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Catalogue COUESNON & Cie

Paris

Catalogue illustré 1934

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(document fourni par J.F. Maxou Heintzen)

Voici un autre catalogue de la maison française bien connue et qui vendit profusion d'instruments aux ensembles de types fanfares, harmonies et autres... Un peu plus conséquent (127 pages) que celui de 1928 on y trouvera encore un peu plus d'instruments tout à fait intéressants et , pour, certains peu courants....

Ce catalogue est essentiellement dédié aux instruments à vents et aux percussions (ainsi que différents accessoires généralement joués à l'époque par les percussionistes (jusqu'à la scie musicale). Si, on y trouve des harmonicas Hohner, jouets à anches libres, puis après quelques pianos, des harmoniums et guide-chants à la fin, vous y chercherez en vain des accordéons. La page 6 nous informe qu'il existe un catalogue spécial pour la lutherie, une mention en bas de page 99 indique que ce n'était pas le cas pour les accordéons

J'aime beaucoup certaines des petites mentions en bas de page, qui renseignent parfois sur les pratiques des musiciens...

Attention, les images en grande définition s'ouvrent en pop-up (ou nouvel onglet), vérifier que les options de votre navigateur l'autorisent.

 Couverture : "Couesnon - Manufacture générale d'instruments de musique"

 

 Page n°1 : "Couesnon - Catalogue illustré 1934"

Page n°2 : "Ce catalogue illustré année 1934 est envoyé franco contre la somme de cinq francs REMBOURSABLES en marchandises dans un délai d'un an sur une commande de vingt-cinq francs au minimum (...)"

Page n°3 : "Nos animateurs 1(827-1934) : Guichard (1827-1845), Gautrot Ainé (1845-1882), Triebert (1845-1878), Amédé Couesnon (1882-1931"

Les dates mentionnées doivent être les dates d'activité (de driection) au sein de l'entreprise, on voit donc la succession Guichard, Gautrot Aîné puis Amédé Couesnon, Triebert agissant sur la même période que Gautrot Aîné mais cessant 4 ans plus tôt que ce dernier. La page 5 nous permet de comprendre que la maison Couesnon s'est fondée par fusion ou absorbtion notamment des maisons Guichard, Gautrot Ainé et Triebert...

 

Page n°4 : "Nos collaborateurs artistiques : Bleuzet, Perier, Moyse, Dherin, Foveau, Couillaud, Mule, Devemy, Balay, Lemaire, Richard et Gabriel Parès directeur artistique"

 

Page n° 5: "Nos récompenses"

Avec mention des divers prédécesseurs et maisons réunies

 

Page n°6 : "Avertissement"

Ce catalogue ne comporte pas de tarifs mais des numéros qui permettent le renvoi à des tables-tarifs plus facilement actualisables.

Cette page fournit un sommaire sommaire (la table plus détaillée est en page 126 et 127) et indique qu'il existe un catalogue spécial pour la lutherie (mais rien pour les accordéons ?)

 

Page n°7 : "Conditions générales de vente"

Cette page comporte une intéressante précision sur les diapasons, dont on constatera qu'ils sont fournis par rapport au La 3 et il faut donc diviser les valeurs par 2 pour donner la correspondance avec les valeurs généralement utilisées actuellement : 880 = 440. Ce diapason 440 est donné pour le "diapason d'orchestre", le standard étant à 435, le diapason dit "ancien" à 444 ("tono brillante") et non 416 comme pratiqué aujourd'hui et le diapason dit "anglais" à 451 ("high pitch")

 

Page n°8 : "Quelques conseils pratiques pour l'utilisation et l'entretien des instruments"

 

Page n° 9: "Instruments à piston (gravure de l'usine de Château Thierry) - Cornets à pistons"

Petit historique du cornet à pistons - "Innovation : tous nos instruments à pistons sont livrés avec les POMPES RAYEES (système breveté SGDG). Les rainures établies sur la pompe (communément appelé piston) font office de segments et donnent une étanchéïté parfaite" Un gravure illustre le propos. Il est amusant de voir que le terme pompe est préféré à piston qui semble pourtant plus adéquat compte-tenu de la fonction, mais il semble que le terme piston s'applique à l'ensemble du mécanisme et le terme pompe à la seule partie coulissante...

 

Page n° 10: "Cornets à pistons - à pavillon détaché (dits modèles anglais), munis de bornes à toutes les coulisses, livrés avec embouchure et pupitre"

 

Page n° 11: "Cornets à pistons - modèles spéciaux et tonalités diverses"

 

Page n° 12: "Cornets à pistons Monopole-Conservatoire"

 

Page n°13 : "Cornets à pistons"

On remarquera en haut à gauche le cornet à sourdine intégrée dit "écho", c'est-à-dire muni d'un second pavillon dont la forme donne une effet de sourdine. On distingue mal sur la gravure la présence d'un quatrième piston (car placé juste devant celui de droite) qui permet de passer d'un pavillon à l'autre.

 

Page n° 14: "Trompettes d'harmonie - historique et premiers modèles"

Pages 15 et 16 : Deux pages malheureusement absentes de cet exemplaire (une feuille recto-verso), consacrées aux trompettes car un mention en bas de la page 14 renvoie aux gravures de la page 16. Si un internaute peut m'en fournir une copie ceci permettrait de compléter cette page...

 

Page n° 17: "Saxhorns -caractéristiques générales communes à tous les saxhorns, du soprano (petit bugle) à la contrebasse (sauf indications spéciales)"

Détaille les différences entres les séries AZ, B, C et Monopole

L'historique de la famille des saxhorns n'est pas en tête de chapitre comme pour les instruments précédents, mais renvoyé, probablement pour des raisons de mise en page, à la page 19

 

Page n°18 : "Saxhorn sopranos Mib, ou Petits bugles et Saxhorns contraltos Sib, ou Grands bugles"

 

Page n° 19: "Saxhorns altos, barytons, basses et contrebasses" et historique de la famille des Saxhorns

On remarquera l'explication de la dénomination de Saxhorn : si Adolphe Sax y est bien qualifié "d'acousticien en talent", son rôle dans l'invention de ces instruments est réduit par l'indication que la forme de ces instruments et le système de pistons étaient établis depuis longtemps. Adolphe Sax fut en effet en procès durant toute la fin de sa vie avec les autres fabricants français qui copiaient ses nouveaux instruments en dépit des brevets déposés par Sax. Il est vrai qu'ils n'avaient guère le choix tant l'avance technique apportée par Sax rendait obsolète bien des instruments antérieurs et si on y ajoute que l'armée française avait adopté ses instruments.

 

Page n°20 : "Saxhors altos, altos rond, altos en avant, ténors Sib, saxhorns barytons"

On remarquera l'illustration en bas à gauche, qui pourrait passer pour un cor d'harmonie (ceux-ci sont pages 32 et 33) mais qui est en réalité un saxhorn en forme de cor, la différence étant dans la longueur déroulée et la forme de la perce, ce qui n'est pas forcément facile à apprécier (comparer au 381 page 33, mêmes formes d'enroulements sur 1 tour et demi, la coulisse entre l'embouchure et les pistons est plus courte sur le cor d'harmonie) mais ce qui est évident ici c'est l'embouchure qui est bien celle d'un saxhorn et celle plus fine des cors. Mais si vous rencontrez un instrument de ce type, il n'aura sans doute pas d'embouchure ou pas forcément celle qui lui est adaptée. On remarque aussi que la branche d'embouchure est différente (ton amovible sur les cors d'harmonie et probablement pas sur l'alto rond, cette partie plus courte justifiant probablement la coulisse plus longue citée ci-dessus, mais de la même manière si vous croisez cet instrument vous pourrez croire que le ton est simplement absent...). Mais pour compliquer le tout, en bas de la page 33 on peut lire que les cors altos sont en réalité des saxhorns, donc différences réelles, simple modification de l'embouchure et de la branche de celle-ci ?....

 

Page n°21 : "Saxhorns barytons et saxhorns basses"

 

Page n° 22: "Saxhorns basses - Notice sur le tuba"

Ou il est expliqué que la basse a son origine en Allemagne en 1835 mais que c'est l'apparition du 5ème piston en 1880 qui créera le tuba. Adolphe Sax n'est pas explicitement cité dans cet historique...

 

Page n° 23: Saxhorns "Basses et contrebasses"

Les illustrations du haut de la page correspondent au tableau de la page précédente (n°188 à 214), donc les instruments du tableau des basses de cette page devaient être tous à trois pistons comme sur l'illustration.

Page n° 24: "Hélicons - saxhors forme ronde, avec branche d'embouchure mobile"

 

Page n° 25: "Saxhorn forme ronde"

Un sous-titre qui rappelle que les hélicons ne sont autres que des saxhorn de forme différente plus adapté au défilé, mais qui doivent reprendre la conicité et la longueur de leurs homologues de forme plus classique.

 

Page n°26 : "Soubassophones (hélicons contrebasses pour jazz)"

 Couesnon utilise le terme Soubassophone, un dérivé plus parlant du nom réel Soussaphone dérivé du nom de l'inventeur de cet instrument.

Page n° 27: "Trombones à coulisse - historique - Modèles Monopole-conservatoire - La querelle du trombone à coulisse"

 La "Querelle du trombone à coulisse" concerne la tonalité de l'instrument, généralement donnée pour ut alors que l'instrument produit un sib coulisse fermée.

Concernant l'historique, j'aime toujours bien ce genre de phrase plutôt gratuite : "Le Trombone à coulisse, puissant, éclatant et majestueux, est le seul instrument qui parvenu jusqu'à nous, à peu près dans sa forme primitive" à ranger "à peu près" à côté de toutes les phrases qui affirment que tel ou tel instrument est indéniablement celui qui a l'histoire la plus ancienne.... Mais dans ce registre on constate qu'Eugène Foveau page 14 se montre prudent en évitant de trancher entre la flûte et la trompette...

Page n° 28: "Trombones à coulisse"

"Tous nos instruments Monopoles sont livrés avec EMBOUCHURE RAYEE argentée. Ce système breveté S.G.D.G. donne une grande sûreté d'attaque et supprime presque complètement les accidents connus sous le nom de "couacs". (page 104)"

 

Page n° 29: "Trombones à coulisse"

 

Page n°30 : "Trombones à pistons - historique"

 

Page n° 31: "Trombones a pistons"

 

Page n° 32: "Cors d'harmonie et cors altos - historique - Caractéristiques générales"

 

Page n°33 : "Cors d'harmonie et cors altos"

Voir page 20 pour la question des saxhorns ronds

 

Page n°34 : "Clairons d'infanterie et trompettes de cavalerie"

On remarquera ce clairon contrebasse "en forme d'hélicon" que l'on reconnaîtra à son absence de piston

 

Page n°35 : "Trompettes de cavalerie - Modèles français"

On remarquera les toujours spectaculaires trompettes droites dite "de Aïda", la trompette cor qui est en réalité un cor mais avec une forme générale de trompette. On la reconnait facilement à son nombre plus important d'enroulement et son grand pavillon. On la retrouvera en toute logique à la page des trompes

 

Page n°36 : "Clairons et trompettes des armées étrangères -armées espagnole, belge, anglaise, trompettes de l'armée américaine"

Page n°37 : "Trompes appelées communément cors de chasse - Cornes d'appel"

On retrouve assez logiquement en haut à droite la gravure de la trompette-cor déjà vue page 35 (le numéro 447 renvoie à celle-ci).

Cette page nomme indifféremment trompes ou cors de chasse les instruments en ré et sib, ces derniers, utilisés par les harmonies et autres ensembles de ce type étant reconnaissables à la présence d'une allonge d'accord, alors qu'aujourd'hui, le terme trompe de chasse est spécifique aux instruments en ré, et cors à ceux en sib.

 

Page n°38 : "Batterie"

Comme on le verra plus loin à la rubrique des Jazz-bands, le terme "batterie" commence juste à être employé dans son sens le plus courant aujourd'hui (il ne l'est dans ce catalogue qu'en bas de la page 70, la page 72 préférant le terme Jazz band),.Il désigne ici le pupitre des percussions des ensembles de type harmonie, fanfares etc...

 

Page n°39 : "Caisses et grosses caisses - Batterie de Jazz"

La partie du bas présente sous la désignation "batterie de jazz" uniquement des grosses caisses et caisses claires et renvoie aux numéros 1475 à 1496 qui seront présentés dans les pages 69 et 70

 

Page n°40 : "Timbales d'orchestre - Cymbales (livrées avec poignées en cuir) - peaux"

 

Page n°41 : "Carillons a lames portables et chapeaux chinois"

 

Page n°42 : "Saxophone - historique - bordage des perces - caractéristiques" des différentes séries

 L'historique rend hommage à Adolphe Sax (difficile de ne pas le faire à propos de cet instrument) mais rappelle l'existence d'un ancêtre français sous la forme de la clarinette basse conique de Desfontenelles. Rappelons qu'effectivement ce n'est pas en visant à créer une nouvelle famille d'instrument mais en cherchant à perfectionner la clarinette basse qu'Adolphe Sax inventa les saxophones.

Voir la clarinette basse de Desfontenelles sur la page du musée de la Philharmonie de Paris

 

Page n° 43: "Saxophones" : tableau des modèles

On remarquera le bandeau inférieur sur les tampons vissés, nouveauté à laquelle la marque attache suffisamment d'importance pour remettre un rappel avec la gravure schéma en haut à gauche de la page

 

Page n° 44: "Saxophones" - Caractéristiques des clés, "à la demande sans supplément."

 

Page n°45 : "Saxophones série B et C Monopole"

 

Page n° 46: "Saxophones série Monopole-Conservatoire"

 

Page n° 47: schéma de l'instrument alto

Très beau schéma expliquant le rôle des différentes clefs spéciales

 

Page n° 48: "Sarrusophones (système perfectionné) - historique, nouvelle série artistique Monopole conservatoire"

Une page qui permet de constater que ces instruments étaient encore fabriqués en 1934. Ces instruments sont même promus par la firme comme en témoigne cette mention : "Si les éléments vous manquent pour transformer votre Fanfare en Harmonie, dotez votre société de Sarrusophones. Vous obtiendrez ainsi une variété de timbres et une souplesse d'execution que donne difficilement la Fanfare."

Page n° 49: "Argenture - nickelage - dorure -vernis" début

 

Page n° 50: "Argenture - nickelage - dorure -vernis" suite et fin

 

Page n° 51: "Instruments de bois " avec une gravure de l'usine de Garennes
Portrait de "M. A. Lambert Chef technique de Fabrication pour les Instruments de Bois et les Saxophones"

 Remarquez que ce catalogue ne classe pas dans les "instruments de bois" les saxophones et sarrusophones qui sont effectivement construits en métal mais qui sont aujourd'hui classés dans les bois comme tous les instruments à anches. Par contre il ne sépare pas les clarinettes métalliques de leurs soeurs en bois.

Page n° 52: "Clarinettes (histoirique - caractéristiques générales de nos clarinettes de tous les systèmes - Coupe-Anch Cordier"

 

Page n°53 : "Clarinettes, systèmes ordinaires de 13 à 15 clefs avec ou sans anneaux" caractéristiques des séries et gravures

 

Page n°54 : "Clarinettes, systèmes ordinaires de 13 à 15 clefs avec ou sans anneaux" tableau des modèles

 

Page n°55 : "Clarinettes dites Demi-Boehm"

Ces instruments sont reconnaissables car seule une partie des six trous de jeu principaux de la face supérieure sont munis d'anneaux (deux sur six sur la gravure de gauche et quatre sur six sur la gravure de droite)

 

Page n°56 : "Clarinettes système Boehm Monopole"

 

Page n° 57: "Clarinettes système Boehm"

 

Page n° 58: "Clarinettes en ébonite - Clarinette en métal"

Les clarinettes en ébonite ne font pas l'objet de gravures car elles sont similaires à celles en bois présentées dans les pages précédentes. Par contre on appréciera ce commentaire : "La clarinette en métal qui jouit actuellement d'un regain de faveur auprès des instrumentistes existe depuis de longues années. La maison Gautrot en exposait, à Londres, en 1862, un type parfaitement réussi." Comme vu dans les premières pages, la maison Gautrot fait partie des aniêtres de la maison Couesnon.)

 

Page n°59 : "Saxo-clarinettes en ut et en Sib - clarinette doigté du saxophone - clarinettes altos et basse"

Les saxo-clarinettes sont illustrée par la petite en bas à gauche et l'on remarquera effectivement les palettes à rouleaux du petit doigt de la main droite

 

Page n°60 : "Flûtes, fifres et flageolets - Historique - Grandes flûtes Ut ou Mib, Petites flûtes Ut, Réb ou Mib (système ordinaire, en ébène)"

 

Page n°61 : "Grandes et petites flûtes Ut, Réb ou Mib ( en ébène, système Boehm)""

 

Page n°62: "Grandes flûtes Ut en métal à perce cylindrique - Petites flûtes, Ut ou Reb en métal (système Boehm)"

 

Page n°63 : "Fifres français en Reb, Fifres anglais en Sib - Flageolets en Ut ou en Ré, Galoubets (ou flûtes à bec en ut)"

 On appréciera la présence de la mention "Joué à vide, c'est à dire les 6 trous bouchés, le fifre Anglais donne un Sib à l'oreille" qui nous précise comment comprendre la tonalité indiquée.

Page n° 64: "Hautbois, cors anglais, musettes, reitas"

 On remarquera naturellement dans le titre et la gravure, la présence de petites "musettes" et reitas dont la description figure page 67. Des "bouchons" paur Reitas sont proposés page 87

Page n°65 : "Hautbois en Ut (en ébène, avec clés en maillechort"

Les descriptions différencient une perce Couesnon et une perce Triebert. Un encadré rappelle d'ailleurs que la maison Couesnon est successeur de la maison Triebert afin de bénéficier de la renommée de ce nom dans le monde du hautbois et du basson

 

Page n° 66: "Hautbois perce Triebert (suite) - Cors anglais en Fa, perce Triebert"

Mention "Le Hautbois pastoral en sol ou en lab, à 4 ou 10 clés et 2 anneaux de fa #, le hautbois d'amour en la bécarre, et la hautbois baryton en ut, sont d'un usage très restreint. Nous n'avons pas cru utile de les faire figurer à ce tarif. Nous demander renseignements le cas échéant.

 

Page n° 67: "Musettes en sol ou en Lab - Reitas en Sib (tous les trous bouchés) - Basson en ut (corps en palissandre - Mécanisme en maillechort - Historique""

 Description des musettes et reitas dont les gravures figuraient page 64. Les Reïtas (aujourd'hui on écrit plutôt Raïta), sont données en deux types : dits algérien ou marocain. Il ne faut pas s'étonner de trouver ces instruments dans ce catalogues, ces hautbois particuliers au Maghreb étaient en effet utilisés dans certains ensembles militaires de ces colonies, d'où la tonalité de Sib.

Portrait de Triebert (1845-1878) et M Dherin, basson solo de l'Opéra Comique et des Concerts Colonne. Professeur au CSNM de Paris

Page n° 68: "Bassons en ut"

 

Page n°69 : "Instruments de Jazz - Caisses claires et grosses caisses"

On retrouve ici les caisses claires et grosses caisses dont les références avaient déjà été présentées page 39

 

Page n° 70: "Caisses et grosses caisses de Jazz - Batteries complètes pour jazz"

 On trouve en bas de cette page la seule utilisation du terme batterie dans le sens qui lui est courant aujourd'hui, mais si le titre et la première ligne emploient cette terminologie, la suite revient au terme le plus courant de l'époque : Jazz band ou plus simplement Jazz

D'autres caisses claires, de marques Leedy et Ludwig sont présentées en bas de la page 78

Page n° 71: "Instruments de Jazz - trompettes d'harmonie, trombones à coulisse, Soubassophones, saxophones, violon jazz"

Mis à part le violon jazz, tous les instruments de cette page sont une sélection de renvois à des instruments déjà présentés dans les pages précédentes.

 

Page n° 72: "Jazz-bands complets"

Page n° 73: "Accessoires pour jazz-band et instruments fantaisistes"" (début, par ordre alphabétique)

On y trouve naturellement baguettes et cymbales, des cloches également mais aussi flexatone, fouet d'orchestre en bois, colliers de grelots, sorte d'appeau à anche simple sous la dénomination "Imitations multiples en un seul appareil"

Les deux coucous (sifflets à un trou) seront présenté à nouveau mais avec gravure page 90

 

Page n°74 : "Accesssoires pour jazz band et instruments fantaisistes" (suite mais pas fin)

Sur cette page encore on retrouve des accessoires aujourd'hui encore habituels : pédales de grosse caisse (en voir d'autres des marques Luwig et Leedy page 82), charleston dont on remarquera qu'à l'époque elle restait à ras de terre et ne devait donc être jouée qu'avec le pied et non en combinant pied et baguettes. Les mirlitons (kazoo) font partie de l'attirail du batteur de l'époque, ici sous le nom de "musiquette". Parmi les instruments cités mais non représentés : maracas, marteau et poignée pour scie musicale (cf page suivante) et en haut de page, la malle pour ranger tout ce matériel...

Page n° 75: "Accesssoires pour jazz band et instruments fantaisistes"" (suite mais pas fin)

 L'ordre alphabétique nous amène à la scie musicale dont nous avions vu le marteau et la poignée (non celle en bois solidaire de la scie mais celle qui permet de manipuler l'autre extrémité de la lame pour lui donner la courbure en S inspensable au jeu de l'instrument.). La Lame sonore figure à la même lettre S à la suite de la scie musicale. Rappelons qu'il s'agit d'un dérivé de la scie musicale, réputé meilleur que celle-ci et reconnaissable à sa forme symétrique (la scie est asymétrique comme on peut le voir sur la gravure) et à l'absence de dents. On trouvera encore sur cette page des flûtes à coulisse dits ici sifflets à coulisse mais Jazzoflûte pour modèle Couenon, des sifflets à eau (dits Rossignols à eau), trois modèles de Sirène à bouche, trois modèle de porte-voix (pour chanteurs ou pour les annonces de danse) ainsi que des porte instruments qui n'ont rien d'accessoires pour batteurs et qui font donc se poser la question si le terme Jazz-Band en tête de la page fait référence à ce que l'on nomme actuellement une batterie (utilisation que l'on constate par exemple page 72) ou bien l'orchestre de jazz proprement dit...

D'autres porte-voix figurent à la page 83

Page n°76: "Accesssoires pour jazz band et instruments fantaisistes"" (suite mais pas fin)

Sourdines pour instruments à embouchure (pour effet, voir également le chapeau en alu de la page 79) mais également sourdines au sens initial du terme pour saxophone (voir l'encadré qui présente une sourdine de bocal qui permet "de conserver intact le timbre prenant du saxophone) ou grosse caisse, balais de batteur (dit Synco-Jazz-Stick) et donné pour imitation du chemin de fer.

Tam-tam au vrai sens du terme : sorte de gong chinois, tambours basques, triangles...

 

Page n°77 : "Accesssoires pour jazz band et instruments fantaisistes" (fin) Malles spéciales pour Soubassouphones-

Woodblock, dont un combinant woodblock classique et deux cloches.

 

Page n° 78: "Articles de fabrications diverses particulièrement utilisés dans le jazz - spécialités des célèbres maisons Leedy, Ludwig et Deagan"

 attaches pour accessoires de batteries ou pour instruments à vent se fixant sur le stand, baguettes de batteur; caisses claires (autres modèles que ceux déjà vus dans les pages 69-70)

Page n°79 : "Articles de fabrications diverses" (début)

 Il s'agit essentiellement sur cette page de grands metallophones désignés ici comme carillons, le dernier modèle étant ce que l'on nomme aujourd'hui un vibraphone, mais ici vibraharp

En bas de page un chapeau sourdine en aluminium qui ne figurait pas dans les sourdines de la page 76 apparemment car il s'agit d'un article simplement distribué et non fabriqué par Couenon

Page n° 80: "Articles de fabrications diverses" Clcohettes, crotales, symbales chinoises "authentiques", diapason de studio, Dinner Chimes

Si vous ne connaissez pas le Dinner Chimes, voyez la gravure en bas de la page et ce commentaire : "Avec le Dinner Chime, vos appels, Madame, lanceront à votre personnel des notes aimables et attrayantes..."

La gravure voisine montre que le "diapason de studio" est une lame de mettalophone qui semble devoir être fixée à un mur vu la gravure (petit crochet en haut)

 

Page n° 81: "Articles de fabrications diverses" grelots accordés (sans gravure) puis grosses caisses, maillets de xylophones et "peaux américaines" de marque Leedy

 

Page n°82 : "Articles de fabrications diverses" suite des "peaux américaines" de marque Leedy, Pédales de grosse caisse Ludwig, Leedy et porte cymbales (début)

Les Pédales de grosse caisse Ludwig, Leedy présentées ici viennent compléter l'offre Couesnon de la page 74

 

Page n°83 : "Articles de fabrications diverses", porte-voix ainsi que différents supports (stands) et porte-cymbales

Sur cette page figurent d'autres porte-voix que ceux présentés page 75

 

Page n° 84: "Articles de fabrications diverses" : supports (stands) pour instruments (suite), tube cloches nickelés, tire timbre (pour caisse claire probablement), tom tom chinois "authentique"

 

Page n°85 : "Articles de fabrications diverses" Wood-block Xylophones à lames en palissandre

 

Page n°86 : "Accessoires divers, par ordre alphabétique" ici notamment : anches, baguettes de tambour, bâton de direction

On notera la présence d'anches de biniou alors que le catalogue ne présente pas cet instrument, de "marque" (fabricant) Cornichet (qui connait ?). Celle qui suit est notée BOURDON mais il s'agit naturellement d'une anche pour bourdon de biniou et non du nom du facteur d'anches. Notons qu'il n'est pas précisé la tonalité du biniou en question... un ajustage devait donc être nécessaire...

 

Page n° 87: "Accessoires"

A noter ici un bouchon de reita (voir page 64), un "beuglement de vache" (ce que l'on nomme aujourd'hui "boîte à Meuh" probablement), des cannes de tambour-major mais également une canne de conscrit.

 

Page n° 88: "Accessoires" dont les indispensables casquettes de musiciens,

 

Page n° 89: "Accessoires" castagnettes, chapeaux de pistons (gravures), coin pour soufflet d'accordéon, coin d'accordeur (?), colliers de grelots...

 

Page n°90 : "Accessoires" Cor des Alpes "Vibrophone" : en réalité un mirliton métallique, deux coucous (gravures) déjà présentés mais sans les illustrations page 73

 

Page n° 91: "Accessoires"Diapasons, écouvillons, feuilles réglées (pour écrire la musique), galon, gants et trois gravures de gibernes présentées à la page suivante

 

Page n° 92: "Accessoires" giberne, insignes

On retrouve la giberne vue dans le catalogue de 1928 et dont je vous propose des photos actuelles d'un exemplaire similaire

 

Page n°93 : "Accessoires"

 

Page n°94 : "Accessoires"

 

Page n°95 : "Accessoires"

 

Page n° 96: "Accessoires"

 

Page n° 97: "Accessoires"

 

Page n° 98: "Accessoires"

 

Page n° 99: "Accessoires" Harmonicas Hohner, ocarinas (en métal ou en terre), flûtes à six trous en metal fondu, en fer blanc ou en celluloïd, sifflets ou en celluloïd

Les flûtes à six trous présentées était-elles vendues sous la marque Couesnon

Mention "Demandez-nous les accordéons dont vous avez besoin, en nous précisant ce que vous désirez. Nous vous ferons parvenir aussitôt une proposition intéressante". Couesnon vendait donc des accordéons mais ne disposait pas d'un catalogue spécifique. La firme devait donc jouer juste un rôle de revendeur.

 

Page n° 100: "Instruments jouets"

Interessante page pour qui s'intéresse à ce type d'instruments jouets. Si les formes saxo et trompette sont assez courante, la forme saxhorn (3177) l'est beaucoup moins. Une mention en bas de page précise que sur ces instruments, toutes les notes (anches) peuvent être remplacées contrairement à des instruments meilleurs marché non réparables.

 

Page n° 101: "Accessoires - anches pour clarinettes et saxophones - Becs, couvre-becs et ligatures - Bec en métal avec couvre-becs, couvre-anches et ligature"

 Remarquer, pour les becs en métal, l'existence du couvre anche, moins recouvrant que le couvre bec.

Page n° 102: "Anches"

 

Page n°103 : "becs"

 

Page n° 104: "Embouchures diverses"

Une des gravure permet de voir l'embouchure rayée Guilbaud et une à bords en caoutchouc

 

Page n°105 : "Etuis et sacs" cornets, trompettes, bugles clairons

 

Page n° 106: "Etuis et sacs" trombones, saxophones, sarrusophones

 

Page n° 107: "Etuis et sacs" Clarinettes eet bassons

 

Page n° 108: "Etuis et sacs"Flutes, hautbois et cors anglais

 

Page n°109 : "Etuis et sacs pour saxhorns - étuis à anches, houses pour étuis"

 

Page n°110 : "L'amplificateur Nouvelle branche d'embouchure - Système Baalay, breveté SGDG - Méthodes et ouvrages d'enseignement" (début)

 

Page n°111 : "Ouvrages d'enseignement" Solfèges, traités spéciaux, ouvrages d'ensemble, chanson (Bob et Bobette) et méthodes de cornet

 

Page n° 112: "Méthode diverses : pour cornet (suite), trompette d'harmonie, bugle, saxhorns, cor d'harmonie, trombone à coulisse, trombone à piston (renvoi à celles de saxhorns), ophicleïde, saxophone, sarrusophones "

 

Page n° 113: "Méthode diverses : trompette de cavalerie, clairon, trompe de chasse, batterie, flûte, fifre, flageolet, clarinette, hautbois, basson"

Ici encore, le terme batterie désigne tambour, caisse claire, voire timbale et non l'ensemble d'instruments à percussion aujourd'hui désigné sous ce terme. La méthode de Jazz-band figure à la fin de la page suivante..

 

Page n° 114: "Méthode diverses : pour violon, violoncelle, contrebasse à cordes, mandoline, banjo, guitare, cithare, accordéon, concertina, piano, harmonium et orgues, jazz-band"

 

Page n° 115: "Pianos Couesnon Paris"

 

Page n° 116: "Pianos Couesnon Paris - Harmoniums à clavier transpositeur" et guides-chants

 Les guide-chants ressemblent beaucoup aux modèles Kaestler

Page n° 117: ""dèges pour pianos, casiers à musique

 Suite page 119

Page n° 118: ""Sièges, casiers consoles pout piano

 Une variation impressionnante de formes de consoles pour piano, la page 116 précisent que ceux-ci sont vendus avec poignées mais sans flambeaux (bougeoirs) mais ne précise pas si les consoles devaient être achetées à part...

Page n° 119: "Fabrication nouvelle -sièges de piano et casiers à musique "Modernes" - voir modèles classiques page 117"

 

Page n°120 : "Bannières et drapeaux (les prix s'entendent avec une inscription de 30 lettres ou chiffres"

Les gravures représentent à titre d'exemple des bannières de l'harmonie de Cosne dans la Nièvre, la fanfare de Touffreville dans l'Eure, ou l'Union musicale de Couirdemanche dans la Sarthe

 

Page n° 121: "Bannières"

  La gravure représente à titre d'exemple le drapeau de la Lyre républicaine de Saint-Victor.

Page n° 122: "Drapeaux"

  Les gravures représentent à titre d'exemples les drapeau des anciens combattants de 1870-71 d'Abbeville dans la Somme et l'Avant-Garde, société de trompettes de Fère en Tardennois..

Page n° 123: "Accessoires divers et pièces détachées"

 

Page n°124 : "Accessoires divers et pièces détachées" (suite)

 

Page n° 125: "Accessoires divers et pièces détachées" (fin)

 

Page n° 126: "Table des matières"

Il s'agit d'un index et non d'un sommaire, celui-ci figurant page 6

 

Page n° 127: "Table des matières (suite)"

Page 128 (mention au centre)

 

 Dernière de couverture : "Imprimerie Gaston Cagniard - Chateau-Thierry"


Vers le catalogue Couesnon 1928

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