Lille


LILLE (Nord) : Eglise paroissiale Saint-Maurice : sous réserve, la photo de la base Palissy ne permettant pas de voir une cornemuse sur ce tableau

Tableau (huile sur toile) : adoration des bergers

1ère moitié XVIIème par Gérard Seghers (peintre anversois, 1591-1651) Une réplique de cette œuvre par Erasmus Qullyn (1607-1678) est conservée à Anvers dans l'église St-Jacques

 

Description et photo dans la base de données Palissy, Ministère de la Culture et de la Communication - direction de l'Architecture et du Patrimoine. http://www.culture.gouv.fr/documentation/palissy/accueil.htm


LILLE (Nord) (voir fiche photos) : Opéra, 2 rue des Bons Enfants

Bas relief dorés : trophées d'instruments de musique avec musette

Opéra construit de 1907 à 1913 dans un style néoclassique sur les plans de l’architecte Louis-Marie Cordonnier.

* Grande salle Montant côté jardin du bord de scène. Trophée avec musette, marotte à tête de fou, pavillon d'instrument à vent, pavillon d'un petit cor, paire de cymbales et rubans

Musette stylisée à deux chalumeaux extérieurement coniques, de longueurs légèrement différentes, celui de la main droite plus long que celui de la main gauche, boîte à bourdons

Voir sur http://www.cinod.fr/wordpress/wp-content/uploads/2012/11/59-lille-opera/59-lille-opera.html

* Foyer : Trophée avec musette, vielle à roue, instrument à vent à pavillon, double flûte (?)

Musette stylisée à deux chalumeaux, boîte à bourdons

M. Baudart


LILLE (Nord) : Musée des Beaux-Arts (A 109)

Ivoire polychrome en bas relief : annonce aux bergers, cornemuse et hautbois

XIVème, (Italie d'après le musée, France d'après Koechlin)

Sans bourdon, hautbois relativement long monté sur une souche en forme de tête animale

R. Koechlin, "Les ivoires gothiques français", Paris 1924

Fr. Schneider


LILLE (Nord) : Musée des Beaux-Arts triptyque en ivoire, (A 247)

Ivoire en bas relief : adoration des bergers

XXème ?

Seuls deux longs bourdons verticaux de longueurs légèrement inégales sont visibles

Fr. Schneider


LILLE (Nord) : Musée des Beaux-Arts (N° 1003)

Tableau de l'école anversoise : triptyque comprenant, au centre, une nativité avec adoration des bergers, à gauche une annonciation, à droite le massacre des innocents

XVIème

1 bourdon d'épaule fin à deux raccords, s'évasant en pavillon, hautbois apparemment cylindrique à souche cylindrique simple, fin porte-vent

Photo. A.C.L. (Bruxelles) du détail

Fr. Schneider


LILLE (Nord) : Musée des Beaux-Arts

Tableau du Maître de l'adoration de Lille (ancienne attribution à Dirk Vellert (actif à Anvers de 1511 à 1544))

1ère moitié XVIème: adoration des bergers, cornemuse non jouée tenue dans le pli du coude par un berger

1 (2?) long hautbois (coupé par le bord du tableau) et un bourdon de bras relativement court (la moitié de la longueur du hautbois ?) et d'un seul tenant. Petit porte-vent cylindrique

C.P. ed. Morel et Corduant de l'ensemble du tableau (cornemuse à demi-tronquée)

Fr. Schneider


LILLE (Nord) : Musée des Beaux-Arts (fonds ancien A.165)

Tapisserie au point : "La Sainte Trinité ou les vertus théologiales conduisant l'homme à Dieu" Angelot dans la frises de la bordure droite, assis, de face, ses ailes font penser à des ailes de libellule (il en a d'ailleurs quatre).

XVIème Atelier de Flandres ou de France

Cornemuse sans bourdon, chalumeau conique à léger pavillon, porte-vent dans le prolongement du hautbois, sac piriforme

P. Gori


LILLE (Nord) : Musée des Beaux-Arts (SA 220)

Miniatures en peinture sur verre : série de 6 boutons ronds d'environ 35mm de diamètre sur lesquels sont figurés des instruments en décor champêtre

XVIIIème

* Musette bleue, panier d'osier, serviette, chapeau et colombes

* Musette rose, partition, guitare (luth ?), tambour de basque, instrument à vent et ?

* Musette rose, colonne, panier fleuri, tambour de basque et ?

* Musette rose, vase, chapeau, tambour de basque, panier parallélépipédique, râteau à faner et colombes

 Toutes les musettes sont représentées semblablement par un sac sans forme et trois traits légèrement divergents représentant les tuyaux. Celui du centre est environ trois ou quatre fois plus long que les deux autres.

Fr. Schneider


LILLE (Nord) : Musée des Beaux-Arts (Inv P.94)

Tableau (huile sur bois) de l'atelier de David II Teniers dit "Le jeune" (Anvers, 1610 - Bruxelles, 1690) : "Départ pour le sabbat" : Dans une pièce sombre (sans éclairage extérieur, ce qui laisse supposer que la scène est nocturne), éclairée par un e torche portée par un animal ou un personnage masqué au centre ainsi que par un feu de cheminée à gauche, une femmet assise tient un livre ouvert, tandis qu'une femme plus vieille, assise à sa gauche se penche vers elle. A leur gauche une table est couverte de grimoires, cranes et autres objets symboliques, à leur droite, divers animaux fantastiques (dont celui au premier plan avec des pattes d'oiseaux à grandes serres) les séparent de la cheminée monumentale devant laquelle un petit personnage se tient debout.

Fin XVIIème

Il ne s'agit pas à proprement parler d'une cornemuse, mais d'un animal en forme de cornemuse (nez formant le tuyau mélodique)

Autres versions au musée de Poitiers et à l'Akadémie de Vienne

Référence établie d'après la base Joconde du Ministère de la culture (photo visible sur la base Joconde, mais photo RMN de meilleure qualité sur le portail européen de la culture)

Gravure d'après un tableau de Téniers de même titre conservé au Musée de Cassel, je n'ai pas pu la comparer à ce tableau

Il existe également une gravure en hauteur, plus concises tirée de l'ouvrage "Dictionnaire infernal ou Bibliothèque universelle..." par Collin de Plancy (1826) et dont un exemplaire est conservé à la Bibliothèque de Lisieux. En pendant figure l'arrivée au Sabbat d'après Téniers également

Voir sur http://www.bmlisieux.com/galeries/dictinf/dictinf.htm


LILLE (Nord) : Musée des Beaux-Arts (acquis en 1876, Inv. P.126, cat. 759)

Tableau (huile sur toile 137 x 209) de Thomas Van Apshoven (Anvers 1622-1664/65), élève de Téniers et dans le style de celui-ci et reprenant un certain nombre d'éléments typiques des tableaux de celui-ci dont le cornemuseux, le petit chien, l'auberge etc..

Vers 1617 : "Fête de village avec joueur de cornemuse sur un tonneau" : faut-il y voir une fête de village ou une fête dans une auberge ? La scène réunit une trentaine de personnages, sur le côté d'une auberge (en partie sous un auvent) dont l'aubergiste est présent dans l'encadrement de la porte d'une palissade à gauche. Cette palissade se poursuit de l'autre côté du mur pignon de l'auberge, encerclant l'ensemble des personnages avant de revenir vers nous, laissant un bon tiers du tableau ouvert sur un paysage avec rivière au premier plan, village avec clocher plus au loin, une chaumière sur la droite avec un personnage dans l'encadrement de la porte tandis qu'un second semble courrir vers sont chien tout à droite sur le chemin longeant la rivière. Le cornemuseux se tient le buste penché en avant, de profil, debout sur un tonneau à proximité du coin de l'auberge le plus proche de nous. Il fait danser deux couples qui forment une quadrette (chacun tient la main de sa partenaire mais pas le couple qui fait face, homme face à homme et femme face à femme.). La position des danseurs est dynamique est témoigne d'une danse assez vive. Un curieux personnage très coloré (chapau rouge et jaune, habit rouge et vert) semble parodier leur danse à leur droite, sous le regard de l'une des danseuses. Les autres personnages sont attablés derrière les danseurs ou debouts à proximité des tables, à l'exception de deux groupes de quatre personnes occupés à discuter entre eux sans ce soucier du musicien et des danseurs : quatre au premier plan à gauche (deux hommes de dos, une femme et son bébé sur ses genoux) et quatre hommes à droite, à proximité d'un dernier personnage, de trois quart dos, la tête appuyée à la palissade. Diverses cruches, bouteilles et autres ustensiles évoquent des agapes.

2 bourdons verticaux implantés bas et penchés vers l'avant, celui en avant étant plus long que le second et décoré d'un noeud bleu. Tuyau mélodique de longueur moyenne

R.D. Leppert, "The theme of music in Flemish paintings of the seventeeth century", "Musik und Musiker im Bild" 1, Munich, Salzbourg 1977

Fr. Schneider


LILLE (Nord) : Musée des Beaux-Arts (inv. 125 ,leg Leleux 1912)

Tableau (huile sur toile) d'Alexander Van Bredael (Anvers 1663- id.1720)

1697 : "Fest in Antwerpen I"

2 bourdons verticaux

Photo. A.C.L. 195 778 B (Bruxelles)
R.D. Leppert "The theme of music in Flemish paintings of the seventeeth century", "Musik und Musiker im Bild" 1, Munich, Salzbourg 1977

Fr. Schneider

Note : il y a très probablement un doublon entre cette référence et celle du musée de l'hospice Comtesse de Lille (dont la présence, la description et les références été vérifiée en 2011). La référence du tableau de l'hospice Comtesse est, cependant le 195, ce qui correspondrait à la représentation ci-dessous, mais le tableau ne comporte pas le char en forme de poisson indiqué dans la description.


LILLE (Nord) : Musée des Beaux-Arts (inv. 195 (1912))

Tableau d'Alexander Van Bredael (Anvers 1663- id.1720)

1697 : "Fest in Antwerpen II", un immense poisson figure au milieu de la scène

2 bourdons verticaux

Photo. A.C.L. 195 777 B (Bruxelles)
R.D. Leppert "The theme of music in Flemish paintings of the seventeeth century", "Musik und Musiker im Bild" 1, Munich, Salzbourg 1977

Fr. Schneider

Note : voir note de la référence ci-dessus. Un tableau représentant une procession à Anvers avec un char en forme de gros poisson est conservé au Musée de Cassel


LILLE (Nord) : Musée des Beaux-Arts (inv. P.237)

Tableau (huile sur toile 108 x 85) de Johannes Van der Bent (Hollande) "Bergers et troupeaux près d'une fontaine". Fait pendant à un second tableau conservé dans ce même musée

Seconde moitié du XVIème

 

Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France


LILLE (Nord) : Musée des Beaux-Arts (inv. P.210)

Tableau (huile sur toile 71,5 x 87,7) de Richard Brakenburg (Haarlem 1650 id. 1702) : "Le gai repas" : scène d'intérieur d'auberge

Fin XVIIème, Hollande

 

Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France


LILLE (Nord) : Musée des Beaux-Arts (inv. P.1554, pendant en P.1555)

Tableau (huile sur toile 48,5 x 78 cm) : scène villageoise avec danseurs, auberge, fumeurs et buveurs

XVIIIème école flamande

 

Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France


LILLE (Nord) (voir fiche photo) : Musée des Beaux-Arts (Salon de 1834, acquis en 1834, Inv. P.435)

Tableau (huile sur toile) de Philippe Jeanron (Boulogne-sur-mer1808 - Comborn 1877)

Vers 1834 : "Paysans limousins écoutant un joueur de musette au bord du grand étang d'Aigue-Perse" : Quatre hommes sont représenté au permier plan (plutôt sur la partie droite) du tableau. Celui de droite est dos (il tourne le dos également à deux gros pieux), on ne distingue que sont grand manteau blanc descendant jusqu'à terre et son chapeau noir à larges bords. Le suivant est le joueur de cornemuse. Il est représenté de trois quart gauche, fixe le spectateur du regard, bien campé sur ses deux pieds, jambes légèrement fléchies. Il souffle dans sa cornemuse dont il tient la poche rouge bien gonflée sous son bras gauche.. Il porte un petit sac rectangulaire orné d'une fleur blanche, en banoulière sous son avant-bras droit. Il est vêtu d'un manteau quasiment noir descendant sous les genoux mais pas jusqu'à terre, d'un veste brune que l'on voit sous le sac de la cornemuse, d'une chemise blanche dont ont voit le col et le bout des manches, de chaussures brunes comme le sol de même que les guêtres qui les prolongent et des chausses qui surmontent le tout. Il est coiffé d'un chapeau gris à bords encore plus large que le premier personnage et dont l'inclinaison renforce le charisme du personnage. Le troisième personnage est assis légèrement en arrière du joueur de cornemuse, son manteau beige touchant le sol, les mains sur les jambes croisées, chaussé de gros sabots de bois clair surmonté de guêtres boutonnées en toile gris-bleu, sous des chausses vertes. Le col de sa chemise blanche est assez largement ouvert. Son chapeau noir est assez similaire à celui du personnage de dos et on y discerne le même ruban (?) gris formant une boucle sur le côté droit du personnage (à gauche pour le spectateur. Des rubans orangés pendent également sur le côté droit du chapeau du cornemuseux). Le quatrième paysan est le plus jeune. Il est assis à terre, jambes repliées parallèlement sur sa droite, coude gauche appuyé sur le support sur lequel est assis le troisième personnage. De sa main droite il tient un bâton qui vient prolonger l'axe de son bras tendu à 45° vers le sol. Il est coiffé d'un simple bonnet blanc qui vient retomber derrière son oreille droite, vêtu d'une veste rouille, sur laquelle un gilet en peau de mouton est porté sur la gauche uniquent ses chausses sont brunes et plutôt que des guêtres, il semble porter de hautes chaussettes grises. Il a quitté l'une se des chaussures au moins, que l'on peut voir posée à terre derrière le bâton. A l'arrière de ces personnage est figurée une étendue d'eau (étang), dans laquelle semble avancer une petite presqu'île sur la gauche, avec son arbre boule, puis la rive opposée, des lignes parallèles suggérant une alternance de pairies puis forêts et, à l'arrière, une montagne dressant son unique sommet arrondi vers le ciel. Sur la droite du tableau, en second plan, deux chaumières, l'une à toit gris, l'autre à toit brun, deux vaches (?), l'une blanche et l'autre brune) et de grands arbres.

Deux bourdons d'épaule (type Bloemaert, c'est à dire de longueurs inégales, tous deux moulurés, le plus long s'évasant en pavillon, tandis que le plus court s'achève curieusement par une partie plus fine que la première moitiée, en quenouille), en bois noir avec des parties blanches. La position des mains évoque la présence de deux tuyaux mélodiques, l'un plus long que l'autre et doté d'un pavillon blanc. Le pavillon du tuyau le plus court, blanc également, se devine sous la main droite du musicien. Au dessus des deux mains cependant, ce ne sont pas deux mais trois tuyaux qui semblent représentés, le plus long au centre, celui plus court décrit ci-dessus sur le côté droit du musicien et un troisième sur son côté gauche mais dont on ne voit pas l'extrémité, à moins qu'il ne s'agisse du rectangle foncé légèrement à droite de l'ongle du petit doigt de la main gauche...Mais il pourrait bien s'agir également d'une mauvaise représentation de la position des mains sur un instrument de type cabrette (proportion des deux tuyaux, pavillon du plus court beaucoup plus petit) et ce d'autant plus que la partie haute de la souche, tournée, fait penser à la moitié d'un boîtier à boules (une boule supérieure sous une petite souche tournée liée au sac, une partie cylindrique et une boule inférieure), tandis que la partie basse de cette souche (ou haute des deux tuyaux) est dissimulée sous une curieuse pièce blanche qui pourrait être également une frange textile blanche, d'autant qu'elle rappelle la fleur blanche décorant le sac en bandoulière du personnage. Petit porte-vent en bouche, dont la partie terminale blanche semble assez fine, pincée entre les lèvres du musicien.

"Les paysans dans la peinture au XIXème siècle" ed. Skira (photo.)

Cité par L. Bonnaud op. cit. 3
R. et C.B. Bretell, "Les peintres et le paysan au XIXème siècle" ed. Skira (photo. N.B.)
"Souffler c'est jouer - chabrettaires et cornemuses à miroirs en Limousin", cat expo Paris ATP et St-Yrieix-la-Perche 1999 (photo.)

Photo visible sur le site photo de la Réunion des Musées Nationaux

P. Delaval et E. Montbel


LILLE (Nord) : Musée des Beaux-Arts (inv. P.485)

Tableau (huile sur toile 55 x 66) d'Henri Baron (Besançon 1816 Genève 1885) : "Fête de printemps en Toscane" fait pendant à un second tableau conservé dans ce même musée

1846

 

Référence établie d'après la notice présente sur la base Joconde du Ministère de la Culture, Copyright Direction des Musées de France 1986, avec l'autorisation de la Direction des Musées de France


LILLE (Nord) : Musée

Tableau de Théophile Louis Deyrolle

Antérieur à 1888 : "Leçon de Musette"

 

Cité par Thieme et Becker, "Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler"

Fr. Schneider


LILLE (Nord) : Musée de l'Hospice Comtesse, bahut-crédence (inv. A624)

Sc/bois (chêne) en haut-relief reliant la crédence au bahut: chérubins musiciens : cornemuse, flûte, flûte à un main (conique) et petit tambour, petite vielle à roue, instrument à vent

1661, Brabant

2 bourdons d'épaule juxtaposés, d'égale longueur; hautbois relativement long

Fr. Schneider


LILLE (Nord) : Musée de l'Hospice Comtesse, (Inv P195 Legs A. Leleux)

Tableau de Alexander van Bredael (Anvers (1663 id. 1720) "Cortège sur la place de l'hôtel de ville d'Anvers" : L'hôtel de ville occupe la place centrale de ce tableau, imposant, sous un ciel bleu mais chargé de nuages blancs. On distingue le bord d'un autre bâtiment sur la gauche, dans l'ombre, et tout un alignement de façades à pignons revenant perpendiculairement sur la droite du tableau, dans des tons bleus et rouge. La place est emplie par la fête, ses nombreux personnages et ses chars dont le plus visible est le char de la monarchie espagnole : char rouge-orangé décoré de huit grands drapeaux blancs barrés d'une croix rouge pâle. Ces drapeaux sont disposés en éventail autour du char qui monte en gradins occupé par 7 femmes (les vertus) jusqu'à un personnage (effigie ?) assis en majesté sous une sorte de dais au sommet duquel deux petits fanions sont disposés en V. Ce char est tiré par cinq chevaux blancs qui semblent nerveux. Un personnage à leur gauche, juché sur un cheval brun tient un long oriflamme rouge-bordeaux. Le musicien joue debout au premier plan un peu plus à gauche, le buste un peu penché en avant, pied gauche en avant. Il est représenté de trois quart droit, devant un char en forme de chameau empanaché de blanc comme le personnage assis dessus, . Il est coiffé d'un chapeau roue penché sur son oreille gauche et orné sur le côté droit, d'une longue plume blanche. Il est vêtu d'une longue veste beige, à boutons, percée d'un trou sous l'emmanchure droite, de chausse vert foncé et de bas bleus. Deux chiens le précèdent, tournant autour d'un fou dansant, vêtu d'un costume à rayures blanches et bleues et coiffé d'un bonnet de mêmes couleurs.

1697

Cornemuse à deux bourdons d'inégales longueurs, verticaux, implantés haut, légèrement divergents, doté chacun d'un raccord (?) se présentant sous la forme d'une partie cylindrique de diamètre plus large, aux deux extrémités bien délimitées et, sur celui du plus grand bourdon, on distingue un trait médian (la partie médiane de ce "cylindre" est d'ailleurs de diamètre légèrement moindre). Ces deux bourdons s'ouvrent ensuite progressivement en pavillon (partie avant raccord extérieurement quasi cylindrique puis après raccord : nettement conique). Tuayu mélodique de longueur modérée (dépasse peu sous la main inférieure du musicien), extérieurement cylindrique et de diamètre assez fort. Sac beige assez volumineux et, de ce fait, tenu davantage devant le ventre du musicien que sous l'un des bras. Porte-vent très court et très fin. Les bourdons sont ornés de rubans bleus (et rouge ?) noués sur les pavillons, la partie supérieure du tuyau mélodique est recouverte par des franges rouges qui semblent fixées à l'ouverture du sac.

M. Baudart


LILLE (Nord) : Bibliothèque municipale (823)

Enluminure, en grisaille avec ajouts de couleurs pour le ciel, l'herbe et l'eau du fleuve : "la vie de Gayus Julius Cesar" : César franchit le Rubicon : dans un paysage rocailleux, un groupe de cavaliers, en costumes médiévaux (armures et costumes moins défensifs) franchit les eaux du fleuve, précédé de deux cavaliers portant des bannières dont les armes représentent un aigle noir. Un joueur de cornemuse, représenté plus grand que ne le voudrait la perspective, est assis sur la rive du fleuve ou les cavaliers vont parvenir. Au dessus des eaux du fleuve, à l'arrière plan, flotte une figure féminine levant l'index gauche. A l'arrière plan figure un château

XVème siècle

1 bourdon d'épaule très fin, se terminant en un petit pavillon, hautbois de longueur moyenne se terminant également en petit pavillon, porte-vent en bouche.

S. Durand, "La bibliothèque municipale de Lille" in Art et métiers du Livre n° 240 Fev-mars 2004 (photo)


LILLE (Nord) : Bibliothèque municipale (Ms 342 f.1)

Enluminure : danseurs de branle au son du luth et de la cornemuse

 

Cité par E.A. Bowles, "Musikleben im 15. Jahrundert" in "Musikgeschichte in Bildern", III,8, Leipzig 1977

Fr. Schneider


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