éditions plus
anciennes à partir de la référence de Troyes
V. Lassalle
Sanguine à la craie de Jean Antoine Watteau (1684-1721)
Avant 1715 : joueur de musette vu de face et de profil : La figure de droite (profil) sera utilisée pour "Les bergers" (1717, Musée Charlotenbourg à Berlin) et pour "La fête vénitienne" (1719, Musée d'Edinbourgh), celle de gauche (face) pour "L'accordée de village" (1715, Soanes Museum Londres)
Musette à soufflet, boîte à bourdons, petit chalumeau cylindrique sans clefs (comme la plupart de ceux représentés par Watteau), housse à franges (ébène et ivoire)
Musée
des ATP. op. cit. (photo. N.B.)
La revue de l'art N°62
"Paysages et Paysans, L'art de la terre en Europe du Moyen-âge
au XXème siècle", cat. expo. B.N.F. 1994 sous la
direction d'Emmanuel Le Roy Ladurie (photo.)
J.C.
Compagnon et S. Robson op.cit. (photo N.B.)
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020210770
(photo)
1734 pour la gravure, entre 1712 et 1720 pour le tableau
original,
Musette à deux chalumeaux cylindriques, montés sur deux souches
cylindriques l'une blanche l'autre noire, Les deux chalumeaux sont
de taille légèrement différentes, celui de la main droite est un
peu plus long et son pavillon est un peu plus long et large et sa
souche légèrement plus grosse. le musicien pose une main sur
chacun, boîte à bourdons à layettes blanches visibles dôme
et souche également blancs mais cylindre noir., soufflet non
visible. Sac assez gros et piriforme tenu devant le ventre.
PARIS : Musée du Louvre, cabinet des dessins (inv. 217630 LR)
Gravure "La Danse Champestre" (titre gravé sous
l'illustration et surmontant le texte :
"Dans nos champs Fortunez ou l'aimable nature
Se plait à prodiguer ce qui charme les sens,
Nous goutons à loisir une volupté pure,
Tous nos plaisirs sont innocens.
L'intérêt ni l'orgueil n'ont point ici de place,
Et de tous nos désirs le plus ambitieux
C'est celui de danser avec le plus de grace;
Et de savoir aimer le mieux"
"Gravé par p. Dupin d'arès le tableau original de la
hauteur d'un pied 7 pouces et de la longueur d'un pied 10 pouces
peint par Watteaux
Paris chez Dupin rue St Jacques au dessus de la rue des
Mathurins au coeur bon - et chez Surugue (?) graveur du Roy rue
des Royers (Noyers ?) vis à vis S. Yves - avec privilège du Roy"
Dans un jardin à la végétation dense mais ouvrant une vue en haut
à gauche sur une maison à toit de chaume (?) et une petite
ouverture sur le ciel en haut vers la droite, Un couple danse au
son d'une musette (musicien debout un peu en hauteur, d'un petit
hautbois (jeune homme debout devant le joueur de musette, un peu
plus bas et d'une femme assise jouant d'un grand tambourin à
cymbalettes. Un quatrième personnage, verre à la main observe de
près le joueur de hautbois. Une fillette tend les mains vers la
danseuse que lui jette un regard.
Première moitié XVIIIème par Pierre Dupin (1690-1751) d'après
(Jean-)Antoine Watteau 1684 à Valenciennes - 1721 à
Nogent-sur-Seine)
Musette baroque à deux chalumeaux comme Watteau en a représenté
quelques-unes, extérieurement cylindriques, de diamètre assez
fort, s'évasant chacun en petit pavillon. Le chalumeau de la main
droite du musicien est légèrement plus petit à tous les rapports
(longeur, diamètre...) que celui sur laquelle le musicien pose sa
main gauche. Ils sont tous deux blancs à l'exception de la partie
cylindrique de leurs souches qui sont noires, chacune de ces
souches semblant reliée indépendamment au sac. Boîte à bourdons
latérale, sans layette visible, noire à extrémité blanche ("dome"
mais ne paraissant pas bombé), On devine le soufflet. Gros sac à
col de cygne, orné d'une sorte de fleur en tissu au niveau de la
souche du chalumeau de la main droite. S'agissant d'une gravure,
tout est inversé par rapport à la position habituelle d'un joueur
de musette : sac sous le bras droit et soufflet sous le gauche,
boîte à bourdon pointant vers le bras gauche.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020552254 (photo)
Dessin (pierre noire et rehauts de blanc sur papier gris) de Charles Joseph Natoire (Nîmes 1700 - Castel-Gondolfo 1777)
Vers 1746 : étude pour une peinture de l'Hospice des enfants trouvés, détail d'un berger (voir gravure de Fessard à Nîmes (cf. ref.); le dessin de Natoire est plus réaliste que la gravure)
Hautbois à pavillon rapporté. Le dessin ne montre aucun bourdon contrairement à la gravure de Fessard. Cependant on devine la trace d'un bourdon d'épaule (esquissé ou effacé ?)
F. Boyer 1949, L. Duclaux 1971 et 1975 (photo.)
Musée d'Art et d'Histoire de la Ville de Nîmes, "Charles
Joseph Natoire, peintures, dessins, estampes et tapisseries
des collections publiques françaises" (photo. N.B.)
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020209253
(photo)
Miniature sur une boîte (tabatière) : dessin à la gouache sur papier (4 x 6,4) d'Henri Joseph Van Blaerenberghe (Lile 1750 - id. 1826) : "La main chaude" Toute une compagnie de nobles s'ébattent dans un paysage champêtre avec chateau austère au fond à droite. Une femme fait de la balancoire à l'arrière plan à droite, un groupe joue à la main chaude au premier plan au centre et un groupe danse en ronde ouverte à gauche, sans musicien, tandis qu'une cornemuse est suspendue à l'arbre central
Fin XVIIIème - début XIXème
Il est difficile de distinguer si l'instrument comporte un ou deux bourdons ou s'il s'agit d'une (ou deux ?) houlettes auxquelles l'instrument serait attaché par le col. L'instrument semble avoir deux tuyaux mélodiques parallèles, extérieurement coniques, de l'ongueurs légèrement différentes. Sac piriformeTuyau et sac blancs
Le même thème a été utilisé par ce peintre pour une autre boîte (ronde) conservée dans ce même musée (inv. RF 3464) mais apparemment sans cornemuse (flûte tambourin, voire vielle à roue)
Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020015683 (photo)
Gravure de Jean Moyreau (1690-1762) "La Musette - Utriculus"
d'après Antoine Watteau tirée du Recueil in-folio en maroquin
rouge de "L'œuvre d'Antoine Watteau Peintre du Roy en
son Academie Roaïale de Peinture et Sculpture...par les soins
de M. de Julienne', Paris, chez Gusand, Porte Notre Dame.
Recueil en deux volumes, ce premier contenant 92 planches."
Dans un décor des grands arbres avec un petite ouverture vers le
lointain à droite, un couple danse au son d'une musette maniée
par un homme debout derrière eux. Une douzaine d'autres nobles
complètent la scène sur la gauche du trio mais peu d'entre eux
regardent les danseurs. Un petit chien arrive par le coin
inférieur droit.
XVIIIème
Musette à deux chalumeaux cylindriques, parallèles, l'un
un peu plus court que l'autre et le musicien ayant une main sur
chaque. Poche tenue sous le bras droit
Fiche du musée du Louvre: https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020561699
(sans photo début 2024)
Fiche avec photos visible sur le site
Images d'Art de la Réunion des Musées
Nationaux : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/antoine-watteau_la-musette
Gravure (Eau forte retouchée au burin) de François Boucher (1703-1770) d'après Antoine Watteau : "Le dénicheur d'oiseaux" Signée sous le socle de l'arabesque à gauche : "Watteau pinx et Invent" - à droite : "Boucher Sculp" Sur le socle à droite : 'boucher' - à gauche : 'Watteaux' Sous le titre, à droite : "Avec Privilege du Roy" Filigrane : 'T (puits) D' . Scène pastorale : un couple assis, la femme ayant la tête langoureusement posée sur l'épaule gauche de l'homme qui lui montre quelque chose (oiseau ?) posé dans sa main droite. Ils semblent assis dans un grand arc formé par des arbres aux troncs fins, noirs et tortueux. Au dessus d'eux pend une colombe tête en bas, attachée par un ruban à une sorte de décor architectural au dessus duquel est perché un hibou. Ils sont assis sur un autre décor de pierre orné d'un blason à trois fleurs de lys, ce dernier encadré par deux satyres qui supportent la tablette de pierre sur laquelle repose le couple, les arbres et un chien à l'arrêt. Sous le blason un panier en forme de seau puis un mouton couché de face. De chaque côté, deux sortes de trophées dont celui de gauche avec cornemuse gonflée surmonté d'une cage à oiseaux
XVIIIème
1 bourdon (d'épaule supposé), extérieurement cylindrique semblant doté d'un raccord (simple trait) à mi-longueur, s'élargissant un peu avant de s'évaser en pavillon. Tuyau mélodique stylisé car très court, large et évasé en pavillon après un tore. Porte-vent long et très fin, orné d'une sorte de boule (gros tore) au quart de sa longueur, monté sur une souche légèrement conique (plus large côté sac). Sac un peu allongé, sans col de cygne.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020548769
(photo)
(attention, gravure de F.
Boucher classée ci-dessus)
Gravure (eau-forte et burin) de Claude-Augustin Duflos (dit Le
jeune, 10 mai 1700 - 27 févr. 1786) d'après François Boucher
(1703-1770) faisant partie d'une suite de quatre. "Les
amours pastorales" (titre inscrit sous l'image au dessus
de deux colonnes de texte signé Favart "ce pasteur amoureux
chante sur sa musette..." et mentions : "'F. Boucher
invenit." "Cl. Duflos Sculpsit." "A Paris chés
Duflos rüe Galande a côté de la Chapelle St. Blaise. / Avec
Privilege du Roy") : Dans un paysage de campagne assez
dense sur la droite mais s'ouvrant à gauche sur la vue d'une
grosse tour ronde devant laquelle se dresse une maison un peu
plus basse prolongée par des arcades à gauche, une noble bergère
est assise au centre, penchée sur sa droite, le bras droit posé
sur un mouton et la main droite tenant une houlette. Elle tourne
son visage vers sa gauche pour observer le tout aussi noble
jeune homme assis presque face à elle (de profil pour nous) et
qui joue sur sa musette. Au premier plna à droite quatre ou cinq
petits moutons couchés et un chien qui observe la scène. Un cage
à oiseaux cubique pend à une des branches de l'arbre situé juste
derrière la jeune femme
XVIIIème
Musette assez schématique à deux chalumeaux extérieurement régulièrement coniques, légèrement divergents ; le musicien pose une main sur chaque. Pas de dispositif d'insufflation visible (s'il y a un soufflet il est de l'autre côté et de même probablement pour une éventuelle boîte à bourdons). Sac recouvert d'une housse travaillée (rubans, franges sur la souche des chalumeaux)
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020549093
Dessin à l'encre brune et lavis. "Danse villageoise"
(Faisait partie d'un album aujourd'hui séparé) : le cadre semble
être un jardin avec un arbre à gauche penchant jusqu'au milieu
de la composition et une maison à droite dont le balcon du 1er
étage est occupé par cinq personnages (penchés sur la rembarde,
voire assis dessus) et sous lequel le joueur de cornemuse se
tient debout, un guitariste (?) à sa droite, une femme jouant
d'un grand tambour de basque assise à terre devant lui et une
autre jouant des castagnettes derrière. Ils jouent pour un
couple debout au centre et dont l'attitude, bras baissés et
pieds presque joints semble plus traduire l'attente que la
danse, ou alors une danse très posée... De nombreux personnages
font cercle autour d'eux dont certains à gauche juchés sur un
petit piedestal (muret ?). La vue s'ouvre au loin au centre sur
deux hautes collines.
XVIIIème par Hubert Robert
Dessin très imprécis (esquisse) sans bourdon, tuyau mélodique
extérieurement cylindrique, présentant un curieux décalage sur
le bas et s'évasant légèrement en pavillon. Porte-vent en
bouche. Sac piriforme assez volumineux. Le musicien a la main
gauche tout en haut du tuyau mélodique, la droite n'est pas
visible (posée sur la base du porte-vent ?).
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020034028 (photo)
Gravure (Eau forte) de Gabriel Huquier le Père (1695-1772) d'après François Boucher (1703-1770) : "La corne-muse" (titre figurant sous la gravure) : dans un décor champêtre, une femme vêtue comme une paysanne (mais sans déchirures ni pièces) est assise de profil au centre de la gravure et souffle dans une cornemuse. Un bébé dort derrière elle, près de deux moutons. Deux enfants jouent devant elle dont l'un fait faire le beau à un petit chien (motif courant chez Boucher). Un adolescent est debout à l'arrière d'elle et la regarde jouer. Mentions sous la gravure : A gauche : "F. Boucher del.", à droite : "Huquier filius Sculp.". titre et édition : "LA CORNE- MUSE / A Paris chés Buldet rue de Gesvres."
XVIIIème
Sans bourdon, tuyau mélodique conique (ou cylindrique s'évasant largement en pavillon), porte-vent en bouche, sac assez volumineux tenu devant le ventre plutôt que sous un bras.
Un état avant le titre et l'adresse serait conservé à la Bibliothèque nationale de France d'après P. Jean-Richard, Inventaire général de gravures de l'Ecole française 'L'œuvre gravé de François Boucher dans la Collection Edmond de Rothschild', Paris 1978, p. 292, n°1183 mais je ne l'ai pas retrouvée sur Gallica.fr qui ne mentionne qu'une photo d'un exemplaire de cette gravure photographié par A.P. de Mirimonde et qui n'est pas l'exemplaire du Louvre comme en témoigne un cachet visible dans le coin inférieur droit.
Base de l'Agence Photographique de la Réunion des Musées nationaux : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/gabriel-huquier_la-cornemuse_eau-forte
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020549253
(photo)
Pas de bourdon d'épaule. Très long tuyau mélodique conique s'évasant davantage à la toute fin (pavillon) et sur lequel le musicien pose sa main gauche tout en haut (main droite non visible). Il semble y avoir un second tuyau conique, plus court, légèrement divergent, côté main droite du musicien. Petit porte-vent en bouche. Sac à col de cygne court.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020030320
(photo)
Nota : parmi les nombreuses autres gravures coloriées de cet
artiste conservées au Louvre (nombreuses scènes de dispute et
batailles, moines, quelques saltimbanques et artisans...),
figurent surtout des trompettes (assez allongées) et des
tambours de différents formats, on remarquera une scène avec une
femme et un homme jouant du hautbois dans la campagne : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020030402
Trois "concert de famille" de cet artiste également mais sans
image sur le site en 2024
Gravure à l'encre noire : "Berger et bergère " un couple de très jeunes bergère et berger est assis sous un arbre. Ils se tiennent penchés l'un vers l'autre, la jeune fille ayant passé sa main droite sur l'épaule du jeune homme et leurs autres mains se rejoignant. Un couple de colombes s'ébat dans un petit nid en bas à gauche. Quatre moutons paissent à droite tandis qu'à gauche, un petit chien tente d'attirer l'attention de son maître en grimpant sur son mollet. Ce qui pourrait passer pour une toupie mais qui est en réalité une gourde est posée à côté de l'animal tandis qu'une musette encore gonflée est visible tout à gauche derrière le dos du jeune berger.
XVIIIème, gravé par Gabriel HUQUIER , le père, d'après François Boucher
Une boîte à bourdons dont la représentation est un peu simpliste : simplement cylindrique avec deux traits représentant les fentes des layettes (non représentées) et deux traits cerclant les deux extrémités, les chalumeaux sont également schématiques : conique s'évasant en pavillon sans autre détail pour le plus grand et simple cylindre allongé pour le petit. Ils sont montés sur une souche en forme de disque. Pas de dispositif d'insufflation. Sac assez volumineux, gonflé, allongé sans véritable col de cygne, simplement décoré autour des souches.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020549212 (photo)
Voir autres versions de cette scène d'après Boucher ci-dessous
Impression à l'eau forte en manière de sanguine : même scène que celle de la référence précédente ("Berger et bergère") malgré un titre différent : "Le doux entretien" et un traitement du dessin bien moins détaillé.
Seconde moitié XVIIIème : gravé par Louis Marin BONNET (1736-1793) d'après François Boucher ( Signée à gauche, 'F. Boucher inven.' et à droite, 'L. Bonnet Sculp.' ) .Mentions sous l'image : "Le doux entretien - tiré du cabinet de M. S.D.... - A Paris chez Bonnet rue St Jacques au coin de celle du P? "
Même description que la précédente mais la représentation est encore plus schématique ici, les chalumeaux étants réduits à deux traits chacun et un petit "rond" pour la pavillon du grand.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020549614 (photo)
Impression à l'encre noire : sensiblement la même scène que celle des deux références précédentes ("Berger et bergère" et "Le doux entretien" ) malgré un titre encore différent : "La Bergère attentive" mais avec plusieurs différences, à commencer par une inversion horizontale de l'image et un traitement plus sombre des tonalités (grandes zones grises, voire noires). Les deux colombes ont disparu mais une houlette est désormais posée à terre devant les pieds du couple. L'arbre feuillu (jeune chêne ?) à l'arrière plan a été remplacé par un conifère (épicéa ?) et un muret vient s'interposer entre celui-ci et le couple et une grosse poutre est posée en biais contre celui-ci. Il n'y a plus que trois moutons et l'on reconnait mieux la gourde à côté du chien.
Seconde moitié XVIIIème : gravé par François Roland ELLUIN (1745-1810) d'après François Boucher ( Signée "Boucher delinea" et à gauche "Elluin Sculp" à droite) .Mentions sous l'image : "La Bergère attentive - A Paris chez Beauvarlet Graveur du Roy rue St. Jacques vis-a- vis celle des Mathurins." Filigrane : "T (puits) Dupuy... Auvergne 1742".
Une boîte à bourdons dont la représentation est un peu simpliste : simplement cylindrique avec un tore cerclant les deux extrémités, les chalumeaux sont également schématiques : conique s'évasant en pavillon avec deux tores jointifs à mi longueur pour le plus grand et simple cylindre allongé et un peu renflé à mi longueur pour le petit. Leur souche est cachée par des franges. Pas de dispositif d'insufflation. Sac assez volumineux, gonflé, quasi sphérique.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020521112
(photo)
3ème quart XVIIIème, gravé par Jacques Firmin
Musette encore assez schématique : deux tuyau mélodiques sur lesquels des trous de jeu sont visibles , sans clefs, celui de gauche (pour le musicien), légèrement plus long que le droit, extérieurement cylindrique puis muni d'un raccord cylindrique avant le trou d'accord. Le plus court extérieurement conique. Les deux pavillons sont bien évidés intérieurement. Le sac semble enveloppé d'une housse de velours uni, orné de noeuds à la souche des tuyaux mélodiques.Ni porte-vent ni soufflet visible.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020599042
et https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020521098
Voir original (New-York) et autres références (Nantes, Louvre...) à partir de celle du dessin (les gravures sont inversées par rapport à ce dessin et à l'original) de Château-Thierry
Gravure à l'eau forte et burin : "Le berger récompensé":
1750 gravé par René Gaillard, d'après François Boucher (
Deux bourdons d'épaule très moulurés (visiblement en deux parties au moins chacun), de longueurs assez différentes, tous deux s'évasant en pavillons. Ils sont ornés de rubans et glands à franges. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique et de fort diamètre (y compris la perce dont on peut voir l'extrémité. La forme de ce tuyau mélodique contraste fortement avec celle bien plus raffinée des bourdons. Ni porte-vent ni soufflet visibles. Sac recouvert d'une robe en tissus à longues franges sur la coutures et sur la souche du tuyau mélodique.
Fiche sur le site du musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020557779
(photo)
Nota : ce motif de Boucher a fait l'objet d'assez nombreuses
reproductions (sur des éventails ou de la vaisselle par exemple)
Autres exemplaires à Strasbourg et
hors de France au Musée d'art et d'histoire de la Ville de
Genève qui la date plus tardivement (https://www.mahmah.ch/collection/oeuvres/le-berger-recompense/e-2016-2098).
Existe également en version coloriée (voir sur https://artifexinopere.com/blog/interpr/peintres/boucher/les-pendants-de-boucher-pastorales/)
Autre exemplaire de la gravure de François Roland
ELLUIN (1745-1810) d'après François Boucher (
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020549143
(photo)
Figure également sur un panneau de tapisserie monté en paravent
à l'Institute of Arts of Detroit, sur une chaise au Musée du
Petit Palais à Paris (voir réf.), sur un panneau de satin broché
au Musée des tissus
Ne doit pas être confondu avec l'enfant joueur de musette
reproduit sur un biscuit de Blondeau dont un exemplaire est
conservé à Sèvres et un autre à Limoges (cf ref.)
Dessins au crayon (esquisse) d'Eugène Boudin (1824-1898)
* (RF 17601) "Sonneurs bretons à Quimper" (ou lors d'une noce sur les quais de Quimper): couple de sonneurs en costumes et sabots, assis sur un gros banc, vus sur leur profil gauche (et quasi de face pour le talabarder). Sous le pan gauche de la veste du sonneur de biniou, on distingue le sac tenu en bandoulière qui permet de ranger l'instrument lorsqu'il ne joue pas. Position des musiciens typique des sonneurs bretons. La tête du sonneur de biniou est reproduite quasi identique mais moins ombrée sur la droite. Les couleurs des costumes sont écrites autour des personnages
Biniou koz à 1 bourdon d'épaule relativement long et fin, en trois parties, hautbois à pavillon quasi identique dans sa représentation à celle de la bombarde voisine. Sac à la forme typique de celui des binious bretons
D. Delouche, "Eugène Boudin et la Bretagne" (photo. N.B.)
J. Seltz, "E. Boudin", ed. Flammarion (photo. N.B.)
"Musique bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.100 hautFiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126011 (photo)
* (RF 17880, Recto) : couple de sonneurs assis sur un banc légeret vus sur leur profil droit. le sonneur de bombarde semble avoir un ventre bien rebondi...esquisse très sommaire.
biniou à petit chalumeau (dans l'axe du porte-vent) et bourdon d'épaule
"Musique bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.100, bas à gauche
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126344 (photo)
* (RF 17835, Recto) détail des instruments et des mains des sonneurs
Petit chalumeau relativement cylindrique (pas de pavillon marqué), souche non représentée, forme du sac esquissée. La bombarde est relativement longue
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : (photo)
"Musique bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.100, bas à droite
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126291 (photo)
* (RF 17878, Recto, fonds des dessins et miniatures , collection du musée d'Orsay, anciennement musée du Luxembourg, mais conservé au Louvre ) "Deux joueurs de biniou" : couple de sonneurs assis sur un support indéfini; le joueur de bombarde vu sous son profil droit et le joueur de biniou de face. Le buste de celui-ci (mais sans le bourdon de l'instrument) est reproduit un peu à droite du dessin principal
Un bourdon d'épaule semblant en deux parties, la première de plus fort diamètre, pavillon peu visible? Tuyau mélodique non discernable sous les doigts du musicien?. Bombarde très longue pour ce type d'instrument. mais réduite à un cylindre régulier avec un tore au bout figurant le pavillon.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126342 (photo)
* ( RF 17647, Recto, fonds des dessins et miniatures , collection du musée d'Orsay, anciennement musée du Luxembourg, mais conservé au Louvre ) "Bretons dansants" : scène de danse en extérieur (quelques arbres esquissés et toit de maison bretonne à droite). Un couple de sonneurs, assis sur deux tonneaux presque au centre de la composition, fait danser une chaîne serrée de danseurs qui forme un cercle ouvert sur la droite. A gauche quelques pesonnages assis à peine esquissés.
Un bourdon d'épaule assez court, extérieurement régulièrement conique, tuyau mélodique non discernable (caché par les mains du musicien). Gros sac dépassant largement sous le coude gauche du musicien.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126065 (photo)
* ( RF 17877, Recto, fonds des dessins et miniatures , collection du musée d'Orsay, anciennement musée du Luxembourg, mais conservé au Louvre ) "Bretons dansants" : scène de danse probablement en extérieur (mais aucun décor figuré). Une chaîne ou rond, assez lâche de neuf danseuses et danseurs, à peine esquissés ,occupe presque toute la composition. En bas à droite, sonneur de biniou assis de dos, sans son compère à la bombarde.
On reconnait qu'il s'agit d'un joueur de biniou au sac qui déborde sous le coude gauche et à deux traits dépassant du chapeau et qui doivent symboliser l'extrémité du bourdon d'épaule mais pas plus...
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126341 (photo)
* ( RF 17884, Recto, fonds des dessins et miniatures , collection du musée d'Orsay, anciennement musée du Luxembourg, mais conservé au Louvre ) "Bretons sur une route" : scène d'extérieur avec maison bretonne occupant le tiers gauche, puis groupe de six personnages environ, puis joueur de biniou, seul, assis sur la droite, de profil gauche. Un bouquet d'arbre à l'arrière plan au dessus de lui.
Un bourdon d'épaule, relativement cylindrique, en trois ou quatre parties, tuyau mélodique réduit à un trait, la main gauche du sonneur bosée à son extrémité. sac à col de cygne (forme moins typique des binious que sur d'autres dessins ci-dessus)
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126341 (photo)
* ( RF 17632, Recto, fonds des dessins et miniatures , collection du musée d'Orsay, anciennement musée du Luxembourg, mais conservé au Louvre ) "Bretons sdansant une sorte de farandole" : scène d'extérieur probablement mais décor réduit à un rectangle au fond au centre et une forme un peu ovale, rayée horizontalement à gauche. Devant cela serpente une chaîne de plus d'une vingtaine de danseuses et danseurs. Les deux sonneurs sont assis en hauteur derrière les danseurs et devant le rectangle. Leurs instruments ne sont quasiment pas figurés mais on reconnaît tout de même bien la silhouette et la position d'un couple de sonneurs. Inscriptions manuscrites difficiles à déchiffrer en haut à gauche : ' rangs de ? Solitude mahé (?) procession 1688, Kemper"
Instruments quasiment non représentés
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126046 (photo)
XIXème
* RF10831-64-folio39 : "Bretons dansant" : esquisses vraisemblablement prises sur le vif : avec de gauche à droite : un couple enlacé femme de dos, puis un second homme de dos, puis un joueur de biniou debout, levant le pied droit en arrière et penchant la tête sur la gauche tout en soufflant dans son instrument, puis le même joueur de biniou vu de dos, toujours le pied droit levé en arrière,le détail des pieds est redessiné un peu plus à droite et un peu plus grand, au dessus de ces détails, esquisse du buste d'une femme de dos . En haut à droite un couple en buste. En bas à droite quelques mots manuscrits puis une chaîne de danseurs. En bas au centre un petit schéma surmonté d'un mot non lisible sur la photo du site en mars 2025
Biniou kozh à un bourdon d'épaule schématisé par un simple trait puis un triangle pour le pavillon (pavillon que l'on peut revoir un peu mieux en volume sur la vue du musicien de dos), tuyau mélodique relativement long pour un biniou, régulièrement conique, barré d'un petit trait pour marquer le pavillon, porte-vent schématisé par un simple trait, sac tenu sous le bras droit
* RF10831-91-folio55 : "Etude de biniou, de façade d'église et de paysage" : dessins détaillé d'un biniou et d'un bombarde (presque un plan non coté), avec inscription "Bignou" et "hautbois" et quelques indications sur les matériaux utilisés pour les bagues du bourdon et du pavillon de la bombarde, au dessus du dessin de la façade d'une église tournée à 90° et à côté ce qui pourrait passer pour de grand coups de crayons à droite mais qui est un paysage avec une petite maison lorsqu'on y regarde de plus près.
Biniou kozh avec bourdon en trois parties, petit tuyau mélodique dont le trous d'accord est encadré par deux tores, celui du bas marquant le pavillon, porte-vent mouluré, poche asses carrée
PARIS : Musée du Louvre, cabinet des dessins ( RF 791, Recto)
Dessin à la pierre noire et rehauts de blanc sur papier gris lavé de beige (apparaît brun) de Jean Alaux (1786-1864) : "Pifferari devant la Madone" : Scène de rue nocturne éclairée par une lanterne suspendue devant la niche qui abrite une statue de la Vierge (à peine visible). Une femme est agenouillée tête baissée devant cette figure, tête couverte d'un voile blanc. Derrière elle joue un couple piffero- zampogna, le joueur de hautbois étant légèrement en arrière du joueur de cornemuse. Tous deux se sont découverts et si le joueur de piffero a laissé son chapeau retourné au sol, le zampognaro a, comme il se doit, placé son couvre-chef sur le sommet de son instrument, juste devant le porte-vent. Ils sont tous deux en costumes traditionnels, recouverts notamment chacun d'une cape. Tous deux posent leur pied droit en avant. Derrière eux un muret avec un ouverture puis un paysage un peu indéfini, probablement urbain mais avec des cyprès.
XIXème
Représentation assez schématique de ce qui devrait être une zampogna : le musicien pose les deux mains sur le même tuyau extérieurement cylindrique sans pavillon et un autre tuyau, légèrement divergent mais assez éloigné, est visible en dessous, un peu plus long et d'un diamètre légèrement supérieur. Petit porte-vent conique monté sur une courte souche. Sac en forme d'oeuf.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020112380
Dessin au crayon noir avec rehauts de blanc sur papier gris
d'Ernest Hébert (1817 - 1908) : "Etude de pifferaro, debout,
de face" : Esquisse (imprécise) d'un italien en costume
typique (chapeau, gilet clair, guêtres, cape), debout de trois
quart gauche, tenant sa zampogna au repos sous le bras droit
XIXème
Zampogna à plusieurs tuyaux s'évasant en pavillons
Dessin au crayon (dessins préparatoires de détails) d'Ernest Hébert (1817 - 1908) : "Homme assis, et musette" : sur la partie supérieure d'une feuille rectangulaire prise en hauteur : un homme coiffé d'un chapeau assis sur un support non visible mais bas, vu de face un peu en raccourci, presque en contre plongée, dessin assez détaillé et abouti, à sa gauche, dessin d'une cornemuse également posée, derrière une petite sacoche ("musette"), dessin moins ombré que celui de l'homme assis.
XIXème
Sans bourdon, trois tuyaux mélodiques extérieurement coniques, de tailles légèrement différentes, pas de porte-vent
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020021043 (photo)
D'autre part on peut supposer que parmi les 100 000 pièces du cabinet se cachent quantité d'autres cornemuses.