Bronze (portes en bois recouvertes d'une fine couche de bronze)
* rangée supérieure, deuxième médaillon à partir de la gauche adoration des bergers * deuxième rangée, médaillon droit
annonce aux bergers
Reconstitutions de 1879 par l'architecte Gustave Klotz ?
Sc/pierre, a côté d'un orgue positif, d'une harpe et d'un 4ème instrument
Vers 1300
Sans bourdon
Fr. Schneider
Sc/bois polychrome : nativité avec adoration des bergers
1522
Sans bourdon, hautbois court à cinq trous (représentée non jouée)
C.P. (épuisée)
Sc/bois
1589, les dernières restaurations datent de 1954 & 1980. Le rez-de-chaussée date de 1465
2 bourdons d'épaule, de longueurs quasiment égales
C.P. générale de la maison, ed. Hansi et C.P. du cornemuseux ed. Cap Théojac (épuisée)
E. Bauer
Peinture murale : berger assis
Cornemuse à sac informe
STRASBOURG (Bas-Rhin) (voir fiche photos) : place Kléber, "L’Aubette" (ancien conservatoire)
Sc/pierre en bas-relief : deux trophées d'instruments encadrent la fenêtre centrale sous le fronton : à droite : violon, vielle à roue, harpe (orgue ?), cuivres et percussions; à gauche : cornemuse, luth vu de dos, trompe de chasse, harpe, cymbales, flûte de Pan, clarinettes ou hautbois, partition, basson et tambour
Cornemuse réduite à un gros sac au bout duquel se dresse un gras hautbois. L'identification même de l'instrument n'est pas évidente.
A. Jabiol
STRASBOURG (Bas-Rhin) (voir fiche photos) : Palais du gouverneur militaire, place de Broglie (et rue Brûlée par l'arrière), salle de réunion, au dessus d'une des deux portes
Sc/bois dorée : trophée avec musette, trompette de
cavalerie, fleurs et quelques feuillages
Édifice construit en 1754 par le maître-maçon Georges Muller, sur les plans de l'architecte Joseph Massol. Une partie des décors dateraient entre 1780 et 1792, époque où son propriétaire était le prince Maximilien-Joseph de Deux-Ponts
Musette styliséeà deux petits chalumeaux coniques divergents sur lesquels quelques trous de jeu semblent figurés.
C. Matte
Fonte moulée : Grille connue à de nombreux exemplaires en
France. Trophée d'instrument avec musette, flûte de Pan,
clarinette et tambour de Basque à cymbalettes. Cette grille a
été montée tête en bas : la musette a ses chalumeaux dirigés
vers le bas et le ruban feluri auquel est classiquement suspendu
le tropée se situe en dessous de celui-ci....
C. Matte
Peinture
Musette
L. Bonnaud
Ivoire sculpté (9 cm pour le personnage, 21,5cm en tout) : homme coiffé d'un chapeau, debout jambes jointes, tenant sa cornemuse du côté droit
Fin XVIIème Nuremberg
1 bourdon vertical implanté haut, relativement court, hautbois très long
"Histoire de la vie Française" ed. de l'Illustration t.IV
(photo. N.B.)
L'Estampille N° 128 (photo. N.B.)
P. Delaval
Gravure : frontispice de l'ouvrage pharmacologique de Hans Weiditz (vers 1500 - après 1536)
1529 , Jean Schott, Strasbourg : singe musicien
Porcelaine : assiette de Niedervillers
Période Custine : 1770-1792
Musette stylisée : sac et deux tuyaux parallèles
"Faïences et porcelaines de l'Est : Niedervillers", abc coll. (photo.)
Sc/bois en bas-relief : trophées
vers 1730/42, décor de Robert de Cotte
* triangle à anneaux, guitare, violon, musette, luth et hautbois Musette à petit bourdon parallèle, poche à tissus richement décoré, ni porte-vent, ni soufflet, ni boîte à bourdons. Un tuyau muni d'une anche apparaissant derrière le sac n'appartient probablement pas à l'instrument * cymbales, tambour de basque, hautbois, musette, flûte à bec, pochette et son archet
Même modèle que le précédent mais d'une représentation plus schématique: le tissus de la poche n'est plus détaillé, les tuyaux sont moins bien proportionnés
Fr. Schneider
Tapisserie d'après un carton d'Alexandre Ubeleski (paris 1649 - id.1718) des collections du Musée du Louvre, en dépôt au musée d'Arras (cf. ref.)
Fin XVIIème, début XVIIIème : "danse d'une nymphe et d'un satyre"
Musette en trophée
Un autre exemplaire de cette tapisserie, est conservée à Vienne (Autriche) " Sammlung alter Musikinstrumente ", salle XII,datée entre 1693 et 1704
A.P. de Mirimonde op. cit. t.1 p.85
Tableau : triptyque du Maître des demi figures féminines : nativité
Début XVIème
1 bourdon d'épaule
C.P. grand format
"Mille peintures des musées de France" ed. Gallimard Beaux
Arts (photo.) p.78
Fr. Schneider
Tableau (huile sur toile) de Philippe Mercier (Berlin, 1689 - Londres, 1760)
XVIIIème
2 bourdons sur l'avant-bras droit, soufflet, hautbois long à pavillon (vraisemblablement type de cornemuse de Grande-Bretagne)
C.P. épuisée ed. Comité National de l'Enfance
Cité in Musée des A.T.P. op.
cit.
"La musique et la peinture 1600-1900", cat. expo. Musée de
Nice 1991 (photo. N.B.) Le commentaire soutient qu'il s'agit
bien d'une musette française et non d'un Lowland Pipe...
C. & J.L Matte op. cit.
(photo. N.B.)
"Souffler c'est jouer - chabrettaires et cornemuses à miroirs
en Limousin", cat expo Paris ATP et St-Yrieix-la-Perche 1999
(photo.)
Voir la fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010054590
Voir la fiche sur POP la plateforme ouverte du patrimoine du
Ministère de la culture : https://pop.culture.gouv.fr/notice/mnr/MNR00067
Fiche également disponible sur le site https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/joueur-de-musette/5ee338d7461cda28a3ab1f1e
(photo)
J.C. Compagnon
Tableau : le joueur de cornemuse de l’hôpital civil
Vers 1840 : personnage debout devant un paysage à peine suggéré, coiffé d’un bonnet blanc, vêtu d’un long manteau blanc à petit col rouge relevé, d’un pantalon également blanc rentré dans de fortes bottes noires.
Cornemuse de type probablement morave (un exemplaire d’une cornemuse relativement similaire est exposé au Musée de Strakonice en République Tchèque) : chalumeau cylindrique muni d’un grand pavillon en corne dirigé vers le haut avec prolongement (en laiton ?) du cône, bourdon pendant muni du même type de pavillon mais de taille encore supérieure, long porte-vent. Tous les tuyaux présentent le même type de moulures régulières et discrètes en olives jointives. Sac cousu.
Affiche des animations juillet-août 1993 du Musée Alsacien par le Folk de la rue des Dentelles
E. Bauer
Gravure sur bois : "La Sainte Parenté" : dans l'arc formé par de gros troncs un peu plus petits et écartés au centre de la composition ce qui permet de distinguer une colline à l'arrière plan, huit personnages et deux angelot entourent l'enfant Jésus : La Vierge allaitant, assise à côté de sa mère Ste-Anne et les quatre hommes debout seraient Joseph à gauche, Joachim le père de la Vierge ainsi les deux autres maris de Ste-Anne : Cléophas et Salomé (maris successifs suite aux décès des précédents, leur représentation conjointe est donc une vue de l'esprit.) Chacun de ces maris ayant eu une fille ce seraient ces deux dernières qui passent la tête entre les hommes debout. (voir fiche du Musée pour explications complémentaires) Deux chérubins nus et ailés sont figurés à terre au premier plan. L'un joue d'un luth un peu trop gros pour lui tandis que le second tient encore par le col de cygne une cornemuse posée à terre à côté de lui.
1511 par Albrecht Dürer (Nuremberg, 21 mai 1471- id. 6 avril 1528) (voir la fiche du musée qui fait part d'un doute sur l'identité du graveur, Dürer aurait confié ce travail à un membre de son atelier).
Deux bourdons (d'épaule ou verticaux implantés haut) dont la première moitié est cylindrique, de diamètre moyen, un trait visible a mi longueur traduisant soit un simple décor soit un raccord. Puis le diamètre diminue nettement avant de croître progressivement pour s'évaser en pavillons. L'un des bourdons est plus long que l'autre (à moins qu'il ne s'agisse que d'un décalage). Tuayu mélodique extérieurement très légèrement conique s'évasant en pavillon tout à la fin. Sac qui pourrait être de forme animale à en juger par la fixation d'un des bourdons (l'autre n'étant pas visible). Porte-vent conique.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-sainte-parente/5ee338ad461cda28a3a81531
(photo)
Gravure sur bois : "L'ange apparaît à Joachim" : Joachim
(le père de la Vierge Marie), est quasi agenouillé au premier
plan et lève le visage vers l'ange qui vole devant lui en tenant
dans ses mains un petit tissu (phylactère avec inscription en
petits caractères). La scène se déroule dans un pré où paissent
des moutons et des chèvres (un bélier affronte un bouc) en
troisième plan. Ce pré est bordé sur la moitié droite de la
composition par un haute et dense forêt. A l'arrière plan
du troupeau débute une vue maritime avec des navires sur l'eau
et une côte montagneuse sur la droite , une ville se nichant au
début de celle-ci. Trois bergers occupent le second plan et
assistent à l'appararition, regards levés vers l'ange. Deux sont
visibles dans le dos de Joachim, le troisième est devant lui,
sous l'ange, bras levés en V et cornemuse pendue à la ceinture,
tuyau mélodique et bourdons pendants.
Vers 1503 par Albrecht Dürer (Nuremberg, 21 mai 1471- id. 6 avril 1528) Monogramme AD en bas à droite sur une tablette posée au sol
S'il est aisé d'identifier le bourdon le plus long à son
raccord médian (bourdon extérieurement cylindrique avant et
conique s'évasant largement en pavillon ensuite), les deux
autres tuyaux sont relativement semblables en forme et en taille
et l'implantation sur le sac trop imprécise pour pouvoir
identifier le second bourdon et le tuyau mélodique, étant peu
probable sur une représentation germanique de l'époque d'avoir
deux tuyaux mélodiques. Porte-vent cylindrique assez long. Sac
ovale mais assez informe (en partie dégonflé). Notons que le
port à la ceinture d'une cornemuse aussi volumineuse (à trois
tuyaux sonore) ne semble pas très réaliste.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/l-ange-apparait-a-joachim/5ee338ad461cda28a3a8152e
(photo)
STRASBOURG
(Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.005.0.52)
Gravure sur bois : "La petite passion - La nativité" :
dans une étable dont il ne reste que la charpente qui ne
supporte plus que quelques très maigres lambeaux de chaume, un
mur en ruine à l'arrière plan, un plancher vu par dessous au
premier plan avec les deux dernières marches d'un escalier,
Joseph et Marie à gauche regardent l'enfant Jésus couché au
centre sous un petit angelot tandis que deux bergers, de trois
quart dos gauche sont agenouillés à droite, le cornemuseux à
l'arrière de son collègue. En haut à droite brille l'étoile
tandis que dans l'arrière plan vers le centre se déroule une
petite annonce aux bergers (en l'occurence à un seul berger)
Vers 1510 par Albrecht Dürer (Nuremberg, 21 mai 1471- id. 6 avril 1528) Monogramme AD en bas à droite sur l'arche de l'escalier
Deux bourdons d'épaule seuls visibles, l'un un peu plus court
que l'autre mais tous deux de même forme avec leur long raccord
médian après une première partie extérieurement cylindrique puis
une seconde partie conique s'évasant plus largement en pavillon.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-nativite/5ee338ad461cda28a3a81537
(photo)
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes
et des dessins (77.2021.0.4652)
Gravure sur bois : "La vie de la Sainte Vierge - L'ange
apparaît à Joachim" : même description que celle de l'original
ci-dessus. Cette copie se reconnaît à son graphisme plus
net (traits plus réguliers notamment dans les hachures) mais
pour le reste elle est fidèle dans le moindre détail.
Vers 1503 par Marcantonio Raimondi, d'après Albrecht Dürer (Nuremberg, 21 mai 1471- id. 6 avril 1528). Le copiste a même recopié le monogramme AD de l'original.
Même description de l'instrument que celle de l'original ci-dessus, le raccord médian du grand bourdon est un peu moins volumineux et l'un des pavillon semble orné d'une bague.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-vie-de-la-sainte-vierge/65f814edf885d74b1aabeceb (photo)
STRASBOURG
(Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins
(77.2021.0.4658)
Gravure sur bois : "La vie de la Sainte Vierge - La
nativité" : il ne s'agit pas de la nativité
ci-dessus mais d'une autre version de cette scène tirée de
la même série "Vie de la Vierge" que celle de L'apparition
de l'ange à Joachim ci-dessus, dont l'original par
Albrecht Dürer fut publié dans un album de 20 planches en 1511
mais certaines d'entre elles avaient été publiées seules dès
1502. De même que la première version ci-dessus, cette scène
pourrait être dénommée "adoration des bergers" puisque
ceux-ci sont encore présents. Dans une troisième version de la
scène de la nativité par Albrecht Dürer, version sur laquelle
Joseph tire l'eau d'un puit assez monumental et constitue
d'ailleurs le personnage le plus immédiatement visible, seul un
berger agenouillé est visible à l'arrière plan de la Vierge et
l'enfant, cette troisième version ne comporte pas de cornemuse.
La scène se déroule dans une haute étable, ouverte sur toute sa
face (pignon) avant et dont le toit de chaume présente un large
trou. Les murs présentent par endroit des allures de ruines mais
l'essentiel est encore debout jusqu'au toit. L'enfant Jésus est
couché sur un haut panier rectangulaire, lui-même posé sur une
pierre parallélépipédique. Il est veillé de près par trois
angelots ailés puis par la Vierge agenouillée. Deux bergers
apparaissent par une ouverture derrière la Vierge, le premier
s'est agenouillé en tenant son chapeau devant sa poitrine et son
bâton de la main gauche. Le second, la tête encore couverte se
tient debout, légèrement au dehors. Il en paraît plus jouer mais
doit avoir encore les mains posées sur le tuyau mélodique de sa
cornemuse (seule la gauche est visible et haut de celui-ci).
Joseph arrive en marchant par une seconde porte située en
vis-à-vis de celle des bergers par rapport à la mère et
l'enfant. Il est chaussé de sandales à hautes semelles de bois
Vers 1503 ? par Marcantonio Raimondi, d'après Albrecht Dürer (Nuremberg, 21 mai 1471- id. 6 avril 1528) Monogramme en perspective sur une pierre carrée au premier plan au centre
Deux bourdons d'épaule seuls visibles, l'un très légèrement plus court que l'autre mais tous deux de même forme avec leur long raccord médian après une première partie extérieurement cylindrique d'assez fort diamètre puis une seconde partie conique s'évasant plus largement en pavillon dont l'extrémité est marqué par un second trait (bague ?).
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-vie-de-la-sainte-vierge/65f82f8cf885d74b1aabef0e (photo)
Gravure au burin au format tout en largeur : trois "couples" de "chérubins" nus (mâles, non ailés) dansent en levant les bras au ciel et en levant tous un de leur pied soit en avant soit en arrière. Trois autres chérubins nus à la droite de la composition jouent pour eux flûte traversière,, tambour (curieusement tenu à la verticale devant le musicien, attaché par une sangle au bras droit juste sous l'épaule, mais frappé des deux mains sur la même peau ce qui oblige à une contorsion de la main droite) et cornemuse (le seul personnage assis, presque à terre sur un fin coussin)
Vers 1530, attrribué au Maître des têtes de chevaux (la fiche du Musée fait référence à Barthel Beham mais sans préciser à quel titre)
2 bourdons verticaux implantés apparemment assez haut (sur la face non visible du sac), coniques, de longueurs inégales, doté chacun d'un petit tore (décor ou raccord ?). Tuyau mélodique très court (moins long que deux largeurs de main mais une seule est visible, comme si un second tuyau mélodique pouvait être caché derrière le premier et occuper l'autre main...) Porte-vent non visible (masqué par le bras gauche). Sac assez ventru à col de cygne.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/neuf-enfants-dansant-et-jouant-de-la-musique/5ee338ad461cda28a3a80e2b
(photo)
Gravure au burin : "Deux musiciens" :(1500-1550) : Deux
musiciens dans la série de 12 gravures (9
conservées ici et montée sur une même feuille) Les noces de
village. Un joueur de cornemuse et un joueur de hautbois
sont représentés de trois quart droit, le cornemuseux plus près
de nous, un peu penché sur son instrument par rapport au joueur
de hautbois qui se tient plus droit. se dernier est coiffé d'un
chapeau au bord avant plus large et relevé, orné d'une plume
dressée tandis que le joueur de cornemuse est coiffé d'un
capuchon orné de deux plus longues plumes, l'une droite et
l'autre recourbée.
1537 par Hans Sebald Beham (1500-1550) (monogramme HSP en
haut à droite mais pas de date inscrite)
Deux bourdons d'épaule montés sur une souche commune formant un léger U. ils sont identiques jusqu'au raccord médian puis l'un est légèrement plus court que l'autre sur la seconde partie s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique sensiblement aussi long que le hautbois du second musicien qui est d'un diamètre légèrement plus fort et dont le gros cylindre supérieur laisse penser qu'il peut s'agir d'un hautbois à capsule. Le tuyau mélodique semble cylindrique s'évasant en petit pavillon, la perce finale étant d'un diamètre bien moindre que l'extérieur du tuyau. Porte-vent cylindrique tenu en bouche et monté sur le sac à mi-chemin entre la souche des bourdons et celle du tuyau mélodique. Sac assez volumineux a col de cygne très court. Sac tenu sur le ventre mais légèrement du côté droit, comme le montrent d'ailleurs les bourdons qui passent sur l'épaule droite. Main gauche en bas du tuyau mélodique.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/deux-musiciens/5ee338ad461cda28a3a80e3c (photo)
Autre exemplaire au Musée du Louvre (8541 LR)
Gravure de Johann-Théodore de Bry (1528-1598) d'après Marteen
de Vos : "Danse de l'Oeuf" ou "Emblemata saecularia" (nom de la
série de gravures dont celle-ci est le n°10 ?), inscription "CUM
MOPSO BONA NISA SVO DESULDAT AD OVUM" "10"
* Devant une auberge (tablée), un homme danse au dessus de deux gros oeufs, au centre d'un cercle tracé à terre et de plusieurs spectateurs serrés. Le cornemuseux est assis légèrement en arrière. A gauche, deux pseudo musiciens parodient des instrumentistes au moyen d'instruments de cheminée (grille, pincettes). * A l'arrière plan un second cornemuseux, debout de profil fait danser trois couples
1596
Les deux cornemuses sont du même type : deux bourdons verticaux
dont un long et conique, l'autre beaucoup plus court et de
conicité moins marquée. Sur la cornemuse du premier plan les
bourdons semblent reliés au sac sur une sorte d'excroissance
hémisphérique à l'arrière du col de cygne. Tuyau mélodique assez
fortement conique pour celle du premier plan et moins pour la
seconde.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/emblemata-saecularia/5ee338c5461cda28a3aa2dd7
(photo)
G. Pequignot
STRASBOURG
(Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes (77.2021.0.4303)
Gravure sur cuivre"Scène campagnarde" Un homme richement vêtu, au premier plan à droite avance d'un pas décidéen lançant ses chiens qui semblent vouloir s'en prendre à deux chèvres. Bras droit tendu en avant, main gauche tenant une lance, iltourne toutefois la tête en arrière et vers le bas vers un sujet hors champ. Juste derrière lui un homme souffle dans un cor en demi cercle. L'arrière plan est assez chargé avec une rivière coulant sur la partie gauche vers une ville lointaine. Deux barques flottent sur celle-ci, l'une amarrée assez proche , l'autre naviguant dans le lointain avec quelques personnes à bord. Sur la gauche toujours, un incendie semble dévaster une maison sur une avancée de terre dans la rivière. Au centre de la composition deux chèvres broutent l'attache de la barque amarrée. A l'arrière de celles-ci paissent d'autre chèvres et un berger (vu de trois quart dos gauche) est assis en haut d'une berge assez haute, et joue de la cornemuse au pied d'un grand arbre. En haut à droite quatre personnages qui semblent armés se dirigent vers trois autres dont les têtes ne sont pas visibles, coupées par le haut du cadre.
1599 par Crispin de Passe l'Ancien, ou Crispin de Passe I, ou encore Crispijn van de Passe I, (Arnemuiden 1564 - Utrecht le 6 mars 1637)
Il n'est pas entièrement certain qu'il s'agisse d'une cornemuse : il pourrait s'agir d'un hautbois et d'un houlette posée contre l'épaule. Un bourdon d'épaule très fin, sans raccord et s'évasant légèrement en pavillon, tuyau mélodique également fin, pas très long et s'achevant en pavillon. Sac non visible (de l'autre côté du musiciens d'après la position du bourdon)
Fiche disponible sur le site des Musées de Strasbourg https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/scene-campagnarde/65840c48d2fcc44adbc8c526 (photo)
Gravure de Hans Holbein : détail d'ornement typographique : cornemuseux assis à gauche de trois couples formant une sorte de frise. A droite figure un homme solidement campé sur ces deux jambes écartées, les poings sur les hanches.
XVIème
Deux bourdons verticaux à raccord médian (ou fontanelle ?), chalumeau à pavillon
G. Pequignot
Gravure de Théodore de Bry (1528-1598) portant l'inscription "de Bry fe." : "Quantum aula a Caula : tantum quoq distat agresti - Aulicius : hoc presens te laxa Chorca doccbit - Sed bene, sic varia liqueant discrimina vita"
Entre 1580 et 1600 : Cornemuseux et hautboïste assis sur un banc devant une auberge à gauche de la composition et jouant pour sept couples régulièrement alignés. Un homme dort au bout de la table située derrière les musiciens. Le hautboïste porte en bandoulière un sac duquel dépasse la crosse d'un instrument à cordes.
Deux bourdons verticaux à fontanelle, chalumeau conique
F. de Miomandre "La danse" in coll. "Voir et savoir" ed. Flammarion (localisation non précisée, il s’agit peut-être d’un autre exemplaire)
Fiche disponible sur le site des Musées de
Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/danse-de-paysans/5ee338c5461cda28a3aa2e5f
(photo).
Autre exemplaire au musée du Louvre (Département des arts
graphiques)
G.
Pequignot
STRASBOURG
(Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et dessins (77.005.0.23
et 77.998.0.4068 )
**Deux exemplaires d'une gravure sur bois de Hans Baldung Grien (?) imprimée par Peter Schaeffer comme l'indique le texte "Inn der löblichen freistatt Strassburg truchts Peter Schäffer bei Hansen Schwingern und ward volendet am ersten Aprilis nach der gebürrt Christi unsers Herren." (inscription gravée sous l'image) Monogramme représentant un G dans un H sous le blason : quatre personnages et quelques animaux entourent un grand blason figurant une sorte de V inversé et trois fleurs. Au dessus flotte un complexe phylactère sur lequel est inscrit "Inge nium vi res su perat" ("Ingenium vires superat" soit "L'ingéniosité l'emporte sur la force"). Les deux personnages debout à droite du blason sont un couple noble (chevalier et sa femme probablement), l'homme coiffé d'un chapeau à grandes plumes. Les deux personnages de gauche sont des bergers comme en témoigne la houlette tenue par celui debout en arrière. Le premier est assis et souffle dans une cornemuse tandis que son chien monte ses pattes avant sur sa cuisse droite et que deux tout petits moutons sont devant ses pieds.
1531 (date en chiffres romains M. D. XXXI. sous l'inscription
Deux bourdons d'épaule partiellement cachés par la tête du musicien, formés de parties extérieurement cylindrique et sensiblement toutes de même diamètres et de petit raccords et pavillons plus ou moins cylindriques de plus fort diamètre. Tuyau mélodique extérieurement légèrement conique et s'évasant en petit pavillon sur sa fin. Les deux dernier trous de jeu sont représentés, le musicien n'ayant pas tous les doigts de la main droite posés (main droite en bas du tuyau mélodique et sac tenu plutôt sous le bras gauche.) Porte-vent assez court tenu en bouche. Sac piriforme sans col de cygne (curieuse implantation du tuyau mélodique).
Fiches disponibles sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/inn-der-loblichen-freistatt-strassburg-truchts-peter-schaffer-bei-hansen-schwingern-und-ward-volendet-am-ersten-aprilis-nach-der-geburrt-christi-unsers-herren/5ee338ad461cda28a3a812c2 et https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/marque-d-imprimeur/5ee338ba461cda28a3a93f91 (photos). A noter qu'en 2024 les fiches des deux exemplaires ne mentionnent pas les mêmes auteurs et graveurs...
Gravure de Daniel Meyer : détail architectural
XVIème : musicien debout, coiffé d'un chapeau à deux plumes, la jambe droite repliée en arrière dans une élégante position
Deux bourdons d'épaule (à fontanelle ?), hautbois conique tenu à 45°
G. Pequignot
STRASBOURG
(Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.1241)
Gravure : "Les Vierges folles et les vierges sages" :
illustration de la parabole biblique. Un ange est figuré au
centre de la composition, debout sur un nuage qui forme un grand
V à partir des deux coins supérieurs de l'image et qui supporte
également, sur chaque bord, un ange soufflant dans une très
longue trompette en S (représentation en quasi symétrie des deux
anges.). Un peu en arrière au dessus de la nuée, un édifice de
fine architecture gothique doit représenter le paradis puisque
l'on y voit à droite des élues (nues et à longues chevelures)
brandissant leurs lampes allumées accueillies par Saint Pierre
(? personage barbu et illuminé tenant un grande canne s'achevant
en croix), tandis qu'à gauche les vierges au lampes éteintes se
heurtent à une porte close (elles sont également nues et à
longues chevelures, rien ne les distinguant des premières). En
bas à gauche, des femmes (plus très jeunes) travaillent
(différentes étapes de préparation du fil), chacune près de sa
lampe à huile allumée. tandis qu'en bas à droite quatre femme
dansent (deux forment un pont sous lequel passent les deux
autres) au son d'une cornemuse jouée par une cinquième. Leurs
cinq lampes, éteintes, sont posées au premier plan près d'un
récipient renversé.
XVIème par Hieronymus Cock (Jérôme Cock (Anvers 1518 - id 1570)
d'après Pieter Brueghel l'ancien (1525 - Bruxelles 1569)
Deux bourdons implantés haut et penchés vers l'avant, parallèles
et jointifs, le plus long semblant composé d'une souche et huit
éléments (le dernier évasé en pavillon) et le plus court de cinq
éléments. Tuyau mélodique légèrement conique sur les deux tiers
environ, puis s'évasant assez régulièrement pour constituer un
pavillon évasé.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/parabole-des-vierges-sages-et-folles/61b9aeb180968a4c7664a784
(photo)
STRASBOURG
(Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (CE 6187)
Gravure au burin d'Etienne Delaune "Suite de sujets
champêtres, bergère et bergers dansant" : gravure ovale en
hauteur représentant une ronde de quatre femmes et un homme
dansant presque au premier plan (deux chiens sont couchés devant
eux), au son d'une cornemuse jouée par un homme assis à droite
sur un parallélépipède (rocher ?). A l'arrière plan un homme
court après un cheval (?) qui s'enfuit, son chargement encore
sur le dos, tandis que deux chiens se dressent face à lui et
qu'un troisième accourt derrière l'homme tandis que le troupeau
de mouton qui séparent le cornemuseux de cette scène plus
lointaine continuent à paître. A l'arrière de l'homme courant,
quelques maisons puis une haute colline derrière laquelle on
aperçoit, à droite, les tours d'une ville. L'arbre du premier
plan à gauche comme ceux derrière le cheval en fuite traduisent
la présence d'un fort vent.
1569
1 bourdon d'épaule, extérieurement cylindrique, à raccord assez
long aux deux tiers et s'évasant en large pavillon sur la toute
fin (presque un disque). Tuyau mélodique extérieurement très
légèrement conique et s'évasant en pavillon. Porte-vent
difficile à distinguer. Sac dont le col de cygne n'est
bizarrement pas tout à fait dans la continuité du reste.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg :https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/suite-de-sujets-champetres/5ee338c5461cda28a3aa2e76
(photo)
STRASBOURG (Bas-Rhin) :
Cabinet des Estampes et des dessins (CE 6188)
voir à partir de celui du musée du Département des arts
graphiques du Musée du Louvre et cette gravure (ainsi
que celles des autres mois) a servi de modèle à des assiettes et
plats ronds émaillés dont quatre conservées dans ce même musée
du Louvre (voir cette référence et suivantes)
Gravure "L'adoration des bergers" Sous une nuée ouverte sur la lumière en son centre et de laquelle s'échappent trois angelots tenant le phylactère de l'annonce aux bergers, la Vierge dont la poitrine transparaît bien sous sa fine robe, tend entre ses deux mains écartés un tissu sur lequel est couché l'enfant Jésus. Il sont entourés par un vieillard appuyé sur un reste de colonne à droite (Joseph ?), trois anges ailés aux allures de jeunes femmes derrière lui et cinq bergers à gauche dont une bergère (?) de dos aux longues et fines tresse au premier plan (deux autres arrivent encore à l'arrière de la Vierge, encore dans l'obscurité comme l'âne et le boeuf que le premier pousse un peu pour pouvoir passer. Le berger à la cornemuse, légèrement appuyé sur sa houlette de la main droite, se penche vers la Vierge et l'enfant en les regardant et en tendant sa main gauche paume vers le haut. Sa petite cornemuse, encore un peu gonflée, est attachée à sa ceinture dans son dos. Son chine l'accompagne et regarde également la Vierge. Texte gravé sous l'image : "Discite pauperiem Inssosque suberi labores - Pauperior Christo cernite nemo fuis - Cui stabulum, cunoe : cui carex lectus acuta - Et domus exhibuit cui peregrina locum"
1588 gravé par Egidius (ou Aegidius) Sadeler (Antwerp, ca. 1570 – Prague, 1629), d'après le peintre allemand Hans von Aachen (Cologne, 1552 – Prague, 4 mars 1615) Signatures en bas à droite en perspective sur la pierre : "Ioam von Ach. fnue: - G: sadl: sc Paulus Fürst Exc." à côté monogramme au dessus de la mention "Cum pra" (?)
Sans bourdon (quoique l'on pourrait voir dans certaines hachures un tuyau partant du haut du sac pour disparaître derrière l'épaule droite du personnage), tuyau mélodique court et conique, sans guère d'évasement supplémentaire au pavillon. cinq trous alignés et équidistants représentés sur le côté visible. Sac ne présentant pas un véritable col de cygne.
Fiche disponible sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/l-adoration-des-bergers/6662b66df885d74b1ac06c2a (photo)
Le tableau original réalisé pour l'église du Gésu à Rome est
considéré comme perdu. Une réplique de 1577 est conservée à la cathédrale de Dax.
Un tableau d'après Hans von Aachen et de composition similaire
est passé en vente à Londres chez Bonhams le 27 avril 2016, la
cornemuse y est relativement similaire. un autre aux couleurs
assez différentes mais de composition identique est passé en
vente le 13 décembre 2012 chez Dorotheum
Voir l'émail en couleur de Jacques Noailher conservé au Musée du Louvre
Autre exemplaire de cette gravure au Metropolitan Museum of Art de New-York
Autre gravure du même tableau (bien plus claire que la présente, en serait une copie, cornemuse similaire) est conservée au Museum of Fine Arts de Budapest
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (6105)
Gravure de Johann-Théodore de Bry d'après Pieter van der
Heyden :"Emblemata saecularia" (nom de la série de
gravures dont celle-ci est le n°13?) portant l'inscription
sous l'image : "CONCHA PROCELLOSUM DIC QVA SPE NAVIGAT
AEQVOR." "13" : très grand coquille de moule
flottant sur les flots (sur lesquels navigue un petit bateau à
l'arrière plan) et hébergeant 16 personnages et un chien (?) et
un chat. Un arbre sans feuille transperce la coquille supérieure
(mi-ouverte), un hibou y est perché ainsi qu'un autre oiseau, un
poisson y est pendu de même qu'une sorte d'écuelle au bout d'une
longue ficelle, l'un des passager de la coquille se sert dedans
au moyen d'une cuiller. La plupart des autres passagers de la
coquille sont occupés à chanter en suivant une partition posée
sur la table au milieu d'eux. L'un fait semblant d'accompagner
en simulant un luth avec un soufflet et un autre simule une
harpe avec une grille métallique pour cheminée. Le joueur de
cornemuse, représenté assez petit, est en bas à droite,
vomissant par dessus bord en tenant toujours sa cornemuse.
1596 à Francfort sur le Main
1 bourdon d'épaule cylindrique dans sa première partie puis
fortement conique après un raccord tronconique. Petit tuyau
mélodique conique monté sur le sac via une souche moulurée.
Reste de l'instrument non visible
Fiche disponible sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/emblemata-saecularia/5ee338c5461cda28a3aa2dda (photo)
Gravures de Johann-Théodore de Bry d'après Pieter
Brueghel : "Emblemata saecularia" (nom de la série de
gravures)
* portant l'inscription sous l'image : "EHEV QUAM VACUA FOCUS EST MACILENT. IN AEDE " "37" et sur laquelle se reconnait aisément le sujet de Brueghel (original disparu mais connu par les gravures de Cook ou de Van der Heyden etc.) "La cuisine maigre". la composition est ici carrée et non rectangulaire et inversée par rapport à la plupart des autres gravures mais se retrouvent la grande cheminée (ici à droite), la porte par laquelle un personnage un peu obèse est contraint d'entrer, par la porte au fond au centre, tous les personnages très maigres et la cornemuse pendue au mur de gauche par un lacet passant sous le col de cygne de la poche et fixé au mur par un clou.
1 bourdon vertical (et même penché vers l'avant) implanté haut , régulièrement orné de trois tore, le plus bas, plus large, marquant probablement le haut d'une assez longue souche. Il s'évase légèrement en pavillon, sans marque particulière à son extrémité. Tuyau mélodique extérieurement très légèrement conique et s'évasant en pavillon. Aucun décor ni moulure sur ce tuyau mélodique, trous de jeu non visibles. Il est monté sur la poche via une large souche cylindrique. Sac un peu ventru, à couture visible et col de cygne
* portant l'inscription sous l'image :"UT VENTRI BENE SIT, PRAESENTEM QUAERE CULINAM" "42" d'après "La cuisine grasse" de Brueghel. Composition carrée : le joueur de cornemuse maigre se fait chasser d'une cuisine où ne sont présents que des personnes obèses.
Un bourdon d'épaule (ou vertical implanté haut, l'instrument n'étant pas en réelle position de jeu), relativement court, apparemment extérieurement cylindrique ( en grande partie caché par la tête du personnage) mais doté de moulures (tore) et s'achevant en léger pavillon, probablement monté sur une souche s'achevant elle aussi par un tore. Tuyau mélodique sensiblement de même longueur que le bourdon, extérieurement à peine conique mais s'évasant en pavillon. Il présente quatre trou seulement sur le dessus et est monté sur le sac par l'intérmédiaire d'une souche presque en boule, bordée par deux tores. sac assez allongé, à couture visible et col de cygne.
1596 à Francfort sur le Main
Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg :
https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/emblemata-saecularia/5ee338c5461cda28a3aa2df0
et https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/emblemata-saecularia/5ee338c5461cda28a3aa2df4
(photo)
Plusieurs exemplaires des gravures de Van der Heyden ou
Liefrinck à Paris
BNF (voir description et liens vers d'autres
exemplaires encore à partir de ces références)
Dessin "Zuem Bauentanz" : reproduction d'une enseigne se trouvant sur le mur de la maison ou naquit Kléber à Strasbourg
1590 par Heinrich Hupfel (pour l'enseigne ?)
?
G. Pequignot
STRASBOURG
(Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (CE
6095)
Gravure à l'eau-forte et burin : "Fête villageoise" composition tout en largeur (rapport de trois) aux très nombreux personnages (jeux, procession, bataille, cavaliers (chasse ou jeu ?), danse, tablée, dentiste etc...) autour d'une auberge centrale derrière laquelle on peut voir une colline à gauche et un ville à droite avec son château fortifié à l'arrière plan et son église plus proche de nous. Les cornemuses sont présentes à deux endroits : au pied de l'arbre à gauche de l'auberge, animant la scène de danse en cortège de couples au premier plan à gauche (cornemuse et hautbois) et également à l'arrière plan à droite au sein du cortège (de noce ?) serré qui se dirige vers l'entrée de l'église (cornemuse et hautbois plus long que le précédent, joué levé à 45°)
Entre 1588, Et 1623 gravé par Johann-Theodor de Bry, d'après Hans Sebald Beham
* au pied de l'arbre : deux bourdons d'épaule de longueurs légèrement différentes , dotés chacun d'un raccord un peu au delà de la moitié de la longueur et s'évasant tous deux en pavillons assez larges. Tuyau mélodique masqué par la tête d'un personnage au devant, porte-vent tenu en bouche, sac assez piriforme.
* dans le cortège : deux bourdons d'épaule de longueurs légèrement différentes , dotés chacun d'un raccord un peu au delà de la moitié de la longueur et s'évasant tous deux en pavillons assez larges. Tuyau mélodique s'évasant en pavillon (bien moins que les bourdons), porte-vent en bouche, sac assez volumineux.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/fete-villageoise/5ee338c5461cda28a3aa2dd0 (photo)
Gravure (Eau forte) de Jacques Callot : Gobbi joueur de
cornemuse
Cf. description à Nancy, Musée
Historique Lorrain,
Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg :
https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/varie-figure-gobbi/623b291bcbe46002040210b9
(photo)
Voir ci-dessous une copie XVIIIème par Louis
Joseph Fruytiers
** Gravures (Eaux fortes) : Serie "Varie figure" "paysanne tenant un panier" par Jacques Callot
Cf. description à Nancy, Musée
Historique Lorrain,
Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/varie-figure/5ee338bf461cda28a3a9a70a
et https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/varie-figure/5ee338bf461cda28a3a9a70b
(photos)
** Gravures (Eaux fortes) de Jacques Callot "Le bal champêtre" : gravure plus connue sous le titre "La foire de Gondreville" avec son grand arbre dans les branches duquel sont assis trois joueurs de cornemuse, hautbois et tambour faisant danser les villageois en dessous. Le tirage 77.2017.0.364 est un état antérieur au tirage 77.2017.0.365
Cf. description à Nancy, Musée
Historique Lorrain, : les autres
exemplaires de cette gravure recensés dans les musées et
bibliothèques sont par ailleurs cités à cette référence
Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-bal-champetre/5ee338bf461cda28a3a9a665
et https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-bal-champetre/5ee338bf461cda28a3a9a666
(photos)
** Gravures (Eaux fortes) : "La vie de la sainte Vierge" (nom de la série), "La naissance de Jésus, La Nativité" Inscription gravée sous l'image : "Christus ex Maria vrignie nascitur - Callot fecit - 6 - Israel excud." Sous une charpente dont un montant forme la limite droite de la composition et une poutre la limite haute tandis qu'une second poutre part en biais depuis l'angle des deux premières en haut à droite de la composition, la Sainte-Famille est éclairée par une forte lumière divine tombant presque à la verticale par la moitié de l'édifice dépourvue de toit. Autour d'elle se pressent 6 bergers et les silhouettes de deux autres sont visibles à l'extérieur (l'un avec un panier sur la tête, tandis que l'on devine un dernier berger debout dans le lointain. Le berger de droite tient verticalement une très longue houletten de même que le berger agenouillé au premier plan en tient une inclinée, posée contre son épaule gauche. les autres bergers sont disposés à gauche et derrière, celui qui joue de la cornemuse est debout contre le bord gauche de la composition.
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des estampes et des dessins (77.2013.0.12)
Gravure (eau forte) :"Les quatre saisons, Le Printemps" : scène de danse sur la gauche de cette composition : un couple de danseurs s'avance côte à côte vers le joueur de cornemuse debout en hauteur sur le coté droit de cette "rue", le tout sous le regard de divers personnages réârtis de chaque côté. La partie centrale et droite de la composition est occupée par une grosse maison (auberge ?) dotée d'un pigeonnier en bois suspendu et d'un escalier en bois permettant d'accéder à la porte de la tour située sur la droite. Pas de tablée mais quatre personnages assis à terre au premier plan à droite et deux autres debout dont l'un boit à même une grosse cruche1629 à Strasbourg gravé par Wenzel Hollar d'après Jan van de Velde II
Représentation imprécise mais deux bourdons d'épaule de longueurs légèrment différentes, le plus long semblant s'évaser légèrement en pavillon, sac assez volumineux et porte-vent tenu en bouche.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/les-quatre-saisons/5ee338bd461cda28a3a98f6a (photo)
Le dessin préparatoire de cette gravure serait conservé à la Kunstsammlungen der Veste Coburg d'après la fiche ci-dessus mais non trouvé sur le site https://veste.kunstsammlungen-coburg.de en décembre 2024
Gravure : "Gens vaga per pagos currens terit otia somno aut potu, aut alios utriculare iuvat ; et ferro extorquet nummos, nisi rusticus ultro praebeat; hos sudor siec alienus alit." (texte gravé sous l'image). Sur la partie droite de la gravure, une cabane bien fermée et à toit de chaume est perchée sur quatre arbres qui ont visiblement été plantés en carré. Quelques oiseaux sont perchés sur l'avant de celle-ci Un tonneau est posé debout contre l'un de ces troncs et supporte un couteau et ce qui pourrait être un pain et un morceau de jambon. Un homme est debout à côté de lui. devant lui et s'apprête à boire à un pichet qu'il porte vers son visage, un homme coiffé d'un chapeau à bords est assis et joue de la cornemuse tandis qu'un autre dort couché devant lui, la main sur son épée et qu'un quatrième, nu-tête semble également sommeiller, tête supportée par la paume de la main. A l'arrière plan, au travers des troncs qui supportent la cabane, deux hommes se battent et l'un lève l'épée sur les second qu'il tient à terre.
Entre 1629 et 1690 (période d'activité de Frédérick) : dessin d'Abraham Bloemaert,(25 décembre 1564 à Gorinchem - 27 janvier 1651 à Utrecht) et gravure de son fils Frédérick (Utrecht ca. 1614-1690). Sous le texte précédent : "Abraham Bloemaert inven.", "Fred. Bloemaert sculp. et exec."
Deux bourdons verticaux implantés haut (ne reposent pas contre l'épaule), de longueurs inégales, le plus court semblant extérieurement cylindrique, sans pavillon (au contraire, l'extrémité est arrondie), le second en deux parties au moins, la première extérieurement cylindrique puis formant une petite boule avant de réduire encore en diamètre pour recevoir la seconde partie extérieurement conique (suite masquée par le chapeau du musicien). Tuyau mélodique extérieurement cylindrique (extrémité masquée par le genou du musicien). Ce dernier pose les deux mains presque face à face sur ce tuyau. Long porte-vent conique apparemment monté sur une longue souche cylindrique. Sac à col de cygne avec léger rétrécissement au départ de celui-ci.
Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/gens-vaga-per-pagos/61decebfcbe4600204ff2d0c (photo)
STRASBOURG (Bas-Rhin) :
Cabinet des estampes et des dessins (77.2021.0.4716)
Gravure : "L'adoration des bergers" scène nocturne dans une crèche éclairée par une lampe à huile au centre juste au dessus de l'enfant Jésus. Deux bovins mangent à droite de la composition en passant leurs têtes par deux sortes de fenêtres verticales. Joseph est assis en leur tournant un peu le dos puis vient laa Vierge qui protège l'enfant de son voile,
puis six berger dont un enfant au premier plan et probablement une femme au dernier rang. Celui debout le plus près de nous tient une cornemuse encore gonflée mais dont il ne semble plus jouer.
1654 par Rembrandt Harmenszoon van Rijn (Leyde, 15 juillet 1606 ou 1607 - Amsterdam, 4 octobre 1669) signé en bas au centre sur l'image.
Deux bourdons d'épaule, le plus grand extérieurement plutôt cylindrique, dote d'un raccord cylindrique à mi longueur et d'un gros pavillon, le second un peu plus court, extérieurement légèrement conique et s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique difficile à discerner hormis son départ du sac. Il est ensuite caché par la main droite du berger puis ne semble pas réapparaître à moins que ce ne soit le faisceau de traits sous la main ce qui représenterait un tuyau très évasé et marquant un angle vers l'avant. Sac dont on ne voit que l'extrémité à laquelle est fixé le tuyau mélodique (trop grosse pour être un col de cygne). Porte-vent non visible
Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/l-adoration-des-bergers/662b543ff885d74b1abeb688 (photo)
STRASBOURG
(Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins
(77.2021.0.4088)
Gravure : "Le berger à la cornemuse " : berger assis sur
un gros rondin (il a placé une couverture sur celui-ci),
soufflant dans sa cornemuse, son chien derrière lui sur la
droite de la composition et trois chèvres à gauche. Il est
coiffé d'une large béret, porte un gilet en peau de mouton et
des guêtres et de fines sandales lacées au pieds. Il joue en
nous regardant, buste légèrement penché sur sa droite.
STRASBOURG
(Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2010.0.548
et 77.2010.0.549)
** Gravures à l'eau forte (tirage en sépia pour 77.2010.0.548 et en noir pour 77.2010.0.549 : "Adoration des Bergers" : composition ovale (l'original est rectangulaire) cernée d'un cadre en trompe l'oeil puis l'espace entre l'ovale et le rectangle de la plaque de gravure est rempli de fine hachures horizontales ornées de craquelures (imitation marbre). Trois angelot volent dans les nuages au dessus de lenfant Jésus conché sur un panier rectangulaire en osier renforcé de planchettes de bois. La Vierge est agenouillée à droite, tête couverte par son voile et Joseph doit être juste derrière elle, peu visible. Une seconde femme est agenouillée derrière l'enfant. Cela pourrait être Anne la mère de la Vierge et dans ce cas Joachim serait le vieillard barbu debout à gauche (représentation de la "Sainte parenté"). La plupart des autres personnages semblent être des bergers (plusieurs bâtons ou houlettes représentés dont notamment celle posée au premier plan devant le "berceau". Le joueur de cornemuse est à droite (gravure inversée par rapport au tableau), il maintient son chien de la main gauche et tient une petite cornemuse serrée contre sa poitrine de la gauche. Au premier plan une femme de dos (dos dénudé sur le haut) tient un jeune enfant qui grimpe sur son épaule en nous faisant presque face.
Vers 1716 gravé par Philippe-Jacques Loutherbourg (père)
d'après un tableau de Hans von Aachen. (signature gravée
en perspective juste à côté de la pointe de la houlette "? J
Lauterburger Scul 1716"
1 bourdon d'épaule très court extérieurement cylindrique mais
s'évasant en pavillon sur sa seconde moitié (sans raccord ni
moulure). Tuyau mélodique extérieurement cylindrique s'évasant
en pavillon sur le dernier quart seulement et un peu moins
largement que le bourdon. Porte-vent cylindrique non tenu en
bouche. Sac de forme peu définie (moitié dégonflé) mais avec
franges masquant la souche éventuelle du tuyau mélodique.
Fiches sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/adoration-des-bergers/5ee338bc461cda28a3a9793f
et https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/adoration-des-bergers/5ee338bc461cda28a3a97940
(photos)
Le tableau attribué à Hans von AAchen, et daté de 1600,
conservée au Kunsthistorisches Museum de Vienne en Autriche (
https://www.artrenewal.org/artworks/adoration-of-the-magi/hans-von-aachen/51556)
est-il l'original ? Voir également la copie datée de 1636 sur le
retable sur l'autel de l'église évangélique de Stitnik en
Slovaquie, d'autres copies d'atelier passées en vente sont
visibles sur internet.
Hans von Aaachen ayant peint plusieurs adorations des bergers
(dont certaines avec cornemuse, voir notamment une autre gravure dans
ce même cabinet des estampes), celle-ci se reconnaît
aisément par la présence de la femme à l'enfant au premier plan
en bas
Gravure: promenade hivernale : un homme jouant de la cornemuse et une femme sont portés par un traîneau mené par un second homme debout à l'arrière. Un chien court à l'avant de l'attelage, un coq est perché sur le dos du cheval.
2 bourdons d'épaule
G. Pequignot
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2023.0.24)
Gravure : "Divertissements de paysans hollandois" :scène de danse devant un auberge (à droite de la composition), avec cornemuseux barbu juché sur un tonneau, penché en avant sur son instrument. Il fait danser une quadrette (ronde ouverte) et un fou tenant une marotte et levant haut la jambe droite. Paysage s'ouvrant sur la gauche de la composition avec clocher au loin , chaumière à gauche, le tout séparé du reste par une rivière assez rectiligne (canal ?). Une femme puise de l'eau dans un large puit au centre et deux porcs sont couchés entre elle et la rivière
1748, gravé par Pierre-Louis de Surugue, d'après David Teniers I, dit l'Ancien
Deux bourdons verticaux (et même bien penchés vers l'avant)
paraissant implantés assez haut, de longueurs légèrement
différentes, sasn réels pavillons, plutôt extérieurement
cylindriques, le plus long orné d'un ruban noué. Tuyau
mélodique sans davantage de pavillon, assez court. Sac à col
de cygne bien marqué. Porte-vent non discernable.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/divertissements-de-paysans-hollandois/648727340596de5a269204bf (photo)
Gravure : "Le printemps" : scène "à la Watteau" : deux couples sont assis à terre, à l'arrière plan on aperçoit des moutons. L'un des deux hommes joue d'une cornemuse.
Deux chalumeaux très divergents, tous deux très moulurés
G. Pequignot
STRASBOURG
(Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins
(77.2020.0.2260 )
Gravure à l'eau forte et burin : "Le berger récompensé":
1750 gravé par René Gaillard, d'après François Boucher (original de la même année titré d'après le site du musée "un Berger accordant sa Musette près de sa Bergère", composition très proche (mais avec un personnage féminin en moins et une position différente du joueur de cornemuse, de la "Pastorale d'Eté" de 1749 conservée dans "The Wallace collection" à Londres) : un noble vêtu en berger, tête nue, est assis à terre, appuyé de son coude droit contre un tertre et jambes nues légèrement repliées sur sa gauche. Il joue d'une cornemuse dans laquelle il ne souffle toutefois plus, occupé à regarder la noble bergère debout à ses côtés et qui lui tend une petite couronne de fleurs. Elle porte un panier d'oeufs sous son bras gauche. Un mouton est debout auprès d'elle et deux vaches complètent cette scène en plein air dans un décor aux allures quelques peu antiques (bâtiment à l'arrière plan derrière la tête du jeune homme)
Deux bourdons d'épaule très moulurés (visiblement en deux parties au moins chacun), de longueurs assez différentes, tous deux s'évasant en pavillons. Ils sont ornés de rubans et glands à franges. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique et de fort diamètre (y compris la perce dont on peut voir l'extrémité. La forme de ce tuyau mélodique contraste fortement avec celle bien plus raffinée des bourdons. Ni porte-vent ni soufflet visibles. Sac recouvert d'une robe en tissus à longues franges sur la coutures et sur la souche du tuyau mélodique.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-berger-recompense/63034bb09b54c500da81370e
(photo)
Nota : ce motif de Boucher a fait l'objet d'assez nombreuses
reproductions (sur des éventails ou de la vaisselle par exemple)
Autres exemplaires, notamment au Musée du Louvre (inv.
25533 LR) (voir à partir de cette référence)
STRASBOURG
(Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins
(77.2021.0.2287)
Gravure : "L'Adoration des Bergers": l'étable biblique est
ici une ruine de monument antique dont le toit est réduit à deux
petites planches formant un petit auvent contre le mur de droite
contre lequel s'appuie une grosse colonne. L'enfant Jésus est
couché au centre de la composition et semble illumine au sens
propre toute la scène. Il semble déjà bien plus âgé qu'un nouveau
né et regarde une femme âgée à la tête couverte d'un voile
(Sainte-Anne probablement) avec un léger sourire tandis que la
Vierge Marie tend un linge derrière lui. Cinq hommes les
entourent. Joseph probablement (Joachim ?) derrière la Vierge, un
homme agenouillé au premier plan à droite portant un panier d'oeuf
sous le coude, un berger debout portant un mouton par les pattes
liées au premier plan à gauche et derrière lui un berger debout
tenant une cornemuse de sa main droite. Il regarde un dernier
personnage dont seul le visage est visible et lui montre l'enfant
Jésus de l'index de la main gauche . La tête du boeuf apparaît au
centre au dessus de l'enfant Jesus tandis que l'âne nous tourne le
dos au premier plan au centre.
XVIIIème gravé par Jean David Curiger (Allemagne
1707- ?) d'après Gottfried Bernhard Göz (Velehrad (Moravie)
1708 - Augsbourg 1774) (crédits gravés sous l'image avec
l'orthographe Godefridus Bernardus Göz)
Seul le bourdon d'épaule et une partie du sac sont visibles :
bourdon extérieurement conique, doté d'un assez long raccord un
peu au delà le la moitié de la partie rectiligne de ce bourdon,
raccord percé de trous ("fontanelle"). Le pavillon est en
forme de corne fortement recourbée (trois quart de tour environ).
Les différentes parties de ce bourdon sont séparées par de petits
tores. Il semble relié au sac à l'emplacement d'une patte de
l'animal qui a donné sa peau et à nouveau avec un petit tore
marquant le passage de l'un à l'autre...
Gravure : "Pense-t-il à la musique" (titre gravé sous l'image, sans point d'interrogation) "Du Cabinet de Mgr Le Duc de Praslin - Grandeur de 10 pouces sur 7" Dans un paysage champêtre, trois personnages se tiennent contre ce qui semble un très gros pot contenant un arbuste bien fourni. Un paysage s'ouvre à gauche avec un grand arbre puis une lisière. Une femme vêtue de blanc est assise-debout contre le bord du pot. Elle pose les doigts sur une petite flûte sous les conseils d'un homme debout à côté d'elle (derrière pour le spectateur) , coiffé d'un béret et qui regarde son visage de ses gros yeux, lui tenant l'index droit relevé de sa main droite. Le jeoueur de cornemuse est assis à terre au pieds de la femme, un peu appuyé sur ses jambes, la tête légèrement retournée et le regard cherchant à voir la femme au dessus de lui. Il pose les deux mains sur le hautbois de sa cornemuse.
1771 gravé par Jacques Philippe Le Bas (Paris, 8 juillet 1707 - id. 14 avril 1783), d'après, David Teniers II, dit le Jeune (Anvers, 15 décembre 1610 - Bruxelles, 25 avril 1690) : signé et daté par gravure sous l'image : "Tenier pinx - Terminé par J.P. Le Bas en 1771"
Deux bourdons verticaux implantés haut, le plus long semblant en deux parties, une première cylindrique courte puis se rétrécissant brusquement et fortement avec quelques moulures, Puis une seconde partie baguée à sa base (changement de couleur, reflets plus marqués), puis légèrement conique avant de reduire brusquement de diamètre et de repartir avec une conicité plus marquée pour s'évaser largement en pavillon. Le second bourdon, bien plus court et fin est composé d'une partie presque cylindrique étroite, puis d'une seconde partie de même forme que celle du grand bourdon mais de taille plus réduite. Les souches de ces bourdons ne sont pas vraiment visibles mais il pourrait s'agir d'une souche commune mais décalée (ou alors il y a une pièce intermédiaire avant le grand bourdon tel que décrit ci-avant). Tuyau mélodique extérieurement légèrement conique, débutant avec un diamètre déjà fort, sans pavillon davantage marqué si ce n'est une baque (changement de couleur) similaire à celles des bourdons. Petit porte-vent cylindrique sombre. Gros sac à long et fort col de cygne. Souche du tuyau mélodique cachée par des franges.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/pense-t-il-a-la-musique/649555be0596de5a2692a20c
(photo)
STRASBOURG (Bas-Rhin) :
Cabinet des Estampes
Gravure :"La fête du village". Trois scène de danse sont réparties dans ce paysage dominé par une église perchée sur une colline escarpée sur un de ses côtés. Au premier plan un couple danse, face à face, l'homme levant le pied droit et la femme gardant les deux pieds joints au sol, au son d'un long et fin hautbois joué par une homme dont seule la tête est tournée vers les danseurs. A côté de lui un homme s'est enroulé dans une couverture (?) en guise de manteau. Quelques femmes et enfants reagardent les danseurs, à l'arrière de ceux-ci tandis que deux hommes au premier plan, à l'ombre de l'arbre qui borde la gravure sur sa droite font de même, l'un assis, l'autre debout appuyé sur son bâton. Au fond de cette moitié droite de la composition apparaît le grand pignon d'une maison ainsi qu'un long et fin clocher. Sur la gauche un second couple, plus jeune, danse plus vivement au son d'une cornemuse, eux aussi observé par plusieurs personnages de tous sexes, âges et condition (le couple de dos au premier plan au centre semble plus aisé que la plupart des autres personnages et l'homme porte l'épée au côté, dépassant de sa longue veste. Au fond à gauche pas loin de l'église en hauteur trois musiciens jouent sous une toile tendue entre trois arbres morts pour un auditoire debout et serré. On devine deux violons et un instrument à vent au centre (hautbois ?)
1773 par Jean-Jacques de Boissieu (Lyon, 30 novembre 1736 - id. 1er mars 1810) signature manuscrite gravée sous l'image "J.J.DB 1773 *"
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-fete-du-village/62612356cbe4600204028e60 (photo)
Gravure : "Le petit chien qui secoue de l'argent et des
pierreries" d'après une longue fable de Jean
De La Fontaine. Dans une chambre dont la tête du
lit est surmontée d'une sorte de baldaquin et rideau, un homme
muni d'une haute cane et tenant son chapeau sous le coude
droit, attache un bracelet au poignet droit d'une femme
couchée, un sein découvert et qui tient une bague dans sa main
droite. Une jeune servante est debout de l'autre côté du lit
et manipule un petit objet en s'aidant de ses deux mains. Au
premier plan une seconde servante, plus âgée, se penche pour
ramasser les pierres d'un collier (d'après le titre), avec
lesquelles un petit chien couché au sol, est en train de
jouer. Une musette est posée en bas à gauche sur un petit
tabouret. (ce qui n'est pas sans évoquer le tabouret de laque
de J. B. Oudry même si la musette est ici plus affaissée :
chalumeaux plus bas sur le bord du tabouret et boîte à
bourdons pendante et non dressée). Textes en allemand et en
latin sous l'image.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-petit-chien-qui-secoue-de-l-argent-et-des-pierreries/631b28127e64014dd15ec70d
(photo)
3ème quart XVIIIème, gravé par Jacques
Firmin
Musette encore assez schématique : deux tuyau mélodiques sur lesquels se devinent vaguement quelques trous , sans clefs, celui de gauche (pour le musicien), légèrement plus long que le droit, extérieurement cylindrique puis muni d'un raccord cylindrique avant le trou d'accord. Le plus court extérieurement conique. Les deux pavillons sont bien évidés intérieurement. Le sac semble enveloppé d'une housse de velours uni, orné de noeuds à la souche des tuyaux mélodiques.Ni porte-vent ni soufflet visible.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-depart-du-courrier/628e3c26cbe46002040301da ( photo)
Voir original (New-York) et autres références (Nantes,
Louvre...) à partir de celle du dessin (les gravures sont
inversées par rapport à ce dessin et à l'original) de Château-Thierry
STRASBOURG (Bas-Rhin) :
Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.3900)
Gravure : "Paysage, Berger jouant de la cornemuse ":
composition inscrite dans un rond (la partie entre ce rond et le
rectangle de la planche gravé est occupé par de fines hachures
horizontales). Dans un sous bois de très arbres un petit
pont très sommaire en planches, sans rambardes, franchit une
petite rivière avec une légère chute (petit seuil) au premier plan
juste à l'aval du pont. Une chèvre noire, deux vaches et deux
moutons sont en train de franchir ce pont en s'éloignant de nous
tandis qu'un jeune homme jouant de la cornemuse se tient à
l'entrée de ce pont mais tourné non pas vers ces animaux qui le
précèdent mais vers trois femmes qui le suivent en dansant en bas
à droite de la composition, précédées par un chien qui tourne la
tête en arrière pour les regarder.
Fin XVIIIème ? gravé par Joseph C Maillet
(Paris 1751 - 1811), d'après les dessins de Simon Mathurin Lantara
(Oncy-sur-École, 24 mars 1729 - Paris, 22 décembre 1778)
Inscriptions gravées sous l'image : "Lantara Pinx - Maillet
Sculp."
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/paysage/65044d8cc9662c7077486535 (photo)
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet
des Estampes et des dessins (77.2021.0.2518 )
STRASBOURG (Bas-Rhin) :
Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.2683 )
Gravure de Huquier d'après Watteau (mentions "A. Watteau In" et "Huquier sculpt") : trophée avec musette, van, houlette, hautbois et rubans
2 chalumeaux, implantés séparément sur la poche. Chaque chalumeau est orné d'une moulure formant une sorte de boule légèrement au dessus de la mi-longueur. Un seul est muni d'un pavillon, les longueurs des chalumeaux, pavillon non compris, sont identiques. boîte à bourdons, soufflet.
G. Pequignot
Gravure de Louis-Philibert Debucourt (1755-1832) d'après Carle Vernet : "Le Joueur de cornemuse (1822)" : le cornemuseux est un musicien ambulant comme en témoigne ses vêtements et surtout la présence d'un enfant faisant la quête auprès d'un couple dont la femme donne une pièce tandis que le mari amuse un petit chien
1822 (original ou gravure)
1 bourdon d'épaule très mouluré, porte-vent également mouluré,
long hautbois, sac poilu noir.
Nota : Cette scène a été reproduite sur des assiettes en
faïence.
G. Pequignot
Lithographie de Godefroy Engelmann (Mulhouse, 17–08–1788 - Paris, 25–04–1839) d'après Emile Jean Horace Vernet (Paris, 30–06–1789 - Paris, 17–01–1863): "Scène d'Auvergne en 1815" (titre gravé sous l'image de même que la mention "Imp.Lith. de G. Engelmann" en bas à gauche. La signature d'Horace Vernet figure juste au dessus de cette mention mais dans l'image elle-même (reproduction de la signature manuscrite du peintre). Dans la campagne (tronc d'arbre un peu cintré s'élevant à droite, maison à toit de chaume se devinant à l'arrière plan à droite, un joueur de cornemuse en costume traditionnel (chapeau à très larges bords, veste, chausse, guètres et sabots), joue de la cornemuse assis sur un rocher, vu de trois quart droit. Un soldat estropié (pied bandé, béquille, donne à manger de la main droite à un petit chien tout en restant perdu dans ses pensées, regard vague, figure triste appuyée sur sa paume gauche. Un femme en costume traditionnel est débout à son côté et semble vouloir le reconforter en lui posant la main sur l'épaule. Cornemuse et costume semblent situer la scène en Basse-Auvergne.
Entre 1815 et 1839
Musette du centre à quelques détails près : 1 bourdon d'épaule
extérieurement cylindrique mais mouluré composé d'une courte
souche cylindrique séparée de la première partie du bourdon par
un petit tore. Puis une longue partie cylindrique occupant
environ le tiers de la longueur, très légèrement renflée à son
extrémité. Puis deux parties convexes, la première assez courte,
la seconde un peu plus longue, puis une courte partie
cylindrique, une partie convexe plus longue que les précédentes
et enfin une partie cylindrique assez longue à peine renflée à
son extrémité. (le terme "partie" dans la description précédente
ne préjuge pas du nombre d'éléments séparables de ce bourdon.).
Un tuyau mélodique extérieurement conique et s'évasant en
pavillon (qui semble très évasé à l'intérieur également) sur
lequel le musicien pose les doigts des deux mains mais
curieusement très bas sur le tuyau. Un bourdon parallèle, de
même forme que le tuyau mélodique (extérieurement conique
s'évasant en pavillon, sans raccord visible). La position de la
main droite montre bien que ce tuyau passe dans la paume de
celle-ci et que les doigts ne s'y posent pas pour jouer. Ces
deux tuyaux sont reliés au sac par une souche parallélépipédique
avec décor sur le devant. Petit porte vent conique tenu en
bouche. Sac de forme animale ayant conservé les moignons des
quatre pattes, la souche commune au hautbois et au petit bourdon
étant attachée à l'emplacement du cou et le bourdon et
porte-vent étant fixés en haut du dos de l'animal.
Autre exemplaire au Musée Carnavalet à Paris
Un détail d'un exemplaire de cette gravure reproduit in
Jean-François Chassaing "La tradition de la cornemuse en Basse
Auvergne et Sud Bourbonnais" ed. Ipomée 1982
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg
: https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/scene-d-auvergne-en-1815/5ee338c8461cda28a3aa5902
(photo)
STRASBOURG
(Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2023.0.572)
Gravure : "Les étoiles qui filent" (représentation du
texte de la chanson "Les étoiles qui filent" de Pierre-Jean de
Béranger en 1820, texte sans mention d'instruments) :
composition comportant une scène principale correspondant au
premier couplet (berger couché, en costume rappelant celui des
italiens, regardant les étoiles avec un enfant, devant lui sont
posés, sa houlette et ce qui pourrait être une cornemuse, un
chien ayant les pattes avant posées sur le sac) , quatre scènes
périphériques (deux en haut et deux en bas et deux scènes
à fond sombre logées entre les deux scènes du haut et la scène
principale et passant un peu inaperçues au premier regard.
Entre 1820 et 1857 : gravé par Jean Bein (17 avril 1789 à Goxwiller - 25 mars 1857 à Paris), d'après François-Joseph-Aimé Georges de Lemud (dit Aimé de Lemud, 19 septembre 1816 à Thionville - 9 avril 1887 à Nancy)
Deux tuyaux coniques ou à pavillon coniques et un sac dégonflé seuls visibles
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/les-etoiles-qui-filent/65608c41356ce674fce8d167 (photo)STRASBOURG (Bas-Rhin) :
Cabinet des Estampes et des dessins Gravure (77.2020.0.843)
Cornemuse très sommairement représentée : sans bourdon, juste
un tuyau mélodique, cylindrique s'évasant légèrement en pavillon
et faisant également office de porte-vent, le lien avec le sac
se faisant sous la main gauche du musicien qui est celle posée
en bas de ce tuyau mélodique.... Sac tenu pressé sous le coude
(et non sous le bras) gauche, en forme de 8, la partie proche du
tuyau mélodique étant d'un diamètre plus faible.
Lithographies de E. Simon (Strasbourg, 8 avril 1805 - id. 4
juillet 1886) reproduisant des œuvres anciennes anonymes ,
mention sous les planches : "Réduction aux 2 tiers de la
grandeur naturelle"
XIXème. Ces lithographies sont décrites dans l'ouvrage de Georges Kastner "Les Danses des morts - dissertations et recherches -" ed. Brandus et Cie, Pagnerre Paris 1852 312 pages et 20 planches" (ces planches sont les lithographies de E. Simon comme mentionné au bas de chacune d'elles "Lith. E. Simon à Strasbourg") Ont-elles été réalisée pour cet ouvrage ?. G. Kastner consacre six pages à la cornemuse.
* Pl IV, n°24 : "danse macabre impr." concert de quatre écorchés (cornemuse, orgue portatif, harpe et flûte à une main-tambourin) Long bourdon d'épaule uniquement orné au niveau du pavillon, long chalumeau légèrement conique (voir également à Nantes) * Pl VI n°42 : "Der Doden Dantz, l'Evêque" : écorché sautillant donnant la main à un évêque
Bourdon d'épaule courbe et conique (en forme de cor), chalumeau conique, petit porte vent. Cette litho reproduit une œuvre de 1440 environ : danse macabre des dominicain de Bâle" détruite en 1805 et connue par une autre reproduction détaillée et complète réalisée par Johann Rudolf Feyerabend conservée au Musée historique de Bâle. Elle représente une série d'écorchés (sortes de squelettes non encore complètement décharnés) musiciens entraînant divers personnages représentatifs de la société de l'époque.
* Pl VII n°47 : "L'abbé" : écorché jouant d'un vèze face à un abbé tenant une crosse; même origine (planche 77.998.0.5612)
Fiche du Musée : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/six-danses-macabres/5ee338bb461cda28a3a95939 (photo)* Pl X n°67 : "Le frère" : écorché entraînant de sa main gauche un frère. Un serpent s'enroule autour de la jambe droite de l'écorché, il tient sa cornemuse encore gonflée de la main droite, le bourdon sur l'épaule; même origine
1 bourdon d'épaule cylindrique, fin, à petite moulure quasi médiane et pavillon, court chalumeau conique * Pl XI n°69 : "Le bourgmestre" : écorché jouant d'une vèze à chalumeau courbe
* Pl XII n°74 : "La Bourgeoise" : écorché s'élançant vers une femme, la main gauche levée au ciel et serrant sa cornemuse sous son bras droit, le porte-vent en bouche
Un bourdon d'épaule cylindrique et fin à raccord médian et pavillon, court chalumeau quasi-cylindrique; même origine
* Pl XIII n°81 : copie d'un détail de la danse "Danse allemande xylographique", Bibliothèque d'Heidelberg Ms n° 438 : écorché entraînant un évêque
sans bourdon, hautbois conique
* Pl XIV n°87 : planche (77.998.0.5613) visiblement consacrée aux instruments de musique (deux ensembles numérotés 86 et 87 puis de 88 à 97 divers flûtes et hautbois. 87 = orchestre de 5 sirènes dressées sur leurs queues de poissons et jouant de gauche à droite : cornemuse, flûte à trois trou et grand tambour circulaire sur cadre, trompette marine, viole à bras et hautbois. On reconnaît sans problème les sirènes de la cathédrale de Beauvais.
1 bourdon dépaule extérieurement conique régulier, décoré uniquement de quelques traits sur l'extrémité, tuyau mélodique similaire dans la forme, la longueur et le décor, apparemment relié au sac par une souche en forme de tête animale. Long porte-vent conique non tenu en bouche, sac à col de cygne
Fiche du Musée : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/sans-titre/5ee338bb461cda28a3a9593a (photo)
* Pl XV n°103 : gravure d'après Gerbert, ce dernier reproduisant un manuscrit du IXème siècle : joueur de Vèze dont le chalumeau se termine par une tête animale, outre sphérique. Le musicien a une main sur le chalumeau, l'autre est au niveau de la ceinture.
* Pl XV n°104 : idem pour la source mais cornemuse dont l'outre est constituée de la peau d'un animal entier (y compris tête et pattes). Chalumeau se terminant par une autre tête animale. Le musicien n'a pas les mains sur le chalumeau mais serre le corps de l'animal.
Les deux dessins précédents figurent dans plusieurs ouvrages sur la cornemuse mais nous n'avons jamais rencontré les originaux ce qui incite à la prudence. * Pl XV n°105 et 106 : "ceinture de mère Sotte" ornée d'un joueur de cornemuse et d'un joueur de vèze.
Cornemuse à un bourdon d'épaule, chalumeau recourbé vers l'avant Vèze à chalumeau courbé et évasé
* Pl XV n°107 : ?
Cornemuse à 1 bourdon d'épaule légèrement courbe partant de la même souche que le hautbois (souche en forme de tête animale), chalumeau de section rectangulaire ? * Pl XV n°108 : dessin de la célèbre sculpture du Musée St-Rémy de Reims (cf. ref.). On peut constater l'inexactitude des proportions de la représentation (chalumeau).
* Pl XV n°109 : "Danse du grand Bâle" : écorché jouant d'une cornemuse à deux bourdons coniques, verticaux implantés haut, munis chacun d'une fontanelle; des trous sont représentés sur l'un d'eux.
Petit chalumeau conique. Porte vent long et fin * Pl XV n°110 : gravure d'après "L'harmonie universelle" de Marin Mersenne (p.283, la cornemuse des bergers), Cf. Paris Bibl. du Conservatoire des Arts et Métiers
* Pl XV n°111 : gravure reproduisant une enluminure des "Belles Heures à l'usage de Chartres" Paris B.N.F. (cf. ref.)
Annonce aux bergers, * Pl XVI n°132 : gravure reprise de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert donnée comme cornemuse antique
Cornemuse à deux chalumeaux coniques, munis chacun de trois trous et représentée devant un orgue à huit tuyaux et soufflet d'alimentation
G. Pequignot et M.C. et P. Bollier
Gravure : "souvenirs rétrospectifs - Un coin du Festpark à Strasbourg pendant la fête populaire" : dessin humoristique avec femme harpiste au centre et cirque à l'arrière plan. A côte de ce dernier on distingue un musicien qui semble être un zampognari italien
31 janvier 1896 :extrait du journal "Le bourdon" de ce jour.
Cornemuse esquissée
G. Pequignot
Lithographie : détail de la couverture de partition "Min Elsass" de M. J. Erb sur un texte d'Albert Mathis : personnage inscrit dans une mandorle formée de deux sarments de vigne (grappes de raisin juste en dessous).
1905 par Leo Schnug (Strasbourg,17 février 1878 - Brumath
15 décembre 1933
Cornemuse à deux chalumeaux mais le musicien a les deux mains
sur le même et le second semble même traverser l'une des mains
G. Pequignot
Gravure anonyme non datée
personnage de trois-quarts de dos, debout à côté d'un blason surmonté d'une main tenant trois cuillères. Un long couteau pend à la ceinture du musicien et lui passe entre les jambes.
Deux bourdons verticaux à fontanelle, chalumeau conique
G. Pequignot
Dessin à la plume (encre noire) et lavis sur carton de Jean Thomas Ungerer dit Tomi Ungerer (Strabourg 1931 -) : " Marchenbuch : Tischchen deck dich 7 " : illustration pour le livre de contes des frères Jacob et Wilhelm Grimm
1974
Dessin original destiné à l'illustration " A Storybook from Tomi Ungerer " Franklin Watts, New-york 1974 et " Tomi Ungerer Marchenbuch " Diogenes Verlag Zurich 1975
Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France
Dessin à la plume (encre noire) sur papier de Jean Thomas Ungerer dit Tomi Ungerer (Strabourg 1931 -) : ecossais jouant de la cornemuse en forme de femme
Avant 1960
Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France
Dessin à la plume (encre noire) et collage sur papier blanc de Jean Thomas Ungerer dit Tomi Ungerer (Strabourg 1931 -): cornemuse coronaire : écossais jouant d'un cornemuse en forme de viscères
Vers 1988
Dessin original destiné à l'illustration " Pour Schnipp Schnapp odre was ist was ? " Diogenes Verlag, Zürich 1989 et " Clic Clac ou qu'est-ce que c'est ? " Ecole des Loisirs 1989
Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture,
Copyright Direction des Musées de France 1986, avec
l'autorisation de la Direction des Musées de France
- La gravure CE XVI.148 "Ein Narr macht viele" de Theodor Hosemann, peux laisser penser que le berger a une cornemuse accrochée à la ceinture mais il s'agit plutôt d'un simple hautbois et d'une sacoche.
Gravure : frontispice de l'ouvrage : "Représentation des fêtes données par la ville de Strasbourg pour la convalescence du Roi, à l'arrivée et pendant le séjour de Sa Majesté en cette ville : inventé, dessiné et dirigé par J. M. Weiss, graveur de la ville de Strasbourg". Cadre baroque entourant le titre de l'ouvrage et autres mentions, blason couronné à trois fleur de lys en haut, duquel rayonne des drapeaux, un trophée d'instruments de musique de chaque côté à mi hauteur environ : à gauche musette, violon, basson, tambour de Provence, une seule baguette, flûte à bec qui est donc probablement à trois trous, masque. A droite : guitare, violoncelle, hautbois, flûte traversière, bâton avec ce qui est probablement une vessie de porc suspendue à son extrémité. En partie basse blason entouré de deux lions
Célestin
Matte
Gravure : montreur d'ours : l'ours est encadré par deux musiciens à gauche (cornemuse et trompette) et par le dresseur et un troisième musicien (tambour et ?) à droite.
XVIème anonyme
Sans bourdon, hautbois courbé
G. Pequignot
Gravure anonyme portant cette légende : "Mesdames et messieurs, si cela ne vous contrarie pas je peux faire entrer pour vous un bon musicien"; la gravure représente un cornemuseux debout à droite d'une tablée dans un intérieur.
XVIème
Deux bourdons d'épaule divergents, chalumeau conique, position des mains erronée (les deux mains sont en haut du chalumeau, la droite en partie sur la gauche)
G. Pequignot
Gravure anonyme surmontant ce texte :
"Der Teufel hat de Tanz erdacht..
..."
XVIème : scène de danse avec couple hautbois cornemuse à l'arrière plan et joueur de flûte à une main tambour également à l'arrière plan mais légèrement à l'écart des deux autres musiciens.
Deux bourdons d'épaule, chalumeau court par rapport au hautbois qui accompagne le joueur de cornemuse
G. Pequignot
Gravure sur bois tirée de "Evidens designatio receptissimarum consuetudinem ornamenta ..."
1606 : deux hommes aux riches costumes, jouant l'un du violon l'autre de la cornemuse, marchent devant un couple
2 bourdons verticaux d'égales longueurs (relativement courts) comportant chacun un raccord et pavillon, long porte-vent, hautbois fin à léger pavillon
Fr. Schneider
Gravure : frontispice de l'ouvrage de Urban Schawjnsland "Newe zeit und Prophecey ..."
1581 par Nicolas Wyriot
F. Ritter, "Répertoire bibliographique des livres imprimés en Alsace au XVème et XVIème siècles", Strasbourg 1957
Fr. Schneider