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Nota : Le nom figurant en rouge sous une référence est celui de la première personne qui m'a signalé celle-ci, même si de manière imprécise. Il ne s'agit donc le plus souvent pas de l'auteur de la description. Si aucun nom n'est mentionné en rouge c'est que Catherine ou moi-même avons trouvé cette référence sur place, dans la bibliographie, sur internet....

CAEN (Calvados) : Eglise St-Pierre : le chapiteau (sc/pierre) représentant la "raillerie d'Aristote" et cité dans les éditions précédentes ne comporte pas de cornemuse mais un fouet.

Sc/pierre en bas relief : frise verticale constiuée d'instruments et végétaux suspendus en dessous les uns des autres : cornemuse en dessous de ce qui pourrait être un hautbois croisé posé en croix sur un fifre.

Un bourdon d'épaule très court, doté d'une souche, d'un petit renflement médian et s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique également monté sur une souche bien visible, très court, extérieurement cylindrique à pavillon, légèrement courbe. Petit porte-vent conique, sac assez trapu (tendant sur sphérique mais avec court col de cygne). avec "couture" (il peut aussi s'agir d'une poche en viscère) visible.

Y. Davy

Sc/pierre : personnage assis, adossé à une colonnette face à un joueur de harpe et au dessous d’une joueuse de luth en médaillon

1535-1538 dans un style italianisant, par lo’architecte caennais Blaise Le Prestre

Deux hautbois coniques divergents identiques

F. Pougheol, H. Du Laz et B. Beck, "Hôtels à Caen" in "Vieilles maisons françaises" n°177, 1999, (photo N.B.)

Y. Guibé

Peinture sur bois représentant une scène de chasse (vestige, seules les parties peintes sur les poutres murales existent encore).

XV^ème : berger assis (40 cm de haut), au visage fixant le spectateur.

Instrument partiellement visible : 1 bourdon d'épaule dont on ne doit voir que la première moitié environ, légèrement conique, sans souche visible ni moulures, porte-vent conique tenu en bouche, poche claire à court col de cygne duquel part le tuyau mélodique (ou la souche de celui-ci ?) dont on ne voit que le début, prolongeant curieusement le col de cygne de la poche avec la même courbe.

F. Lermier

Enluminure : "Psautier de St Louis"

XII-XIII^ème

1 bourdon d'épaule

F. Gosselin op. cit. (dessin schématique)

J.C. Compagnon

Note : Un autre psautier de St-Louis (à l'usage de la Ste-Chapelle), réalisé entre 1253 & 1270 est conservé à la B.N.F.; un cornemuseux y est représenté.

Manuscrit enluminé : Heures à l’usage d’Amiens (157 ´ 113 cm, 104ff)

Vers 1490, Paris, Annonce aux bergers : trois bergers écoutent l’annonce de l’ange, deux sont debout, le cornemuseux est assis, sa houlette posée à terre, il tient une main près de sa tête et la seconde sur le chalumeau. Un chien blanc est couché au premier plan.

1 bourdon d’épaule long et fin , évasé, sac blanc, petit chalumeau

Cat. expo. "Livres d’Heure de Basse Normandie", B.M. Caen, mars 92 (photo.)

Enluminure : Heures à l'usage de Coutance par le Maître de Caen, miniature ornant le début de l'office de tierce : annonce aux bergers en quasi pleine page (4 lignes de texte en dessous, marges végétales. L'ange annonciateur apparait à trois bergers. Celui de gauche, de dos, s'appuie sur sa houlette, le suivant porte un petit tonnelet dans le dos et le troisième, assis, tient sa cornemuse sous le bras gauche main gauche sur le tuyau mélodique tandis qu'il redresse la droite. Cinq petits moutons assez simplistes broutent en bas de l'image. A noter que le phylactère de l'ange annonciateur ne porte pas le texte habituel "Gloria in excelsis Deo"...

1425

 Sans bourdont, tuyau mélodique conique très évasé, court porte vent cylindrique, sac d'un rouge éclatant.

"Patrimoine des bibliothèque de France" vol. "Haute-Normandie Basse-Normandie" ed. Ministère de la culture

Rachel Chenu, "Le Maître de Caen et la production enluminée en Normandie occidentale au début du XVe siècle" in Annales de Normandie 2017/2 (67e année), pages 53 à 94 https://www.cairn.info/revue-annales-de-normandie-2017-2-page-53.htm (photo)

J.C. Compagnon

Enluminure : "Livre d'Heures à l'usage d'Amiens"

Vers 1490, Paris

Dastum

Incunable avec gravures sur bois : La nef des fous de Sébastien Brant

Fin XVème (édition de 1494, de 1498 ou autre ?)

Probablement deux ou trois cornemuses dans les gravures de cet incunable, de même que sur les exemplaires de l'édition originale, de Bâle de 1494, à la Bilbiothèque Ste-Geneviève de Paris (cf. ref.) et trois exemplaires de l'édition de 1498 conservés à Troyes (cf. ref.) Verdun (cf. ref.) et Epinal (cf. ref.).

Cat. expo " Moyen-âge entre ordre et désordre " Paris,Cité de la musique 2004 mais pas à une page sans cornemuse

Lithographie représentant une sortie de messe devant le portail de la Cathédrale de Rouen

Milieu XIX^ème

Grand hautbois et bourdon parallèle, poche de petites dimensions

J.C. Bordier

Tableau (huile sur toile) de Bertholet Flemalle, peintre liégeois (1614-1675)

Après 1660 : adoration des bergers (3,18 x 2,04)

L'un des bergers a la main gauche posée sur la poitrine et laisse pendre la cornemuse sur son avant-bras. Les modèles qui ont inspiré les bergers sont respectivement le bourgmestre et l'échevin de la ville de Liège

Seuls sont visibles le porte-vent, la souche des bourdons (deux bourdons verticaux sur une souche commune) et la base de ceux-ci.

J. Hendrick, "La peinture liégeoise au XVII^ème siècle" coll. Wallonie art et histoire, ed. Duculot (photo.)
"Dictionnaire de la peinture flamande et hollandaise du moyen-âge à nos jours" ed. Larousse 1989 (photo.)

Fr. Schneider et Th. Legros

Tableau (huile sur bois) de Jan Van Thomas Yperen (peintre et graveur,Ypres 1617-Vienne 1678) de l'école de Rubens (1577-1640) "Bacchanale" : dans un paysage champêtre où la vue porterait loin, ne seraient les gros bosquets d'arbres anciens qui occultent celle-ci au centre et à droite, plus d'une vingtaine d'hommes et femmes dansent et s'enlacent, certaines femmes offrant leurs généreuses poitrines. Deux musiciens debout légèrement en hauteur au centre jouent hautbois et cornemuse. Des angelots volent en ronde au dessus des danseurs de droite et un autre, isolé, semble s'aggriper à la branche d'un arbre, n'offrant que son postérieur à notre vue.

troisième quart XVIIème

2 bourdons d'épaule, assez courts et fin, l'un légèrement plus court que l'autre. Tous deux s'évasent très légèrement en pavillon. Le tuyau mélodique est peu visible (masqué par les doigt du musicien et par le chapeau d'un danseur) mais il semble de longueur environ moitié de celui du hautbois de l'autre musicien.. Un ruban orne le sac au niveau de la souche du tuyau mélodique. Le porte-vent, court et cylindrique, est tenu en bouche, le musicien ayant les joues bien gonflées. Il a d'ailleurs une allure un peu breughelienne avec son petit chapeau rouge tandis que son compagnon, à la barbe grise et au crane dégarni aurait davantage une physionomie d'ermite ou de philosophe...

C.P. ancienne

J.C. Bordier

Gravure d'Albrecht Dürer (1471-1528)

J.C. Bordier

Sc/bois, probablement de la même région, voire du même fabricant que la suivante

1ère moitié XIX^ème

Musette à bouche très schématique : trois chalumeaux légèrement divergents, l'un légèrement plus long, percé de trois trous, les deux autres de deux trous

J.C. Bordier

Sc/bois, probablement de la même région, voire du même fabricant que la précédente

1ère moitié XIX^ème

Musettes à bouche très schématiques : sac allongé et deux chalumeaux cylindriques, long et fins, juxtaposés

J.C. Bordier