Nota : Le nom figurant en rouge sous une référence est celui de la première personne qui m'a signalé celle-ci, même si de manière imprécise. Il ne s'agit donc le plus souvent pas de l'auteur de la description. Si aucun nom n'est mentionné en rouge c'est que Catherine ou moi-même avons trouvé cette référence sur place, dans la bibliographie, sur internet....
CHAILLAC-SUR-VIENNE (Haute-Vienne) (voir fiche photos) : Eglise
Fresque polychrome représentant dans sa partie basse la résurrection du Christ. La cornemuse, située au sommet de l'ogive, est monochrome (ocre)
XVIIème (découvertes en 1994)
1 bourdon d'épaule et un hautbois (bien évasés à leurs extrémités), porte-vent.
P. Duché (et Pouget ?)
Deux tapisseries du XVème siècle avec bergers joueurs de cornemuse qui faisaient partie du mobilier de ce château ont été vendues à Drouot en 1896 : voir descriptions et détail sur http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article397 d'après un article du Bulletin et Mémoires de la Société Archéologique et Historique de la Charente - Années 1896 et 1897
Sculpture/ sur pierre : cornemuseux au jambes ramenées en arrière parmi d'autres musiciens
Château du XIXème
Instrument très détérioré : ne reste que la partie inférieure du sac qui dépasse sous le bras du musicien
H. Rolland
Vitrail : adoration des bergers, inspiré du tableau de Velogny (cf. ref.)
Milieu XVIème (Le donateur, Jean Baillet, premier président du Parlement de Bourgogne en 1551, mort en 1554 s'y est fait représenter avec ses armoiries)
Seul le bourdon d'épaule (jaune, à pavillon et raccord) est visible
M. Guillaume, "La peinture en Bourgogne au XVIème siècle", cat. expo. du Musée des Beaux arts de Dijon, juin-août 1990 (photo.)
Bois gravé chalonnais (le bois gravé proprement dit est conservé) : scène avec berger cornemuseux et bergère avec deux monuments en arrière plan (un de chaque côté)
2 chalumeaux divergents (peu lisible)
A. Laurencin, "Corpus des bois gravé bourguignons", cat. expo. 1996 n°104 (photo. N.B. d’un tirage)
Ouvrage imprimé de Borjon de Scellery : "Traité de la Musette avec une nouvelle méthode pour apprendre de soy-mesme à joüer de cét instrument facilement & en peu de temps"
1672 à Lyon chez Jean Girin et Barthélémy Rivière
Plusieurs gravures de cornemuses et musettes Voir description à Bourg-en Bresse
Voir également à la Bibliothèque Nationale de France à Paris ce même ouvrage sous la référence Mus Vm8x3 (cf. ref.)
I. Fermo
Vitraux
XVIème
A. Swietlick
Vitrail de la nativité, berger complètement à droite de la composition
En partie du XVIème (le cornemuseux ne semble pas si ancien)
Cornemuse à deux chalumeaux courts et coniques, outre brune
Vitrail (tympan) : anges musiciens : les trois anges au centre du tympan soufflent dans d'étranges trompes dont les pavillons laissent échapper des volutes, à gauche orgue positif, en dessous harpe et ?; au dessus deux anges cornemuseux et un ange joueur de viole
1527
* 1 bourdon d'épaule , petit hautbois
* un long bourdon dressé vers l'avant, petit hautbois
F. Schneider
Vitrail dans la nef : annonce aux bergers : entre deux colonnes rouge, bleu et jaune, sur fond de paysage avec fleuve et ville, deux bergers écoutent l'annonce faite par deux anges tenant un parchemin représentant une partition à notes carrées. L'un est debout à droite, appuyé sur sa houlette, le second est assis à gauche et tient sa main gauche au dessus des yeux pour mieux voir les anges. Sa houlette cache en partie le bourdon d'épaule de sa cornemuse, à ses pieds est posée une gourde rose.
Début XVIème
Un long bourdon d'épaule, chalumeau recourbé, porte-vent, sac blanc apparemment non cousu mais directement tiré de la peau de l'animal (les pattes recevant les souches.)
F. Schneider
Tableau : les noces de Bacchus et Ariane : Dans un décor qui évoque ceux de Le Lorrain (grand arbres, statue, temple antique) les deux mariés sont assis côte-à-côte sur un char escortés d'hommes et de femmes dont de nombreux musiciens (cors, tambours de basque, cornemuse). La cornemuse est jouée par une femme.
XVIIIème, maître français
Apparemment sans bourdon, un hautbois légèrement conique, porte vent, sac recouvert d'une housse bleu-vert
F. Schneider
Enluminure pleine page : annonce aux bergers : le berger cornemuseux est assis au centre de la composition, tourné vers la gauche. En face de lui, un berger debout, la main droite sur sa houlette, porte sa main gauche au dessus des yeux pour regarder l'ange annonciateur dans le ciel. Un troisième berger est à droite, de dos. Un chien noir est couché au premier plan
XVIème siècle, France
1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique jusqu'à un raccord précédent un large pavillon. Tuyau mélodique plutôt corut, s'évasant en pavillon. Petit porte-vent cylindrique, sac légèrement vert et tuyaux presque noirs, le dessin de l'instrument est rehaussé de doré.
Visible sur le site http://www.enluminures.culture.fr/
Enluminure (grande lettrine D) : annonce aux bergers : le berger cornemuseux est assis au premier plan, de face, tournant donc le dos à l'ange annonciateur vers lequel sont tournés ses deux compagnons, debout de part et d'autre et levant chacun une main vers l'ange dont n'apparaissent curieusement que les mains.
1506 Châlons (ou Troyes ?)
Sans bourdon, représentation assez schématique : tuyau mélodique plutôt cylindrique sans pavillon (presque une conicité inversée). Les mains du berger sont posées sur la moitié supérieure du tuyau mélodique. Petit porte-vent quasiment dans le prolongement du tuyau mélodique, sac piriforme. Sac et tuyaux sont blancs
Visible sur le site http://www.enluminures.culture.fr/
J.C. Godin
Tableau : "Rixe de musiciens" (copie attribuée à G. De La Tour, l’original de Georges De La Tour (Vic-Sur-Seille1593-Lunéville 1652) est conservé au musée Paul Getty (USA))
XVIIème
1 bourdon d'épaule dont seul le résonateur est visible, hautbois avec clef sous fontanelle
copie : C.P. & C. & J.L.
Matte op. cit. (photo. N.B.)
"Les grands musiciens, G. De La Tour" (photo.), R. Leppert op.
cit.
"La Savoie", coll. "Richesses de France" ed. J. Delmas (photo.
N.B.)
original : C.P. & "Tout l'œuvre peint de G. De La Tour" (photo.)
Tableau de Cristofano Allori d'après le tableau d'Angelo (ou Agnolo) di Cosimo (17 novembre 1503, Florence – 23 novembre 1572, Florence) dit Il Bronzino, peinte pour Filippo d'Averardo Salviati et conservée au musée des Beaux-Arts de Budapest : nativité avec adoration des bergers : dans un ciel bleu émeraude illuminé par une grande lueur, vole une ronde de d'angelots. Au fond à droite, un ange isolé annonce la nouvelle à un berger.La scène de la nativité se déroule en plein air, à côté d'une grange située à gauche de la composition et sous laquelle on devine un berger de dos. Au sol, pas moins de onze personnages (dont au moins deux anges) entourent l'enfant Jésus couché sur trois dalles de pierres au milieu de la composition. La vierge Marie, vêtue d'un manteau vert est agenouillée derrière lui. Elle est le seul personnage détaché des autres. Sur la droite, un berger aux jambes et à l'épaule dénudée s'agenouille vers l'enfant, un autre berger aux jambes et aux épaules dénudées est assis derrière lui. Le berger joueur de cornemuse est situé entre les deux, en arrière plan de ceux-ci. Il n'est pas vêtu à l'antique comme les deux autres mais de manière plus contemporaine au peintre : veste bleue, chemise blanche, chapeau rouge assorti à la poche de la cornemuse
XVIème, original de Bronzino daté vers 1535-40)
Un bourdon d'épaule s'évasant en pavillon, tuyau mélodique en partie caché par la tête d'un personnage, porte vent non tenu en bouche. Sac de forme non clairement définie.
Fiche avec photo sur la base POP du Ministère de la Culture
à la page https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/10500002611
Manuscrit enluminé : "Heures à l'usage de Paris" : annonce aux bergers : l'ange montre son phylactère à un berger debout de profil sur la droite de la composition, appuyé de sa main gauche baissée sur sa houlette, tandis que le second berger, accroupi vers sa cornemuse posée à terre dans le coin inférieur gauche retourne sa tête vers l'ange.
Vers 1470, Paris
1 bourdon dont seul le début est visible (tronqué par le bord de l'image) mais semblant très fin, chalumeau conique à pavillon, porte-vent. L'instrument est représenté de façon monochrome en noir rehaussé de doré.
Sous la direction de J. Dalarun, "Le Moyen-âge en lumière - manuscrits enluminés des bibliothèques de France" ed. Fayard nov 2002 (photo p.370)
Manuscrit entièrement visible sur le site ARCA de l'IRHT : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md053f462823
Manuscrit enluminé : "Bréviaire pour Marie de Savoie" (bréviaire franciscain)
Entre 1427 et 1435 (ou 1425 ?) :
* f.353 petit chérubin nu assis, au centre de la marge haute de la page , soufflant dans sa cornemuse, la tête inclinée vers son épaule droite
1 bourdon d'épaule qui semble d'une seule pièce, cylindrique s'évasant en pavillon conique, petit hautbois cylindrique dont le pavillon est à peine marqué, porte-vent cylindrique
P. Boragno
* f. 416 v : second chérubin nu, de profil, en marge basse (sous la colonne de texte gauche), soufflant également à pleines joues dans sa cornemuse, la tête en avant.
1 bourdon d'épaule conique, d'un seul tenant mais monté sur souche, petit chalumeau conique, petit porte-vent en bouche (représentation monochrome)
G. Dieudonné
Fiche avec photos sur la base Initiales de l'IRHT à l'adresse : https://initiale.irht.cnrs.fr/codex/1407
1498 par le graveur Philippe Pigouchet (actif à partir de 1488 -
décédé en1518, beau-père de Pierre Attaingnant) pour le libraire
Simon Vostre (? - 1521) d'après des dessins de Jean d'Ypres
(actif à partir de 1490 environ – mort avant 1508). Ce duo
aurait publié 1775 éditions de livres d'heures
* aux folios 004r et 005r, dans le coin en bas à droite, et aux folios 72v 83v et 93v au milieu à gauche, cartouche vertical (en noir et blanc) avec un sanglier assis, de profil gauche, vêtu d'un capuchon, sur un décor de fleurs
1 bourdon d'épaule sans raccord ni moulures, extérieurement cylindrique puis s'évasant largement en pavillon évidé (extrémité visible). Tuyau mélodique sensiblement de même forme mais avec pavillon un peu moins large. Il est monté sur une souche cylindrique tandis que le bourdon n'en possède pas. Petit porte-vent tenu en gueule. Sac à col de cygne. Tout l'instrument est blanc
* folio 053r, 69r, 71r, 85r et 88r en marge de droite et aux folios 76v et 92v en marge de gauche : frise végétale (en noir et blanc) sur fond noir à petits points blancs, avec quatre bergers et bergères l'un au dessus de l'autre au sein de cet entrelac végétal. Le cornemuseux est assis en haut, figuré de trois quart droit. Il est coiffé d'un chapeau au bord relevé sur l'arrière et porté sur un bonnet, il porte une cape dans le dos.
1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique puis se terminant par une courte partie cylindrique plus large et un pavillon évasé et évidé. Il n'a pas de souche. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique mais s'évasant en pavillon sur la fin. Il est plutôt long et un petit trait en haut laisse penser à la présence d'une souche mais de même diamètre. Porte-vent conique tenu en bouche et également doté d'une souche de même diamètre. Sac à relativement court col de cygne. Le porte-vent est fixé sur ce col de cygne. Tout l'instrument est blanc
* au folio 054r : (en couleurs)scène de banquet sur l'image principale : l'un des personnages dans le prolongement de la table, derrière un serviteur qui verse du vin dans une écuelle, semble tenir un bourdon (tuyau légèrement cintré s'achevant par un pavillon évidé). Il pourrait s'agir d'une cornemuse dont le reste est masqué par le serviteur au pichet de vin mais notons que sur cette même gravure non coloriée de l'exemplaire de la Bibliothèque de l'Arsenal (Reserve 8-T-2526) ou encore de Montpellier, l'extrémité semble plutôt celle d'un simple bâton. La pavillon de la présente version en couleurs est issu de la concaténation du bâton et d'un objet indéfini posé à côté de l'écuelle du berger couché à l'arrière plan et visible par la fenêtre centrale. Sur le second exemplaire de la bibliothèque de l'Arsenal (RESERVE 4-T-951) c'est au contraire tout le bâton qui a été effacé lors de la mise en couleurs. Seul un bourdon (?) visible, extérieurement légèrement conique, très légèrement cintré, s'évasant légèrement en pavillon évidé
Autres incunables de ce graveur avec le berger et le
sanglier à Bordeaux (2 exemplaires), Montpellier,
Instrument très schématique, représenté seul (non joué), à côté d'un tuyau conique percé de trous (hautbois ?). Un autre motif de la frise, éloigné, représente un tuyau cylindrique doté de cinq trous alignés, puis d'une bague cylindrique ("raccord"), doté de trous sur son pourtour (trois visibles) et précédant un pavillon dont la forme rappelle celui des crabas.
Construite au début du XIIIe siècle, classée aux monuments historiques.
Petite poche dotée d'un court tuyau extérieurement très légèrement conique sur lequel trois trous sont présents. Accompagné d'un second tuyau (non jointif avec la cornemuse précédemment décrite), de plus fort diamètre (deux fois plus gros environ) que le tuyau mélodique de la cornemuse, bien plus long également (plus de deux fois) et doté de quatre trous alignés
Eric Olivier
Sc/pierre en bas relief : Deux personnages hydrides (pattes animales), coiffés de curieux bonnet à oreilles pointues, se tournant le dos de chaque côté d'une grande plante, l'un jouant du triangle et l'autre de la cornemuse
Construction de l'escalier entre 1527 et 1543, mais il y a eu des restaurations depuis.
Un bourdon d'épaule extérieurement conique, tuyau mélodique extérieurement plutôt cylindrique pour le peu que l'on en voit (extrémité) et sur lequel le musicien tient ses deux mains face à face. Petit porte-vent cylindrique tenu en bouche, poche quasiment non visible (seule la partie haute devant le porte-vent apparait au dessus du bras gauche du personnage
N. Sansarlat
Sc/pierre Différent du précédent ?
Fr. Schneider
Peinture récente
F. Lermier et A.M. Matte
Sc/pierre : singe
Style gothique mais semble plus récent
1 bourdon d’épaule (brisé?) orné de fines cannelures, hautbois conique, porte-vent en bouche
D. Coudignac
Sc/bois : truie jouant pour son petit
XVIème
1 bourdon d'épaule, hautbois et partie supérieure du sac brisés
W. Schouwink, "De wilde Eber in gottes Weinberg Sigmaringen"
1985
Visible sur Musicastallis : https://musicastallis.huma-num.fr/fiche.php?id=86
Il y a erreur de photographie dans "Histoire de la France rurale" t.2 ed. du Seuil : la photographie N.B. dont la légende indique qu'il s'agit d'une miséricorde de l'église de Champeaux montre en fait le cornemuseux de la miséricorde de Vendôme (cf. ref.), mais il y a tout de même bien un cornemuseux à Champeaux...
F. Schneider
CHAMPEAUX (Seine-et-Marne) (voir fiche photos) : Collégiale St-Martin, pierre tombale
Sc/pierre en bas relief : ange cornemuseux de profil gauche
1 bourdon d'épaule dont la première partie est extérieurement cylindrique. Après une très courte bague, la seconde partie, de longueur environ similaire, est de diamètre légèrement plus fort et légèrement conique. Un pavillon, dont la longueur est environ du tiers de celle de chacune des parties précédente vient terminer le bourdon après une seconde bague similaire à la première. Ce pavillon se termine lui même en bourrelet. Si le bourdon ne présente pas de souche vraiment visible, le tuyau mélodique, assez fortement conique, est placé dans la gueule d'une tête animale (chien ?) formant souche au bout du court col de cygne de la poche sur lequel vient se rattacher le porte-vent tenu en bouche par l'ange dont la main gauche est joliment représentée, index relevé, sans la partie médiane du tuyau mélodique (il est difficile de déterminer si l'autre main (non visible) est posée au dessus ou en dessous.)
J.P. Chiles
Eau forte : "IVème fête du village gravé à l'eau forte par Martiny à Paris et terminé au burin par J.P. Bras en 1771 du cabinet de Mr le Duc de Praslin" "A Paris Chez le Bas graveur, Pensionnaire du Roi et Conseiller en son Académie de peinture, sculpture et gravure rue de la Harpe, N°60 de l'œuvre de Téniers" : Cornemuseux assis jouant pour des danseurs
1771 pour la gravure
M. Vanden Bemden
Tableau de Gresly (Gaspard (1712-1756) ?)
Zampogna
M. Vanden Bemden
Carreaux de lave émaillé : "L’Auvergne désenclavée" par Christian Gorce : grande scène murale avec divers sujets évoquant la région dont un joueur de cabrette assis à côté de sa bouteille de vin et de son verre
Fin XXème
Silhouette générale de la cabrette mais sac sous le bras droit et soufflet sous le gauche, deux chalumeaux coniques
H. Rivière
Tableau : adoration des bergers, cornemuse posée à terre au premier plan à gauche
Fin XVIIème, inscriptions "F. Nadault" et "I Nadault" (peintres ou donateurs ?)
Cornemuse à bouche munie d’un hautbois apparemment à fontanelle et d’un petit bourdon parallèle montés sur une souche commune en forme de visage humain (vue du profil sur le tableau). Grand bourdon qui pourrait être du type de celui de la chabrette limousine c’est à dire avec une triple perce dans la première partie, compte tenu de l’écart d’axe entre première et seconde partie. Cette première partie parait toutefois conique, la partie proche du sac étant plus étroite (effet de perspective mal maîtrisé par l’artiste ?). Ce bourdon se termine par un fort renflement (chambre de résonance ?)
L. Bonnaud, "L’adoration des bergers de Champsac", BSAHL 1993, compte rendu de la séance du 30 juin 1992 (photo. N.B.)
L. Bonnaud
Sc/bois polychrome: personnage de crèche
XVIème (considérée comme la plus ancienne crèche française connue)
Sans bourdon, sac décoré, hautbois long et fin, cylindrique à pavillon légèrement évasé.
C.P. ed. Gaud & Encyclopédie Larousse à "Renaissance"
(photo.)
B. Chevalier et M. Tulanne, "Crèches de Noël" (photo. N.B.)
Sc/pierre en bas relief : nativité : ne comporte pas de cornemuse comme cela était indiqué (avec réserves) précédemment
Copie du tableau de Léopold Robert : "L'arrivée des moissonneurs dans le marais Pontin" dont l'original est conservé au Louvre Louvre ( cf. ref.)
Second empire (date de construction du lycée)
Zampogna a chiave
B. Pernelle
CHARLIEU (Loire) (voir fiche photos) : Eglise Saint-Philibert : retable en pierre peinte de la dernière chapelle du côté sud de la nef (classé M.H.)
Peinture sur pierre. tableau en largeur : à droite scène de la visitation sur la gauche les personnage de la Sainte-famille ouccupent toute la hauteur du tableau. Visitation : la Vierge Marie se tient debout à gauche, Elisabeth, face à elle lui tient les mains. Nativité : la vierge Marie à gauche vêtue d'une robe dorée sous une cape bleu-vert foncé, l'enfant Jesus couché dans un berceau de branches tressées et garni de paille, allongé nu, tourné vers la Vierge, puis Joseph, couvert d'une cape rouge et d'un capuchon vert, les mains jointe comme Marie. L'âne est debout derrière l'enfant tandis que le boeuf, agenouillé sur ses pattes avant, est devant Joseph. Les bergers forment une scène assez distincte dans le dos de Joseph: ils sont trois, le premier (à gauche) tient une cornemuse. Il semble assis (assis-debout plutôt) sur un muret, la main gauche posée sur le tuyau mélodique de son instrument dont il a visiblement arrêté de jouer, l'un de ses compagnons lui ayant saisi la gauche et l'enjoignant de se retourner pour regarder l'ange annonciateur qui, debout dans le ciel, déroule un phylactère dans le ciel derrière lui. Le troisième berger, à l'extrème droite, regarde l'ange. Quelques moutons occupent le coin inférieur droit du tableau.
XVème siècle (restauré)
Un bourdon d'épaule semblant doté d'une fontanelle à son premier tiers, puis passant derrière la tête du berger (donc non visible) et réapparaissant élargi en un pavillon très progressif.. Un tuyau mélodique, relativement court, extérieurement plutôt cylindrique mais s'évasant en un petit pavillon. Petit sac brun à col de cygne pas très long. petit porte-vent.
F. Deveze
Tapisserie : enfant jouant de la cornemuse pour son chien qui fait le beau devant lui (scène probablement d'après celle de Boucher). Il est vétu d'une tunique bleue à manches relativements courtes d'où dépassent des manches plus longues, rouges, de la même couleur que ses chausses, portées au dessus de bas blancs montant à mi-mollets. Il ne porte rien sur la tête. Ses chaussures un peu montantes sont brunes. L'enfant est assis (il semble assis sur le vide...), dvant des branchages stylisés en dégradés du vert-bleu au blanc cassé. Le chien, blanc à tâches noires sur le dos, à l'allure élancée, est bien dressé sur ses pattes arrières, la queue relevée en un panache noir et blanc. Quelques moutons sont visibles entre l'enfant et le chien, un peu en arrière d'eux et les pattes masquées par le relief du terrai. A l'arrière plan quelques ruines.
XVIIIème ?
Cornemuse très schématique : sans bourdon, deux tuyaux mélodiques, de même longueur, très divergents, extérieurement cylindrique et se terminant chacun par un petit pavillon. Le musicien a une main posée vers le bas de chacun des tuyaux (et non l'un plus haut sur l'un des tuyaux pour jouer davantage dans l'aigü). Un petit trait blanc près de la bouche doit représenter le porte vent. Sac piriforme dont le col de cygne, assez épais, est davantage un repli de la poche qu'un véritable col de cygne
F. Deveze
Peinture sur le papier (tissus?) d'un éventail pliant à monture de quatorze brins d'ivoire ajourés
Fin XVIIIème : trophée avec musette, chapeau, feuillages et fleurs; autre trophée avec tambourin à cymbalettes
Musette schématique : 2 hautbois divergents représentés chacun par un simple trait et un petit rond figurant chaque pavillon
Tapisserie : "Herminie chez les bergers", tenture de "Tancrède et Clorinde" : la cornemuse est accrochée à la ceinture d'un personnage assis à terre (presque couché) au centre de la composition. Un enfant à droite, se dissimulant derrière un arbre, tient de sa main gauche un petit hautbois dont la longueur est environ le double de celle de celui de la cornemuse (sauf effet de perspective sur ce dernier).
Seconde moitié du XVIIème d'après Michel 1er Corneille -1601-1664)
Pas de bourdon visible, un petit hautbois conique, très court, un porte-vent et un petit sac.
Marc Ecochard "Les Hautbois en France au XVIIème siècle" in Modal "Les hautbois populaires anches doubles, enjeux multiples" ed. Modal 2002
Assiette creuse en faïence blanche avec décor bleu et jaune : liseré tout autour et trophée au centre avec panier, musette en partie derrière le panier, houlette, rubans et discrets éléments végétaux
XVIIIème siècle ?
Musette stylisée : deux tuyaux mélodiques gris courts et coniques, dotés de trous de jeu, jointifs et montés au même endroit sur le sac (col de cygne), par une souche réduite à un disque gris. Porte-vent réduit à un petit trait au milieu d'une sorte de souche de même couleur jaune que le sac. Pas de système d'insufflation représenté.
Voir la fiche (avec photo) sur les Webmuseo des musées de la région Centre : https://webmuseo.com/ws/musee-chateaudun/app/collection/notices/record/67
Sc/? en haut relief : nativité
DASTUM
Vitrail : rose, lancettes en symétrie (l'ensemble de la rose est symétrique), à 4h30 et à 7h30, en dessous d'un joueur de triangle et au dessus d'un joueur de viole, le seul autre musicien est un joueur d'orgue portatif dans la lancette haute, les autres anges agitent des encensoirs ou présentent des phylactères. Dieu le père, une main bénissant et l'autre tenant le globe, est figuré au centre de la rose ). Anges musiciens vus de profil.
Fin XIXème (basilique néogothique dont la construction a débuté en 1865)
* lancette droite vue du choeur, ange en profil gauche, vêtu en bleu et or : un bourdon d'épaule conique, dont on peut voir l'extrémité largement ouverte du pavillon, sans raccord ni moulure. tuyau mélodique de même forme et sensiblement de même longueur, monté sur une souche en forme de tête animale (chien ?), petit porte-vent tenu en bouche et raccordé au sac juste en dessous de l'emplacement sur le sac de la souche du tuyau mélodique.
Guide de visite de la basilique (2005)
* lancette droite vue du choeur, ange en profil droit, vêtu en rouge et or : un bourdon d'épaule conique, dont on peut voir l'extrémité largement ouverte du pavillon, sans raccord ni moulure. tuyau mélodique de même forme et sensiblement de même longueur, monté sur une souche en forme de tête animale (chien ?), petit porte-vent tenu en bouche et raccordé au sac juste en dessous de l'emplacement sur le sac de la souche du tuyau mélodique. On remarquera que ce cornemuseux est représenté en strict symétrie du précédent : ce dernier tenait son sac sous le bras gauche et bourdon d'épaule sur l'épaule gauche, celui-ci le tient sous le bras droit et bourdon d'épaule reposant sur l'épaule droite. Il en est de même pour les deux joueurs triangle et les anges thuriféraires, mais pas pour les joueurs de viole qui tiennent tous deux leur instrument sur leur épaule gauche : dans le cas de la viole, dont l'image est assimilée à celle du violon, une représentation en symétrie aurait conduit à faire paraître l'un des anges gaucher...
Hugues Rivière
Vitrail représentant la vierge en pied entourée de six anges musiciens : deux de chaque côté et deux au tympan. Les isntruments sont plus évoqués que réellement représentés : l'ange de gauche du tympan est doté d'un instrument formé d'une sorte d'outre sous sa main droite et d'un tuyau lui passant sur l'épaule. L'ange en bas à gauche souffle dans un court tuyau qui semble aboutir au col de cygne d'un sac de cornemuse mais la représentation en reste là
XXème (années 1960-70) : très stylisé
Voir description ci-dessus
CP. Ed. "Les artistes paysagistes"
Sculpture (bronze) de Jean Baffier représentant "Compagnon de Nevers, 1er musicien de France et de Navarre" (inscription sur le socle) : Joueur de cornemuse du centre coiffé d'un chapeau melon et vêtu d'une sorte de redingote.
1897 par Jean Baffier, fondu par Thiebault à Paris
Musette du centre fidèlement représentée
Voir notice avec photo sur le Webmuseo des Musées de la
région Centre : https://webmuseo.com/ws/musee-bertrand-chateauroux/app/collection/notices/record/431
(mais l'oeuvre semble y avoir disparu en mars 2025)
Autres exemplaires et produits dérivés : voir à partir de l'exemplaire de Nevers
Manuscrit enluminé : Bréviaire à l'usage de Paris, dit
'Bréviaire de Louis de Guyenne'
Vers 1414 à Paris. Manuscrit enluminés par trois enlumineurs dont le Maître de Bedford et le Maître de Boucicaut
* f.237r : lettre ornée représentant un hybride homme-animal (porc-épic ?) en dessous de la représentation de Saint-Victor chevauchant Sans bourdon, hautbois conique, poche piriforme rouge
M. Meiss, "French painting in the time of Jean de Berry", Londres 1968 fig 103 (photo N.B.)
Sous la direction de J. Dalarun, "Le Moyen-âge en lumière - manuscrits enluminés des bibliothèques de France" ed. Fayard nov 2002 (photo p.172)
Fr. Schneider
* f.349v : ange musicien de profil dans la lettrine P : fait partie d'une série d'anges musiciens dans des lettrines placées systématiquement sous des illustrations quasi demi-page.
1 bourdon d'épaule cylindrique assez large mais dont l'extrémité n'est pas visible (aile de l'ange puis bordure de l'illustration), rattaché au sac par une souche formant double bourrelet, tuyau mélodique conique (ou tout au moins à pavillon), de diamètre assez fort également, et non différencié du sac. Sac piriforme, très petit porte-vent conique en bouche. Instrument entièrement blanc.
Décors de ce manuscrit visibles sur le site ARCA de l'IRHT à
l'adresse : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md05s7528c2g
Dessin de J. Weismann : "Gâs du Berry à St Benoît de Sault"
1925 (signé, légendé et daté par l’auteur) : cinq personnages plus ou moins en arc de cercle, vêtus de biaudes bleues, foulards rouges et chapeaux noirs. De droite à gauche : trois vielleux puis un cornemuseux gaucher et enfin un cinquième personnage. Le dessin n’est pas très précis (à la limite de l’esquisse) mais rend bien les positions des musiciens
Musette du centre en bois brun clair et poche rouge. Bourdon d’épaule non visible.
Dessin de Maurice Sand intitulé "La bourrée"
Paru dans "l'Illustration" du 14 août 1852
H. Rivière
Dessin : "Le départ du courrier" (pendant à "l'arrivée du courrier") d'après un tableau aujourd'hui conservé au Metropolitan Museum à New-York (cf en fin de cette référence) : au centre de cette composition contenue dans un ovale en hauteur, un jeune "berger" assis confie un petit message à un pigeon en lui faisant signe de partir avec l'index gauche. Un chien est assis à ses pieds et deux moutons se tiennent devant lui, à droite de la composition. Derrière le jeune homme, à gauche de la composition, est posée une musette
3ème quart XVIIIème par Jacques Firmin
Musette encore assez schématique : deux tuyau mélodiques aux trous bien visibles, sans clefs, extérieurement coniques, celui de gauche (pour le musicien), légèrement plus long que le droit et muni d'un renflement avant le trou d'accord. Le sac semble enveloppé d'une housse de velours uni, orné de noeuds à la souche des tuyaux mélodiques.Ni porte-vent ni soufflet visible.
Référence établie d'après la notice présente sur la POP la plateforme ouverte du patrimoine du Ministère de la Culture, (photo présente sur la base POP)
Gravures sur le même motif à Strasbourg, Paris (Louvre), Nantes
Tableau original au MET à New-York sous le numéro 44.141 et 1 exemplaire de la gravure également au MET sous le numéro 67.630.109
Sc/pierre : quatre chérubins musiciens nus ornent les quatre face de cette clef de voûte de style renaissance (coquilles au dessus des musiciens) : harpe, flûte à une main-tambour, hautbois et cornemuse
XVIème siècle
1 bourdon d'épaule extérieurement conique, tuyau mélodique assez long et fin, extérieurement cylindrique, s'achevant en petit pavillon. La représentation du hautbois est très proche de celle du tuyau mélodique de la cornemuse, mais entre 1,5 et 2 fois plus long
W. Praet
Statue en plâtre : berger debout : il s'agit très probablement d'un personnage de crèche début XXème siècle comme on en rencontre dans de nombreuses églises (voir la page spécifique à ce type de crèches) , mais en grande partie doré et replacé ici dans une niche plus ancienne qui lui donne un aspect de statue
XXème ?
Cornemuse schématique, sans bourdon d'épaule, à deux tuyaux mélodiques extérieurement coniques, jointifs, celui de la main gauche très légèrement plus court. Porte-vent conique. Sac piriforme tenu contre le ventre et non sous l'un des bras
H Rivière
?
J.C. Blanc
Sc/bois : sablière, joueur de cornemuse face à un joueur de hautbois, tous deux jambes repliées et croisées. Sous le hautbois on aperçoit une forme ronde qui pourrait être un sac mais le musicien embouche directement celui-ci et la cornemuse en face est suffisamment bien représentée pour que l'on ne puisse penser qu'il s'agit d'une cornemuse et non d'un hautbois. Le joueur de cornemuse est visiblement inspiré des tableaux de Brueghel, ce qui explique les deux bourdons (sur souche commune), peu communs en Bretagne à cette époque.
Fin XVème début XVIème estimé par S. Duhem mais si l'on prend en compte l'inspiration brueghelienne (1520/25-1569), ne peut être inférieur à la mi-XVIème
Deux bourdons d'épaule (presques verticaux), accolés, de même forme et même longueur, quasi cylindriques à légers pavillons, montés sur souche commune. Hautbois de forme et taille assez similaire à celle des bourdons.
Cité par Sophie Duhem, "Les
sablières sculptées en Bretagne", Presses universitaires de
Rennes, 1997 p.226
Cat. expo. Dastum, "Instruments
du diable, musique des anges" op. cit. (photo. N.B.)
Blog de Jean-Yves Cordier : http://www.lavieb-aile.com/2018/02/les-sablieres-de-la-chapelle-notre-dame-du-tertre-a-chatelaudren.html
Sc/pierre : ange
Il semblerait qu'il s'agisse d'une copie du XIXème
1 bourdon d'épaule
J.C. Compagnon
Sculpture sur bois : personnage richement vêtu
XVIème
1 bourdon d'épaule (représentation détériorée)
F. Billiet, Iconographie musicale dans les stalles médiévales - Musicastallis : https://musicastallis.huma-num.fr/fiche.php?id=88 (photo)
Série de trophées polychromes, muraux (bas reliefs), tous sur le thème de la musique.
XVIIIème
Sans bourdon, deux hautbois avec 4 et 5 trous de jeu antérieurs, cylindriques.
F. Lenormand
Sc/pierre : personnage en buste, assez typique de ce type de culot, cheveux mi long et coiffé d'une sorte de chapeau plat.
XIVème
1 bourdon d'épaule très court mais à pavillon et petit tore à mi longueur, tuyau mélodique brisé au niveau de la main (gauche) inférieure), porte vent conique en bouche. Sac semblant avoir la couture représentée par un gros bourrelet
Site internet http://patrimoineethistoiredechazellessurlyon.fr/wp/?p=845 (photos NB)
P. Mathieu
Fresque : annonce aux bergers à l'arrière plan de la nativité
XVIème Berger agenouillé près du feu
1 bourdon d'épaule court (ou tronqué par le dessin ?), hautbois conique, petit porte-vent , outre blanche
C.P.
J.C. Compagnon
Sc/pierre : angelot (10cm environ)
1 bourdon d'épaule et chalumeau
F. Lermier
Sc/pierre (tuffeau) : angelot (10cm environ), la tête fortement tournée sur la droite, serrant la poche contre son ventre, , bourdon d’épaule fin passant obliquement derrière la tête de l’angelot
1 bourdon d'épaule et chalumeau, pas de porte-vent visible
H. Rivière
S’agit-il du même que celui indiqué dans l’escalier des cuisines ?
Sc/pierre (tuffeau) : angelot (10cm environ), vêtu d'une sorte de toge dont les longs pans flottent au vent (on remarquera que parmi les autres angelots joueurs d'instruments de musique de cet escalier, le joueur de petit cor est également vêtu tandis que le joueur de tambourin à cymbalettes et le joueur de cornet à bouquin sont nus), la tête fortement tournée sur la droite, serrant la poche contre son ventre, le col de cygne placé contre le bras gauche, main gauche en haut du chalumeau, bourdon d’épaule presque horizontal passant derrière la tête de l’angelot.
1 bourdon d'épaule et chalumeau, pas de porte-vent visible
H. Rivière
Panneaux sculptés d'albâtre de Nottingham (Angleterre). Les panneaux sculptées dans l'albâtre provenant de la région de Nottingham sont assez répandus en Normandie. Le plus souvent ils figurent des scènes mariales (Assomption, ...) Celui-ci est le seul à notre connaissance à montrer cette scène. XVème : adoration des mages, berger assis (environ 3 cm de haut)
1 bourdon d'épaule
F. Lermier
Tableau flamand de J. Massys (1509-1575) Joyeuse Compagnie" : six personnages apparaissent en buste sur ce tableau en largeur. Une table disposée en oblique formant le premier plan au bas de la composition. De gauche à droite : une femme en coiffe, de trois-quart gauche, dont le visage est coupé par le bord du tableau. Au dessus d'elle, une main qui semble un peu trop grande et qu'il n'est pas évident d'attribuer à un personnage. Puis un homme au bonnet vert et au visage un peu bouffi, également de trois quart gauche, mais dont le buste est bien visible, coude gauche appuyé sur la table et main gauche désignant la femme en rouge. Un homme plus jeune, la bouche ouverte, brandissant une cruche au dessus de la tête du personnage précédent (il est placé à l'arrière de celui-ci et du personnage suivant). La main au dessus de la première femme est probablement la sienne. Puis un personnage au chapeau rouge placé en avant de l'homme à la cruche mais en arrière de la femme en rouge ; il a placé ses bras en cercle autour du buste de la femme en rouge : le bras gauche passant devant la poitrien de celle-ci et la main remontant près de son cou et la main droite revenant par l'arrière sur sa nuque. Il regarde la femmet d'un air un peu pervers, l'oeil droit plus fermé que le gauche. La femme en robe rouge et coiffe blanche dont les pans reviennent se croiser sur sa poitrine. Elle tient, de la main droite, une cruche posée sur la table et ramène sa main gauche sur sa poitrine. Elle regarde vers la droite de la composition (l'homme au bonnet vert, avec un air plutôt satisfait.). Enfin, derrière elle, le cornemuseux occupé à s'accorder, le buste penché en avant, vers la gauche afin d'être bien vu du spectateur. Il est coiffé d'un chapeau vert orné d'une plume sur le côté. Alors que les autres personnages sont placés devant un mur assez neutre, il se tient devant une fenêtre à carreaux en carrés sur pointes.
XVIème
Type flamand à 2 bourdons verticaux implantés haut, dont la partie visible sur le tableau permet de deviner qu'ils n'ont pas la même taille ; le cornemuseux est en train d'accorder l'un d'eux. Il tient la poche sous le bras gauche et a posé la main droite sur le haut du tuyau mélodique, couvrant trois ou quatre trous (l'écartement des doigts peut laisser penser qu'il bouche un trou avec son petit doigt de cette main supérieure, ce qui n'est pas courant…). Sa main gauche était occupée à accorder le plus grand des bourdons, on peut voir, sur le tuyau mélodique (extérieurement conique, de diamètre assez fort, sans aucun pavillon : juste deux petits filets), les trois trous pour l'index, la majeur et l'annulaire ainsi que le trou dédoublé à gauche et à droite pour l'auriculaire, celui de gauche étant bouché avec de la cire rouge. Plus bas apparaît un trou d'accord (dit encore trou d'évent, ce trou sert à accorder la note la plus basse de l'instrument). Le tuyau mélodique s'insère dans une souche cylindrique de plus gros diamètre, partiellement recouverte par les franges de la housse blanche du sac. Le porte-vent, tenu en bouche par le musicien, est doté d'un embout vraisemblablement en corne.
C.P. ed.? , cliché Savary
"La Manche" coll. "Richesses de France", ed. J. Delmas (photo.
N.B.)
"Littérature Française" ed. Larousse p.105
J.C Bordier et T. Boisvert
Tableau de David Téniers II (1610-1690) : "Le bal des singes" : dans un interieur que l'on peut vraisemblablement prendre pour une auberge, avec un mur en arc de cercle sur la gauche, un singe debout sur un tonneau, tout à droite de la composition, joue pour une chaîne ouverte de cinq autres primates, sous le regard d'un quatrième assis à proximité d'eux, tout à gauche et levant un verre à pied. On distingue encore trois autres singes à l'arrière plan derrière le musiciens. Tous sont vêtus et coiffés de chapeaux à plumes pour les hommes et de coiffes plus discrètes pour les femmes. Leurs pattes sont davantage représentées comme des pattes de caprins que comme des pattes de singes
XVIIème
2 bourdons implantés haut et ornés de petits rubans, le plus long visiblement composé de plusieurs parties emboîtées. Tous deux se terminant extérieurement en forme de petits pavillons. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique et d'assez fort diamètre, long de trois largeurs de main. poche piriforme à col de cygne avec franges sur la souche du tuyau mélodique. Porte vent non représenté (ou caché derrière la barbe du singe ?)
C.P. ed. ?, cliché Savary et Le Monde 2 n° 19 de juin 2002 p 68 (indication de la disparition et photo du tableau)
Fiche avec photo N.B. sur https://collections.musees-normandie.fr (ne mentionne pas le vol)
J.C. Bordier
Visible sur le site ARCA de l'IRHT à l'adresse : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md92g732gq34
Incunable (illustrations gravées) : Heures à l’usage de Nantes, annonce aux bergers
1515 Paris "pour Symon Vostre", dans le style des gravures allemandes
2 bourdons d’épaule
Non retrouvé dans ARCA en avril 2025 mais un exemplaire des
Heures à l'usage de Nantes édité par Simon Vostre à Paris
vers 1515 est signalé à la Bayerische Staatsbibliothek de Münich
(Rar. 1420) sur le site de la BNF à l'adresse https://bp16.bnf.fr/ark:/12148/cb418757833
Cat. expo. "Livres d’Heure de Basse Normandie", B.M. Caen, mars 92 (photo. N.B.)
Sc/pierre : chapiteau ou console : joueur de cornemuse en vis-à-vis d'un joueur de rebec
Château du XVème mais sculpture sans doute plus récente
1 début de bourdon d'épaule (droite), un hautbois tenu avec main droite en haut et main gauche à la partie inférieure poche sous le bras doit, , le porte-vent est brisé.
Revue "Moyen âge" novembre 2002 (photo)
J.C. Compagnon et C. Girard
Tapisseries des Flandres d'après David Téniers le jeune : "Kermesse flamande" : musicien debout sur un cuveau retourné faisant danser. Tapisserie sur un modèle proche (cuveau mooins haut) au château de Rigny-Ussé (cf. ref.)
XVIIème
2 bourdons verticaux parallèles, hautbois apparemment cylindrique, poche ronde
C.P. ancienne
C. Chilès
Peinture murale : homme et femme tenant une quenouille debout côte à côte. L'homme, placé à la droite de la femme lui pose la main gauche sur l'épaule et tient sa cornemuse de la droite. La femme dirige sa main gauche vers le visage du cornemuseux. Celui-ci est vêtu à la mode de la renaissance
XVIème
Un grand bourdon cylindrique sans moulure ni pavillon... et un étrange bout de bourdon secondaire courbe finement relié au premier à mi longueur de ce dernier, ce qui ne correspond à rien de connu et à aucune logique acoustique apparente... Tuyau mélodique sans pavillon sous la main gauche de personnage, petit porte-vent également brun montant vers le visage, sac gris.
M. Mathon
Sc/bois (autre musicien : luthiste sur le 4ème appui-main de la rangée haute de gauche)
1488-91, peut-être due à Philibert Laverne
1 bourdon d'épaule, hautbois conique (sculpture détériorée)
C. et J.L. Matte op. cit.5
(photo.)
Visible sur Musicastallis : https://musicastallis.huma-num.fr/fiche.php?id=859
M. Baudimant
Huile sur toile : scène de danse en plein air devant une auberge : deux musiciens sont à gauche de la composition, l'un debout jouant du violon, l'instrument contre la poitrine et l'autre, à la veste rouge-orangé et chausses bleues assis de la cornemuse. Un troisième homme est debout derrière eux mais on ne voit pas de quel instrument il joue (vielle à roue), s'il joue d'un instrument... Ils jouent pour un couple qui danse en face d'eux, côte à côte, mains aux hanches, l'homme levant bien visiblement son pied droit, la femme, vêtue en rouge et blanc, penchant légèrement le buste en tournant la tête vers son cavalier. Un homme et une femme, visiblement d'un rang supérieur, à droite de la composition, les regardent stoïquement, la femme la tête couverte d'un voile noir. Entre les musiciens et les danseurs, on peut voir un peu en arrière plan, une tablée de buveurs dont l'un presque allongé à terre, de dos?
XVIIème, anonyme flamand
Sans bourdon visible, tuyau mélodique extérieurement cylindrique puis s'évasant en pavillon à partir du dernier doigt du musicien. Petit porte-vent conique tenu en bouche, poche à col de cygne de même couleur brune que les tuyaux.
Luc Monnod
Sc/pierre
Sans bourdon
J.C. Compagnon
Fresque : annonce aux bergers
vers 1300 : cornemuse accompagnée par un hautbois
Sans bourdon
P. Boulanger
Sc/béton : personnage
XXème siècle
1 bourdon d'épaule assez court, petit chalumeau conique, porte-vent en bouche
Article paru dans le quotidien local du 5 nov.93 à propos de l'exposition de l'association Sonneurs de veuze à St-Florent le Vieil (photo.)
J.C. Compagnon