* "Le grand joueur de cornemuse" (pièce
20) personnage debout, de trois quart droit mair tournant
fortement la tête vers sa droite, pied gauche en avant. Il
tient se sac de son instrument sous son brad droit et la main droite
est posée en haut du tuyau mélodique (toutes
indications droite-gauche ci-dessus étant susceptibles d'avoir
été inversées par la gravure). Il est
coiffé d'une sorte de bonnet de feutre sombre, et porte une
courte cape sur les épaules (ou un manteau dont il n'aurait
pas enfilé les manches), de couleur claire. Le décor
est réduit à une ligne irrégulière
figurant le sol au pieds du musicien.
1787 (mention illisible, sans doute inversée, en haut
à droite de la gravure)
Un bourdon horizontal, passant devant la poitrine du musicien (sur
son bras gauche), cylindrique sur la plus grande partie, mais
terminé par une partie fortement mouluré (trois
"boules" et un petit pavillon.) il semble bouché par un petit
bouchon cylindrique attaché par un lacet dont l'autre
extrémité est attachée autour du bourdon
à l'endroit du début des moulures. Petit tuyau
mélodique cylindrique, assez court (dépasse à
peine de la main inférieure du musicien). Porte-vent
cylindrique, tenu en bouche par le musicien et lié sur le sac
à l'emplacement d'une patte de l'animale.
L'extrémité arrière du sac, masquée par
la cape du musicien n'est pas visible.
* "Le petit joueur de cornemuse" (pièce 21) Musicien
de face, tête légèrement tournée vers sa
droite, coiffé d'un bonnet noir un peu plus volumineux que
celui du musicien précédent, penché. Comme le
précédent il tient sa cornemuse sous son bras droit,
mais assez devant la poitrine tout de même, main droite en haut
du tuyau mélodique. Il a les deux pieds posés au
même niveau mais le gauche est dirigé vers
l'extérieur. Le décor est réduit à
l'ombre du musicien
1781
Un bourdon identique à celui de la gravure ci-dessus, mais
tenu sur l'épaule (la souplesse du sac de ce type de cornemuse
d'europe centrale permet diverses positions de bourdon avec un
même instrument : sur l'épaule, sur l'avant bras,
pendant...). Il est également mouluré à son
extrémité (petit renflement, grosse boule puis petite
boule ou pavillon) et muni d'un bouchon tenu par un cordon. On voit
bien qu'il est fixé sur l'une des pattes de l'animal ayant
donné sa peau pour la confection du sac. Le tuyau
mélodique est toujours strictement cylindrique mais un peu
plus long (dépasse d'une dizaine de cm sous la main
inférieure). Porte vent de forme indistincte mais probablement
simplement cylindrique, en bouche.