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Typologie des instruments à vent

selon leur mode de production des notes

Essai de classification des instruments à vent, du point de vue du musicien et non d'un point de vue technique

Cet article donne accès à 103 fiches avec photos sur les divers instruments à vent

 
Détail d'un tableau de L. Baader, "Le quart d'heure de Rabelais"; 1905 : trombonne, trompettes naturelles (de cavalerie), basson, flûte traversière, cor naturel, clarinettes et timbales

Cet article a été publié dans "Annuario da gaita", Ourense , 1997 sans les illustrations. J'ai choisi de l'illustrer avec des photos anciennes de musiciens et des photos d'instruments. Quelques ajouts et corrections ont été réalisées (et le sont encore parfois) par rapport au texte original, en conservant toujours la compatibilité montante de la codification proposée.

Dernier ajout : novembre 2017, ajout du rhombe et de la canonnière

Merci à tous ceux qui ont bien voulu me laisser photographier leurs instruments. je tiens d'ailleurs à préciser que ceux-ci ne sont pas forcément de "bons" instruments et la plupart ont bien vécu ce qui leur donne un cachet particulier (instruments anciens mais sans forcément de valeur marchande, instruments d'harmonies et fanfares souvent).

Merci à Sylvie Guérin qui m'a laissé utiliser quelques photos d'accordéonistes, sonneurs de trompes et d'un harmoniciste, tirés de ses albums de famille, les autres photos anciennes ont été glanées aux puces. Merci au Collectif pour l'accordéon diatonique en Bretagne qui m'a fourni les scans du catalogue Dedenis. Merci à Thierry Legros, Fritz Schneider, Denis Boss, Maxou Heintzen et j'en oublie certainement qui m'ont laissé photographier des instruments ou documents anciens. Vous pouvez contribuer à cette partie du site en m'envoyant des scans de photos de ce type (mais non des photos extraites de livres à cause des droits).

Trophée en laiton sur sacoche à partition
Trophée en laiton sur giberne à partition en cuir

Introduction

Un instrument de musique (mélodique ou harmonique) comporte théoriquement trois parties principales : l’une produit le son initial, la seconde permet d’en moduler la hauteur et la troisième l’amplifie (1). Ainsi sur un violon la corde produit le son, la touche permet d’en faire varier la hauteur et la caisse permet de gagner en volume sonore. La réalité est un peu plus complexe car ces trois parties ne sont pas forcément distinctes (sur les instruments à vent en particulier : la fonction d'amplification est rarement distincte) et certaines peuvent être plus ou moins partagées entre l’instrument et l’instrumentiste (dans le jeu de la guimbarde, l’instrument ne fait que produire le son initial, c’est la bouche du musicien qui effectue la modulation et l’amplification). On peut enfin trouver d’autres parties dans un instrument, par exemple celles qui permettent de jouer sur la couleur du son, sur son temps de résonance etc.. Il est donc plus approprié de parler de trois fonctions principales à remplir par le couple instrumentiste-instrument. La prise en compte de ces trois fonctions dans l’étude organologique facilite l’analyse et permet déjà d’effectuer un certain nombre de constats : sur certains instruments par exemple on dispose d’une palette de sons distincts et de hauteurs données (flûte de pan, accordéon) alors que d’autres disposent d’un son initial modulable (flûte, hautbois), ou encore comme nous l’avons déjà vu, il existe des instruments qui n’assurent pas certaines fonctions qui doivent alors être reprises par le musicien etc...

La présente typologie s’intéresse à la seconde fonction : le procédé de variation de hauteur du son et les possibilités qui en découlent (monophonie, polyphonie...), la famille des cornemuses qui nous intéresse au premier plan, présente en effet une très grande variété d’instruments de ce point de vue depuis l’instrument à chalumeau unique jusqu’au très complexe uillean-pipe irlandais en passant par la musette baroque française ou les zampogna italiennes. Le présent article, qui prend en compte l’ensemble des instruments à vent (flûtes, hautbois, clarinettes mais aussi cuivres, accordéons, orgues...) permet de situer les cornemuses dans cet ensemble et de mieux percevoir cette diversité de fonctionnement musical qui s’ajoute à la diversité des décors, des matériaux, des sonorités etc...

Précisons enfin que l’étude de l’utilisation musicale des instruments implique d’observer ceux-ci dans leur condition de jeu et non pas en tant qu’objets : une flûte à trois trous jouée seule sera par exemple considérée de manière totalement différente que deux flûtes à trois trous jouées par la même personne, physiquement indépendantes mais formant, pour le jeu, une flûte double polyphonique, même si les objets flûtes sont, dans ce cas, similaires. J’ai d’ailleurs tenté de m’affranchir le plus possible des critères technologiques pour ne retenir que ceux qui ont un impact sur le jeu de l’instrument.

Bien entendu, la typologie présentée ci-dessous n’est pas la seule possible sur ce thème: elle est le résultat de nombreux essais, tâtonnements, retours en arrière, refontes etc... mais certaines solutions abandonnées auraient pu ne pas être pires... Le principe d’élaboration d’une telle typologie consiste en effet à définir des éléments discriminants et surtout à les hiérarchiser ce qui demeure très subjectif. Ces deux opérations réalisées on obtient un arbre au sein duquel il faut vérifier que tout instrument trouve sa place. Pour ce faire il faut alors rajouter des branches... ou constater que quelque chose ne colle pas et revenir en arrière.

Voici le résultat de ce petit exercice mais précisons tout d’abord :

- que le terme tuyau est utilisé avec un sens très large incluant les formes globulaires et les résonateurs d'anches simples.

- que les bourdons simples ne sont pas pris en compte, leur ajout pouvant se faire indépendamment de cette typologie : on pourra par exemple désigner une musette du centre selon le classement établi ci-dessous par "3.2.2.1.1.3 + 2 bourdons "

- que les artifices non utilisables aisément en cours de jeu ne sont pas non plus pris en compte (corps de rechange pour changement de tonalité, viroles sur bourdons, clef de mise en fonction des bourdons...) non plus que les systèmes d’accord (coulisses généralement) même s’ils permettent quelques effets lors du jeu (coulisse d’accord de certaines trompettes manipulables en cours de jeu), ni non plus les sourdines de cuivres dont la fonction est de modifier la sonorité mais pas la hauteur des notes.

- que je me suis limité, à de rares exceptions près aux types reconnus d’instruments en laissant de côté les prototypes et exemplaires rares dont je citerai quelques exemples à la fin de cet article

- que je n'ai pas pris en compte les flûtes eunuques (dites aussi mirliton, kazoo, bigophone) que je considère plutôt comme des accessoires de la voix plutôt que comme des instruments à part entière (si on voulait les prendre en compte il faudrait créer une rubrique 3.3.)

 
Trompette, flûte traversière en ébène et mandoline, La Chaux de Fonds 1904

Typologie des instruments à vent selon leur mode de production des notes

1. instrument à son unique : sifflet à son unique et fixe, certains appeaux, certaines "cornes" d'appel à anche simple (dont des klaxons automobile), certains instruments jouets. Certaines trompes "rudimentaires" utilisées pour produire une hauteur de son unique, même si certaines pourraient atteindre les premiers partiels. Le didjeridoo est dans ce dernier cas : la montée dans les partiels est possible mais reste assez rare en jeu, plutôt utilisée comme un effet, le musicien jouant par contre sur les harmoniques pour modifier le timbre tout en conservant un bourdon stable. Citons également la canonnière ou "bouchon de champagne", accessoire d'orchestre plus qu'instrument à part entière mais disposant tout de même de partitions...

Note : l'utilisation de plusieurs instruments à son unique afin de disposer de plusieurs notes, jouées par un ou plusieurs musiciens, renvoie à certaines catégories ci-dessous puisque la présente typologie s'appuie mooins sur la réalité physique de l'instrument que sur son mode de jeu.

2. instrument possédant au moins un tuyau ou une anche par note (éventuellement pour deux notes si l'on considère l'octave) :

2.1 sans possibilité d'isoler les sons : l'instrument produit toujours le même " accord " : Klaxon à anches et tuyaux multiples sur poire de caoutchouc, sifflet à plusieurs tons simultanés, jouets à multiples tuyaux à anches

2.2 avec possibilité d'isoler les sons :

2.2.1 sans dispositif de répartition (Note : on assimilera au cas indiqué "le musicien répartit lui-même le souffle pour choisir ses notes", le cas ou le musicien agit sur autant de générateurs de souffle que de note : orgue à klaxons à poires par exemple

2.2.1.1 le musicien répartit lui-même le souffle pour choisir ses notes : harmonica, flûte de Pan, flûte à sifflets multiples, orgue à klaxons à poires, diapasons à anches

2.2.1.2 plusieurs musiciens répartissent chacun leur souffle pour choisir les notes mais chacun ne possède qu'une partie de celles-ci : flûte de pan siku jouée à deux musiciens

2.2.1.3 chaque musicien ne dispose que d'une note : ensembles de cors russes (Note en pratique les musiciens des ensembles actuels de cors russes jouent souvent sur sur deux ou trois cors, on se retrouve donc plutôt dans la catégorie 2.2.1.2 ci-dessus à la nuance près que chaque cor constitue une entité indépendante tandis que les tuyaux des siku sont liés ensemble)

2.2.2 avec dispositif de répartition :

2.2.2.1 : par obturation de trous sur les tuyaux : orgue à bouche (l'anche libre est mise en vibration lorsque l'on bouche le trou du tuyau correspondant)

2.2.2.2 : par pistons (à la différence d'un clavier sur lequel la main est mobile, ici chaque doigt actionne toujours le même piston) : " schalmei " (ou "Martinophone" : instrument à anches libres montées chacunes sur un tuyau commandé par un piston) jouets à anches libres et "pistons"

2.2.2.3 : par clavier (les sous-rubriques ci-après ont été modifiées en juin puis en décembre 2001) :

2.2.2.3.1 : une touche de clavier produit toujours la même note ou le même accord (instrument unisonore, on ne tient pas compte ici de la registration)

2.2.2.3.1.1 : sans possibilité réelle de jouer mélodie et accompagnement (généralement parce que ne se jouant qu'à une main, la seconde soutenant l'instrument ou actionnant le soufflet) : mélodica, accordina, pseudo clarinettes ou saxophones jouets, guide-chant

2.2.2.3.1.2 : avec possibilité de jouer simultanément mélodie et accords :

2.2.2.3.1.2.1 sans accords précomposés : orgues, harmonium, bandonéon chromatique

2.2.2.3.1.2.2 : avec accords précomposés : accordéon chromatique, certains guides-chants à soufflerie électrique des années 70

2.2.2.3.2 : une touche du clavier peut produire deux notes selon le sens de passage de l'air

2.2.2.3.2.1 sans accords précomposés : concertina (selon système)

2.2.2.3.2.2 : avec accords précomposés : accordéon diatonique, bandonéon diatonique flûte-accordéon,

2.2.3 avec dispositif de répartition automatique : orgues mécaniques et autres instruments mécaniques à vent

3. instrument pour lequel un tuyau (ou bien une anche ou autre) au moins produit des sons de différentes hauteurs

3.1 : la hauteur des sons n'est pas directement contrôlable par le musicien :

3.1.1 : hauteur fixe : sifflet simple, sifflet à roulette (la roulette donne un effet de trille mais en fait pas réellement varier la hauteur de la note perçue).

3.1.2 : hauteur non fixe non ou difficilement contrôlable par le musicien (aléatoire) : sifflet à eau (le mouvement de l'eau provoque des variations relativement rapide de la hauteur d'eau avec effet de gazouilli), sirènes (l'inertie de la pièce tournante amène celle-ci plus ou moins lentement à sa vitesse de rotation avec variation en continu simultanée de la hauteur de la note), il existe des sirène de toutes tailles, dont de petites à bouche. Je placerai dans cette catégorie le rhombe, plaquette souvent en bois, que l'on fait tournoyer au bout d'une ficelle et qui produit un ronflement (c'est bien un instrument à vent) qui n'est pas continu mais alternatif, de volume et de hauteur simultanément variable, probablement en fonction de la position de la planchette par rapport à l'axe de rotation. Cet instrument n'est peut-être pas bien placé ici car il est peut-être possible que l'on puisse également jouer sur la hauteur du son en faisant varier la vitesse de rotation...

3.2 le musicien peut contrôler la hauteur de chaque son :

3.2.1 modification de la hauteur des notes par variation de la pression

3.2.1.1 par sélection des partiels uniquement : trompes simples, trompe de chasse, cors de poste, cor des Alpes, clairon, trompette de cavalerie, didjeridoo

3.2.1.2 variation continue de la hauteur en fonction de la pression : feuille de lierre, feuille d'endive, brin d'herbe tendu entre les pouces et autres anches en rubans. Le cochenai Ouzbek utilise ce principe de variation de hauteur pour obtenir des notes plus aigües lorsque tous les trous de jeu ont été débouchés (il utlise donc alternativement ce principe 3.2.1.2 et le 3.2.2.1.1.4)

3.2.2 modification de la hauteur des notes par bouchage/débouchage de trous de jeu et/ou de l'extrémité de tuyau(x), (associé ou non avec la sélection des partiels)

3.2.2.1 Instruments monophoniques

3.2.2.1.1 : tuyau simple :

3.2.2.1.1.1 : un seul trou de jeu (qui peut éventuellement être le trou terminal du tuyau)

3.2.2.1.1.1.1 : pas de possibilité de jouer sur les harmoniques : appeau de type coucou, certains sifflets à un trou, cors et trompes les plus rudimentaires (quoique l'on arrive presque toujours à produire au moins deux partiels différents, l'usage de certains cors, trompes ou conques n'utilise pas cette possibilité)

3.2.2.1.1.1.2 : possibilités de jouer sur les harmoniques : flûte dite harmonique, cor naturel joué avec la main dans le pavillon

3.2.2.1.1.2 : deux trous de jeu couverts par les doigts d'une seule main ou par un doigt de chaque main : divers sifflets plus ou moins globulaires, sifflets africains ou brésiliens à deux trous latéraux (n'utilisent généralement pas les harmoniques)

3.2.2.1.1.3 : trois (plus rarement quatre ou cinq) trous de jeu couverts par les doigts d'une seule main : flûte à une main (généralement jouée avec un tambourin à peau ou à cordes de l'autre main, cf. illustration ci-dessous) Ces instruments utilisent généralement les harmoniques afin d'étendre leur ambitus

3.2.2.1.1.4 : trous nécessitant les doigts des deux mains (voire les paumes) : la plupart des flûtes simples (flûtes de divers types, flageolet, fifre et flûte traversière), ocarina, du côté des anches (simples ou double) : hautbois et cor anglais (dont les petits hautbois dit "musette"), clarinettes populaires, chalumeaux ou clarinettes modernes, saxophone et cornemuses d'Europe occidentale (gaïta, bot, xeremia, bagpipe, cabrette, chabrette, doedelsack etc...). On a longtemps cru en occident qu'une anche libre ne pouvait produire qu'un son mais les instruments asiatique du type hulusi démontrent que l'on peut associer une anche libre à un tuyau à trous.

Enfin, toujours dans cette catégorie, pour les instruments à embouchure : le cornet à bouquin, le serpent et l'ophicleïde (instruments à embouchure)

3.2.2.1.2 : tuyaux identiques accolés (percés dans un même bloc ou assemblés, les différentes phalanges d'un même doigt permettent de boucher plusieurs trous) : clarinettes populaire doubles, mezzued tunisien, askomantoura grec,...

3.2.2.2 Instruments polyphoniques (y compris lorsque l'utilisation de celle-ci est rythmique plus qu'harmonique)

3.2.2.2.1 Polyphonie figée : par exemple instrument à 2 tuyaux accolés joués avec les phalanges des mêmes doigts mais dont la répartition des trous est différente (contrairement à 3.2.2.1.2): le jeu sur le tuyau secondaire est automatiquement lié au jeu sur le tuyau principal (polyphonie plus ou moins automatique) alboka basque, mih croate, tulum turc. Selon la répartition des trous sur les deux tuyaux l'instrument est polyphonique sur toute l'échelle ou sur une partie seulement. Il serait possible de développer une typologie sur ce seul type d'instruments. Note : Ce qui précède est souvent un peu théorique car les musiciens savent replier les doigt pour ne boucher parfois qu'un des deux tuyaux et recourir ainsi à d'autres accords...

3.2.2.2.2 Polyphonie contrôlable

3.2.2.2.2.1 : Un seul tuyau mélodique (c'est à dire permettant plus de deux notes)

3.2.2.2.2.1.1 : tuyau secondaire à un seul trou (obturable par l'instrumentiste et permettant donc soit un silence soit une note déterminée)

3.2.2.2.2.1.2 : tuyau secondaire à deux notes (" bourdon " variable) : cornemuse de type boha des Landes de Gascogne : Gajdy slovaque, hongroise...

3.2.2.2.2.1.3 : tuyau secondaire à deux notes et troisième tuyau à un seul trou permettant d'interrompre le son : certaines cornemuses slovaques (type boha + petit tuyau muet au repos débouchable avec le pouce de la main supérieure)

3.2.2.2.2.2 : deux tuyaux mélodiques

3.2.2.2.2.2.1 un tuyau par main :

3.2.2.2.2.2.1.1 : pas d'autre tuyau avec trou de jeu flûtes doubles, zampogna traditionnelles italiennes, launeddas sardes, diple croate. Une typologie supplémentaire serait réalisable selon les échelles respectives et relatives des deux tuyaux mais également selon le type de jeu (harmonie parallèle, arpèges sur l'un des tuyaux ou, plus simplement, l'un des tuyaux tient un bourdon sur une note choisie par l'interprète lorsque l'autre joue la mélodie et vice-versa)

3.2.2.2.2.2.1.2 : un autre tuyau permettant deux notes différentes par bouchage débouchage d'un trou :
- bohassa polyphonique (évolution récente de la boha)
- zampogna a la moderna dans sa version simple (avec un trou sur le bourdon arrière)

3.2.2.2.2.2.2 un tuyau utilise des doigts des deux mains, le second les doigts restant disponibles pour produire plus de deux notes différentes :
- musette baroque française : dans son principe initial le petit chalumeau sert à augmenter l'ambitus du chalumeau, celui-ci tenant une pédale lorsque le second est utilisé ; le second chalumeau a ensuite été utilisé pour le jeu à deux voix (pièces dites " par accords ")
- zampogna a la moderna dans sa version complexe (avec plus d'un trou sur le bourdon arrière)

3.2.2.2.2.3 : un tuyau mélodique et plusieurs tuyaux capables chacun d'émettre plusieurs notes : uillean pipe. Le jeu de cet instrument peut être de quatre types qui mériteraient presque la création de trois classes propres de cette typologie (le premier type y figurant déjà) :

- jeu mélodique sur le chanter seul, les régulateurs sont muets (on est alors identique au type 3.2.2.1.1.3)

- jeu mélodique sur le chanter et accords sur les régulateurs actionnés par le poignet

- jeu mélodique sur le chanter d'une main et mélodique sur les régulateurs de l'autre

- jeu mélodique d'une main sur les régulateurs et note tenue sur le chanter,

et cela sans prendre en compte la possibilité de couper les bourdons...

 

3.2.3 : modification de la hauteur par variation de volume ou longueur

3.2.3.1 : variation d'un volume fermé : jazoflûte (flûte à coulisse : ce type de flûte comporte un tuyau fermé par un bouchon mobile dont la position détermine la hauteur de la note), flûte à insufflation nasale et fenêtre placée devant la bouche (le volume de la cavité bucale détermine la hauteur de la note)

3.2.3.2 variation de longueur de tuyaux ouverts (les instruments de cette catégorie combinent généralement ce moyen de variation de la hauteur avec la sélection des partiels).

3.2.3.2.1 modification continue de la longueur : trombone à coulisse, didjdjeridoo slide (à coulisse), saxophone à coulisse (instrument expérimental mais déjà ancien). C'est également le principe servant à l'accord de nombreux bourdons de cornemuses. On retrouve ce principe sur un petit objet qui n'est pas réellement un instrument : un diapason chromatique à anche unique et pour l'accord de certaines anches simples ou libres (principe de la rasette), notamment sur les orgues.

3.2.3.2.2 modification discontinue par dérivation dans des tubes annexes : trompette, saxhorn, bugle, cornet à piston, néocor, sousaphone, hélicon, trombone à pistons, cors d'harmonie... la technologie utilisée pour obtenir cette dérivation (pistons à translation (Périnet, viennois ou belge) ou palette actionnant la rotation d'un cylindre percé) n'a pas une incidence directe sur le jeu et ne mérite donc pas une subdivision de cette classe en deux. Je n'ai également pas non plus subdivisé cette classe selon le nombre de pistons ce qui pourrait se justifier (3.2.3.2.2.3 pour une classique trompette à trois pistons par exemple. Notons d'ailleurs que certains instruments sont dotés de pistons et d'une valve dont le maniement en cours de jeu n'est pas aisé, il s'agit donc plutôt d'un changement de tonalité de l'instrument qui n'entre pas en compte dans cette typologie. Dans le même ordre d'idée, certains instruments de ce type sont munis d'une coulisse actionnée par la seconde main. Celle-ci ne sert qu'à l'accord fin de l'instrument et n'est donc pas à prendre en compte dans cette typologie, de même que l'usage d'une sourdine qui ne vise pas à modifier la hauteur des notes mais la puissance et le timbre.


Carte postale ancienne, violon accompagnant deux joeurs de tambourins à cordes ("tun-tun") et flûtes à trois trous

Croisement de cette typologie avec celle par type d'excitateur sonore (ce § ne figurait pas dans l'Annuario da gaita)

Le tableau ci-dessous (à lire en pleine page) réalise le croisement entre la typologie présentée ici (en lignes) et celle qui classe les instruments à vent selon le principe de l'excitation sonore initiale : biseau, anche ou embouchure. On remarquera qu'une seule ligne présente des représentants dans les trois catégories (quoique devenus rares en musique occidentale pour les embouchures). Bien entendu il est possible de subdiviser les colonnes pour différencier anches simples, doubles et libres par exemple ou encore flûtes à conduit, à encoche ou obliques.

biseau

anche

embouchure

1

.

.

.

.

.

. canonnière

sifflet

certains appeaux, instruments jouet à son unique, klaxon à un ton,"cornes" d'appel à anche simple

- trompe rudimentaire, didjeridoo

2

2.1

.

.

.

.

.

sifflet à plusieurs tons simultanés

klaxon et jouet à anches polysonores

-

2.2

2.2.1

.2.2.1.1

.

.

.

flûte de pan, flûte à sifflets multiples

harmonica

-

2.2.1.2

flûte d pan Siku

2.2.1.3

cors russes

.

.

2.2.2

2.2.2.1

.

.

.

-

orgue à bouche

-

.

.

.

2.2.2.2

.

.

.

-

schalmei ou Martinophone

-

.

.

.

2.2.2.3

2.2.2.3.1

2.2.2.3.1.1

.

-

mélodica, clarinettes et saxo jouets, guide-chant

-

.

.

.

.

.

2.2.2.3.1.2

2.2.2.3.1.2.1

orgue (tuyaux à sifflets)

orgue (tuyaux à anches), harmonium

-

.

.

.

.

.

.

2.2.2.3.1.2.2

-

accordéon chromatique,

-

.

.

.

.

2.2.2.3.2

2.2.2.3.2.1

.

-

concertina

-

.

.

.

.

.

2.2.2.3.2.2

.

-

accordéon diatonique, flûte-accordéon

-

.

.

2.2.3

.

.

.

.

orgues et autres instruments mécaniques

-

-

3

3.1

.

.

.

.

-

-

-

.

.

3.1.1

.

.

.

.

sifflet simple, sifflet à roulette,

-

-

.

.

3.1.2

.

.

.

rhombe

sifflet à eau, sirène

-

-

.

3.2

3.2.1

.

.

.

.

-

-

.

.

.

3.2.1.1

.

.

.

flûte harmonique sans utilisation du trou final (utilisation réelle inconnue)

-

trompe et cor naturels, conque, clairon et trompette de cavalerie

 

.

.

.

3.2.1.2

.

.

.

-

feuille de lierre, brin d'herbe

Cochenai ouzbek pour partie

.

.

3.2.2

3.2.2.1

3.2.2.1.1

3.2.2.1.1.1

3.2.2.1.1.1.1

coucou

-

-

.

.

.

.

.

.

3.2.2.1.1.1.2

flûte harmonique

-

cor naturel joué avec la main dans le pavillon

.

.

.

.

.

3.2.2.1.1.2

.

sifflets à deux trous, sifflets africains

-

-

.

.

.

.

.

3.2.2.1.1.3

.

flûte à une main

-

-

.

.

.

.

.

3.2.2.1.1.4

.

la pluspart des flûtes (à bec, traversières flageolet, etc...)
ocarinas

clarinette, hautbois et cor anglais, petit hautbois dit "musette", basson, saxophone, sarrusophone, nombreuses cornemuses, hulusi (à anche libre)

cornet à bouquin, serpent, ophicleïde et trompette à clefs

.

.

.

.

3.2.2.1.2

.

.

flûtes doubles accolées (d'Europe de l'Est par exemple)

clarinette doubles, mezzued

-

.

.

.

3.2.2.2

3.2.2.2.1

.

.

-

alboka, mih croate, tulum turc

-

.

.

.

.

3.2.2.2.2

3.2.2.2.2.1

3.2.2.2.2.1.1

-

?

-

.

.

.

.

.

.

3.2.2.2.2.1.2

-

boha landaise, cornemuses hongroises

-

.

.

.

.

.

.

3.2.2.2.2.1.3

-

certaines cornemuses slovaques

-

.

.

.

.

.

3.2.2.2.2.2

3.2.2.2.2.2.1.1

certaines flûtes doubles (Italie)

zampogna italienne, launeddas

-

.

.

.

.

.

.

3.2.2.2.2.2.1.2

-

bohassa polyphonique, zampogna a la moderna simple

-

3.2.2.2.2.2.2

musette baroque, zampogna a la moderna complexe

.

.

.

.

.

3.2.2.2.2.3

.

-

uillean Pipe

-

.

.

3.2.3

3.2.3.1

.

.

.

flûte à coulisse, flûte nasale

-

-

.

.

.

3.2.3.2

3.2.3.2.1

.

.

-

Saxophone à coulisse
(diapason chromatique à anche unique, rasettes d'accords des anches)

trombone à coulisse. didjeridoo slide

.

.

.

.

3.2.3.2.2

.

.

-

-

trompette, cornet, néocor saxhorn,,hélicon et sousaphone, trombone à piston, cor d'harmonie ...

De l’intérêt d’un tel travail (" à quoi ça sert tout ça ? ")

Cette typologie n’est pas la première effectuée sur les instruments de musique (2) Il est légitime de se poser la question de l’intérêt et des limites d’un tel travail : voici quelques ébauches de réponses à ces questions.

Mettre les choses à plat :

La réalisation d’une typologie oblige son concepteur à analyser le corpus d’objets de celle-ci, c’est à dire à observer chacun pour pouvoir ensuite les classer selon les critères apparus lors de l’observation. Ceci implique une approche analytique et une compréhension des mécanismes qui ont soustendu leur élaboration. Cette mise-à-plat indispensable est intéressante tant pour le concepteur qui se trouve obligé de disséquer un fonctionnement que pour le lecteur qui se voit ainsi présenter ces mécanismes pas forcément explicites en première approche.

Hiérarchiser, classer :

Pour le concepteur, le classement des objets sert à créer l’arborescence... et vice-versa. Ceci oblige à de nombreux aller-retours, un objet inclassable ou qui, au contraire trouverait sa place à deux endroit obligeant à repenser l’édifice. Mais c’est surtout la hiérarchisation des critères qui pose le plus de problèmes : l’inversion de deux niveaux se fait rarement sans avoir à les redéfinir. Or il est difficile à créer une bonne hiérarchie du premier coup : même les choix qui semblent évidents au premier abord doivent le plus souvent être modifiés par la suite. S’il semble pouvoir exister une infinité de typologies réalisables en combinant les critères retenus selon des hiérarchies différentes, à l’expérience le nombre réel de typologies sérieuses réalisables est beaucoup plus restreint... mais certainement pas unique non plus. C’est ce nombre de possibilités de classement, difficilement appréhendable, qui définit l’intérêt et les limites de ce type de travail.

Pour le lecteur l’aspect classement permet uniquement une présentation à priori un peu plus claire des différents mécanismes décrits. Si la hiérarchie des critères a été correctement réalisée, elle doit mettre en valeur les grand principes de fonctionnement.

Pour l’utilisateur potentiel qui tente d’appliquer la typologie proposée à son propre corpus et que nous distinguerons donc du simple lecteur dont le rôle reste passif, le classement selon une typologie proposée peut permettre d’ordonner son corpus (les ouvrages sur les instruments de musique suivent pour la pluspart une typologie énoncée explicitement ou non), d’en découvrir les occurences absentes et celles par trop redondantes, en ayant toujours à l’esprit qu’il ne s’agit que d’un angle de vision.

Bien entendu il n’est pas nécessaire d’utiliser les codes chiffrés utilisés ci dessus (de type 3.2.3.1) mais plutôt de tenir compte de l’arborescence pour décrire l’instrument de manière plus rationnelle.

Evaluer des distances entre objets

En supposant toujours que la hiérarchie proposée soit justifiée, l’examen d’une typologie permet de mesurer le degré de parenté existant entre deux objets (en observant le nombre de niveaux communs en partant du chiffre le plus à gauche) et cela peut se révéler très intéressant : deux objets jugés à priori proches peuvent se révéler très éloignés au sein d’une arborescence donnée. Mais ici encore il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit que d’un angle de vision : au sein d’un corpus de flûtes par exemple, deux instruments peuvent se retrouver très proches selon la typologie de M.B. Le Gonidec (1) (mêmes embouchures) et beaucoup plus éloignés selon celle proposée ci-dessus (flûte simple et flûte double par exemple). Une typologie basée sur les matériaux donnerait encore une autre vision, de même qu’une autre encore, basée sur la forme des perces internes.

Repérer les principes rares

J’ai donné ci-dessus des exemples pour chaque branche finale, pour certaines les exemples sont nombreux, pour d’autres un seul instrument en justifie l’existence. La typologie nous permet ainsi de repérer les occurences originales ce qui peut par exemple permettre de les valoriser en mettant en avant ce qui constitue l’originalité et qui ne peut, dans l’exemple ci-dessus, par exemple, être obtenu par un autre instrument. On remarquera d’ailleurs ci-dessus l’exemple du uillean-pipe qui est non seulemement l’unique exemple répertorié sur sa branche mais qui mériterait presque de figurer sur quatre branches distinctes selon le type de jeu pratiqué.

Inventer des branches nouvelles

L’esprit imaginatif de l’espèce humaine est beaucoup moins fertile que ce que l’on peut croire et la création a le plus souvent besoin d’aide. L’artiste se fondera donc par exemple sur le passé pour créer des oeuvres contemporaines (musiques actuelles issues de la tradition, instruments créés à partir de l’iconographie...) sur des règles de jeu (les surréalistes ont usé et abusé de jeux pour créer leurs oeuvres). La recherche de nouvelles branches à l’intérieur d’une typologie d’oeuvres peut permettre d’imaginer des oeuvres nouvelles et originales. Il est également possible de créer de nouveaux objets correspondant à une branche à faible population (les principes rares décrits ci-dessus) ou dont la population est très typée : pourquoi ne pas tenter de faire une flûte à pistons, cette branche étant pour l’instant l’exclusivité des cuivres ?

Par exemple la zampogna modifiée par Piero Ricci comporte deux tuyaux mélodiques (un par main) et un " bourdon " variable : (" bourdon " à trois notes par double trou actionné par l’un des pouces). Elle définit donc une nouvelle branche 3.2.2.2.2.3. Profitons de ce paragraphe pour citer quelques instruments rares ne s’inscrivant pas dans la typologie ci-dessus : il a existé des cuivres munis de pistons et de trous bouchés par des clefs actionnées par l’autre main. L’introduction de ce type d’instrument (rare) dans notre typologie nécessiterait l’adjonction d’une branche 3.2.4 : modification de la hauteur par modification de la longueur et par trous de jeu. La prise en compte de certains flageolets triples ou de la sourdeline décrite par Marin Mersenne nécessiterait également la création de branches spécifiques. L’adjonction d’une coulisse au didjeridoo tel que le joue Ch. Mac Mahon ne nécessite pas une nouvelle branche mais fait passer l’instrument du type 3.2.1 au type 3.2.3.2.1

 

Conclusion : Ludiques ou sérieuses, utiles ou inutiles les typologies ? A vous de juger et de nous faire part de vos expériences. Mais si vous tentez de concevoir de nouveaux outils de ce type prenez soin de bien les laisser mûrir auparavant, le premier jet est rarement le bon et la vérification doit être rigoureuse. Et surtout, si vous attaquez un sujet déjà étudié de la sorte, essayez de trouver un nouvel angle de vision histoire de donner une dimension supplémentaire à l’édifice global.

Jean-Luc Matte

Décembre 1997 revu par la suite et jamais définitif...

(1) les théories actuelles décrivent une réalité un peu plus complexe, les divers éléments d'un instrument étant tous plus ou moins interdépendants dans leur fonctionnement. Il faut donc prendre la présente explication comme une schématisation à caractère pédagogique. retour

(2) Cet article a été rédigé après lecture d’une typologie des flûtes réalisée par Marie-Barbara Le Gonidec (Revue Pastel n°33) et basée essentiellement sur la structure de l’embouchure de celles-ci (c’est-à dire principalement sur des critères technologiques). retour



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- Catalogues Robert Martin à Macon (1954, 55 et 57) + Le Pavillon à Ciney
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Catalogues, tarifs et dépliants de la maison Andrieu à Paris (vers 1960)
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Catalogue 1888 de la maison F. Sudre
-
Catalogue Herold & Meinel années 30
- Catalogue d'instruments de musique quadrilingue première moitié du XXème siècle
- Catalogue d'accordéons et autres instruments à anches libres, Le Comptoir universel, Paris, 1903
- Catalogue tarif 1930 de la maison Couesnon
- Catalogue d'instruments de musique Margueritat de 1911
- Catalogue Dedenis,
- Catalogues Manufrance,

- Annuaire français de la facture instrumentale ,de l'édition musicale et des des industries qui s'y rattachent de 1913

- Musique-Adresse, Annuaire du commerce de musique - Instruments de musique - Machines parlantes - Editions musicales - France, colonies françaises, Monaco, Belgique et Luxembourg, de 1921

- petit dossier sur le choix d'un accordéon en 1962 avec dépliants d'époque

- Article du Petit Robinson de 1924 sur les instruments de musique du Monde
- "l'homme au bonnet de coton",
- George Cavalier dit Pipe-en-bois et son sifflet

- seconde page sur les saxhorns,
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- seconde page sur les accordéons diatoniques
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- tablature de saxhorn de J.B. Arban
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