Nota : Le nom figurant en
rouge sous une référence est celui de la première personne
qui m'a signalé celle-ci, même si de manière imprécise. Il
ne s'agit donc le plus souvent pas de l'auteur de la
description. Si aucun nom n'est mentionné en rouge c'est que
Catherine ou moi-même avons trouvé cette référence sur
place, dans la bibliographie, sur internet....
et passant près de l'oreille du musicien, conique d'un seul tenant et dont le pavillon est à peine suggéré par un très léger évasement. Tuyau mélodique apparemment cylindrique. Sac de forme assez rebondie, et débordant largement au dessus de la souche du tuyau mélodique. Pas de porte-vent visible. L'instrument est tenu sous le coude droit par le musicien qui se tient très penché en avant, le dos rond.
Sc/pierre
Cette partie de la cathédrale a été élevée vers 1366 et achevée par Viollet-le-Duc. La statuaire de cette tour a été souvent restaurée et même entièrement refaite par les frères Duthoit en 1856. Sur les dix culs de lampes représentant des musiciens, trois ont étés refaits (lesquels?).
1 bourdon d'épaule
C.P. anciennes dont une reproduite in L. Guillemain,
"Méthode de cornemuse", Paris 1950
Der Dudlepfeifer N° 21/1983 (dessin)
J.C. Compagnon
Sc/bois : angelot
1508-1522 par Arnould Boulin, Alexandre Huet et André Trupin
1 bourdon d'épaule à 1 raccord
F. Billiet et G. Lefeuvre, "Concert imaginaire dans les
stalles de la cathédrale d'Amiens", ed. le Courrier Picard
1982 (photo. N.B.)
F. Billiet, "La vie musicale à Amiens au XVIème
siècle", CNDP Amiens 1984 (photo.)
Visible sur le site Musicastallis : https://musicastallis.huma-num.fr/fiche.php?id=293
P. Delaval
Sc/bois : ménestrel
1508-1522 par Arnould Boulin, Alexandre Huet et André Trupin
1 bourdon d'épaule (porte vent et section supérieure du bourdon cassés)
F. Billiet et G. Lefeuvre, "Concert imaginaire dans les
stalles de la cathédrale d'Amiens", ed. Le Courrier Picard
1982 (photo.)
Visible sur Musicastallis : https://musicastallis.huma-num.fr/fiche.php?id=5
P. Delaval
Tableau de David Téniers le Jeune (Anvers 1610 - Bruxelles 1690)
XVIIème : "Le joueur de cornemuse" : cornemuseux assis à côté d'une femme
2 bourdons verticaux d'inégales longueurs, très moulurés et ornés d'un gland rose en étoffe. Chalumeau cylindrique de forte section.
Tableau similaire à Bruges, Stathuis
Fr. Schneider
Éventail peint : scène champêtre : cornemuseux jouant pour deux dames dont l'une file et l'autre caresse un chien. Les trois personnages appartiennent visiblement à la noblesse.
Style XVIIIème
2 chalumeaux largement divergents
Fr. Schneider
AMIENS (Somme) : Bibliothèque municipale Louis Aragon (Lescalopier 016 fol.112v.)
Manuscrit enluminé : Heures à l’usage d’Amiens : annonce aux bergers en pleine page au début de tierce de la Vierge. Devant un ciel formé de petits carrés dorés sur fond noir, deux bergers regardent l’ange annonciateur qui descend du ciel tête en bas à la verticale. Celui de gauche est debout de profil droit, jambe droite en avant. Il lève la main droite vers l’ange tandis que la gauche s’appuie sur une courte houlette. Le second est assis à droite, vêtu en orange, torse face à nous tandis que sa tête se retourne vers l’ange et que ses mains sont posées à l’opposé sur le haut des tuyaux de sa cornemuse qui dépasse du cadre de l’image délimité par des colonnettes dorées.
Deuxième quart XIVème, France du Nord ?
Sans bourdon mais deux tuyaux mélodiques juxtaposés (ou un tuyau mélodique et un bourdon ?), l’un presque deux fois plus long que l’autre et doté de trous de jeu bien plus bas que les deux mains du bergers posées très en haut de ces tuyaux ? Ces deux tuyaux sont extérieurement coniques, le plus long s’évasant davantage en pavillon. Pas de figuration du porte-vent. Sac sphérique à col de cygne, blanc comme les deux tuyaux.
Cécilia
Nicli op. cit. fig.9
Photo couleur visible sur Initiale le catalogue de
manuscrits enluminés de l'IRHT-CNRS : https://initiale.irht.cnrs.fr/codex/6048/659
Vers 1495, Picardie, attribué au Maître d’Antoine Clabault
* f.14v : Dans la marge à décor végétal sur fond rosé en dessous d’une miniature représentant l’évangéliste Saint Jean ( son aigle symbole à son côté) plume et feuille à la main dans un paysage extérieur avec rochers très escapés, surfaces d’eau avec petits bateaux et ville fortifiée, hybride à tête, tronc et bras humains, coiffé d’un capuchon bleu à oreilles et longue pointe et corps (quatre pattes même si deux seulement visibles) de félin tacheté.
Un bourdon d’épaule extérieurement conique, sans raccord ni décor ni évasement supplémentaire sur l’extrémité. Tuyau mélodique extérieurement conique et légèrement cintré avec quelques trous de jeu sous la main inférieure (la gauche). La main droite n’est curieusement pas posée sur le tuyau mélodique mais passe par-dessus pour se poser sur la poche. Porte-vent cylindrique tenu en bouche. Sac sphérique brun comme les tuyaux, avec un trait sous la main droite qui pourrait correspondre à la couture.
* f.171v : annonce aux bergers en enluminure pleine page mais cernée d’une large marge à fond beige et ornée de grosses fleurs et de deux oiseaux. Trois bergers, leurs moutons (petits) et leur chien brun sont figurés au premier plan sur une plaine vide verte puis jaune, à l’arrière de laquelle s’étend un plan d’eau (en partie masqué par un bosquet d’où émergent de hautes falaises (dont une île à droite) couronnées de chaumes jaunes. Entre ces falaises plus à l’arrière plan encore (et sous l’ange annonciateur) se dressent de grands bâtiments (ville) qui occupent tout cet espace. Le cornemuseux est assis à terre au centre, jambe droite repliée sur son genou gauche. Il lève les yeux mais pas assez pour réellement voir l’ange annonciateur, contrairement au berger de gauche, agenouillé ou au berger de droite debout de trois quart, légèrement penché en avant, les deux mains vers l’avant, doigts dressés. Les trois sont vêtus de rouge et bleu francs (un peu de blanc) et chaussés de brun.
Un bourdon d’épaule régulièrement conique, séparé en trois parties par des triples traits transversaux quasiment sans relief et de même au niveau du pavillon (très légères moulures). Pavillon clairement évidé. Tuyau mélodique extérieurement légèrement conique mais assez nettement cintré dans la continuité du col de cygne (poche, col de cygne et tuyau mélodique s’inscrivent quasiment dans un cercle). Cinq ou six trous de jeu figurés et un petit trait transversal marquant le pavillon (sans évasement particulier de celui-ci). Petit porte-vent conique non tenu en bouche. Sac tenu sous le bras gauche.
- A noter la présence d'un petit orgue assez original au folio 178v
Manuscrit enluminé : Jean de Mandeville, Voyages d'Outremer : marge du frontispice décorée de végétaux, blasons et personnages, en trompe l'œil sur fond ocre. Le cornemuseux est un hybride homme-animal (singe ?) situé dans le coin inférieur droit et représenté, ainsi que son instrument, uniquement dans des tons de brun. Légèrement au dessus, un autre grotesque souffle dans une longue trompe légèrement incurvée
Fin du XVème (avant 1492), Gand ?
1 bourdon d'épaule fin et cylindrique, se terminant par un gros pavillon, hautbois plutôt cylindrique se terminant également en pavillon, porte vent en bouche
Sous la direction de J. Dalarun, "Le Moyen-âge en lumière - manuscrits enluminés des bibliothèques de France" ed. Fayard nov 2002 (photo p.181)
Visible sur le site http://www.enluminures.culture.fr/
Photo couleur visible sur Initiale le catalogue de
manuscrits enluminés de l'IRHT-CNRS : https://initiale.irht.cnrs.fr/codex/6150/679
* fol.016v. : Page très dense en fonds végétaux hétérogènes (collage de plusieurs parchemins enluminés comme le titre le suggère ?) sur laquelle se détachent : une petite miniature représentant une scène qui pourrait être une annonciation placée dans un décor d'église gothique dorée et, vers la bas de la page, un oiseau hybride à la tête couronnée d'une couleur rouge assez clair qui le rend bien visible. E n marge droite une sirène (femme aux longs cheveux blonds, nue jusqu’à la ceinture puis dotée d’une queue de poisson unique joue de la cornemuse. Son bras gauche est posé sur le bas du tuyau mélodique mais sont bras droit n’est pas visible. Un oiseau rouge à tête humaine couronnée et queue de serpent est présent en marge basse homogène avec la marge droite.
1 très gros (très fort diamètre) bourdon extérieurement conique, doté curieusement de trois trous alignés comme des trous de jeu. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique assez court.
* fol.019 : annonce aux bergers. Le long bourdon parfaitement vertical et placé juste au centre de l’ovale de cette composition frappe en premier le regard. Par effet de perspective il semble s’élever presque jusqu’à l’ange annonciateur qui apparaît en buste, légèrement tourné sur sa gauche, ailes beiges déployées et vêtu de rouge, déroulant son phylactère qui passe sur don bras gauche. Il apparaît sur une zone de ciel bleu plus foncé que le reste du ciel. Le paysage le plus lointain, dans lequel se distinguent deux châteaux et des bosquets d’arbres, est du même bleu. Puis le paysage passe au vert pour arriver aux premiers plans où se tiennent trois bergers, leur troupeau serré de moutons blancs et deux chiens beiges couchés au premier plan. Le berger le plus éloignés est à droite, tronqué par le bord de la composition. Agenouillé, il tient sa houlette de la main gauche et porte la droite à hauteur de son visage qui regarde l’ange, tête inclinée en arrière. Le second berger est debout à gauche, de face, vêtu en bleu et rouge comme le cornemuseux. Il tient sa tête droite mais ses yeux semblent tout de même se diriger vers l’ange. Il tient une houlette de la main droite et tend la gauche horizontalement, coude plié. Le joueur de cornemuse est au centre, genou droit à terre, les deux mains encore sur les tuyau mélodique de sa cornemuse dans laquelle il ne souffle plus. Il tourne la tête vers la gauche et lève les yeux mais probablement pas suffisamment pour voir l’ange derrière lui.
Composition proche mais non identique à l'enluminure des Heures à l'usage de Rome de la Bibliothèque municipale de LyonRes B 493007 f.27v-28
Un long bourdon extérieurement conique, sans raccord ni ornement jusqu’au petit tore précédent un rétrécissement de diamètre avant l’évasement en pavillon. Tuyau mélodique extérieurement conique régulier puis s’évasant en pavillon sur la toute fin. Petit porte-vent conique. Sac brun à col de cygne.
AMIENS (Somme) : Bibliothèque municipale (Ms.0198 fol.069)
Manuscrit enluminé : Heures à l’usage de Paris : Annonce aux bergers en miniature quasi pleine page (quatre lignes de texte en dessous, précédées de la lettrine D, larges marges à décor végétal sur fond blanc typique du XVème). Décor champêtre dominé par deux gros rochers gris à gauche et brun à droite (rochers et leurs rares arbres qui rappellent ceux des Heures à l’usage de Châlons-en-Champagne (Musée de Cluny Cl.13966 fol.035) couleurs des rochers inversées) et agrémenté par une source qui s’écoule en S au centre de l’image en un ruisseau déjà un peu conséquent aux petite berges nues et verticales. Un ange bleu franc en buste, ailes déployées dans un presque demi-cercle doré largement bordé de bleu et diffusant des rayons dorés, tient son phylactère devant lui. Les deux bergers, debout à droite de la composition, le regardent, celui de devant penché en avant, s’appuyant de sa main gauche sur sa houlette et levant la droite au dessus de la tête comme pour se protéger de la lueur céleste. Son compagnon se tient légèrement derrière lui, en partie tronqué par le bord droit de la composition. Il a encore les deux mains posées sur le tuyau mélodique de son instrument encore gonflé mais ne semble plus jouer, son attention étant tournée vers l’ange. Il est coiffé d’un capuchon rouge vif. Six moutons blancs et un noir les entourent.
Deuxième quart XVème à Paris
1 bourdon d'épaule ou plutôt vertical implanté haut (à proximité immédiate du porte-vent monté sur une souche cylindrique à peine plus large), Il est extérieurement quasi cylindrique sur près des deux tiers de sa longueur, puis assez longue fontanelle de laquelle s’échappe une pavillon évidé s’évasant assez fortement. Tuyau mélodique de même diamètre de départ et s’évasant également en pavillon. Il est monté sur une souche cylindrique de fort diamètre. Porte-vent cylindrique, monté sur une très courte souche torique. Sac gris-brun assez volumineuxà gros col de cygne. Tous tuyaux brun clair.
Photo couleur des miniatures pleines pages visibles sur le site Initiale à l'adresse : https://initiale.irht.cnrs.fr/codex/5958
Ensemble de ce manuscrit visibles en noir et
blanc sur la base ARCA à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md988g84q13m
(vue 75 sur 184)
* fol 053v : personnage coiffé d’un chapeau pointu, en marge gauche d’une annonce aux bergers (avec un berger et une bergère tenant un chien sur ses genoux), tandis que deux autres bergers dansent en se tenant par les deux bras dans la marge inférieure
Sans bourdon,tuyau mélodique extérieurement légèrement conique, à peine plus long que la largeur des deux mains (celle du bas arrive presque au bout du tuyau). Sac blanc à col de cygne.
* fol 95r : en marge droite, hybride vertical composé en partie supérieure d’un homme tout bleu (peau, vêtements, large chapeau pointu) et en partie inférieure d’un gros ventre et de pattes et queue de dragon (lion ?) rosés.
Sans bourdon, tuyau mélodique bleu comme le personnage, extérieurement cylindrique et s’évasant sur la fin en petit pavillon conique, pas de porte-vent représenté, sac blanc ombré de gris présentant davantage un pli qu’un col de cygne.
Photo couleur visible sur Initiale le catalogue de manuscrits
enluminés de l'IRHT-CNRS : https://initiale.irht.cnrs.fr/codex/202
Sans bourdon, tuyau mélodique blanc extérieurement cylindrique sur un peu plus de la moitié, puis s’évasant progressivement en pavillon conique. Quatre double-traits (petites stries au tour) viennent barrer ce tuyau et cinq petits points alignés longitudinalement sont dessinés sur le pavillon (il est peu probable qu’il s’agisse de trous). Le porte vent, légèrement jaune et légèrement conique, est presque dans l’axe de ce tuyau mélodique et paraît passer derrière le col du sac pour ressortir sous forme de tuyau mélodique avec juste un léger angle : aucune trace de souche ni même de rccord au sac, surtout pour le tuyau mélodique qui arrive de biais par rapport au sac. Ce dernier, gris est d’une forme curieuse puisque doté d’une tête animale blanche au bout d’un long cou, tandis que les deux tuyaux arrivent à la base de ce cou. La panse du sac a une forme plus classique mais est entourée par un double trait régulièrement barré par des doubles traits (couture, décor ?). Le sac est tenu sous le bras gauche, la main gauche est posée légèrement plus bas que la droite sur le tuyau mélodique mais tout de même dans le tiers supérieur de celui-ci.
Sous la direction de J. Dalarun, "Le Moyen-âge en lumière - manuscrits enluminés des bibliothèques de France" ed. Fayard nov 2002 (photo p.225)
Visible en couleurs sur la base Initaile à l'adresse :
sur le site https://initiale.irht.cnrs.fr/codex/6016/568
Décors de ce manuscrit visibles en noir et blanc
sur la base ARCA à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md84zg64wx7w