Strasbourg

Nota : Le nom figurant en rouge sous une référence est celui de la première personne qui m'a signalé celle-ci, même si de manière imprécise. Il ne s'agit donc le plus souvent pas de l'auteur de la description. Si aucun nom n'est mentionné en rouge c'est que Catherine ou moi-même avons trouvé cette référence sur place, dans la bibliographie, sur internet....


Monuments


STRASBOURG (Bas-Rhin) (voir fiche photos) : Cathédrale, portail principal, ventail de gauche, médaillons en bas relief

Bronze (portes en bois recouvertes d'une fine couche de bronze)

* rangée supérieure, deuxième médaillon à partir de la gauche adoration des bergers

* deuxième rangée, médaillon droit

annonce aux bergers

Reconstitutions de 1879 par l'architecte Gustave Klotz ?


STRASBOURG (Bas-Rhin) (voir fiche photos) : Cathédrale, façade ouest, coin face à la maison Kamerzell, écoinçon sous la première corniche

Sc/pierre, a côté d'un orgue positif, d'une harpe et d'un 4ème instrument

Vers 1300

Sans bourdon

Fr. Schneider


STRASBOURG (Bas-Rhin) (voir fiche photos) : Cathédrale, retable de Dangolsheim, à gauche du choeur

Sc/bois polychrome : nativité avec adoration des bergers

1522

Sans bourdon, hautbois court à cinq trous (représentée non jouée)

C.P. (épuisée)


STRASBOURG (Bas-Rhin) (voir fiche photos): Maison Kammerzell (place de la Cathédrale)

Sc/bois

1589, les dernières restaurations datent de 1954 & 1980. Le rez-de-chaussée date de 1465

2 bourdons d'épaule, de longueurs quasiment égales

C.P. générale de la maison, ed. Hansi et C.P. du cornemuseux ed. Cap Théojac (épuisée)

E. Bauer


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Maison Kammerzell (place de la Cathédrale), salle

Peinture murale : berger assis

 

Cornemuse à sac informe


STRASBOURG (Bas-Rhin) (voir fiche photos) : place Kléber, "L’Aubette" (ancien conservatoire)

Sc/pierre en bas-relief : deux trophées d'instruments encadrent la fenêtre centrale sous le fronton : à droite : violon, vielle à roue, harpe (orgue ?), cuivres et percussions; à gauche : cornemuse, luth vu de dos, trompe de chasse, harpe, cymbales, flûte de Pan, clarinettes ou hautbois, partition, basson et tambour

 

Cornemuse réduite à un gros sac au bout duquel se dresse un gras hautbois. L'identification même de l'instrument n'est pas évidente.

A. Jabiol



STRASBOURG (Bas-Rhin) (voir fiche photos) : Palais du gouverneur militaire, place de Broglie (et rue Brûlée par l'arrière), salle de réunion, au dessus d'une des deux portes

Sc/bois dorée : trophée avec musette, trompette de cavalerie, fleurs et quelques feuillages

Édifice construit en 1754 par le maître-maçon Georges Muller, sur les plans de l'architecte Joseph Massol. Une partie des décors dateraient entre 1780 et 1792, époque où son propriétaire était le prince Maximilien-Joseph de Deux-Ponts

Musette styliséeà deux petits chalumeaux coniques divergents sur lesquels quelques trous de jeu semblent figurés.

C. Matte


STRASBOURG (Bas-Rhin) (voir fiche photos) : 98 Grand Rue, porte avec grille en fonte

Fonte moulée : Grille connue à de nombreux exemplaires en France. Trophée d'instrument avec musette, flûte de Pan, clarinette et tambour de Basque à cymbalettes. Cette grille a été montée tête en bas : la musette a ses chalumeaux dirigés vers le bas et le ruban feluri auquel est classiquement suspendu le tropée se situe en dessous de celui-ci....

 

Nombreux exemplaires de cette grille,  dans toute la France, posées dans différents sens, voir liste à partir de celles de Metz

C. Matte


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Hôtel de ville, salon de musique, trumeau

Peinture

 

Musette

L. Bonnaud


Musée de l'Oeuvre Notre-Dame

STRASBOURG (Bas-Rhin) : Musée de l'Œuvre Notre-Dame, manche de couteau en forme de statuette

Ivoire sculpté (9 cm pour le personnage, 21,5cm en tout) : homme coiffé d'un chapeau, debout jambes jointes, tenant sa cornemuse du côté droit

Fin XVIIème Nuremberg

1 bourdon vertical implanté haut, relativement court, hautbois très long

"Histoire de la vie Française" ed. de l'Illustration t.IV (photo. N.B.)
L'Estampille N° 128 (photo. N.B.)

P. Delaval


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Musée de l'Œuvre Notre-Dame

Gravure : frontispice de l'ouvrage pharmacologique de Hans Weiditz (vers 1500 - après 1536)

1529 , Jean Schott, Strasbourg : singe musicien


Musées des Arts Décoratifs
 
(l'un des trois musées du Palais Rohan, 2 place du château, avec le Musée archéologique et le Musée des Beaux-Arts ci-dessous)
https://www.musees.strasbourg.eu/web/musees/musee-des-arts-decoratifs


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Musée des Arts-Décoratifs (Palais Rohan)

Porcelaine : assiette de Niedervillers

Période Custine : 1770-1792

Musette stylisée : sac et deux tuyaux parallèles

"Faïences et porcelaines de l'Est : Niedervillers", abc coll. (photo.)


Musée des Beaux-Arts
(l'un des trois musées du Palais Rohan, 2 place du château, avec le Musée archéologique et le Musée des Beaux-Arts ci-dessous)
https://www.musees.strasbourg.eu/web/musees/musee-des-beaux-arts


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Musée des Beaux-Arts (Palais Rohan), rez-de-chaussée, salle du coin sud-est

Sc/bois en bas-relief : trophées

vers 1730/42, décor de Robert de Cotte

* triangle à anneaux, guitare, violon, musette, luth et hautbois Musette à petit bourdon parallèle, poche à tissus richement décoré, ni porte-vent, ni soufflet, ni boîte à bourdons. Un tuyau muni d'une anche apparaissant derrière le sac n'appartient probablement pas à l'instrument

* cymbales, tambour de basque, hautbois, musette, flûte à bec, pochette et son archet

Même modèle que le précédent mais d'une représentation plus schématique: le tissus de la poche n'est plus détaillé, les tuyaux sont moins bien proportionnés

Fr. Schneider


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Musée des Beaux-Arts (Palais Rohan)

Tapisserie d'après un carton d'Alexandre Ubeleski (paris 1649 - id.1718) des collections du Musée du Louvre, en dépôt au musée d'Arras (cf. ref.)

Fin XVIIème, début XVIIIème : "danse d'une nymphe et d'un satyre"

Musette en trophée

Un autre exemplaire de cette tapisserie, est conservée à Vienne (Autriche) " Sammlung alter Musikinstrumente ", salle XII,datée entre 1693 et 1704

A.P. de Mirimonde op. cit. t.1 p.85


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Musée des Beaux-Arts (Palais Rohan)

Tableau : triptyque du Maître des demi figures féminines : nativité

Début XVIème

1 bourdon d'épaule

C.P. grand format
"Mille peintures des musées de France" ed. Gallimard Beaux Arts (photo.) p.78

Fr. Schneider


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Musée des Beaux-Arts (Palais Rohan) ( MBA 1866, dépot des Musées Nationaux Récupération MNR 67 : oeuvre récupérée à la libération)

Tableau (huile sur toile) de Philippe Mercier (Berlin, 1689 - Londres, 1760)

XVIIIème

2 bourdons sur l'avant-bras droit, soufflet, hautbois long à pavillon (vraisemblablement type de cornemuse de Grande-Bretagne)

C.P. épuisée ed. Comité National de l'Enfance
Cité in Musée des A.T.P. op. cit.
"La musique et la peinture 1600-1900", cat. expo. Musée de Nice 1991 (photo. N.B.) Le commentaire soutient qu'il s'agit bien d'une musette française et non d'un Lowland Pipe...
C. & J.L Matte op. cit. (photo. N.B.)
"Souffler c'est jouer - chabrettaires et cornemuses à miroirs en Limousin", cat expo Paris ATP et St-Yrieix-la-Perche 1999 (photo.)

Voir la fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010054590
Voir la fiche sur POP la plateforme ouverte du patrimoine du Ministère de la culture : https://pop.culture.gouv.fr/notice/mnr/MNR00067
Fiche également disponible sur le site https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/joueur-de-musette/5ee338d7461cda28a3ab1f1e (photo)

J.C. Compagnon


Musée Alsacien
( 23-25 Quai Saint-Nicolas, 67000 Strasbourg)

https://www.musees.strasbourg.eu/musee-alsacien


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Musée Alsacien

Tableau : le joueur de cornemuse de l’hôpital civil

Vers 1840 : personnage debout devant un paysage à peine suggéré, coiffé d’un bonnet blanc, vêtu d’un long manteau blanc à petit col rouge relevé, d’un pantalon également blanc rentré dans de fortes bottes noires.

Cornemuse de type probablement morave (un exemplaire d’une cornemuse relativement similaire est exposé au Musée de Strakonice en République Tchèque) : chalumeau cylindrique muni d’un grand pavillon en corne dirigé vers le haut avec prolongement (en laiton ?) du cône, bourdon pendant muni du même type de pavillon mais de taille encore supérieure, long porte-vent. Tous les tuyaux présentent le même type de moulures régulières et discrètes en olives jointives. Sac cousu.

Affiche des animations juillet-août 1993 du Musée Alsacien par le Folk de la rue des Dentelles

E. Bauer


Cabinet des Estampes et des dessins
(5 place du Château)
https://www.musees.strasbourg.eu/cabinet-des-estampes-et-des-dessins


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.005.0.46)

Gravure sur bois : "La Sainte Parenté" : dans l'arc formé par de gros troncs un peu plus petits et écartés au centre de la composition ce qui permet de distinguer une colline à l'arrière plan, huit personnages et deux angelot entourent l'enfant Jésus : La Vierge allaitant,  assise à côté de sa mère Ste-Anne et les quatre hommes debout seraient Joseph à gauche, Joachim le père de la Vierge ainsi les deux autres maris de Ste-Anne : Cléophas et Salomé (maris successifs suite aux décès des précédents, leur représentation conjointe est donc une vue de l'esprit.) Chacun de ces maris ayant eu une fille ce seraient ces deux dernières qui passent la tête entre les hommes debout. (voir fiche du Musée pour explications complémentaires) Deux chérubins nus et ailés sont figurés à terre au premier plan. L'un joue d'un luth un peu trop gros pour lui tandis que le second tient encore par le col de cygne une cornemuse posée à terre à côté de lui.

1511 par Albrecht Dürer (Nuremberg, 21 mai 1471- id. 6 avril 1528) (voir la fiche du musée qui fait part d'un doute sur l'identité du graveur, Dürer aurait confié ce travail à un membre de son atelier).

Deux bourdons (d'épaule ou verticaux implantés haut) dont la première moitié est cylindrique, de diamètre moyen, un trait visible a mi longueur traduisant soit un simple décor soit un raccord. Puis le diamètre diminue nettement avant de croître progressivement pour s'évaser en pavillons. L'un des bourdons est plus long que l'autre (à moins qu'il ne s'agisse que d'un décalage). Tuayu mélodique extérieurement très légèrement conique s'évasant en pavillon tout à la fin. Sac qui pourrait être de forme animale à en juger par la fixation d'un des bourdons (l'autre n'étant pas visible). Porte-vent conique.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-sainte-parente/5ee338ad461cda28a3a81531 (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.005.0.46)

Gravure sur bois : "L'ange apparaît à Joachim" : Joachim (le père de la Vierge Marie), est quasi agenouillé au premier plan et lève le visage vers l'ange qui vole devant lui en tenant dans ses mains un petit tissu (phylactère avec inscription en petits caractères). La scène se déroule dans un pré où paissent des moutons et des chèvres (un bélier affronte un bouc) en troisième plan. Ce pré est bordé sur la moitié droite de la composition par un haute et dense forêt. A l'arrière plan du troupeau débute une vue maritime avec des navires sur l'eau et une côte montagneuse sur la droite , une ville se nichant au début de celle-ci. Trois bergers occupent le second plan et assistent à l'appararition, regards levés vers l'ange. Deux sont visibles dans le dos de Joachim, le troisième est devant lui, sous l'ange, bras levés en V et cornemuse pendue à la ceinture, tuyau mélodique et bourdons pendants.

Vers 1503 par Albrecht Dürer (Nuremberg, 21 mai 1471- id. 6 avril 1528)  Monogramme AD en bas à droite sur une tablette posée au sol

S'il est aisé d'identifier le bourdon le plus long à son raccord médian (bourdon extérieurement cylindrique avant et conique s'évasant largement en pavillon ensuite), les deux autres tuyaux sont relativement semblables en forme et en taille et l'implantation sur le sac trop imprécise pour pouvoir identifier le second bourdon et le tuyau mélodique, étant peu probable sur une représentation germanique de l'époque d'avoir deux tuyaux mélodiques. Porte-vent cylindrique assez long. Sac ovale mais assez informe (en partie dégonflé). Notons que le port à la ceinture d'une cornemuse aussi volumineuse (à trois tuyaux sonore) ne semble pas très réaliste.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/l-ange-apparait-a-joachim/5ee338ad461cda28a3a8152e  (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.005.0.52)

Gravure sur bois : "La petite passion - La nativité" : dans une étable dont il ne reste que la charpente qui ne supporte plus que quelques très maigres lambeaux de chaume, un mur en ruine à l'arrière plan, un plancher vu par dessous au premier plan avec les deux dernières marches d'un escalier, Joseph et Marie à gauche regardent l'enfant Jésus couché au centre sous un petit angelot tandis que deux bergers, de trois quart dos gauche sont agenouillés à droite, le cornemuseux à l'arrière de son collègue. En haut à droite brille l'étoile tandis que dans l'arrière plan vers le centre se déroule une petite annonce aux bergers (en l'occurence à un seul berger)

Vers 1510 par Albrecht Dürer (Nuremberg, 21 mai 1471- id. 6 avril 1528) Monogramme AD en bas à droite sur l'arche de l'escalier

Deux bourdons d'épaule seuls visibles, l'un un peu plus court que l'autre mais tous deux de même forme avec leur long raccord médian après une première partie extérieurement cylindrique puis une seconde partie conique s'évasant plus largement en pavillon.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-nativite/5ee338ad461cda28a3a81537  (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.4652)

Gravure sur bois : "La vie de la Sainte Vierge - L'ange apparaît à Joachim" : même description que celle de l'original ci-dessus. Cette copie se reconnaît à son graphisme plus net (traits plus réguliers notamment dans les hachures) mais pour le reste elle est fidèle dans le moindre détail.

Vers 1503 par Marcantonio Raimondi, d'après Albrecht Dürer (Nuremberg, 21 mai 1471- id. 6 avril 1528). Le copiste a même recopié le monogramme AD de l'original.

Même description de l'instrument que celle de l'original ci-dessus, le raccord médian du grand bourdon est un peu moins volumineux et l'un des pavillon semble orné d'une bague.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-vie-de-la-sainte-vierge/65f814edf885d74b1aabeceb (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.4658)

Gravure sur bois : "La vie de la Sainte Vierge - La nativité" : il ne s'agit pas de la nativité ci-dessus mais d'une autre version de cette scène tirée de la même série "Vie de la Vierge" que celle de L'apparition de l'ange à Joachim ci-dessus, dont l'original par Albrecht Dürer fut publié dans un album de 20 planches en 1511 mais certaines d'entre elles avaient été publiées seules dès 1502. De même que la première version ci-dessus, cette scène pourrait être dénommée "adoration des bergers" puisque ceux-ci sont encore présents. Dans une troisième version de la scène de la nativité par Albrecht Dürer, version sur laquelle Joseph tire l'eau d'un puit assez monumental et constitue d'ailleurs le personnage le plus immédiatement visible, seul un berger agenouillé est visible à l'arrière plan de la Vierge et l'enfant, cette troisième version ne comporte pas de cornemuse.
La scène se déroule dans une haute étable, ouverte sur toute sa face (pignon) avant et dont le toit de chaume présente un large trou. Les murs présentent par endroit des allures de ruines mais l'essentiel est encore debout jusqu'au toit. L'enfant Jésus est couché sur un haut panier rectangulaire, lui-même posé sur une pierre parallélépipédique. Il est veillé de près par trois angelots ailés puis par la Vierge agenouillée. Deux bergers apparaissent par une ouverture derrière la Vierge, le premier s'est agenouillé en tenant son chapeau devant sa poitrine et son bâton de la main gauche. Le second, la tête encore couverte se tient debout, légèrement au dehors. Il en paraît plus jouer mais doit avoir encore les mains posées sur le tuyau mélodique de sa cornemuse (seule la gauche est visible et haut de celui-ci). Joseph arrive en marchant par une seconde porte située en vis-à-vis de celle des bergers par rapport à la mère et l'enfant. Il est chaussé de sandales à hautes semelles de bois

Vers 1503 ? par Marcantonio Raimondi, d'après Albrecht Dürer (Nuremberg, 21 mai 1471- id. 6 avril 1528) Monogramme en perspective sur une pierre carrée au premier plan au centre

Deux bourdons d'épaule seuls visibles, l'un très légèrement plus court que l'autre mais tous deux de même forme avec leur long raccord médian après une première partie extérieurement cylindrique d'assez fort diamètre puis une seconde partie conique s'évasant plus largement en pavillon dont l'extrémité est marqué par un second trait (bague ?).

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-vie-de-la-sainte-vierge/65f82f8cf885d74b1aabef0e (photo)



STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.002.0.26)

Gravure au burin au format tout en largeur : trois "couples" de "chérubins" nus (mâles, non ailés) dansent en levant les bras au ciel et en levant tous un de leur pied soit en avant soit en arrière. Trois autres chérubins nus à la droite de la composition jouent pour eux flûte traversière,, tambour (curieusement tenu à la verticale devant le musicien, attaché par une sangle au bras droit juste sous l'épaule, mais frappé des deux mains sur la même peau ce qui oblige à une contorsion de la main droite) et cornemuse (le seul personnage assis, presque à terre sur un fin coussin)

Vers 1530, attrribué au Maître des têtes de chevaux (la fiche du Musée fait référence à Barthel Beham mais sans préciser à quel titre)

2 bourdons verticaux implantés apparemment assez haut (sur la face non visible du sac), coniques, de longueurs inégales, doté chacun d'un petit tore (décor ou raccord ?). Tuyau mélodique très court (moins long que deux largeurs de main mais une seule est visible, comme si un second tuyau mélodique pouvait être caché derrière le premier et occuper l'autre main...) Porte-vent non visible (masqué par le bras gauche). Sac assez ventru à col de cygne.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/neuf-enfants-dansant-et-jouant-de-la-musique/5ee338ad461cda28a3a80e2b (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.002.0.43)

Gravure au burin : "Deux musiciens" :(1500-1550) : Deux musiciens dans la série de 12 gravures (9 conservées ici et montée sur une même feuille) Les noces de village. Un joueur de cornemuse et un joueur de hautbois sont représentés de trois quart droit, le cornemuseux plus près de nous, un peu penché sur son instrument par rapport au joueur de hautbois qui se tient plus droit. se dernier est coiffé d'un chapeau au bord avant plus large et relevé, orné d'une plume dressée tandis que le joueur de cornemuse est coiffé d'un capuchon orné de deux plus longues plumes, l'une droite et l'autre recourbée.

1537  par Hans Sebald Beham (1500-1550) (monogramme HSP en haut à droite mais pas de date inscrite)

Deux bourdons d'épaule montés sur une souche commune formant un léger U. ils sont identiques jusqu'au raccord médian puis l'un est légèrement plus court que l'autre sur la seconde partie s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique sensiblement aussi long que le hautbois du second musicien qui est d'un diamètre légèrement plus fort et dont le gros cylindre supérieur laisse penser qu'il peut s'agir d'un hautbois à capsule. Le tuyau mélodique semble cylindrique s'évasant en petit pavillon, la perce finale étant d'un diamètre bien moindre que l'extérieur du tuyau. Porte-vent cylindrique tenu en bouche et monté sur le sac à mi-chemin entre la souche des bourdons et celle du tuyau mélodique. Sac assez volumineux a col de cygne très court. Sac tenu sur le ventre mais légèrement du côté droit, comme le montrent d'ailleurs les bourdons qui passent sur l'épaule droite. Main gauche en bas du tuyau mélodique.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/deux-musiciens/5ee338ad461cda28a3a80e3c (photo)

Autre exemplaire au Musée du Louvre (8541 LR)



STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (CE 6012 anciennement G 102)

Gravure de Johann-Théodore de Bry (1528-1598) d'après Marteen de Vos : "Danse de l'Oeuf" ou "Emblemata saecularia" (nom de la série de gravures dont celle-ci est le n°10 ?), inscription "CUM MOPSO BONA NISA SVO DESULDAT AD OVUM" "10"

* Devant une auberge (tablée), un homme danse au dessus de deux gros oeufs, au centre d'un cercle tracé à terre et de plusieurs spectateurs serrés. Le cornemuseux est assis légèrement en arrière. A gauche, deux pseudo musiciens parodient des instrumentistes au moyen d'instruments de cheminée (grille, pincettes).

* A l'arrière plan un second cornemuseux, debout de profil fait danser trois couples

1596

Les deux cornemuses sont du même type : deux bourdons verticaux dont un long et conique, l'autre beaucoup plus court et de conicité moins marquée. Sur la cornemuse du premier plan les bourdons semblent reliés au sac sur une sorte d'excroissance hémisphérique à l'arrière du col de cygne. Tuyau mélodique assez fortement conique pour celle du premier plan et moins pour la seconde.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg :  https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/emblemata-saecularia/5ee338c5461cda28a3aa2dd7 (photo)

G. Pequignot




STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes (77.2021.0.4303)

Gravure sur cuivre"Scène campagnarde" Un homme richement vêtu, au premier plan à droite avance d'un pas décidéen lançant ses chiens qui semblent vouloir s'en prendre à deux chèvres. Bras droit tendu en avant, main gauche tenant une lance, iltourne toutefois la tête en arrière et vers le bas vers un sujet hors champ. Juste derrière lui un homme souffle dans un cor en demi cercle. L'arrière plan est assez chargé avec une rivière coulant sur la partie gauche vers une ville lointaine. Deux barques flottent sur celle-ci, l'une amarrée assez proche , l'autre naviguant dans le lointain avec quelques personnes à bord. Sur la gauche toujours, un incendie semble dévaster une maison sur une avancée de terre dans la rivière. Au centre de la composition  deux chèvres broutent l'attache de la barque amarrée. A l'arrière de celles-ci paissent d'autre chèvres et un berger (vu de trois quart dos gauche) est assis en haut d'une berge assez haute, et joue de la cornemuse au pied d'un grand arbre. En haut à droite quatre personnages qui semblent armés se dirigent vers trois autres dont les têtes ne sont pas visibles, coupées par le haut du cadre.

1599 par Crispin de Passe l'Ancien, ou Crispin de Passe I, ou encore Crispijn van de Passe I, (Arnemuiden 1564 - Utrecht le 6 mars 1637)

Il n'est pas entièrement certain qu'il s'agisse d'une cornemuse : il pourrait s'agir d'un hautbois et d'un houlette posée contre l'épaule. Un bourdon d'épaule très fin, sans raccord et s'évasant légèrement en pavillon, tuyau mélodique également fin, pas très long et s'achevant en pavillon. Sac non visible (de l'autre côté du musiciens d'après la position du bourdon)

Fiche disponible sur le site des Musées de Strasbourg https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/scene-campagnarde/65840c48d2fcc44adbc8c526 (photo)



STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (non retrouvé fin 2024 sur le site des Musées de Strasbourg, quelques similitudes avec la référence suivante)

Gravure de Hans Holbein : détail d'ornement typographique : cornemuseux assis à gauche de trois couples formant une sorte de frise. A droite figure un homme solidement campé sur ces deux jambes écartées, les poings sur les hanches.

XVIème

Deux bourdons verticaux à raccord médian (ou fontanelle ?), chalumeau à pavillon

G. Pequignot


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (CE 6139)

Gravure de Théodore de Bry (1528-1598) portant l'inscription "de Bry fe." : "Quantum aula a Caula : tantum quoq distat agresti  - Aulicius : hoc presens te laxa Chorca doccbit - Sed bene, sic varia liqueant discrimina vita"

Entre 1580 et 1600 :  Cornemuseux et hautboïste assis sur un banc devant une auberge à gauche de la composition et jouant pour sept couples régulièrement alignés. Un homme dort au bout de la table située derrière les musiciens. Le hautboïste porte en bandoulière un sac duquel dépasse la crosse d'un instrument à cordes.

Deux bourdons verticaux à fontanelle, chalumeau conique

F. de Miomandre "La danse" in coll. "Voir et savoir" ed. Flammarion (localisation non précisée, il s’agit peut-être d’un autre exemplaire)

Fiche disponible sur le site des Musées de Strasbourg :  https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/danse-de-paysans/5ee338c5461cda28a3aa2e5f (photo).
Autre exemplaire au musée du Louvre (Département des arts graphiques)

G. Pequignot



STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et dessins (77.005.0.23 et 77.998.0.4068 )

**Deux exemplaires d'une gravure sur bois de Hans Baldung Grien (?) imprimée par Peter Schaeffer comme l'indique le texte "Inn der löblichen freistatt Strassburg truchts Peter Schäffer bei Hansen Schwingern und ward volendet am ersten Aprilis nach der gebürrt Christi unsers Herren." (inscription gravée sous l'image) Monogramme représentant un G dans un H sous le blason : quatre personnages et quelques animaux entourent un grand blason figurant une sorte de V inversé et trois fleurs. Au dessus flotte un complexe phylactère sur lequel est inscrit "Inge nium vi res  su perat" ("Ingenium vires superat" soit "L'ingéniosité l'emporte sur la force"). Les deux personnages debout à droite du blason sont un couple noble (chevalier et sa femme probablement), l'homme coiffé d'un chapeau à grandes plumes. Les deux personnages de gauche sont des bergers comme en témoigne la houlette tenue par celui debout en arrière. Le premier est assis et souffle dans une cornemuse tandis que son chien monte ses pattes avant sur sa cuisse droite et que deux tout petits moutons sont devant ses pieds.

1531 (date en chiffres romains M. D. XXXI. sous l'inscription

Deux bourdons d'épaule partiellement cachés par la tête du musicien, formés de parties extérieurement cylindrique et sensiblement toutes de même diamètres et de petit raccords et pavillons plus ou moins cylindriques de plus fort diamètre. Tuyau mélodique extérieurement légèrement conique et s'évasant en petit pavillon sur sa fin. Les deux dernier trous de jeu sont représentés, le musicien n'ayant pas tous les doigts de la main droite posés (main droite en bas du tuyau mélodique et sac tenu plutôt sous le bras gauche.) Porte-vent assez court tenu en bouche. Sac piriforme sans col de cygne (curieuse implantation du tuyau mélodique).

Fiches disponibles sur le site des Musées de Strasbourg :  https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/inn-der-loblichen-freistatt-strassburg-truchts-peter-schaffer-bei-hansen-schwingern-und-ward-volendet-am-ersten-aprilis-nach-der-geburrt-christi-unsers-herren/5ee338ad461cda28a3a812c2 et https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/marque-d-imprimeur/5ee338ba461cda28a3a93f91 (photos). A noter qu'en 2024 les fiches des deux exemplaires ne mentionnent pas les mêmes auteurs et graveurs...



STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (non encore retrouvé, fin 2024 sur le site des Musées de Strasbourg)

Gravure de Daniel Meyer : détail architectural

XVIème : musicien debout, coiffé d'un chapeau à deux plumes, la jambe droite repliée en arrière dans une élégante position

Deux bourdons d'épaule (à fontanelle ?), hautbois conique tenu à 45°

G. Pequignot


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.1241)
Gravure : "Les Vierges folles et les vierges sages" : illustration de la parabole biblique. Un ange est figuré au centre de la composition, debout sur un nuage qui forme un grand V à partir des deux coins supérieurs de l'image et qui supporte également, sur chaque bord, un ange soufflant dans une très longue trompette en S (représentation en quasi symétrie des deux anges.). Un peu en arrière au dessus de la nuée, un édifice de fine architecture gothique doit représenter le paradis puisque l'on y voit à droite des élues (nues et à longues chevelures) brandissant leurs lampes allumées accueillies par Saint Pierre (? personage barbu et illuminé tenant un grande canne s'achevant en croix), tandis qu'à gauche les vierges au lampes éteintes se heurtent à une porte close (elles sont également nues et à longues chevelures, rien ne les distinguant des premières). En bas à gauche, des femmes (plus très jeunes) travaillent (différentes étapes de préparation du fil), chacune près de sa lampe à huile allumée. tandis qu'en bas à droite quatre femme dansent (deux forment un pont sous lequel passent les deux autres) au son d'une cornemuse jouée par une cinquième. Leurs cinq lampes, éteintes, sont posées au premier plan près d'un récipient renversé.
XVIème par Hieronymus Cock (Jérôme Cock (Anvers 1518 - id 1570) d'après Pieter Brueghel l'ancien (1525 - Bruxelles 1569)
Deux bourdons implantés haut et penchés vers l'avant, parallèles et jointifs, le plus long semblant composé d'une souche et huit éléments (le dernier évasé en pavillon) et le plus court de cinq éléments. Tuyau mélodique légèrement conique sur les deux tiers environ, puis s'évasant assez régulièrement pour constituer un pavillon évasé.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/parabole-des-vierges-sages-et-folles/61b9aeb180968a4c7664a784 (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (CE 6187)

Gravure au burin d'Etienne Delaune "Suite de sujets champêtres, bergère et bergers dansant" : gravure ovale en hauteur représentant une ronde de quatre femmes et un homme dansant presque au premier plan (deux chiens sont couchés devant eux), au son d'une cornemuse jouée par un homme assis à droite sur un parallélépipède (rocher ?). A l'arrière plan un homme court après un cheval (?) qui s'enfuit, son chargement encore sur le dos, tandis que deux chiens se dressent face à lui et qu'un troisième accourt derrière l'homme tandis que le troupeau de mouton qui séparent le cornemuseux de cette scène plus lointaine continuent à paître. A l'arrière de l'homme courant, quelques maisons puis une haute colline derrière laquelle on aperçoit, à droite, les tours d'une ville. L'arbre du premier plan à gauche comme ceux derrière le cheval en fuite traduisent la présence d'un fort vent.

1569

1 bourdon d'épaule, extérieurement cylindrique, à raccord assez long aux deux tiers et s'évasant en large pavillon sur la toute fin (presque un disque). Tuyau mélodique extérieurement très légèrement conique et s'évasant en pavillon. Porte-vent difficile à distinguer. Sac dont le col de cygne n'est bizarrement pas tout à fait dans la continuité du reste.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg :https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/suite-de-sujets-champetres/5ee338c5461cda28a3aa2e76  (photo)



STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (CE 6188)

Gravure au burin d'Etienne Delaune "Suite de sujets champêtres, bergère filant" : gravure ovale en hauteur représentant au premier plan à gauche une bergère en train de filer au fuseau. A droite une chèvre se dresse sur ses pattes arrières pour manger une branche basse. Un peu à l'arrière plan au centre un berger assis à terre jambes croisées joue de la cornemuse sous l'oeil de son chien qui fait le beau devant lui. Il est entouré par ses moutons à droite sous un grand arbre et des bovins à gauche. Derrière lui une rivière traverse le cadre, franchie par un pont bombé. Une barque navigue sur cette rivière. Sur la berge opposée à gauche une ville aux hautes murailles et tours, encore plus à l'arrière plan à droite un moulin à vent.

1569

1 bourdon d'épaule, extérieurement cylindrique et s'évasant en petit pavillon. Court tuyau mélodique formant un curieux angle à angle droit à la fin du long col de cygne du sac. Porte-vent pointant en avant, sac assez peu volumineux.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/suite-de-sujets-champetres/5ee338c5461cda28a3aa2e77 (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2013.0.303)

Gravure au burin "Seconde suite des mois de l'année - Avril" Composition ovale en largeur. Un berger est assis au premier plan, de profil, tenant fermement sa houlette posée à terre de sa main droite. Il tend la gauche vers le visage de la bergère agenouillée à son côté en train de tresser une couronne de fleurs. Une seconde femme ramasse d'ailleurs des fleurs dans un panier juste à côté, observée par un chien couché au premier plan. Derrière eux un troupeau de mouton scindé en deux parties, la plus importante se presse contre la barrière qui protège a maison située à gauche de la composition. le restant est à droite, juste devant un joueur de cornemuse debout de profil, appuyé contre le tronc d'un arbre et penché sur son instrument. plus en arrière plan encore, une femme trait une vache et un homme joue d'un cor pour lancer ses chiens. Au fond un seconde ferme. Le tout est surmonté d'un taureau (signe du mois d'avril comme le rappelle son symbole tracé au dessus de son cou) couché sur les nuages.

1568 par Etienne Delaune

1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique et se terminant par un disque formant pavillon. tuyau mélodique extérieurement cylindrique très légèrement plus long que le bourdon et sensiblement de même diamètre, s'achevant par un pavillon plus conséquent (convexe et précédé d'un petit tore). Porte vent en bouche, sac à col de cygne.

voir à partir de celui du musée du Département des arts graphiques du Musée du Louvre et cette gravure (ainsi que celles des autres mois) a servi de modèle à des assiettes et plats ronds émaillés dont quatre conservées dans ce même musée du Louvre (voir cette référence et suivantes)

Fiche disponible sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/seconde-suite-des-mois-de-l-annee/5ee338be461cda28a3a9934a (photo)

STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.4988)

Gravure "L'adoration des bergers" Sous une nuée ouverte sur la lumière en son centre et de laquelle s'échappent trois angelots tenant le phylactère de l'annonce aux bergers, la Vierge dont la poitrine transparaît bien sous sa fine robe, tend entre ses deux mains écartés un tissu sur lequel est couché l'enfant Jésus. Il sont entourés par un vieillard appuyé sur un reste de colonne à droite (Joseph ?), trois anges ailés aux allures de jeunes femmes derrière lui et cinq bergers à gauche dont une bergère (?) de dos aux longues et fines tresse au premier plan (deux autres arrivent encore à l'arrière de la Vierge, encore dans l'obscurité comme l'âne et le boeuf que le premier pousse un peu pour pouvoir passer. Le berger à la cornemuse, légèrement appuyé sur sa houlette de la main droite, se penche vers la Vierge et l'enfant en les regardant et en tendant sa main gauche paume vers le haut. Sa petite cornemuse, encore un peu gonflée, est attachée à sa ceinture dans son dos. Son chine l'accompagne et regarde également la Vierge. Texte gravé sous l'image : "Discite pauperiem Inssosque suberi labores - Pauperior Christo cernite nemo fuis - Cui stabulum, cunoe : cui carex lectus acuta -  Et domus exhibuit cui peregrina locum"

1588 gravé par Egidius (ou Aegidius) Sadeler (Antwerp, ca. 1570 – Prague, 1629), d'après le peintre allemand Hans von Aachen (Cologne, 1552 – Prague, 4 mars 1615) Signatures en bas à droite en perspective sur la pierre : "Ioam von Ach. fnue: - G: sadl: sc  Paulus Fürst Exc." à côté monogramme au dessus de la mention "Cum pra" (?)

Sans bourdon (quoique l'on pourrait voir dans certaines hachures un tuyau partant du haut du sac pour disparaître derrière l'épaule droite du personnage), tuyau mélodique court et conique, sans guère d'évasement supplémentaire au pavillon. cinq trous alignés et équidistants représentés sur le côté visible. Sac ne présentant pas un véritable col de cygne.

Fiche disponible sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/l-adoration-des-bergers/6662b66df885d74b1ac06c2a  (photo)

Le tableau original réalisé pour l'église du Gésu à Rome est considéré comme perdu. Une réplique de 1577 est conservée à la cathédrale de Dax. Un tableau d'après Hans von Aachen et de composition similaire est passé en vente à Londres chez Bonhams le 27 avril 2016, la cornemuse y est relativement similaire. un autre aux couleurs assez différentes mais de composition identique est passé en vente le 13 décembre 2012 chez Dorotheum

Voir l'émail en couleur de Jacques Noailher conservé au Musée du Louvre

Autre exemplaire de cette gravure au Metropolitan Museum of Art de New-York

Autre gravure du même tableau (bien plus claire que la présente, en serait une copie, cornemuse similaire) est conservée au Museum of Fine Arts de Budapest


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (6105)

Gravure de Johann-Théodore de Bry  d'après Pieter van der Heyden :"Emblemata saecularia" (nom de la série de gravures dont celle-ci est le n°13?)  portant l'inscription sous l'image :  "CONCHA PROCELLOSUM DIC QVA SPE NAVIGAT AEQVOR." "13"  : très grand coquille de moule flottant sur les flots (sur lesquels navigue un petit bateau à l'arrière plan) et hébergeant 16 personnages et un chien (?) et un chat. Un arbre sans feuille transperce la coquille supérieure (mi-ouverte), un hibou y est perché ainsi qu'un autre oiseau, un poisson y est pendu de même qu'une sorte d'écuelle au bout d'une longue ficelle, l'un des passager de la coquille se sert dedans au moyen d'une cuiller. La plupart des autres passagers de la coquille sont occupés à chanter en suivant une partition posée sur la table au milieu d'eux. L'un fait semblant d'accompagner en simulant un luth avec un soufflet et un autre simule une harpe avec une grille métallique pour cheminée. Le joueur de cornemuse, représenté assez petit, est en bas à droite, vomissant par dessus bord en tenant toujours sa cornemuse.

1596 à Francfort sur le Main

1 bourdon d'épaule cylindrique dans sa première partie puis fortement conique après un raccord tronconique. Petit tuyau mélodique conique monté sur le sac via une souche moulurée. Reste de l'instrument non visible

Fiche disponible sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/emblemata-saecularia/5ee338c5461cda28a3aa2dda (photo)



STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (CE 6127 et CE 6131)

Gravures de Johann-Théodore de Bry  d'après Pieter Brueghel : "Emblemata saecularia" (nom de la série de gravures) 

* portant l'inscription sous l'image : "EHEV QUAM VACUA FOCUS EST MACILENT. IN AEDE " "37" et sur laquelle se reconnait aisément le sujet de Brueghel (original disparu mais connu par les gravures de Cook ou de Van der Heyden etc.) "La cuisine maigre". la composition est ici carrée et non rectangulaire et inversée par rapport à la plupart des autres gravures mais se retrouvent la grande cheminée (ici à droite), la porte par laquelle un personnage un peu obèse est contraint d'entrer, par la porte au fond au centre, tous les personnages très maigres et la cornemuse pendue au mur de gauche par un lacet passant sous le col de cygne de la poche et fixé au mur par un clou.

1 bourdon vertical (et même penché vers l'avant) implanté haut , régulièrement orné de trois tore, le plus bas, plus large, marquant probablement le haut d'une assez longue souche. Il s'évase légèrement en pavillon, sans marque particulière à son extrémité. Tuyau mélodique extérieurement très légèrement conique et s'évasant en pavillon. Aucun décor ni moulure sur ce tuyau mélodique, trous de jeu non visibles. Il est monté sur la poche via une large souche cylindrique. Sac un peu ventru, à couture visible et col de cygne

* portant l'inscription sous l'image :"UT VENTRI BENE SIT, PRAESENTEM QUAERE CULINAM" "42" d'après "La cuisine grasse" de Brueghel. Composition carrée : le joueur de cornemuse maigre se fait chasser d'une cuisine où ne sont présents que des personnes obèses.
Un bourdon d'épaule (ou vertical implanté haut, l'instrument n'étant pas en réelle position de jeu), relativement court, apparemment extérieurement cylindrique ( en grande partie caché par la tête du personnage) mais doté de moulures (tore) et s'achevant en léger pavillon, probablement monté sur une souche s'achevant elle aussi par un tore. Tuyau mélodique sensiblement de même longueur que le bourdon, extérieurement à peine conique mais s'évasant en pavillon. Il présente quatre trou seulement sur le dessus et est monté sur le sac par l'intérmédiaire d'une souche presque en boule, bordée par deux tores. sac assez allongé, à couture visible et col de cygne.

1596 à Francfort sur le Main

Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/emblemata-saecularia/5ee338c5461cda28a3aa2df0 et https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/emblemata-saecularia/5ee338c5461cda28a3aa2df4 (photo)

Plusieurs exemplaires des gravures de Van der Heyden ou Liefrinck à  Paris BNF (voir description et liens vers d'autres exemplaires encore à partir de ces références)



STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes
et des dessins (non encore retrouvé, fin 2024, sur le site des musées de Strasbourg)

Dessin "Zuem Bauentanz" : reproduction d'une enseigne se trouvant sur le mur de la maison ou naquit Kléber à Strasbourg

1590 par Heinrich Hupfel (pour l'enseigne ?)

?

G. Pequignot


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (CE 6095) 

Gravure à l'eau-forte et burin : "Fête villageoise" composition tout en largeur (rapport de trois) aux très nombreux personnages (jeux, procession, bataille, cavaliers (chasse ou jeu ?), danse, tablée, dentiste etc...) autour d'une auberge centrale derrière laquelle on peut voir une colline à gauche et un ville à droite avec son château fortifié à l'arrière plan et son église plus proche de nous. Les cornemuses sont présentes à deux endroits : au pied de l'arbre à gauche de l'auberge, animant la scène de danse en cortège de couples au premier plan à gauche (cornemuse et hautbois) et également à l'arrière plan à droite au sein du cortège (de noce ?) serré qui se dirige vers l'entrée de l'église (cornemuse et hautbois plus long que le précédent, joué levé à 45°)

Entre 1588, Et 1623  gravé par Johann-Theodor de Bry, d'après Hans Sebald Beham

* au pied de l'arbre : deux bourdons d'épaule de longueurs légèrement différentes , dotés chacun d'un raccord un peu au delà de la moitié de la longueur et s'évasant tous deux en pavillons assez larges. Tuyau mélodique masqué par la tête d'un personnage au devant, porte-vent tenu en bouche, sac assez piriforme.

* dans le cortège : deux bourdons d'épaule de longueurs légèrement différentes , dotés chacun d'un raccord un peu au delà de la moitié de la longueur et s'évasant tous deux en pavillons assez larges. Tuyau mélodique s'évasant en pavillon (bien moins que les bourdons), porte-vent en bouche, sac assez volumineux.

 Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/fete-villageoise/5ee338c5461cda28a3aa2dd0 (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.1613 )

Gravure (Eau forte)  de Jacques Callot : Gobbi joueur de cornemuse

Cf. description à Nancy, Musée Historique Lorrain,

Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/varie-figure-gobbi/623b291bcbe46002040210b9 (photo)
Voir ci-dessous une copie XVIIIème par Louis Joseph Fruytiers


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2017.0.429 et 77.2017.0.430 )

** Gravures (Eaux fortes)  : Serie "Varie figure" "paysanne tenant un panier" par Jacques Callot

Cf. description à Nancy, Musée Historique Lorrain,

Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/varie-figure/5ee338bf461cda28a3a9a70a et https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/varie-figure/5ee338bf461cda28a3a9a70b (photos)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2017.0.364 et 77.2017.0.365 )

** Gravures (Eaux fortes)  de Jacques Callot "Le bal champêtre" : gravure plus connue sous le titre "La foire de Gondreville" avec son grand arbre dans les branches duquel sont assis trois joueurs de cornemuse, hautbois et tambour faisant danser les villageois en dessous. Le tirage 77.2017.0.364 est un état antérieur au tirage 77.2017.0.365

Cf. description à Nancy, Musée Historique Lorrain, : les autres exemplaires de cette gravure recensés dans les musées et bibliothèques sont par ailleurs cités à cette référence

Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-bal-champetre/5ee338bf461cda28a3a9a665 et https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-bal-champetre/5ee338bf461cda28a3a9a666 (photos)



STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2017.0.189 et 77.2017.0.171)

** Gravures (Eaux fortes)  : "La vie de la sainte Vierge" (nom de la série), "La naissance de Jésus, La Nativité" Inscription gravée sous l'image : "Christus ex Maria vrignie nascitur - Callot fecit - 6 - Israel excud." Sous une charpente dont un montant forme la limite droite de la composition et une poutre la limite haute tandis qu'une second poutre part en biais depuis l'angle des deux premières en haut à droite de la composition, la Sainte-Famille est éclairée par une forte lumière divine tombant presque à la verticale par la moitié de l'édifice dépourvue de toit. Autour d'elle se pressent 6 bergers  et les silhouettes de deux autres sont visibles à l'extérieur (l'un avec un panier sur la tête, tandis que l'on devine un dernier berger debout dans le lointain. Le berger de droite tient verticalement une très longue houletten de même que le berger agenouillé au premier plan en tient une inclinée, posée contre son épaule gauche. les autres bergers sont disposés à gauche et derrière, celui qui joue de la cornemuse est debout contre le bord gauche de la composition.

Entre 1627 et 1628 par Jacques Callot mais édité (gravé ?) par Israël Henriet entre 1632 et 1635 à Paris dans une série de 14 planches dédicacées à l'abbé de Saint-Ambroise

1 bourdon d'épaule assez fin, extérieurement plutôt cylindrique s'évasant en pavillon. Un tuyau mélodique semblant d'un diamètre légèrement plus fort, extérieurement légèrement conique, sans véritable pavillon. Porte-vent conique tenu en bouche, sac assez ovale à court col de cygne.

Fiches sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-vie-de-la-sainte-vierge/5ee338be461cda28a3a9a2fa et https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-vie-de-la-sainte-vierge/5ee338be461cda28a3a9a2e8 (photos)

Autres exemplaires à Metz (Médiathèque) et Nancy (Bibliothèque)

STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des estampes et des dessins (77.2013.0.12)

Gravure (eau forte) :"Les quatre saisons, Le Printemps" : scène de danse sur la gauche de cette composition : un couple de danseurs s'avance côte à côte vers le joueur de cornemuse debout en hauteur sur le coté droit de cette "rue", le tout sous le regard de divers personnages réârtis de chaque côté. La partie centrale et droite de la composition est occupée par une grosse maison (auberge ?) dotée d'un pigeonnier en bois suspendu et d'un escalier en bois permettant d'accéder à la porte de la tour située sur la droite. Pas de tablée mais quatre personnages assis à terre au premier plan à droite et deux autres debout dont l'un boit à même une grosse cruche

1629 à Strasbourg gravé par Wenzel Hollar d'après Jan van de Velde II

Représentation imprécise mais deux bourdons d'épaule de longueurs légèrment différentes, le plus long semblant s'évaser légèrement en pavillon, sac assez volumineux et porte-vent tenu en bouche.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/les-quatre-saisons/5ee338bd461cda28a3a98f6a (photo)

Le dessin préparatoire de cette gravure serait conservé à la Kunstsammlungen der Veste Coburg d'après la fiche ci-dessus mais non trouvé sur le site https://veste.kunstsammlungen-coburg.de en décembre 2024


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des estampes et des dessins (77.2021.0.1278)

Gravure  : "Gens vaga per pagos currens terit otia somno aut potu, aut alios utriculare iuvat ; et ferro extorquet nummos, nisi rusticus ultro praebeat; hos sudor siec alienus alit." (texte gravé sous l'image). Sur la partie droite de la gravure, une cabane bien fermée et à toit de chaume est perchée sur quatre arbres qui ont visiblement été plantés en carré. Quelques oiseaux sont perchés sur l'avant de celle-ci Un tonneau est posé debout contre l'un de ces troncs et supporte un couteau et ce qui pourrait être un pain et un morceau de jambon. Un homme est debout à côté de lui. devant lui et s'apprête à boire à un pichet qu'il porte vers son visage, un homme coiffé d'un chapeau à bords est assis et joue de la cornemuse tandis qu'un autre dort couché devant lui, la main sur son épée et qu'un quatrième, nu-tête semble également sommeiller, tête supportée par la paume de la main. A l'arrière plan, au travers des troncs qui supportent la cabane, deux hommes se battent et l'un lève l'épée sur les second qu'il tient à terre.

Entre 1629 et 1690 (période d'activité de Frédérick) : dessin d'Abraham Bloemaert,(25 décembre 1564 à Gorinchem - 27 janvier 1651 à Utrecht) et gravure de son fils Frédérick (Utrecht ca. 1614-1690). Sous le texte précédent : "Abraham Bloemaert inven.", "Fred. Bloemaert sculp. et exec."

Deux bourdons verticaux implantés haut (ne reposent pas contre l'épaule), de longueurs inégales, le plus court semblant extérieurement cylindrique, sans pavillon (au contraire, l'extrémité est arrondie), le second en deux parties au moins, la première extérieurement cylindrique puis formant une petite boule avant de réduire encore en diamètre pour recevoir la seconde partie extérieurement conique (suite masquée par le chapeau du musicien). Tuyau mélodique extérieurement cylindrique (extrémité masquée par le genou du musicien). Ce dernier pose les deux mains presque face à face sur ce tuyau. Long porte-vent conique apparemment monté sur une longue souche cylindrique. Sac à col de cygne avec léger rétrécissement au départ de celui-ci.

Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/gens-vaga-per-pagos/61decebfcbe4600204ff2d0c (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des estampes et des dessins (77.2021.0.4716)

Gravure : "L'adoration des bergers" scène nocturne dans une crèche  éclairée par une lampe à huile au centre juste au dessus de l'enfant Jésus. Deux bovins mangent à droite de la composition en passant leurs têtes par deux sortes de fenêtres verticales. Joseph est assis en leur tournant un peu le dos puis vient laa Vierge qui protège l'enfant de son voile,

puis six berger dont un enfant au premier plan et probablement une femme au dernier rang. Celui debout le plus près de nous tient une cornemuse encore gonflée mais dont il ne semble plus jouer.

1654 par Rembrandt Harmenszoon van Rijn (Leyde, 15 juillet 1606 ou 1607 -  Amsterdam, 4 octobre 1669) signé en bas au centre sur l'image.

Deux bourdons d'épaule, le plus grand extérieurement plutôt cylindrique, dote d'un raccord cylindrique à mi longueur et d'un gros pavillon, le second un peu plus court, extérieurement légèrement conique et s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique difficile à discerner hormis son départ du sac. Il est ensuite caché par la main droite du berger puis ne semble pas réapparaître à moins que ce ne soit le faisceau de traits sous la main ce qui représenterait un tuyau très évasé et marquant un angle vers l'avant. Sac dont on ne voit que l'extrémité à laquelle est fixé le tuyau mélodique (trop grosse pour être un col de cygne). Porte-vent non visible

Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/l-adoration-des-bergers/662b543ff885d74b1abeb688 (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.4088)

Gravure  : "Le berger à la cornemuse " : berger assis sur un gros rondin (il a placé une couverture sur celui-ci), soufflant dans sa cornemuse, son chien derrière lui sur la droite de la composition et trois chèvres à gauche. Il est coiffé d'une large béret, porte un gilet en peau de mouton et des guêtres et de fines sandales lacées au pieds. Il joue en nous regardant, buste légèrement penché sur sa droite.

1687, dessiné (probablement) et gravé par Jan Miel (Beveren 1599 -Turin 1663) (signature en bas à gauche dans l'image difficile à déchiffrer mais à part "Miele" mais la lettre suivant pourrait être le f de "fecit"
Cornemuse de type zampogna italienne : quatre tuyaux montés sur la même souche très légèrement conique; deux tuyaux mélodiques de même longueur sur lesquels se posent les mains du musicien (la droite en haut d'un tuyau et la gauche plus bas sur un autre) et deux bourdons, légèrement plus courts, celui de l'avant un peu plus court que celui à l'arrière. Tous les tuyaux s'achèvent en pavillon, ceux des tuyaux mélodique un peu plus larges. Il sont précédés par un renflement (bien visible sur le premier, et un peu sur le bourdon avant) et on distingue un trou d'accord sur le tuyau mélodique le plus proche de nous. Sac en peau animale brute (non cousue) avec un moignon de patte bien visible vers nous. Le porte vent semble fixé plutôt dans l'axe du dos que sur le second moignon de patte avant, la souche commune étant montée sur le cou de l'animal. Porte-vent assez court et large, tenu en bouche.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-berger-a-la-cornemuse/655333d4356ce674fce8aa60 (photo)
Autre exemplaire au Rijksmuseum d'Amsterdam
Jan Miel a peint un autre joueur de cornemuse, également assis près de son chien et de ses chèvres et connu par une gravure de Beaumont titrée "Le joueur de musette". il est coiffé d'un chapeau à à large bord, vêtu d'habits déchirés et la composition de la scène est différente (il est vu de profil)

STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2010.0.548 et 77.2010.0.549)

** Gravures à l'eau forte (tirage en sépia pour 77.2010.0.548 et en noir pour 77.2010.0.549  : "Adoration des Bergers" : composition ovale (l'original est rectangulaire) cernée d'un cadre en trompe l'oeil puis l'espace entre l'ovale et le rectangle de la plaque de gravure est rempli de fine hachures horizontales ornées de craquelures (imitation marbre). Trois angelot volent dans les nuages au dessus de lenfant Jésus conché sur un panier rectangulaire en osier renforcé de planchettes de bois. La Vierge est agenouillée à droite, tête couverte par son voile et Joseph doit être juste derrière elle, peu visible. Une seconde femme est agenouillée derrière l'enfant. Cela pourrait être Anne la mère de la Vierge et dans ce cas Joachim serait le vieillard barbu debout à gauche (représentation de la "Sainte parenté"). La plupart des autres personnages semblent être des bergers (plusieurs bâtons ou houlettes représentés dont notamment celle posée au premier plan devant le "berceau". Le joueur de cornemuse est à droite (gravure inversée par rapport au tableau), il maintient son chien de la main gauche et tient une petite cornemuse serrée contre sa poitrine de la gauche. Au premier plan une femme de dos (dos dénudé sur le haut) tient un jeune enfant qui grimpe sur son épaule en nous faisant presque face.

Vers 1716 gravé par Philippe-Jacques Loutherbourg (père) d'après un tableau de Hans von Aachen.  (signature gravée en perspective juste à côté de la pointe de la houlette "? J Lauterburger Scul 1716"

1 bourdon d'épaule très court extérieurement cylindrique mais s'évasant en pavillon sur sa seconde moitié (sans raccord ni moulure). Tuyau mélodique extérieurement cylindrique s'évasant en pavillon sur le dernier quart seulement et un peu moins largement que le bourdon. Porte-vent cylindrique non tenu en bouche. Sac de forme peu définie (moitié dégonflé) mais avec franges masquant la souche éventuelle du tuyau mélodique.

Fiches sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/adoration-des-bergers/5ee338bc461cda28a3a9793f et https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/adoration-des-bergers/5ee338bc461cda28a3a97940 (photos)

Le tableau attribué à Hans von AAchen, et daté de 1600, conservée au Kunsthistorisches Museum de Vienne en Autriche ( https://www.artrenewal.org/artworks/adoration-of-the-magi/hans-von-aachen/51556) est-il l'original ? Voir également la copie datée de 1636 sur le retable sur l'autel  de l'église évangélique de Stitnik en Slovaquie, d'autres copies d'atelier passées en vente sont visibles sur internet.
Hans von Aaachen ayant peint plusieurs adorations des bergers (dont certaines avec cornemuse, voir notamment une autre gravure dans ce même cabinet des estampes), celle-ci se reconnaît aisément par la présence de la femme à l'enfant au premier plan en bas



STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes
et des dessins (non retrouvé cette gravure, fin 2024, sur le site des musées de Strasbourg)

Gravure: promenade hivernale : un homme jouant de la cornemuse et une femme sont portés par un traîneau mené par un second homme debout à l'arrière. Un chien court à l'avant de l'attelage, un coq est perché sur le dos du cheval.

 

2 bourdons d'épaule

G. Pequignot


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2023.0.24)

Gravure  : "Divertissements de paysans hollandois" :scène de danse devant un auberge (à droite de la composition), avec cornemuseux barbu juché sur un tonneau, penché en avant sur son instrument. Il fait danser une quadrette (ronde ouverte) et un fou tenant une marotte et levant haut la jambe droite. Paysage s'ouvrant sur la gauche de la composition avec clocher au loin , chaumière à gauche, le tout séparé du reste par une rivière assez rectiligne (canal ?). Une femme puise de l'eau dans un large puit au centre et deux porcs sont couchés entre elle et la rivière

1748, gravé par Pierre-Louis de Surugue, d'après David Teniers I, dit l'Ancien


Deux bourdons verticaux (et même bien penchés vers l'avant) paraissant implantés assez haut, de longueurs légèrement différentes, sasn réels pavillons, plutôt extérieurement cylindriques, le plus long orné d'un ruban noué. Tuyau mélodique sans davantage de pavillon, assez court. Sac à col de cygne bien marqué. Porte-vent non discernable.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/divertissements-de-paysans-hollandois/648727340596de5a269204bf (photo)



STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes
et des dessins (non retrouvé cette gravure, fin 2024, sur le site des musées de Strasbourg)

Gravure : "Le printemps" : scène "à la Watteau" : deux couples sont assis à terre, à l'arrière plan on aperçoit des moutons. L'un des deux hommes joue d'une cornemuse.

Deux chalumeaux très divergents, tous deux très moulurés

G. Pequignot


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2020.0.2260 )

Gravure à l'eau forte et burin : "Le berger récompensé":

1750  gravé par René Gaillard, d'après François Boucher (original de la même année titré d'après le site du musée "un Berger accordant sa Musette près de sa Bergère", composition très proche (mais avec un personnage féminin en moins et une position différente du joueur de cornemuse, de la "Pastorale d'Eté" de 1749 conservée dans "The Wallace collection" à Londres) : un noble vêtu en berger, tête nue, est assis à terre, appuyé de son coude droit contre un tertre et jambes nues légèrement repliées sur sa gauche. Il joue d'une cornemuse dans laquelle il ne souffle toutefois plus, occupé à regarder la noble bergère debout à ses côtés et qui lui tend une petite couronne de fleurs. Elle porte un panier d'oeufs sous son bras gauche. Un mouton est debout auprès d'elle et deux vaches complètent cette scène en plein air dans un décor aux allures quelques peu antiques (bâtiment à l'arrière plan derrière la tête du jeune homme)

Deux bourdons d'épaule très moulurés (visiblement en deux parties au moins chacun), de longueurs assez différentes, tous deux s'évasant en pavillons. Ils sont ornés de rubans et glands à franges. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique et de fort diamètre (y compris la perce dont on peut voir l'extrémité. La forme de ce tuyau mélodique contraste fortement avec celle bien plus raffinée des bourdons. Ni porte-vent ni soufflet visibles. Sac recouvert d'une robe en tissus à longues franges sur la coutures et sur la souche du tuyau mélodique.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-berger-recompense/63034bb09b54c500da81370e (photo)
Nota : ce motif de Boucher a fait l'objet d'assez nombreuses reproductions (sur des éventails ou de la vaisselle par exemple)
Autres exemplaires, notamment au Musée du Louvre (inv. 25533 LR) (voir à partir de cette référence)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.2287)

Gravure  : "L'Adoration des Bergers": l'étable biblique est ici une ruine de monument antique dont le toit est réduit à deux petites planches formant un petit auvent contre le mur de droite contre lequel s'appuie une grosse colonne. L'enfant Jésus est couché au centre de la composition et semble illumine au sens propre toute la scène. Il semble déjà bien plus âgé qu'un nouveau né et regarde une femme âgée à la tête couverte d'un voile (Sainte-Anne probablement) avec un léger sourire tandis que la Vierge Marie tend un linge derrière lui. Cinq hommes les entourent. Joseph probablement (Joachim ?) derrière la Vierge, un homme agenouillé au premier plan à droite portant un panier d'oeuf sous le coude, un berger debout portant un mouton par les pattes liées au premier plan à gauche et derrière lui un berger debout tenant une cornemuse de sa main droite. Il regarde un dernier personnage dont seul le visage est visible et lui montre l'enfant Jésus de l'index de la main gauche . La tête du boeuf apparaît au centre au dessus de l'enfant Jesus tandis que l'âne nous tourne le dos au premier plan au centre.

XVIIIème    gravé par Jean David Curiger (Allemagne 1707- ?) d'après Gottfried Bernhard Göz  (Velehrad (Moravie) 1708 - Augsbourg 1774) (crédits gravés sous l'image avec l'orthographe Godefridus Bernardus Göz)
Seul le bourdon d'épaule et une partie du sac sont visibles : bourdon extérieurement conique, doté d'un assez long raccord un peu au delà le la moitié de la partie rectiligne de ce bourdon, raccord percé de trous ("fontanelle"). Le pavillon est en  forme de corne fortement recourbée (trois quart de tour environ). Les différentes parties de ce bourdon sont séparées par de petits tores. Il semble relié au sac à l'emplacement d'une patte de l'animal qui a donné sa peau et à nouveau avec un petit tore marquant le passage de l'un à l'autre...

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/l-adoration-des-bergers/62c55f908a2cff63329ace2e (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.3685)

Gravure : "Pense-t-il à la musique" (titre gravé sous l'image, sans point d'interrogation) "Du Cabinet de Mgr Le Duc de Praslin - Grandeur de 10 pouces sur 7" Dans un paysage champêtre, trois personnages se tiennent contre ce qui semble un très gros pot contenant un arbuste bien fourni. Un paysage s'ouvre à gauche avec un grand arbre puis une lisière. Une femme vêtue de blanc est assise-debout contre le bord du pot. Elle pose les doigts sur une petite flûte sous les conseils d'un homme debout à côté d'elle (derrière pour le spectateur) , coiffé d'un béret et qui regarde son visage de ses gros yeux, lui tenant l'index droit relevé de sa main droite. Le jeoueur de cornemuse est assis à terre au pieds de la femme, un peu appuyé sur ses jambes, la tête légèrement retournée et le regard cherchant à voir la femme au dessus de lui. Il pose les deux mains sur le hautbois de sa cornemuse.

1771 gravé par Jacques Philippe Le Bas (Paris, 8 juillet 1707 - id. 14 avril 1783), d'après, David Teniers II, dit le Jeune (Anvers, 15 décembre 1610 - Bruxelles, 25 avril 1690) : signé et daté par gravure sous l'image : "Tenier pinx - Terminé par J.P. Le Bas en 1771"

Deux bourdons verticaux implantés haut, le plus long semblant en deux parties, une première cylindrique courte puis se rétrécissant brusquement et fortement avec quelques moulures, Puis une seconde partie baguée à sa base (changement de couleur, reflets plus marqués), puis légèrement conique avant de reduire brusquement de diamètre et de repartir avec une conicité plus marquée pour s'évaser largement en pavillon. Le second bourdon, bien plus court et fin est composé d'une partie presque cylindrique étroite, puis d'une seconde partie de même forme que celle du grand bourdon mais de taille plus réduite. Les souches de ces bourdons ne sont pas vraiment visibles mais il pourrait s'agir d'une souche commune mais décalée (ou alors il y a une pièce intermédiaire avant le grand bourdon tel que décrit ci-avant). Tuyau mélodique extérieurement légèrement conique, débutant avec un diamètre déjà fort, sans pavillon davantage marqué si ce n'est une baque (changement de couleur) similaire à celles des bourdons. Petit porte-vent cylindrique sombre. Gros sac à long et fort col de cygne. Souche du tuyau mélodique cachée par des franges.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/pense-t-il-a-la-musique/649555be0596de5a2692a20c (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2020.0.1679)

Gravure :"La fête du village". Trois scène de danse sont réparties dans ce paysage dominé par une église perchée sur une colline escarpée sur un de ses côtés. Au premier plan  un couple danse, face à face, l'homme levant le pied droit et la femme gardant les deux pieds joints au sol, au son d'un long et fin hautbois joué par une homme dont seule la tête est tournée vers les danseurs. A côté de lui un homme s'est enroulé dans une couverture (?) en guise de manteau. Quelques femmes et enfants reagardent les danseurs, à l'arrière de ceux-ci tandis que deux hommes au premier plan, à l'ombre de l'arbre qui borde la gravure sur sa droite font de même, l'un assis, l'autre debout appuyé sur son bâton. Au fond de cette moitié droite de la composition apparaît le grand pignon d'une maison ainsi qu'un long et fin clocher. Sur la gauche un second couple, plus jeune, danse plus vivement au son d'une cornemuse, eux aussi observé par plusieurs personnages de tous sexes, âges et condition (le couple de dos au premier plan au centre semble plus aisé que la plupart des autres personnages et l'homme porte l'épée au côté, dépassant de sa longue veste. Au fond à gauche pas loin de l'église en hauteur trois musiciens jouent sous une toile tendue entre trois arbres morts pour un auditoire debout et serré. On devine deux violons et un instrument à vent au centre (hautbois ?)

1773 par Jean-Jacques de Boissieu (Lyon, 30 novembre 1736 - id. 1er mars 1810)  signature manuscrite gravée sous l'image "J.J.DB 1773 *"

Sans bourdon visible, la tenue de l'instrument fait penser à une zampogna mais un seul tuyau est représenté, extérieurement cylindrique, assez long. Sac volumineux, peut-être de forme animale.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-fete-du-village/62612356cbe4600204028e60 (photo)



STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2020.0.2342)

Gravure : "Le petit chien qui secoue de l'argent et des pierreries" d'après une longue fable de Jean De La Fontaine.  Dans une chambre dont la tête du lit est surmontée d'une sorte de baldaquin et rideau, un homme muni d'une haute cane et tenant son chapeau sous le coude droit, attache un bracelet au poignet droit d'une femme couchée, un sein découvert et qui tient une bague dans sa main droite. Une jeune servante est debout de l'autre côté du lit et manipule un petit objet en s'aidant de ses deux mains. Au premier plan une seconde servante, plus âgée, se penche pour ramasser les pierres d'un collier (d'après le titre), avec lesquelles un petit chien couché au sol, est en train de jouer. Une musette est posée en bas à gauche sur un petit tabouret. (ce qui n'est pas sans évoquer le tabouret de laque de J. B. Oudry même si la musette est ici plus affaissée : chalumeaux plus bas sur le bord du tabouret et boîte à bourdons pendante et non dressée). Textes en allemand et en latin sous l'image.

Milieu XVIIIème par Johann Georg Hertel (1700 ? - 1775) , Graveur d'après Nicolas Lancret (22 janvier 1690 à Paris - id. 14 septembre 1743), Original daté 1737-38 et conservé à Londres, Wallace Collection, (inv. P. 409)  Mentions sous l'image "N. Lancret pinxit" et "Ioh. Georg Hertli excud. aug. Vind." et "3" au centre

Musette baroque : deux chalumeaux montés sur un boitier à boules, celles côté petit chalumeau étant plus petites. Le plus long est extérieurement cylindrique et doté de six trous de jeu sur son côté supérieur, sans clefs, pavillon marqué à son départ par un gros tore cerné de deux petits et de trois tores de diamètres progressifs à sa fin. Petit chalumeau bien plus court (moitié du précédent), extérieurement cylindrique sans trous visibles, il s'agit donc d'un bourdon parallèle et non d'un second chalumeau permettant d'étendre l'ambitus dans l'aigü. Il est également marqué extérieurement par un petit pavillon. Notons que le tuyau mélodique est situé côté main droite du musicien (la gravure n'est pas inversée par rapport au tableau original). Boîte à bourdons assez réaliste, assez trapue (fort diamètre par rapport à sa longueur à, deux layettes visibles. Pas de soufflet visible, robe du sac agrémentée de volants autour des souches. Tous tuyaux blancs sauf partie cylindrique et la boîte à bourdons et perle finale du dôme de celle-ci noirs.
Nota : sur l'original (dont la lecture du détail de l'instrument n'est pas aisée), le grand chalumeau est plus fin et il n'est pas exclu qu'il puisse porter des clefs, de même que la forme du petit pourrait être celle d'un petit chalumeau à clef.  Ils sont brun clairs alors que le boîtier à boules est blanc. Trois layettes sont figurées sur la boîte à bourdons qui est de mêmes proportions environ que celle de la gravure.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-petit-chien-qui-secoue-de-l-argent-et-des-pierreries/631b28127e64014dd15ec70d (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2020.0.1866)

Gravure (eau-forte) 4ème état : "Le départ du courrier" : au centre de cette composition contenue dans un ovale en hauteur, un jeune "berger" assis confie un petit message à un pigeon en lui faisant signe de partir avec l'index drpit. Un chien est assis à ses pieds et deux moutons se tiennent devant lui, à gauche de la composition. Derrière le jeune homme, à droite de la composition, est posée une musette. Inscription sur le socle sous l'ovale (ne figure pas sur les états précédents) : "LE DEPART DU COURIER -  Dédié à Madame la Marquise de Montesquiou - Pars Confident discret pars mais dans le voyage Evite et le Chasseur et le cruel Vautour. Souviens toi que ton sort est de servir l'Amour Et qu'un baiser d'Agnès est le prix du message."

3ème quart XVIIIème, gravé par Jacques Firmin Beauvarlet (Abbeville 25 septembre 1731 - Paris 7 décembre 1797), d'après François Boucher (29 septembre 1703 à Paris - id. 30 mai 1770)" Boucher pinx. - Beauvarlet (?) sculp. - Imprime par (? effacé) -  à Paris chez Basset, Md d'Estampes, rue St Jacques, N°64"

Musette encore assez schématique : deux tuyau mélodiques sur lesquels se devinent vaguement quelques trous , sans clefs,  celui de gauche (pour le musicien), légèrement plus long que le droit, extérieurement cylindrique puis muni d'un raccord cylindrique avant le trou d'accord. Le plus court extérieurement conique. Les deux pavillons sont bien évidés intérieurement. Le sac semble enveloppé d'une housse de velours uni, orné de noeuds à la souche des tuyaux mélodiques.Ni porte-vent ni soufflet visible.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-depart-du-courrier/628e3c26cbe46002040301da ( photo)

 Voir original (New-York) et autres références (Nantes, Louvre...) à partir de celle du dessin (les gravures sont inversées par rapport à ce dessin et à l'original) de Château-Thierry


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.3900) 

Gravure  : "Paysage, Berger jouant de la cornemuse ": composition inscrite dans un rond (la partie entre ce rond et le rectangle de la planche gravé est occupé par de fines hachures horizontales). Dans un sous bois de très  arbres un petit pont très sommaire en planches, sans rambardes, franchit une petite rivière avec une légère chute (petit seuil) au premier plan juste à l'aval du pont. Une chèvre noire, deux vaches et deux moutons sont en train de franchir ce pont en s'éloignant de nous tandis qu'un jeune homme jouant de la cornemuse se tient à l'entrée de ce pont mais tourné non pas vers ces animaux qui le précèdent mais vers trois femmes qui le suivent en dansant en bas à droite de la composition, précédées par un chien qui tourne la tête en arrière pour les regarder.
Fin XVIIIème ?    gravé par Joseph C Maillet (Paris 1751 - 1811), d'après les dessins de Simon Mathurin Lantara (Oncy-sur-École, 24 mars 1729 - Paris, 22 décembre 1778) Inscriptions gravées sous l'image : "Lantara Pinx - Maillet Sculp."

Représentation peu précise : deux bourdons d'épaule, jointifs, extérieurement cylindriques puis s'évasant en pavillon, l'un légèrement plus long que l'autre. Il ne sont curieusement pas relié au sac mais arrivent sous la main supérieure du musicien? Tuyau mélodique assez long, s'évasant en pavillon, porte-vent assez long tenu en bouche, Sac assez volumineux à col de cygne.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/paysage/65044d8cc9662c7077486535  (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.2518 )

Gravure : "Les Quatre Parties du Jour" Dans ce qui semble être une grange (charpente, deux bovins sur la gauche, fourrage et paille, échelle...)éclairée par une lampe à huile à quatre mèches pendue à une petite poulie, un couple noblement vêtu danse côte à côte, l'homme soutenant de sa main droite le bras gauche de la femme et tenant son chapeau de sa main gauche baissée.  Les musiciens sont debout à droite, un peu en arrière plan, en hauteur. celui de gauche joue du hautbois et son voisin, plus âgé, de la cornemuse. Ils semblent un peu moins richement vêtus que les danseurs. Comme plusieurs autres personnages de la scène ils sont coiffés de chapeaux à larges bords. Devant eux un jeune homme dresse l'index droit. En dessous de lui un homme enserre une femme et lui met les mains sur la poitrine. Trois autres têtes sont visibles derrière eux. Au premier plan à droite, une vieille femme montre quelquechose à trois enfants. Au premier plan à gauche un vieil homme est assis-debout sur une caisse, appuyé sur sont long baton, son chien à ses pieds.

XVIIIème par  Charles-Dominique-Joseph Eisen, (17 août 1720 à Valenciennes - 4 janvier 1778 à Bruxelles) et Jean-Charles Baquoy, né le 16 juin 1721 à Paris, id. 24 février 1777)

Curieuse cornemuse, probablement fantaisiste mais qui se rattache à l'organologie des cornemuses catalanes et des Baléares avec deux bourdons attachés (pendants) à l'extrémité du sac, ici divergents et extérieurement coniques et un tuyau mélodique attaché sur le côté du sac (même si cette gravure ne permet de comprendre comment il est relié au sac). Porte-vent en bouche.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/les-quatre-parties-du-jour/632990a580b6637eedf58c33 (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.2683  )

Gravure : "Caricature & allégorie, Les Gobbi " reproduction de deux des Gobbis de Jacques Callot (voir ci-dessus ou directement à Nancy) sur une même plaque : le joueur de cornemuse et celui debout sur un pied, de dos et levant son verre bien haut. Le joueur de cornemuse est représenté avec la poche sous le bras gauche (selon les versions, la gravure est dans un sens ou dans sa symétrie horizontale)

XVIIIème par Louis Joseph FRUYTIERS,  ( Malines, 1713 - Anvers, 1782 )

1 bourdon d'épaule visible uniquement par une partie apparemment extérieurement cylindrique peu après le départ du sac (non visible) puis masqué par la tête du musicien avant de réapparaître à l'endroit d'un tore précédent un large évasement en tronc de cône régulier suivi d'une sorte de disque clair. Petit tuyau mélodique s'évasant en léger pavillon. Le musicien empoigne le haut de celui-ci de la main droite tandis qu'il pose la gauche à l'arrière du sac. Court porte-vent en bouche.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/caricature-allegorie/635a449580b6637eedf7784d (photo)



STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes
et des dessins (non retrouvé cette gravure, fin 2024, sur le site des musées de Strasbourg)

Gravure de Huquier d'après Watteau (mentions "A. Watteau In" et "Huquier sculpt") : trophée avec musette, van, houlette, hautbois et rubans

2 chalumeaux, implantés séparément sur la poche. Chaque chalumeau est orné d'une moulure formant une sorte de boule légèrement au dessus de la mi-longueur. Un seul est muni d'un pavillon, les longueurs des chalumeaux, pavillon non compris, sont identiques. boîte à bourdons, soufflet.

G. Pequignot


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes
et des dessins (non retrouvé cette gravure assez connue, fin 2024, sur le site des musées de Strasbourg)

Gravure de Louis-Philibert Debucourt (1755-1832) d'après Carle Vernet : "Le Joueur de cornemuse (1822)" : le cornemuseux est un musicien ambulant comme en témoigne ses vêtements et surtout la présence d'un enfant faisant la quête auprès d'un couple dont la femme donne une pièce tandis que le mari amuse un petit chien

1822 (original ou gravure)

1 bourdon d'épaule très mouluré, porte-vent également mouluré, long hautbois, sac poilu noir.
Nota : Cette scène a été reproduite sur des assiettes en faïence.

G. Pequignot


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins ( 77.2020.0.1376)

Gravure (lithographie) "Li Piferari in Roma." (inscription sous l'image) : classique représentation de d'un joueur de zampogna (cornemuse italienne) et d'un joueur de piffero (hautbois populaire italien) jouant devant un autel dont on devine par analogie avec les autres représentations du même type qu'il doit être consacré à la Madone mais l'angle original de cette représentation ne permet d'en voir que le côté gauche (orné d'un monogramme JH (?) rappelant le nom du dessinateur et un bouquet dans un vase. Les musiciens sont vus de trois quart face-droit. Ils sont vêtus de long manteaux, le joueur de hautbois est au premier plan, plus petit (problement plus jeune) que le zampognaro. Celui-ci s'est décoiffé et a classiquement posé son chapeau sur la souche de sa cornemuse. La scène se déroule dans la campagne romaine (cf titre) symbolisée par un grand palmier visible un peu à l'arrière plan entre les musiciens et l'autel, une rivière serpentant à l'arrière plan au milieu de la composition et enjambée par une maison faisant pont. Quelques autres maisons un peu plus loin à sa gauche. Grosse touffe d'une plante à très grandes feuilles au premier plan à gauche.

1822 à Strasbourg par F.G. Levrault (inscription en bas à gauche sous l'image) sur un dessin de Johann-Friedrich Helmsdorf (date et signature en bas à droite de l'image)

Zampogna a eux tuyaux mélodiques extérieurement coniques, de longueur différentes, à discrets reliefs toriques, très probablement montés sur une même souche mais cachée par le chapeau. un bourdon conique plus court visible sous la main gauche du musicien (à l'avant droit des des deux tuyaux mélodiques), Difficile de dire ce qui est figuré à l'arrière des tuyaux mélodiques. Petit porte-vent monté sur une souche conique (à moins que ce ne soit la base de ce porte-vent qui soit conique)  Sac à la base assez sphérique et dont la forme au niveau de la fixation de la souche du porte-vent peut laisser penser à un sac ayant gardé partiellement la forme de l'animal.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/li-piferari-in-roma/60e55c8eb4a0b5433a59a19e (photo)



STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2020.0.1500 )

Gravure (lithographie) sur fond brun mais avec un marge blanche portant les inscription de titre et d'artistes : "ALBRECHT DÜRER" en bas au centre. Triptyque comportant une nativité avec adoration des bergers au centre, Un saint portant un livre dans sa main gauche et désignant un mouton à son pied de la droite (Saint-Jean Baptiste probablement) sur le "volet" gauche et un saint portant un calice devant lui (Saint-Jean l'évangéliste ?) sur le "volet" droit. La scène centrale et ombrée par des hachures légères, les deux scènes latérales ne sont pas ombrées. La représentation de la nativité avec adoration des bergers est bien dans le style de Dürer mais ne semble pas correspondre précisément à une de ses oeuvres connues actuellement. Les deux bergers dont celui à la cornemuse semblent inspirés de la nativité planche 10 de la Vie de la Vierge (voir notamment l'exemplaire du Musée du Louvre L 36 LR/161 Recto), tandis que le décor évoque davantage la nativité connue par exemple par l'exemplaire 507 LR/ Recto de ce même musée (sans cornemuse). Scène de la nativité dans un vaste bâtiment antique en ruine. La Sainte famille est représentée au milieu, Marie à genoux à gauche, l'enfant Jésus couché sur une grosse pierre cubique, Joseph un genou en terre de l'autre côté. Une femme tenant une roue et une épée agenouillée derrière la Vierge (Sainte Catherine ?) et une autre femme (sainte ?) debout derrière Joseph. A u premier plan deux petit angelots dont l'un souffle dans un instrument à vent droit et simplement légèrement conique. Deux bergers dont l'une tient une cornemuse apparaissent un peu en arrière plan derrière la femme à la roue. Un autre personnage jette un regard par une ouverture à l'arrière plan au dessus de Joseph. Le boeuf et l'âne sont sous un petit appentis en bas à droite. Trois anges à peine esquissés tiennent un phylactère en haut à gauche, près de l'étoile

XIXème par Giacomo Pilizotti (1807 en Istrie (?) – après 1834) (mention en bas à gauche dans la marge blanche "J. Pilizotti cop.") , édité par Mansfeld & Comp lithographe (mention en bas à droite dans la marge blanche "Mansfeld & Comp. lith.")

Représentation assez peu précis : un bourdon d'épaule, pas très long, extérieurement cylindrique, avec un léger pavillon (?) à son extrémité. Deux autres traits pourraient suggérer un autre bourdon d'épaule (sans pavillon) mais ils viennent à l'arrière de l'épaule alors que le premier bourdon est bien visiblement relié au sac devant l'épaule. Un tuyau mélodique extérieurement plutôt cylindrique mais s'évasant en pavillon, sac à col de cygne, pas de porte-vent.

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg :  https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/albrecht-durer/61b1b5c5a474ba7922958100 (photo)



STRASBOURG
(Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes
et des dessins (CE XXXII.42 (g) )

Lithographie de Godefroy Engelmann (Mulhouse, 17–08–1788 - Paris, 25–04–1839) d'après Emile Jean Horace Vernet (Paris, 30–06–1789 - Paris, 17–01–1863): "Scène d'Auvergne en 1815" (titre gravé sous l'image de même que la mention "Imp.Lith. de G. Engelmann" en bas à gauche. La signature d'Horace Vernet figure juste au dessus de cette mention mais dans l'image elle-même (reproduction de la signature manuscrite du peintre). Dans la campagne (tronc d'arbre un peu cintré s'élevant à droite, maison à toit de chaume se devinant à l'arrière plan à droite, un joueur de cornemuse en costume traditionnel (chapeau à très larges bords, veste, chausse, guètres et sabots), joue de la cornemuse assis sur un rocher, vu de trois quart droit. Un soldat estropié (pied bandé, béquille, donne à manger de la main droite à un petit chien tout en restant perdu dans ses pensées, regard vague, figure triste appuyée sur sa paume gauche. Un femme en costume traditionnel est débout à son côté et semble vouloir le reconforter en lui posant la main sur l'épaule. Cornemuse et costume semblent situer la scène en Basse-Auvergne.

Entre 1815 et 1839

Musette du centre à quelques détails près : 1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique mais mouluré composé d'une courte souche cylindrique séparée de la première partie du bourdon par un petit tore. Puis une longue partie cylindrique occupant environ le tiers de la longueur, très légèrement renflée à son extrémité. Puis deux parties convexes, la première assez courte, la seconde un peu plus longue, puis une courte partie cylindrique, une partie convexe plus longue que les précédentes et enfin une partie cylindrique assez longue à peine renflée à son extrémité. (le terme "partie" dans la description précédente ne préjuge pas du nombre d'éléments séparables de ce bourdon.). Un tuyau mélodique extérieurement conique et s'évasant en pavillon (qui semble très évasé à l'intérieur également) sur lequel le musicien pose les doigts des deux mains mais curieusement très bas sur le tuyau. Un bourdon parallèle, de même forme que le tuyau mélodique (extérieurement conique s'évasant en pavillon, sans raccord visible). La position de la main droite montre bien que ce tuyau passe dans la paume de celle-ci et que les doigts ne s'y posent pas pour jouer. Ces deux tuyaux sont reliés au sac par une souche parallélépipédique avec décor sur le devant. Petit porte vent conique tenu en bouche. Sac de forme animale ayant conservé les moignons des quatre pattes, la souche commune au hautbois et au petit bourdon étant attachée à l'emplacement du cou et le bourdon et porte-vent étant fixés en haut du dos de l'animal.

Autre exemplaire au Musée Carnavalet à Paris

Un détail d'un exemplaire de cette gravure reproduit in Jean-François Chassaing "La tradition de la cornemuse en Basse Auvergne et Sud Bourbonnais" ed. Ipomée 1982

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg :  https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/scene-d-auvergne-en-1815/5ee338c8461cda28a3aa5902 (photo)


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2023.0.572)

Gravure  : "Les étoiles qui filent" (représentation du texte de la chanson "Les étoiles qui filent" de Pierre-Jean de Béranger en 1820, texte sans mention d'instruments) : composition comportant une scène principale correspondant au premier couplet (berger couché, en costume rappelant celui des italiens, regardant les étoiles avec un enfant, devant lui sont posés, sa houlette et ce qui pourrait être une cornemuse, un chien ayant les pattes avant posées sur le sac) , quatre scènes périphériques  (deux en haut et deux en bas et deux scènes à fond sombre logées entre les deux scènes du haut et la scène principale et passant un peu inaperçues au premier regard.

Entre 1820 et 1857 :  gravé par Jean Bein (17 avril 1789 à Goxwiller - 25 mars 1857 à Paris), d'après François-Joseph-Aimé Georges de Lemud (dit Aimé de Lemud, 19 septembre 1816 à Thionville - 9 avril 1887 à Nancy)

Deux tuyaux coniques ou à pavillon coniques et un sac dégonflé seuls visibles

Fiche sur le site des Musées de Strasbourg :   https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/les-etoiles-qui-filent/65608c41356ce674fce8d167 (photo)

STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins Gravure (77.2020.0.843)

Gravure : lithographie "Passe-tems" : diverses scènes écossaises dessinées sur une même planche, à différentes échelles (quelques petits personnages pour combler les vides...). En bas au centre un joueur de cornemuse assis sur un rocher fait danser un couple dont l'homme a laissé son couvre-chef et son épée posée au premier plan à gauche. Un quatrième écossais en kilt comme ses compagnons, assis, les regarde.

1837 par Victor Jean Adam (signature manuscrite lithographiée V. Adam en bas à gauche) et Rose Joseph Lemercier lithographe-imprimeur

Cornemuse très sommairement représentée : sans bourdon, juste un tuyau mélodique, cylindrique s'évasant légèrement en pavillon et faisant également office de porte-vent, le lien avec le sac se faisant sous la main gauche du musicien qui est celle posée en bas de ce tuyau mélodique.... Sac tenu pressé sous le coude (et non sous le bras) gauche, en forme de 8, la partie proche du tuyau mélodique étant d'un diamètre plus faible.

Fiche disponible sur le site des Musées de la ville de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/passe-tems/5faa5f36c72c483d0197706e (photo)




STRASBOURG
(Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins

Lithographies de E. Simon (Strasbourg, 8 avril 1805 - id. 4 juillet 1886) reproduisant des œuvres anciennes anonymes , mention sous les planches : "Réduction aux 2 tiers de la grandeur naturelle"

XIXème. Ces lithographies sont décrites dans l'ouvrage de Georges Kastner "Les Danses des morts - dissertations et recherches -" ed. Brandus et Cie, Pagnerre Paris 1852 312 pages et 20 planches" (ces planches sont les lithographies de E. Simon comme mentionné au bas de chacune d'elles "Lith. E. Simon à Strasbourg") Ont-elles été réalisée pour cet ouvrage ?. G. Kastner consacre six pages à la cornemuse.

* Pl IV, n°24 : "danse macabre impr." concert de quatre écorchés (cornemuse, orgue portatif, harpe et flûte à une main-tambourin) Long bourdon d'épaule uniquement orné au niveau du pavillon, long chalumeau légèrement conique (voir également à Nantes)

* Pl VI n°42 : "Der Doden Dantz, l'Evêque" : écorché sautillant donnant la main à un évêque

Bourdon d'épaule courbe et conique (en forme de cor), chalumeau conique, petit porte vent.

Cette litho reproduit une œuvre de 1440 environ : danse macabre des dominicain de Bâle" détruite en 1805 et connue par une autre reproduction détaillée et complète réalisée par Johann Rudolf Feyerabend conservée au Musée historique de Bâle. Elle représente une série d'écorchés (sortes de squelettes non encore complètement décharnés) musiciens entraînant divers personnages représentatifs de la société de l'époque.

* Pl VII n°47 : "L'abbé" : écorché jouant d'un vèze face à un abbé tenant une crosse; même origine (planche 77.998.0.5612)
Fiche du Musée : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/six-danses-macabres/5ee338bb461cda28a3a95939 (photo)

* Pl X n°67 : "Le frère" : écorché entraînant de sa main gauche un frère. Un serpent s'enroule autour de la jambe droite de l'écorché, il tient sa cornemuse encore gonflée de la main droite, le bourdon sur l'épaule; même origine

1 bourdon d'épaule cylindrique, fin, à petite moulure quasi médiane et pavillon, court chalumeau conique

* Pl XI n°69 : "Le bourgmestre" : écorché jouant d'une vèze à chalumeau courbe

* Pl XII n°74 : "La Bourgeoise" : écorché s'élançant vers une femme, la main gauche levée au ciel et serrant sa cornemuse sous son bras droit, le porte-vent en bouche

Un bourdon d'épaule cylindrique et fin à raccord médian et pavillon, court chalumeau quasi-cylindrique; même origine

* Pl XIII n°81 : copie d'un détail de la danse "Danse allemande xylographique", Bibliothèque d'Heidelberg Ms n° 438 : écorché entraînant un évêque

sans bourdon, hautbois conique

* Pl XIV n°87 : planche (77.998.0.5613)  visiblement consacrée aux instruments de musique (deux ensembles numérotés 86 et 87 puis de 88 à 97 divers flûtes et hautbois. 87 = orchestre de 5 sirènes dressées sur leurs queues de poissons et jouant de gauche à droite : cornemuse, flûte à trois trou et grand tambour circulaire sur cadre, trompette marine, viole à bras et hautbois. On reconnaît sans problème les sirènes de la cathédrale de Beauvais.
1 bourdon dépaule extérieurement conique régulier, décoré uniquement de quelques traits sur l'extrémité, tuyau mélodique similaire dans la forme, la longueur et le décor, apparemment relié au sac par une souche en forme de tête animale. Long porte-vent conique non tenu en bouche, sac à col de cygne
Fiche du Musée : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/sans-titre/5ee338bb461cda28a3a9593a (photo)

* Pl XV n°103 : gravure d'après Gerbert, ce dernier reproduisant un manuscrit du IXème siècle : joueur de Vèze dont le chalumeau se termine par une tête animale, outre sphérique. Le musicien a une main sur le chalumeau, l'autre est au niveau de la ceinture.

* Pl XV n°104 : idem pour la source mais cornemuse dont l'outre est constituée de la peau d'un animal entier (y compris tête et pattes). Chalumeau se terminant par une autre tête animale. Le musicien n'a pas les mains sur le chalumeau mais serre le corps de l'animal.

Les deux dessins précédents figurent dans plusieurs ouvrages sur la cornemuse mais nous n'avons jamais rencontré les originaux ce qui incite à la prudence.

* Pl XV n°105 et 106 : "ceinture de mère Sotte" ornée d'un joueur de cornemuse et d'un joueur de vèze.

Cornemuse à un bourdon d'épaule, chalumeau recourbé vers l'avant

Vèze à chalumeau courbé et évasé

* Pl XV n°107 : ?

Cornemuse à 1 bourdon d'épaule légèrement courbe partant de la même souche que le hautbois (souche en forme de tête animale), chalumeau de section rectangulaire ?

* Pl XV n°108 : dessin de la célèbre sculpture du Musée St-Rémy de Reims (cf. ref.). On peut constater l'inexactitude des proportions de la représentation (chalumeau).

* Pl XV n°109 : "Danse du grand Bâle" : écorché jouant d'une cornemuse à deux bourdons coniques, verticaux implantés haut, munis chacun d'une fontanelle; des trous sont représentés sur l'un d'eux.

Petit chalumeau conique. Porte vent long et fin

* Pl XV n°110 : gravure d'après "L'harmonie universelle" de Marin Mersenne (p.283, la cornemuse des bergers), Cf. Paris Bibl. du Conservatoire des Arts et Métiers

* Pl XV n°111 : gravure reproduisant une enluminure des "Belles Heures à l'usage de Chartres" Paris B.N.F. (cf. ref.)

Annonce aux bergers,

* Pl XVI n°132 : gravure reprise de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert donnée comme cornemuse antique

Cornemuse à deux chalumeaux coniques, munis chacun de trois trous et représentée devant un orgue à huit tuyaux et soufflet d'alimentation

G. Pequignot et M.C. et P. Bollier

 



STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins Gravure (77.2016.0.132)

Gravure : lithographie partiellement coloriée au pochoir (imagerie populaire type Image d'Epinal) : "Images à colorier, Bilder zum Colorieren, Imagery to colour, Imagen a colorir n°510", 8 images représentant des enfants dans diverses scènes reproduites en double côte à côte (1 modèle déjà colorié au pochoir et l'image en noir et blanc) réparties en deux colonnes de 4 duos. 3ème duo d'images de la première colonne : 1 enfant debout de profil droit  joue de la cornemuse pour un petit singe juché sur le dos d'un chien à poils long tenu avec une très fine laisse par un second garçon debout qui lève légèrement le bras gauche. La scène se déroule sur un sol pavé devant une maison.

Après 1889 Camille Burckardt,, Lithographe-imprimeur à Wissembourg

Deux tuyaux mélodiques légèrement conique sur la majorité de leur longueur mais s'évasant ensuite fortement en pavillon. Le musicien pose une main sur chacun. Ils sont de longueur différente et implantés en deux points proches mais distinct du sac (l'un un peu plus haut que l'autre). Petit porte vent conique tenu en bouche, grosse poche piriforme.


Fiche disponible sur le site des Musées de la ville de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/images-a-colorier/5ee338be461cda28a3a99ed0 (photo)
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.998.0.4619 ?)

Gravure : "souvenirs rétrospectifs - Un coin du Festpark à Strasbourg pendant la fête populaire" : dessin humoristique avec femme harpiste au centre et cirque à l'arrière plan. A côte de ce dernier on distingue un musicien qui semble être un zampognari italien

31 janvier 1896 :extrait du journal "Le bourdon" de ce jour.

Cornemuse esquissée

Correspond probablement à la page 6 du numéro visible sur le site des Musées de Strasbourg https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/journal-le-bourdon/5ee338ba461cda28a3a9466c (
fin 2024 : photo de couverture mais pas de la page 6)

G. Pequignot


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes
et des dessins (77.2017.0.539)

Lithographie  : détail de la couverture de partition "Min Elsass" de M. J. Erb sur un texte d'Albert Mathis : personnage inscrit dans une mandorle formée de deux sarments de vigne (grappes de raisin juste en dessous).

1905 par Leo Schnug (Strasbourg,17 février 1878  - Brumath 15 décembre 1933

Cornemuse à deux chalumeaux mais le musicien a les deux mains sur le même et le second semble même traverser l'une des mains

Fiche disponible sur le site des Musées de la ville de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/partition-musicale/5ee338bf461cda28a3a9abc4 (photo)

G. Pequignot


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes
et des dessins

Gravure anonyme non datée

personnage de trois-quarts de dos, debout à côté d'un blason surmonté d'une main tenant trois cuillères. Un long couteau pend à la ceinture du musicien et lui passe entre les jambes.

Deux bourdons verticaux à fontanelle, chalumeau conique

G. Pequignot


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des estampes et des dessins
et des dessins (inv. D77.979.17.2528)

Dessin à la plume (encre noire) et lavis sur carton de Jean Thomas Ungerer dit Tomi Ungerer (Strabourg 1931 -) : " Marchenbuch : Tischchen deck dich 7 " : illustration pour le livre de contes des frères Jacob et Wilhelm Grimm

1974

 

Dessin original destiné à l'illustration " A Storybook from Tomi Ungerer " Franklin Watts, New-york 1974 et " Tomi Ungerer Marchenbuch " Diogenes Verlag Zurich 1975

Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des estampes et des dessins
et des dessins (inv.77.986.1.129 Propriété de l'artiste)

Dessin à la plume (encre noire) sur papier de Jean Thomas Ungerer dit Tomi Ungerer (Strabourg 1931 -) : ecossais jouant de la cornemuse en forme de femme

Avant 1960

 

Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des estampes et des dessins (inv.D77.989.3.172 Propriété de l'artiste)

Dessin à la plume (encre noire) et collage sur papier blanc de Jean Thomas Ungerer dit Tomi Ungerer (Strabourg 1931 -): cornemuse coronaire : écossais jouant d'un cornemuse en forme de viscères

Vers 1988

 

Dessin original destiné à l'illustration " Pour Schnipp Schnapp odre was ist was ? " Diogenes Verlag, Zürich 1989 et " Clic Clac ou qu'est-ce que c'est ? " Ecole des Loisirs 1989

Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France


Notas :

- le site des musées de Strasbourg (consulté en novembre 2024) référencie comme joueur de cornemuse un satyre buvant à une grosse gourde en peau  (77.2011.0.365) "Satyre femelle jouant de la cornemuse" gravure par Hans Sebald Beham.

- De même il voit deux joueurs de cornemuse sur la gravure de Francesco Burani "Silène allongé contre un tonneau de vin" (77.2021.0.1418) alors que l'instrument n'est pas visible sur la photo de l'oeuvre (tambour sur cadre, flûte et Pan et cymbales (?).

- La gravure CE XVI.148 "Ein Narr macht viele" de Theodor Hosemann, peux laisser penser que le berger a une cornemuse accrochée à la ceinture mais il s'agit plutôt d'un simple hautbois et d'une sacoche.



Archives de la ville et de l'Eurométropole de Strasbourg
(32 avenue du Rhin, 67076 Strasbourg cedex)

https://archives.strasbourg.eu/

STRASBOURG (Bas-Rhin) : Archives de la ville et de l'Eurométropole de Strasbourg (GF 106 d'après cartel expo 2024, mais non retrouvé à cette date sur le site des AVES)

Gravure : frontispice de l'ouvrage : "Représentation des fêtes données par la ville de Strasbourg pour la convalescence du Roi, à l'arrivée et pendant le séjour de Sa Majesté en cette ville : inventé, dessiné et dirigé par J. M. Weiss, graveur de la ville de Strasbourg". Cadre baroque entourant le titre de l'ouvrage et autres mentions, blason couronné à trois fleur de lys en haut, duquel rayonne des drapeaux, un trophée d'instruments de musique de chaque côté à mi hauteur environ : à gauche musette, violon, basson, tambour de Provence, une seule baguette, flûte à bec qui est donc probablement à trois trous, masque. A droite : guitare, violoncelle, hautbois, flûte traversière, bâton avec ce qui est probablement une vessie de porc suspendue à son extrémité. En partie basse blason entouré de deux lions

Débuté en 1745 et présenté au roi en 1748 (d'après cartel expo Strasbourg 2024), Gravure de Marvie Martin (mention en bas à gauche), Imprimé par Laurent Aubert à Paris

Musette stylisée : un tuyau mélodique extérieurement cylindrique, doté de 6 trous sur la face supérieure de cette partie, puis présentant une partie renflée en olive précédent un pavillon conique. Petit bourdon parallèle à ce tuyau mélodique, semblant aplati à mi longueur et s'achevant en biseau à la hauteur du début de la partie renflée du tuyau mélodique. Ces deux tuyaux sont montés sur une souche commune de section ellispoïdale (toute cette partie fait davantage penser à une musette du Centre qu'à une musette baroque). Boîte à bourdons à layettes alignées deux par deux et dôme final assez prononcé. Soufflet trapézoïdal visible à l'arrière du sac. Sac avec galon ornant la couture (très probablement d'une robe et non du sac lui-même) et frange à l'insertion de la souche du tuyau mélodique et de son bourdon parallèle

Autres exemplaires de cet ouvrage  conservés à Besançon (visible en ligne sur Mémoire Vive de la Ville de Besançon la fiche https://memoirevive.besancon.fr/ark:/48565/jh1350ldcpmz ),  à l'INHA (cf Ref.), visible en ligne : https://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection/item/13513-representation-des-fetes-donnees-par-la-ville-de-strasbourg-pour-la-convalescence-du-roi,
à la BNF, (voir fiche avec photo sur Gallica, mais en moins bonne qualité que celui de l'INHA sur https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k11183)

Célestin Matte



Bibliothèque Nationale et Universitaire (B.N.U.)

Accueil du public : 6, place de la République 67070 Strasbourg Cedex
https://bnu.fr


STRASBOURG (Bas-Rhin) :
Bibliothèque Nationale et Universitaire (B.N.U.)

Gravure : montreur d'ours : l'ours est encadré par deux musiciens à gauche (cornemuse et trompette) et par le dresseur et un troisième musicien (tambour et ?) à droite.

XVIème anonyme

Sans bourdon, hautbois courbé

G. Pequignot


STRASBOURG (Bas-Rhin) :
Bibliothèque Nationale et Universitaire (B.N.U.) .

Gravure anonyme portant cette légende : "Mesdames et messieurs, si cela ne vous contrarie pas je peux faire entrer pour vous un bon musicien"; la gravure représente un cornemuseux debout à droite d'une tablée dans un intérieur.

XVIème

Deux bourdons d'épaule divergents, chalumeau conique, position des mains erronée (les deux mains sont en haut du chalumeau, la droite en partie sur la gauche)

G. Pequignot


STRASBOURG (Bas-Rhin) :
Bibliothèque Nationale et Universitaire (B.N.U.)

Gravure anonyme surmontant ce texte :

"Der Teufel hat de Tanz erdacht..

..."

XVIème : scène de danse avec couple hautbois cornemuse à l'arrière plan et joueur de flûte à une main tambour également à l'arrière plan mais légèrement à l'écart des deux autres musiciens.

Deux bourdons d'épaule, chalumeau court par rapport au hautbois qui accompagne le joueur de cornemuse

G. Pequignot


STRASBOURG (Bas-Rhin) :
Bibliothèque Nationale et Universitaire (B.N.U.) (R100 646)

Gravure sur bois tirée de "Evidens designatio receptissimarum consuetudinem ornamenta ..."

1606 : deux hommes aux riches costumes, jouant l'un du violon l'autre de la cornemuse, marchent devant un couple

2 bourdons verticaux d'égales longueurs (relativement courts) comportant chacun un raccord et pavillon, long porte-vent, hautbois fin à léger pavillon

Fr. Schneider


STRASBOURG (Bas-Rhin) : Bibliothèque Nationale et Universitaire (B.N.U.)

Gravure : frontispice de l'ouvrage de Urban Schawjnsland "Newe zeit und Prophecey ..."

1581 par Nicolas Wyriot

 

F. Ritter, "Répertoire bibliographique des livres imprimés en Alsace au XVème et XVIème siècles", Strasbourg 1957

Fr. Schneider


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