LILLE (Nord)
Sc/bois
Musette
B. Alzieu
Petit tableau en médaillon dans une boiserie : adoration des bergers; le berger de droite, qui arrive auprès de l'enfant jésus, porte une conrnemuse gonflée accrochée dans son dos, à sa ceinture; il tient une houlette de sa main gauche et porte sa main droite à son chapeau.
Chalumeau extérieurement cylindrique dont les trous de jeu sont visibles, assez long, bourdon fortement conique de longueur équivalente à celle du tuyau mélodique, porte vent, poche brune.
Carte de vœux (non datée) du recteur de la basilique R. Gambelli
Voir également la maison transférée au début de siècle à Etretat (cf. ref.)
Gravure en hauteur d'après David Téniers, tirée de l'ouvrage "Dictionnaire infernal ou Bibliothèque universelle..." par Collin de Plancy (1826). En pendant figure l'arrivée au Sabbat d'après Téniers également
1826
Il ne s'agit pas à proprement parler d'une cornemuse, mais d'un animal en forme de cornemuse (nez formant le tuyau mélodique)
Voir tableau sur le même sujet mais en largeur (plus complet, la présente gravure semble en être une réduction), conservé au Musée des Beaux-Arts de Lille
Voir sur http://www.bmlisieux.com/galeries/dictinf/dictinf.htm
Bas relief en stuc (?) : trophée d'instruments patoraux : musette centrale, sur laquelle est posé un chapeau et derrière laquelle se croisent un hautbois à fontanelle (anche visible), une houlette, un fléau. Deux gerbes de blé s'ouvrent en éventail de part et d'autre tandis que quelques rameaux de chêne surmontent l'instrument. Une petite flûte de Pan, dont les six tuyaux sont de même longueur pend au dessous de l'ensemble.
XVIIIème
Musette schmatique dotée d'un porte vent pointant vers le haut, d'une boîte à bourdons de représentation approximative et montée non sur le côté du sac mais à la place habituellement dévolue aux chalumeaux et deux tuyaux apparaissant sous le sac approximativement au même point de jonction mais dont le lien avec le sac reste enigmatique. L'un, doté de trous de jeu, semble extérieurement cylindrique (ou très légèrement conique), s'évasant en pavillon, le second, sans trous de jeu visibles, est également extérieurement conique et s'évasant en pavillon, mais de diamètre nettement inférieur et de longueur légèrement inférieure. Ces deux tuyaux sont nettement divergents.
J.M. Espinasse
Tapisserie d'Audenarde (Oudenaarde, Belgique, Flandre orientale)
XVIème : allégorie de la musique
Un bouffon reconnaissable à son costume et à sa coiffure s'appuie contre un arbre. Sa main gauche tient la cornemuse contre le tronc. On distingue seulement l'outre, le porte-vent et le hautbois.
L. Bonnaud
Sc/pierre : lapin replié sur lui même pour s'adapter à la forme du cul de lampe.
XVème-XVIème
1 bourdon d'épaule court (ou à seconde partie manquante ?), avec souche différenciée et sorte de pavillon (ou raccord médian ?). Tuyau mélodique absent, probablement suite à détérioration et restauration supprimant ce qu'il en restait), petit porte-vent cylindrique tenu en bouche
L. Bonnaud
R. Amyot
Sc/pierre : personnage à grosse tête, semblant debout mais, en réalité, assis de face, jambes croisées. Représentation peu détaillée, pas de vêtements visibles.
Un bourdon d'épaule extérieurement cylindrique mais s'évasant en pavillon, tuyaui mélodique de forme et de taille semblable. Porte vent tenu en bouche. Sac sans col de cygne.
J. Lubin
Plat en Faïence de Quimper: cornemuseux en costume breton jouant pour un couple de danseurs
2 bourdons d'épaule juxtaposés
Fr. Schneider
Sc/bois en façade du buffet : à gauche, trophée avec harpe, tambour de basque, violon et partition; à droite violoncelle, lyre, musette. Surmontant le petit buffet angelots joueurs de flûte traversière et de trompette et surmontant le grand buffet joueuses de harpe et de lyre
XVIIIème
Musette
B. Alzieu
Sculpture sur pierre : piper en pied s'élançant pour franchir un obstacle, le pied gauche sur celui-ci. Il est vêtu d'une veste militaire et d'un kilt et coiffé d'un casque conique.
Inauguré le 20 juillet 2002, réalisé par le sculpteur britannique Andy De Comyn
Grande cornemuse écossaise aux tuyaux noirs (visiblement pas en
pierre), fidèlement représentée
Voir page https://www.memoirederugby.com/Le-Piper-de-Longueval-et-celui-d-Albert
Tableau : peinture flamande ou française anonyme : cour d'auberge, danseurs, joueur de cornemuse, personnages attablés etc XVIII siècle
"Peintures Flamandes et Hollandaises - collections publiques de France-Comté" ed: Région de Franche-Comté et Réunion des musées nationaux p.277
F. Barthélémy
Sc/pierre en bas-relief
1586 ? (date figurant à l'intérieur du porche sur la sablière)
Un bourdon d'épaule brisé à son extrémité, poche tenue sous le bras gauche, main gauche posée sur le hautbois, main droite en bas, , hautbois dans le prolongement du porte-vent
Cat. expo. Dastum, "Instruments du diable, musique des anges" op. cit. (photo. N.B.)
L. Abgrall et Guy Jaouen
Sc/bois
XVIème
Seule subsiste la poche
J.C. Compagnon
Fresque
Cette fresque ancienne qui représente un concert d’anges devait très certainement représenter un ange cornemuseux. L’énergique restauration du début de siècle a transformé cet instrument en une sorte de long luth tenu le manche contre l’épaule...
Copie d'une sc/pierre : bas relief de Bigorre original à Luz-St-Sauveur (Cf. ref.)
Vraisemblablement réalisé par Margalide Le Bondidier
Instruments de musique populaires traditionnels en Gascogne.
CRDP (photo.)
Pochette du disque du Conservatoire Occitan "Musique et voix
traditionnelles d'aujourd'hui" vol.1: "les cornemuses" (photo.
N.B.)
Boha ! n°19 (automne 2008, photos ci-dessous)
Sc/bois : boiserie avec trophée d'instruments
Musette
C. Duquesne
Ce château a été pillé par son acheteur japonais en 1996, les boiseries sont parties au Japon.
Sc/pierre : petit personnage (singe ?) accroupi, les jambes pliées de côté.
Fin XVème début XVIème
Apparemment sans bourdon, mais un bourdon d'épaule a pu disparaître, la sculpture étant relativement usée. Tuyau mélodique unique de forme non discernable (usé), sac piriforme, petit porte-vent en bouche
C. Brassy
Sc/pierre (le château est en brique mais avec des éléments architecturaux en calcaire sculpté) : joueur de cornemuse en pied mais voûté et les genoux repliés afin de se plier à la forme de l'élément architectural dans lequel il s'inscrit. Son vis-à-vis, joue d'un petit cor recourbé. Ils sont tous deux vêtus d'une tunique, serrée à la ceinture et dont les manches sont très amples.
Sans bourdon, tuyau mélodique conique, s'achevant en léger pavillon doté d'un petit bourrelet de renfort, le tuyau mélodique est de diamètre assez fort. Certains de ses trous sont visibles car le musicien n'a pas les doigts tout à fait posés en face. Le sac est assez difforme et le hautbois y est fixé, sans souche visible, à un endroit qui semble quelconque (pas de col de cygne ou autre). Le sac est tenu devant la poitrine du musicien, il est simplement pressé par le poignet droit (main droite en haut du hautbois). Le porte vent est davantage placé à une extrémité du sac mais le musicien doit le ramener fortement vers sa bouche poour y souffler. Cette représentation semble donc assez schématique.
Joseph Goniak
Fresque : adoration des bergers, attribuée à Johannes Baleison
Vers 1480, restauré au XIXème
A l'arrière plan, berger vu en buste tenant une cornemuse, l'outre sous le coude gauche. Bourdon à deux raccords presque à la verticale contre l'épaule gauche.
V.-H. Debidour, "Trésors cachés du pays
niçois" (photo.)
C.P. éditée par le Comité national de l'enfance
(épuisée ?)
G. Troescher, "Burgundische Malerei", Berlin 1966 (photo.
N.B.)
M. Willemin, "Les chapelles peintes de Lucéram", ed. Serre
2001 (petite photo)
L. Bonnaud
Personnage en plâtre (?) d'environ 40cm de haut, posée sur un autel le long du mur de droite
Zampogna
S. Guillotin
Sc/bois : second ange surmontant le grand buffet, en partant de la droite vu de la nef
Construit entre 1852 et 1855 par Aristide CAVAILLE-COLL dans les ateliers de la rue Vaugirard (voir sur http://ao85.ifrance.com/orgues/lucon.htm)
Deux tuyaux mélodiques (l'ange a apparemment une main posé sur chacun), parallèles et issus d'un même boitier parallépipédique. L'un est légèrement plus court que l'autre et leur forme (légèrement conique pour le plus long) évoque le tuyau mélodique et le petit bourdon des cornemuses du Centre de la France
H. Rolland
Fresque murale : annonce aux bergers : berger assis aux jambes croisées
XVIème siècle
1 bourdon d’épaule conique autour duquel s’enroule un ruban ou une chaîne, sac sombre, chalumeau conique
Revue "Doedelzak", série 7 n°2 1996 p.18 d’après une information de Peter Albarda
J. de Groot
Sc/pierre
Musette stylisée à deux chalumeaux
C. et J.L. Matte op. cit. 2 (photo. N.B.)
cliché
J.L. Matte
Sc/bois en bas relief : trophée d'instruments
Musette stylisée à trois chalumeaux
Automate. Le jardin du château de Lunéville était doté, du temps de Stanislas, d’un imposant ensemble connu sous le nom de "Rocher" et comportant 86 automates grandeur nature dont un joueur de cornemuse. Il fut créé par Emmanuel Héré avec la participation de l'horloger François Richard (1678-1759) Il mesurait envrion 250 m de long et comportait 88 figures animées grandeur nature. En 1753, dans son ouvrage "Recueil des plans, élévations et coupes... des châteaux que le Roy de Pologne occupe en Lorraine", (dont un exemplaire est conservé à Nancy, Cf ref.) Emmanuel Héré décrit cet ouvrage et en donne une gravure détaillée sur laquelle le cornemuseux est visible. La description en est : "Sur une colline voisine paissent des brebis avec des mouvemens de tête : le berger qui les garde, Jouë tour à tour différents airs sur sa musette : ses doigts se remuênt aussi bien que sa tête : pour donner du vent au soufflet, il écarte à chaque instant son bras; et il bat la mesure avec le pied." (orthographe d’origine). Un tableau représentant ce rocher est également présent au Musée de Lunéville (cf. ci-desous) et une gravure coloriée de A. Joly au Musée Historique Lorrain (cf. ref.) ainsi qu'une huile sur toile du même (cf. ref.).
Construit en 1742 et complété jusqu’en 1752
Deux très petits bourdons verticaux implantés haut, chalumeau conique (d'après la gravure de l'ouvrage d'E. Héré)
"Le Rocher théâtre d’automates du roi Stanislas
à Lunéville" par Jan Ostrowski in "Le Pays Lorrain"
1972 n°4.(photo. générale de la gravure)
Inventaire du patrimoine : Lunéville (photo. de la
gravure)
Cat. expo. "Trésors des bibliothèques de Lorraine" 1998
(photo)
Cité par Jeanne Cressange dans le roman "Le luthier de
Mirecourt"
Tableau anonyme représentant le rocher du château de Lunéville déjà décrit (cf. ci-dessus)
XVIIIème
Le cornemuseux ne semble pas réellement visible
S. Chapotot, "Les jardins du roi Stanislas en Lorraine", ed. Serpenoise 1999 (photo)
Sc/pierre : personnage aux jambes croisées tenant sa cornemuse assez en avant, sac sous le bras gauche
Eglise du XIIème
Apparemment sans bourdon, hautbois conique monté sur une souche en forme de tête de chien, pas de porte-vent ?
C. Brassy
Sc/pierre (?) : cornemuseux en pied. Les autres piliers sont surmontés d'une vielleuse et d'une femme vêtue à l'antique (muse ?)
Vers 1870 ou antérieur
Sans bourdon
S. Rossèl
Sc/pierre en bas relief : linteau d'une ancienne fenêtre jumelée réemployé comme linteau de "porte" (passage en extérieur) : deux singes musiciens sont représentés de profil, à gauche (cornemuse) et à droite (hautbois) dans deux sortes d’alcôves trilobées. Le blason central du linteau a été martelé.
1 long bourdon d'épaule cylindrique à pavillon et raccord à peu près médian, chalumeau largement évasé de longueur presque moitié du hautbois du second musicien.
Moulage de ce linteau au Musée de Lourdes (cf. ref.)
Trois cartes postales anciennes
M. Ritter "De Lourdes à Gavarnie" 1936 (dessin d'une
fidélité très approximative"
"En Baredyo, journal de la soc. d'économie montagnarde du
canton de Luz-St-Sauveur" 2ème semestre 1994 (photos et
reprise du dessin de M. Ritter)
M. Lavedan "Les vallées du Barège" (date la sculpture
du Xème siècle ce qui me semble assez improbable)
Boha ! n°19 (automne 2008, photos ci-dessous)
M. Gastellu
Tableau dans l'esprit Watteau
J. Dantin