Sc/bois en bas relief : musettes en trophée
Musettes
G. Guillaume
Sc/bois : bas relief blanc sur fond bleu clair : trophée avec rubans, houlette et colombes
Epoque louis XVIII
2 chalumeaux et boîte à bourdons
Bas relief en bois (lambris), musette dans un trophée (8 trophées d'instruments sur ces boiseries)
XVIIIème
2 chalumeaux (petit chalumeau cylindrique mais muni de trous) et boîte à bourdons
J.C. Compagnon
Gravure de Steffano Della Bella (connu aussi sous le nom francisé d'Etienne de la Belle, Florence 1610 - id.1664)
Entre 1640 et 1649 (date de son séjour à Paris) : "Le Bateleur du Pont-Neuf"
Posée sur le sol, semble avoir deux bourdons ou un seul et un porte-vent. Pavillon recourbé.
A.P. de Mirimonde op. cit. t1, fig. 105 (photo. N.B.)
P. Delaval
Huile sur bois : "Les cris de Paris, Margot la musette", femme du peuple jouant de la cornemuse (inv. P.1061)
vers 1634 par A. Doy
1 bourdon de bras de petite taille, hautbois unique à pavillon en forme de disque, souche cylindrique, très long porte-vent
"La vie populaire en France du moyen-âge à nos jours" ed. Diderot 1965
Voir également la gravure ci-dessous et les autres gravures représentant Margot la musette à la BNF (cf. ref.)
P. Delaval E. Montbel
Fr. Schneider d'après E.E. Schmidt
Gravure : "Les cris de Paris, Margot la musette", femme à l'épais manteau rapiécié, porté sur une jupe longue, coiffée d'un simple bandeau, debout de profil droit
Vers 1630, gravé par Pierre Brebiette (Mantes-la-Jolie, vers 1598 - en 1642 — 1650),
1 bourdon de bras de petite taille, assez similaire à un bourdon de chabrette dite périgourdine, hautbois unique assez gros à pavillon en forme de disque et anneau quelques cm au dessus, souche légèrement conique, très long porte-vent.
Voir image sur site Gallica : http://parismuseescollections.paris.fr/musee-carnavalet/oeuvres/les-cris-de-paris-joueuse-de-cornemuse#infos-principales
Voir également la représentation ci-dessus et les gravures représentant Margot la musette à la BNF (cf. ref.)
A. Unterberger
Plâtre patiné de Jean Pierre Dantan (1800-1869) : Henri Brod
XIXème : personnage représenté à partir de la ceinture, la tête légèrement disproportionnée à la manière d’une caricature, soufflant dans une cornemuse
Sorte de Zampogna à deux tuyaux coniques contigus (donc d’axes légèrement divergents)
Site des musées de Paris : https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/portrait-charge-d-henri-brod-1799-1839-hautbois-a-l-opera#infos-principales (photo)
F. Schneider
Gravure de Flameng : bal à l'extérieur d'un cabaret
scène à la manière de Téniers, un violon et une cornemuse jouent pour deux couples de danseurs
1 hautbois conique et un bourdon parallèle de même forme, légèrement plus long
J.C. Laurent "La fête et les naïfs" (photo.
N.B.)
Lithographie de Godefroy Engelmann (Mulhouse, 17–08–1788 - Paris, 25–04–1839)d'après Emile Jean Horace Vernet (Paris, 30–06–1789 - Paris, 17–01–1863) : "Scène d'Auvergne en 1815" (titre gravé sous l'image de même que la mention "Imp.Lith. de G. Engelmann" en bas à gauche. La signature d'Horace Vernet figure juste au dessus de cette mention mais dans l'image elle-même (reproduction de la signature manuscrite du peintre). Dans la campagne (tronc d'arbre un peu cintré s'élevant à droite, maison à toit de chaume se devinant à l'arrière plan à droite, un joueur de cornemuse en costume traditionnel (chapeau à très larges bords, veste, chausse, guètres et sabots), joue de la cornemuse assis sur un rocher, vu de trois quart droit. Un soldat estropié (pied bandé, béquille, donne à manger de la main droite à un petit chien tout en restant perdu dans ses pensées, regard vague, figure triste appuyée sur sa paume gauche. Un femme en costume traditionnel est débout à son côté et semble vouloir le reconforter en lui posant la main sur l'épaule. Cornemuse et costume semblent situer la scène en Basse-Auvergne.
Entre 1815 et 1839
Musette du centre à quelques détails près : 1 bourdon
d'épaule extérieurement cylindrique mais mouluré composé d'une
courte souche cylindrique séparée de la première partie du
bourdon par un petit tore. Puis une longue partie cylindrique
occupant environ le tiers de la longueur, très légèrement
renflée à son extrémité. Puis deux parties convexes, la
première assez courte, la seconde un peu plus longue, puis une
courte partie cylindrique, une partie convexe plus longue que
les précédentes et enfin une partie cylindrique assez longue à
peine renflée à son extrémité. (le terme "partie" dans la
description précédente ne préjuge pas du nombre d'éléments
séparables de ce bourdon.). Un tuyau mélodique extérieurement
conique et s'évasant en pavillon (qui semble très évasé à
l'intérieur également) sur lequel le musicien pose les doigts
des deux mains mais curieusement très bas sur le tuyau. Un
bourdon parallèle, de même forme que le tuyau mélodique
(extérieurement conique s'évasant en pavillon, sans raccord
visible). La position de la main droite montre bien que ce
tuyau passe dans la paume de celle-ci et que les doigts ne s'y
posent pas pour jouer. Ces deux tuyaux sont reliés au sac par
une souche parallélépipédique avec décor sur le devant. Petit
porte vent conique tenu en bouche. Sac de forme animale ayant
conservé les moignons des quatre pattes, la souche commune au
hautbois et au petit bourdon étant attachée à l'emplacement du
cou et le bourdon et porte-vent étant fixés en haut du dos de
l'animal.
Autre exemplaire au Cabinet des Estampes de Strasbourg
Un détail d'un exemplaire de cette gravure reproduit in
Jean-François Chassaing "La tradition de la cornemuse en
Basse Auvergne et Sud Bourbonnais" ed. Ipomée 1982
Fiche sur le site des Musées de Paris : https://www.parismuseescollections.paris.fr/en/node/166649#infos-principales
(photo)