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Mai 2025
Avril 2025
Nouvelles références (voir ci-dessous, pas de fiche photo interne au présent site mais souvent des liens vers des fiches de bases officielles avec photos) à Abbeville, Angers (musée, archives), Bordeaux (13 +1 sans cornemuse) Chambery (4), Chantilly , Cherbourg, Coutances, Montpellier (2), Tours, Troyes, Paris (Bibliothèque de l'Arsenal (7), BNF réserve des livres rares (2), manuscrits latins (1), Musée National du Moyen-Age, Société de l'histoire du protestantisme français (2)), (et insertion des liens directs vers les fiches officielles avec photo pour tous les manuscrits des bibliothèque de Angers, Chambery, Tours, Paris Arsenal.ce qui m'a permis de largement compléter certaines descriptions.),
Fin Mars 2025
Fiche photo à Chamouilley
Mi-Mars 2025
Nouvelles références (voir ci-dessous, pas de fiche photo interne au présent site mais souvent des liens vers des fiches de bases officielles avec photos) à Aix-en-Provence, Blois, Boulogne, Bourg-en-Bresse, Chamouilley, Chantilly (3), Compiègne (2), Fontainebleau, La Châtre (2), La Rochelle (2 et lien vers les fiches du musée pour celles déjà présentes), Lavaur, Marseille (MUCEM (+2 sur référence existante) Rennes, Paris (Musée J.J. Henner, BNF manuscrits latins (2), nouvelles acquisitions latines (2) cartes et plans ,Louvre (oeuvres mobilières juqu'au XVIème, oeuvres mobilières XVIIème au XIXème, Cabinet des Estampes (8)) Ecole Nationale des Beaux-arts), Perpignan, Poitiers, Rennes, Rodez, Rueuil-Malmaison, Saintes, Sèvres (7), Valenciennes, Versailles (12) En sus confirmation de la présence d'une musette sur la copie de Watteau "L'amour au théâtre français) à Nantes et gravures d'après l'original de ce tableau à Paris (Louvre 2 exemplaires et BNF en sus de celui déjà présent à Troyes
Poursuite de l'ajout de nombreux liens permettant de voir les photos d'oeuvres déjà présentes et nettoyage de la page de liens qui en avait bien besoin...
Fin Février 2025 : Nouvelles références (voir ci-dessous, pas de fiche photo interne au présent site mais souvent des liens vers des fiches de bases officielles avec photos) à Pende, Paris : BNF (santon napolitain, manuscrit latin (3), danse macabre) Louvre (cabinet des dessins) , Angers (bibliothèque), Naours, Saint Omer, Reims (bibliothèque), Valenciennes (bibliothèque) (+5), Aix-en-Provence (+10), Lyon. Pour ces bibliothèques, ont été ajoutés pour quasi toutes les références de manuscrits les liens direct vers les fiches avec photos de la base ARCA) Et références supplémentaires sur manuscrits déjà présents dans cet inventaire à Arras (+1) Arras (+7) et à Chaumont mais dans ce dernier cas il ne s'agit pas stricto-sensu d'une cornemuse
Début Février 2025 : 2 nouvelles référence à la bibliothèque de Douai 2 nouvelles références à la bibliothèque d'Abbeville et 3 à la bibliothèque du Château de Chantilly (Musée Condé) avec pour ces 7 références ainsi que pour toutes les autres enluminures de ces trois bibliothèques et celle de Besançon, liens directs vers les fiches avec photos de la base ARCA (ce qui m'a permis de réaliser un certain nombre de corrections et compléments sur ces références)
Janvier 2025 : 1 nouvelles référence à la Bibliothèque de Cambrai, 2 nouvelles cornemuses (et quelques vèzes) sur un manuscrit de cette bibliothèque déjà présent dans cet inventaire et une nouvelle cornemuse sur un autre manuscrit de cette bibliohtèque (et liens vers les photos des manuscrits de cette bibliothèque sur la base Arcade)
8 Nouveaux bergers cornemuseux sur la page dédiée aux crèches et une page de catalogue ancien...
Instruments à vent : Nouvelle photo dans la page sur les trompes, et Liens vers quinze catalogues d'instruments de musique entièrement visibles sur Gallica ou sur le site des Bibliothèques de Paris
Décembre 2024 :
Nouvelles références avec fiche photos, à Colmar, Strasbourg (Palais du gouverneur), Maintenon
Fiche photo sur référence existante à Quimper, Ajout de photos sur fiches existantes à Chenonceaux (escalier menant au 1er étage et escalier menant au 2ème étage)
Nouvelles références (sans fiche photo mais presque toutes avec lien externe permettant de voir les photos) à Arras, Amiens (9), La Fère, à Strasbourg (Cabinet des estampes et des dessins, voir ci-dessous : 41), Nancy (bibliothèque (7)), Paris Louvre, (département des arts graphiques 3), Nantes (Dobrée), Nevers (2)
Nota : je ne mentionne pas ici l'ajout d'exemplaires supplémentaires d'une gravure (parfois dans des états différents) dans des établissement où en figurait déjà un.
Octobre 2024 :
Nouvelles références avec fiche photos,à Fontaine Henry et Martiel et ajout d'une nouvelle photo (nouvelle référence cf ci-dessous) sur la page de Saint-Lyphard
Nouvelles références (avec fiche photos, sans fiche photo (mais souvent avec lien externe permettant de voir les photos) à Laon (+9, mais 3 doublons probables), Strasbourg (6), Paris : Louvre oeuvres mobilières anciennes (+1) Louvre cabinet des dessins (+9, voir ci-dessous), Musée Carnavalet, Berck-sur-Mer, nouvelle cornemuse référencée sur un tableau déjà référencé à Montigny sur Armançon (cf. ref.), autre exemplaire quasi identique d'une gravure au Louvre une seconde référence dans l'église de Flavigny-sur-Ozerain,
Je l'avais annoncé en août et je l'ai achevé : quasiment toutes les références des pages des oeuvres mobilières du Louvre (Louvre 2, Louvre 3 et Louvre 4 ) ont maintenant un lien direct vers leur fiche sur le site du Musée et ces fiches présentent presque toujours une ou plusieurs photos de l’œuvre en question. Celles qui n'en ont pas sont celles que je n'ai pas réussi à retrouver sur le site du Louvre pour l'instant... Ce travail m'a permis de compléter les fiches en question notamment pour la description des oeuvres et des instruments, mais également de corriger des erreurs, de mettre à jour des localisations, d'ajouter de nouvelles références etc...
Août 2024 :
Nouvelles références avec fiche photos, à Calais, sans fiche photo (mais souvent avec lien externe permettant de voir les photos) à Longueval, Paris (Bibliothèque Forney,(3 références) Bibliothèque historique de la ville de Paris) (4 références), Louvre (2), Strasbourg, crèches
Instruments à vent : Ajout de photos sur les pages cors naturels (trompes), clairons, saxophones, cornets, saxhorns, ocarinas, sifflets à deux trous, sifflets à eau,
Juillet 2024 :
J'ai commencé à indiquer les liens vers les fiches photos du site du musée sur les références du Musée du Louvre, en commençant par la fin (cabinet des dessins) puis en remontant...
Nouvelles références Nazelles-Négron, Rouen, Cormeilles, Caen Honfleur, Strasbourg (grille fonte), Chambery (Lemenc). Nouvelles références sans photos (mais parfois avec lien vers une fiche photo sur le site de l'établissement en question), à Rouen (ou voir ci-dessous), Paris (Louvre x12 mais deux doublons supprimés par ailleurs, Institut National d'Histoire de l'Art, BNF), Sainte-Ménéhould, 1 santon napolitain à Paris BNF, Besançon fiche photo sur référence existante à Rambouillet
Instruments à vent : nouveautés sur la page des flûtes à bec et nouvelle page sur la méthode de pipeau de Lina Roth qui développa dès avant guerre, l'usage de la flûte à bec (alors à 6 trous) en milieu scolaire.
Janvier 2024 :
Deux nouvelles références à Paris (Hôtel de Lassay et Louvre XVIIème-XVIIème (Rubens, Oudry) et cabinet des dessins (15)).
Deux nouvelles photos de crèches
Nouvelles photos sur fiche existante à Mouzon
...et ajouts de liens vers des fiches photos sur les sites des musées concernés (en espérant qu'ils restent valables un certain temps....)
Décembre 2023 ( et 1er janvier 2024) :
Cinq nouvelles photos de crèches
Fac-simile du catalogue d'éditions musicales et instruments Deplaix (Paris) 1891 et report d'illustrations sur les pages Typologie des instruments à vent, Cornets à pistons (suite des reports à venir)
Août 2023 (suite) :
Instruments à vent : Ajout de deux figurines d'accordéonistes
Août 2023 :
Instruments à vent : Ajout d'une page de photos de cavalcades de mi-carême à Ambrault (Indre) avec saxophones, clarinette, cornet à pistons, accordéon, clairons et clairon basse... (avec naturellement report des détails des photos dans les pages correspondantes des instruments concernés)
Juin 2023 :
Nouvelle fiche photos sur référence existante à Blois (Salle du conseil et Porche d'entrée), Angers (Promenade de la reculée), Nantes (Rue noire), Saumur (Hôtel de ville et Patisserie), Montigny-sur-Armançon, , Château de Pierrefonds)
Refonte complète des deux fiches du château de Nantes réparties désormais entre façade extérieure et façade intérieure, avec ajout de références et de photos
Nouvelle photos sur fiche existante à Vendôme, Cholet, Angers (St-Joseph), Saumur (St-Pierre, Maison de la Reine de Sicile)
Instruments à vent : Ajout d'un menu spécifique pour toutes les pages relatives aux accordéons ainsi que d'une page sur les carnavals. Nouvelles photos sur les pages accordéon chromatique, jouets à son unique, flûte traversière, Nouvelles photos sur la page de conscrits avec trombone à pistons, petite clarinette (mib ?), hélicon, petit tuba Wagner et trompette à palettes d'une part et avec faisceaux de clairons d'autre part
Et une nouvelle crécelle
Janvier 2023 :
Nouvelle référence à Brest (voir ci-dessous)
Si vous pouvez me traduire le résumé dans toute langue non encore proposée ci-dessus n'hésitez pas...
Livre recueil de gravures (taille douce et burin) "Quatrième livre des trophées contenant divers attributs pastorals. Inventéset dessinés par J.C. de La Fosse dédié aux artistes par l’auteur" 21 estampes qui à quelques exceptions, représentent deux trophées sur le même thème.
XVIIIème dessubé par Charles de la Fosse (Paris 1636 - id. 1716) puis gravé par lui-même, Fessard, Germain, Le Canu, Tardieu
* "Attributs pastorals" inscription sur une pierre en bas de page, trophée de gauche : houlettes, cache à oiseaux, faucille, flûte de Pan ( ?), tambour dans le style des tambourins provençaux, flûtes, cornemuse, fleurs et éléments végétaux. Le trophée de droite présente davantage des outils de jardinage. Musette très stylisée deux chalumeaux coniques de longueurs différentes mais tous deux assez courts montés sur des souches cylindriques divergentes partant du même endroit sur le sac. Sac allongé sans col de cygne Photo 3 sur le site des musées de Normandie ci-dessous * "Pastorale" (inscription sous le trophée de gauche, celui de droite étant titré "La Comédie") : Médaillon ovale au centre représentant un bébé nu tenant une houlette ( ?) de la main gauche et brandissant une faucille de la droite, un sorte de feu sur sa tête chauve et piétinnant divers objets dont une couronne renversée, un chaînette ( ?), un bâton qui pourrait être un sceptre, des cercles qui pourraient être des pièces ( ?). Au dessus de ce médaillon : deux paniers de formes différentes, une hache et des fleurs et quelques feuillages, en desous une quenouille et un fuseau aussi long, une musette, une poulie et des fleurs et feuillages. Musette stylisée (moins que la précédente) deux chalumeaux parallèles, de longueurs différentes, extérieurement cylindriques Sur cette partie cylindrique deux trous de jeu sur le plus court et trois sur le plus long. Ils s’évasent largement en pavillon sur leur extrémité, le plus long après un petit tore et le plus court après un petit renflement cylindrique doté de deux trous. Le pavillon du chalumeau le plus court est tellement large qu’il est représenté comme passant derrière le chalumeau long ce qui n’est géométriquement pas possible puisqu’ils sont représentés dans le même plan. Le plus long est doté d’un renflement cylindrique presque tout en haut (une courte partie au diamètre principal visible au dessus). Ils sont fixés côte à côte sur la poche mais non jointifs et la jointure avec la poche étant masquée par ce qui doit être l’extrémité de la robe du sac et qui forme une sorte de cylindre aplati (il ne semble pas qu’il s’agisse d’une souche de section ovale). Un porte-vent cylindrique fixé bien au dessus des chameaux. Poche allongée sans véritable col de cygne. Photo 10 sur le site des musées de Normandie ci-dessous *Trophée unique au dessus du titre "Suite de cartels et trophées d’après La Fosse A Paris chez la Re ( ?) de F. Chereau rue S. Jacques aux 2 Piliers d’or" : Au centre pierre dressée sculptée pour présenter un ovale en relief bombé (mais resté vierge de toute mention écrite ou blason dessiné). Un oiseau est perché à son sommet. Les pelles de deux houlettes en dépassent ainsi qu’un autre objet cylindrique long et fin dont l’extrémité s’évase légèrement et qui pourrait être une embouchure de trompette droite mais rien ne dépasse de l’autre côté de la pierre (ne pas confondre avec le porte-vent de la musette) mais peut tout aussi bien être une autre houlette ou un bâton ? A gauche baratte, sorte de soupière, pelle plate, fourche en bois à deux dents, râteau, flûte traversière, chapeau avec oiseau dessus. A droite musette posée sur une cache à oiseaux ouverte et vielle à roue.. Le tout posé sur des petits nuages et agrémenté de fleurs et éléments végétaux. Musette stylisée à deux chalumeaux parallèles, de longueur légèrement différente, tous les deux extérieurement cylindriques mais s’évasant en pavillon après un double tore et sur la partie visible desquels on distingue un autre tore sur chacun. Deux trous de jeu visibles sur le plus long. Souche non visible (masquée par le sac et la cage). Un porte-vent placé à l’opposée sur le sac, extérieurement cylindrique, présentant un double tore avant la poche (petite souche ?) et l’autre extrémité en forme de bec de flûte. Photo 12 sur le site des musées de Normandie ci-dessous
* "Attributs pastorals" inscription sur une pierre en bas de page, trophée de gauche : houlettes, cache à oiseaux, faucille, flûte de Pan ( ?), tambour dans le style des tambourins provençaux, flûtes, cornemuse, fleurs et éléments végétaux. Le trophée de droite présente davantage des outils de jardinage.
Musette très stylisée deux chalumeaux coniques de longueurs différentes mais tous deux assez courts montés sur des souches cylindriques divergentes partant du même endroit sur le sac. Sac allongé sans col de cygne
Photo 3 sur le site des musées de Normandie ci-dessous
* "Pastorale" (inscription sous le trophée de gauche, celui de droite étant titré "La Comédie") : Médaillon ovale au centre représentant un bébé nu tenant une houlette ( ?) de la main gauche et brandissant une faucille de la droite, un sorte de feu sur sa tête chauve et piétinnant divers objets dont une couronne renversée, un chaînette ( ?), un bâton qui pourrait être un sceptre, des cercles qui pourraient être des pièces ( ?). Au dessus de ce médaillon : deux paniers de formes différentes, une hache et des fleurs et quelques feuillages, en desous une quenouille et un fuseau aussi long, une musette, une poulie et des fleurs et feuillages.
Musette stylisée (moins que la précédente) deux chalumeaux parallèles, de longueurs différentes, extérieurement cylindriques Sur cette partie cylindrique deux trous de jeu sur le plus court et trois sur le plus long. Ils s’évasent largement en pavillon sur leur extrémité, le plus long après un petit tore et le plus court après un petit renflement cylindrique doté de deux trous. Le pavillon du chalumeau le plus court est tellement large qu’il est représenté comme passant derrière le chalumeau long ce qui n’est géométriquement pas possible puisqu’ils sont représentés dans le même plan. Le plus long est doté d’un renflement cylindrique presque tout en haut (une courte partie au diamètre principal visible au dessus). Ils sont fixés côte à côte sur la poche mais non jointifs et la jointure avec la poche étant masquée par ce qui doit être l’extrémité de la robe du sac et qui forme une sorte de cylindre aplati (il ne semble pas qu’il s’agisse d’une souche de section ovale). Un porte-vent cylindrique fixé bien au dessus des chameaux. Poche allongée sans véritable col de cygne.
Photo 10 sur le site des musées de Normandie ci-dessous
*Trophée unique au dessus du titre "Suite de cartels et trophées d’après La Fosse A Paris chez la Re ( ?) de F. Chereau rue S. Jacques aux 2 Piliers d’or" : Au centre pierre dressée sculptée pour présenter un ovale en relief bombé (mais resté vierge de toute mention écrite ou blason dessiné). Un oiseau est perché à son sommet. Les pelles de deux houlettes en dépassent ainsi qu’un autre objet cylindrique long et fin dont l’extrémité s’évase légèrement et qui pourrait être une embouchure de trompette droite mais rien ne dépasse de l’autre côté de la pierre (ne pas confondre avec le porte-vent de la musette) mais peut tout aussi bien être une autre houlette ou un bâton ? A gauche baratte, sorte de soupière, pelle plate, fourche en bois à deux dents, râteau, flûte traversière, chapeau avec oiseau dessus. A droite musette posée sur une cache à oiseaux ouverte et vielle à roue.. Le tout posé sur des petits nuages et agrémenté de fleurs et éléments végétaux.
Musette stylisée à deux chalumeaux parallèles, de longueur légèrement différente, tous les deux extérieurement cylindriques mais s’évasant en pavillon après un double tore et sur la partie visible desquels on distingue un autre tore sur chacun. Deux trous de jeu visibles sur le plus long. Souche non visible (masquée par le sac et la cage). Un porte-vent placé à l’opposée sur le sac, extérieurement cylindrique, présentant un double tore avant la poche (petite souche ?) et l’autre extrémité en forme de bec de flûte.
Photo 12 sur le site des musées de Normandie ci-dessous
Fonte moulée : Trophée avec musette, tambourin, flûte de Pan, flûte et clarinette. Grille identique à celles recensées dans d'autres villes de France, voir à partir de celle de Metz
Musette à deux chalumeaux légèrement divergents, boîte à bourdons
I. Fermon
Gravures sur bois : incunable (précédé de plus d'une trentaine de pages manuscrites à l'encre brune) avec ajouts très partiels de couleurs rouge et bleu (sur les textes) : "Heures à l'usage du Mans", "Ces presentes heures a lusaige du Mans toutes au long sans requerir : avec les figures et signes de lapocalipse : la vie de Thobie et de Judic : les accidens de lhomme le triumphe de Cesar les miracles Nostre Dame : ont este faictes a Paris pour Symo[n] Vostre libraire demoura[n]t enb la rue neufue a le[n]seigne.s.ieha[n] leva|n]gel[iste]." Incunable très proche des Heures à l'usage d'Angers de la BNF (Voir les autres incunables de Simon Vostre à partir de cette référence)
1515 par Simon Vostre (le nom apparaît en grand sur le frontispice au dessus de la phrase ci-dessus et en dessous des initiales SV) le nom de Pigouchet n'est pas cité mais on reconnait nombre de ses gravures dont le berger au dos du frontispice et le sanglier cornemuseux
* page 121du pdf : cartouche horizontal : scène cinq bergers et une bergère autour d'une fontaine cf page6 64 et 76 des Heures à l'usage d'Angers de la BNF
* page 136 du pdf : gravure en quasi pleine page (deux lignes de texte en dessous dans un cadre renaissance) de l'annonce aux bergers, totalement différente de celles des Heures à l'usage d'Angers de la BNF, d'une facture s'éloignant davantage du style des enluminures pour s'approcher de celui des graveurs allemands ce qui explique peut-être que le type de cornemuse représenté s'en approche également (voir également la signature G sur une plaque vaguement en forme de blason suspendue en haut à gauche et qui n'est pas sans rappeler les signatures de Dürer et autres...). La tête du berger à droite, renversée en arrière et lui donnant ainsi un nez de porc, rappelle par contre certains autres incunables. On retrouve cette influence des graveurs allemands encore plus marquée dans la scène de l'adoration des mages (p.143 du pdf) clairement inspirée de Dürer et signée (OF ou GF). Ces planches (ainsi que celle du baptême du Christ, celle du masacre des Innocents) sont visiblement d'une autre main que le reste des illustrations de l'ouvrage. La pleine page sur le roi David est différente de celles autres incunables de S Vostre mais pas de l'artiste influencé par les allemands. La scène de l'annonce aux bergers est bordée sur les côtés mais également en haut par des arbres noueux aux branches formant des entrelacs et sur lesquelles sont perchés des corbeaux (?). L'ange annonciateur vole dans le ciel au milieu. Arrière plan rocheux et maritime avec plusieurs châteaux, villes et bâtiments, plusieurs bateaux sur les étendues d'eau, conifères. Puis un très grand feu au centre avec à sa gauche un bouc affrontant un bélier et à droite une cabane à la porte ouverte. Puis quatre bergers et deux bergères, assis ou debout, parmis leurs moutons et deux chiens. Deux tiennent leur houlette presque verticalement, un assis porte la main au dessus de son front. un debout joue d'une flûte traversière, une femme assise, aux cheveux dénoués joue d'une flûte à bec et une autre assise à gauche, joue d'une cornemuse dont les deux bourdons passent sous son visage pour se poser sur (devant) son épaule gauche, le sac étant tenu sous le bras droit Deux bourdons "d'épaule" (cf ci-dessus) extérieurement coniques (cylindriques sur la première partie ?) dotés chacun d'un raccord médian cylindrique et s'évasant en pavillon après un petit bourrelet. L'un un peu plus long que l'autre. Tuyau mélodique conique s'évasant à peine plus au pavillon. Petit porte-vent très légèrement conique, placé assez en arrière sur le sac. Petit sac à col de cygne. Cette gravure figure également sur l'exemplaire de la BNF Velins-2945 - page 195 du pdf : cf folio 054r de l'incunable de Chambery (mais pas d'allure de pavillon ici, il s'agit assez clairement d'un bâton) **** pages 238, 261, 266 et 276 du pdf : berger assis de profil en haut de marge cf folio 53r de l'incunable de Chambery
* page 136 du pdf : gravure en quasi pleine page (deux lignes de texte en dessous dans un cadre renaissance) de l'annonce aux bergers, totalement différente de celles des Heures à l'usage d'Angers de la BNF, d'une facture s'éloignant davantage du style des enluminures pour s'approcher de celui des graveurs allemands ce qui explique peut-être que le type de cornemuse représenté s'en approche également (voir également la signature G sur une plaque vaguement en forme de blason suspendue en haut à gauche et qui n'est pas sans rappeler les signatures de Dürer et autres...). La tête du berger à droite, renversée en arrière et lui donnant ainsi un nez de porc, rappelle par contre certains autres incunables. On retrouve cette influence des graveurs allemands encore plus marquée dans la scène de l'adoration des mages (p.143 du pdf) clairement inspirée de Dürer et signée (OF ou GF). Ces planches (ainsi que celle du baptême du Christ, celle du masacre des Innocents) sont visiblement d'une autre main que le reste des illustrations de l'ouvrage. La pleine page sur le roi David est différente de celles autres incunables de S Vostre mais pas de l'artiste influencé par les allemands. La scène de l'annonce aux bergers est bordée sur les côtés mais également en haut par des arbres noueux aux branches formant des entrelacs et sur lesquelles sont perchés des corbeaux (?). L'ange annonciateur vole dans le ciel au milieu. Arrière plan rocheux et maritime avec plusieurs châteaux, villes et bâtiments, plusieurs bateaux sur les étendues d'eau, conifères. Puis un très grand feu au centre avec à sa gauche un bouc affrontant un bélier et à droite une cabane à la porte ouverte. Puis quatre bergers et deux bergères, assis ou debout, parmis leurs moutons et deux chiens. Deux tiennent leur houlette presque verticalement, un assis porte la main au dessus de son front. un debout joue d'une flûte traversière, une femme assise, aux cheveux dénoués joue d'une flûte à bec et une autre assise à gauche, joue d'une cornemuse dont les deux bourdons passent sous son visage pour se poser sur (devant) son épaule gauche, le sac étant tenu sous le bras droit Deux bourdons "d'épaule" (cf ci-dessus) extérieurement coniques (cylindriques sur la première partie ?) dotés chacun d'un raccord médian cylindrique et s'évasant en pavillon après un petit bourrelet. L'un un peu plus long que l'autre. Tuyau mélodique conique s'évasant à peine plus au pavillon. Petit porte-vent très légèrement conique, placé assez en arrière sur le sac. Petit sac à col de cygne. Cette gravure figure également sur l'exemplaire de la BNF Velins-2945
- page 195 du pdf : cf folio 054r de l'incunable de Chambery (mais pas d'allure de pavillon ici, il s'agit assez clairement d'un bâton)
**** pages 238, 261, 266 et 276 du pdf : berger assis de profil en haut de marge cf folio 53r de l'incunable de Chambery
Incunable entièrement visible (et téléchargeable) sur Gallica à l'adresse : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b104675055
Tableau anonyme : adoration des bergers : scène nocturne (ciel totalement noir et sans aucun astre) et se situant davantage en milieu urbain que champêtre (aucun élément végétal mais bâtiments et éléments architecturaux monumentaux autour de la petite cabane à deux pans symbolisant la crèche autour de laquelle se pressent six bergers (deux à gauche et quatre à droite) autour de la Sainte famille, la Vierge Marie penchée sur l’enfant couché et Joseph, debout en rouge désignant l’enfant aux bergers de son index droit. Le berger à la cornemuse est debout tout à droite,sa tunique bleu pâle fendue decouvrant sa cuisse gauche. Il souffle dans sa cornemuse, les deux mains sur le tuyau mélodique
XVIème, école flamande
Sans bourdon visible, tuyau mélodique extérieurement conique, relativement long, porte-vent dissimulé par le sac tenu assez haut sous le bras droit (main droite en haut et gauche en bas). Sac légèrement ocre.
Fiche sur le portail des Musées d'Occitanie à la page https://musees-occitanie.fr/oeuvre/adoration-des-bergers/
Gravures sur bois : incunable avec ajouts très partiels de couleurs rouge brique, bleu et oo (sur les textes et notamment sur une ligne du frontispice) : "Heures à l'usage de Chalons-en-Champagne". Incunable assez proche des Heures à l'usage d'Angers de la BNF (Voir les autres incunables de Simon Vostre à partir de cette référence) mais sans frontispice (une note manuscrite en tête d'ouvrage indique que cet exemplaire avait précédemment été doté d'une page de frontispice empruntée à un autre exemplaire et désormais rendue à celui-ci)
1512 par Simon Vostre. Le nom de Pigouchet n'est pas cité (vu certaines illustrations présentes, il ne l'était probablement plus sur le frontispice vraisemblablement manquant ?) mais on reconnait nombre de ses gravures dont le berger au dos du frontispice et le sanglier cornemuseux
**** pages 59, 90, 99, 129 du pdf : cartouche horizontal : scène cinq bergers et une bergère autour d'une fontaine (voir page 93 de l'incunable ci-dessous ou pages 64 et 76 des Heures à l'usage d'Angers de la BNF * page 69 du pdf : gravure pleine page de l'annonce aux bergers : cf page 68 de l'exemplaire ci-dessous ((4-T-947) ou page 78 des Heures à l'usage d'Angers de la BNF * page 130 du pdf : sanglier de profil cf page 124 de l'exemplaire ci-dessous (4-T-947 ou folios 004r et 005r de l'incunable de Chambery * page 177 du pdf : scène d'adoration des bergers en cartouche vertical placé en marge droite : cf page 188 des Heures à l'usage d'Angers de la BNF ** page 185 et 188 du pdf : berger assis de profil en haut de marge cf folio 53r de l'incunable de Chambery
**** pages 59, 90, 99, 129 du pdf : cartouche horizontal : scène cinq bergers et une bergère autour d'une fontaine (voir page 93 de l'incunable ci-dessous ou pages 64 et 76 des Heures à l'usage d'Angers de la BNF
* page 130 du pdf : sanglier de profil cf page 124 de l'exemplaire ci-dessous (4-T-947 ou folios 004r et 005r de l'incunable de Chambery
* page 177 du pdf : scène d'adoration des bergers en cartouche vertical placé en marge droite : cf page 188 des Heures à l'usage d'Angers de la BNF
** page 185 et 188 du pdf : berger assis de profil en haut de marge cf folio 53r de l'incunable de Chambery
Gravures sur bois : incunable avec ajouts très partiels de couleurs rouge brique, bleu et oo (sur les textes et notamment sur une ligne du frontispice) : "Heures à l'usage de Sens", "heures a lusaige de Sens, toutes au long sans requerir, avec les figures de l'Apocalipse, la vie de Thobie et de Judic, les accidens de l'homme, le triumphe de Cesar et les miracles Nostre Dame ont este faictes a Paris pour Symo[n] Vostre libraire demoura[n]t en la rue neufve a le[n]seigne. s. ieha[n] leva[n]gel[iste]." Incunable assez proche des Heures à l'usage d'Angers de la BNF (Voir les autres incunables de Simon Vostre à partir de cette référence) mais avec une pleine page d'annonce aux bergers radicalement différente (identique à celle de l'exemplaire "Heures à l'ages de Chalons"de la BNF dept. des livres rares
1513 par Simon Vostre (le nom apparaît en grand sur le frontispice au dessus de la phrase ci-dessus et en dessous des initiales SV) le nom de Pigouchet n'est pas cité mais on reconnait nombre de ses gravures dont le sanglier cornemuseux
* page 1 (9 du pdf, page de frontispice), 72 (80), 92 (100), 121 (129), 173 (181) : sanglier de profil cf page 124 de l'exemplaire ci-dessous (4-T-947 ou folios 004r et 005r de l'incunable de Chambery * page 71 (p.79 du pdf) : gravure pleine page de l'annonce aux bergers : cf page 68 de l'exemplaire ci-dessous ((4-T-947) ou page 78 des Heures à l'usage d'Angers de la BNF * page 76 (84 du pdf, cartouche placé ici sous celui de la grande scène d'annonce aux bergers avec un berger brandissant une flûte à bec), 167 (175) : cartouche horizontal : scène cinq bergers et une bergère autour d'une fontaine (voir page 93 de l'incunable ci-dessous ou pages 64 et 76 des Heures à l'usage d'Angers de la BNF * page 167 (175) : scène d'adoration des bergers en cartouche vertical placé en marge droite : cf page 188 des Heures à l'usage d'Angers de la BNF
* page 1 (9 du pdf, page de frontispice), 72 (80), 92 (100), 121 (129), 173 (181) : sanglier de profil cf page 124 de l'exemplaire ci-dessous (4-T-947 ou folios 004r et 005r de l'incunable de Chambery
* page 71 (p.79 du pdf) : gravure pleine page de l'annonce aux bergers : cf page 68 de l'exemplaire ci-dessous ((4-T-947) ou page 78 des Heures à l'usage d'Angers de la BNF
* page 76 (84 du pdf, cartouche placé ici sous celui de la grande scène d'annonce aux bergers avec un berger brandissant une flûte à bec), 167 (175) : cartouche horizontal : scène cinq bergers et une bergère autour d'une fontaine (voir page 93 de l'incunable ci-dessous ou pages 64 et 76 des Heures à l'usage d'Angers de la BNF
* page 167 (175) : scène d'adoration des bergers en cartouche vertical placé en marge droite : cf page 188 des Heures à l'usage d'Angers de la BNF
Gravures sur bois : incunable avec ajouts très partiels de couleurs rouge brique, bleu et oo (sur les textes) : "Heures à l'usage de Verdun", "Les presentes heures à lusaige de Verdun toutes au long sans req[ué]rir : avec les figures et signes de lapocalipse : la vie de thobie et de iudic, les accide[n]s de lhomme, le triumphe de cesar, les miracles de nostre-dame ont este faictes a Paris pour Symo[n] Vostre libraire demoura[n]t en la rue neufve a le[n]seigne. s. ieha[n] leva[n]gel[iste]." Incunable assez proche des Heures à l'usage d'Angers de la BNF (Voir les autres incunables de Simon Vostre à partir de cette référence) mais avec une pleine page d'annonce aux bergers radicalement différente (identique à celle de l'exemplaire "Heures à l'ages de Chalons"de la BNF dept. des livres rares
* page 9 du pdf (verso du frontispice qui est donc page 8 de ce pdf) : berger assis de profil en haut de marge cf folio 53r de l'incunable de Chambery * page 68 du pdf : gravure pleine page de l'annonce aux bergers (nota : contrairement aux heures à l'usage d'Angers de la BNF, pas d'adoration des bergers en page de vis-à-vis). Six bergers et deux bergères sont présents sur la composition, sous l'ange annonciateur que déroule son phylactère dans le ciel au centre. En dessous de lui une ville aux remparts et tours dans le lointain. Puis plus près de nous sur la droite, deux maisons en hauteur devant lesquelles les moutons sont parqués dans un enclos en demi-cercle délimité par des fascines. D'autres moutons, assez nombreux, sont présents plus en avant. Deux bergers sont debout à gauche et deux bergères à droite, l'une tenant une houlette. Trois bergers sont assis à terre et lèvent chacun une main voire les deux pour celui de droite. Le dernier, représenté un peu plus petit, en bas à gauche, s'abreuve à une source (mais donne l'impression de donner naissance à celle-ci. Un chien est couché au premier plan à droite. Entre lui et le buveur d'eau, est posée une cornemuse, gonflée, bien visible. Un long bourdon d'épaule (extrémité tronquée par le bord de l'image), extérieurement conique régulier sans décor ni moulure, pas de souche mais l'étoile de découpe du cuir. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique, de diamètre conséquent, puis s'évasant en pavillon, doté de sept trous de jeu alignés, assez serrés? Pas de souche, semble directement ligaturé sur le sac donc le bout du col de cygne est découpé en pointes. Petit porte-vent cylindrique sans souche mais peut-être forme de découpe du cuir. Sac à couture bien visible. Tout l'instrument est de teinte claire. * page 93 du pdf : cartouche horizontal : scène cinq bergers et une bergère autour d'une fontaine (faisant penser aux fontaines de Jouvence de certaines représentation). bergers sont à l'arrière plan derrière une clôture en fascines devant laquelle se pressent des moutons assez nombreux. La bergère est assise au premier plan à gauche, un mouton sur ses genoux, un balai posé à terre à son côté, le berger est assis de profil gauche à droite, jouant de son instrument en regardant la bergère, son chien regardant de même, sagement assis derrière lui Un long bourdon d'épaule dont l'extrémité n'est pas visible, extérieurement légèrement conique régulier et doté d'un raccord de section héxagonale probablement aux deux tiers de la longueur environ. Souche figurée par un trait à la base du tuyau et un arc de cercle sur le sac. Tuyau mélodique peu visible (caché par la main gauche puis par la cuisse du musicien, semble extérieurement légèrement conique. Petit porte-vent cylindrique, monté sur une courte souche (deux tores), non tenu en bouche. Sac à col de cygne tenu sous le bras gauche, main gauche en haut du tuyau mélodique et main droite plus bas. * page 124 du pdf : sanglier de profil cf folios 004r et 005r de l'incunable de Chambery
* page 9 du pdf (verso du frontispice qui est donc page 8 de ce pdf) : berger assis de profil en haut de marge cf folio 53r de l'incunable de Chambery
* page 68 du pdf : gravure pleine page de l'annonce aux bergers (nota : contrairement aux heures à l'usage d'Angers de la BNF, pas d'adoration des bergers en page de vis-à-vis). Six bergers et deux bergères sont présents sur la composition, sous l'ange annonciateur que déroule son phylactère dans le ciel au centre. En dessous de lui une ville aux remparts et tours dans le lointain. Puis plus près de nous sur la droite, deux maisons en hauteur devant lesquelles les moutons sont parqués dans un enclos en demi-cercle délimité par des fascines. D'autres moutons, assez nombreux, sont présents plus en avant. Deux bergers sont debout à gauche et deux bergères à droite, l'une tenant une houlette. Trois bergers sont assis à terre et lèvent chacun une main voire les deux pour celui de droite. Le dernier, représenté un peu plus petit, en bas à gauche, s'abreuve à une source (mais donne l'impression de donner naissance à celle-ci. Un chien est couché au premier plan à droite. Entre lui et le buveur d'eau, est posée une cornemuse, gonflée, bien visible.
Un long bourdon d'épaule (extrémité tronquée par le bord de l'image), extérieurement conique régulier sans décor ni moulure, pas de souche mais l'étoile de découpe du cuir. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique, de diamètre conséquent, puis s'évasant en pavillon, doté de sept trous de jeu alignés, assez serrés? Pas de souche, semble directement ligaturé sur le sac donc le bout du col de cygne est découpé en pointes. Petit porte-vent cylindrique sans souche mais peut-être forme de découpe du cuir. Sac à couture bien visible. Tout l'instrument est de teinte claire.
* page 93 du pdf : cartouche horizontal : scène cinq bergers et une bergère autour d'une fontaine (faisant penser aux fontaines de Jouvence de certaines représentation). bergers sont à l'arrière plan derrière une clôture en fascines devant laquelle se pressent des moutons assez nombreux. La bergère est assise au premier plan à gauche, un mouton sur ses genoux, un balai posé à terre à son côté, le berger est assis de profil gauche à droite, jouant de son instrument en regardant la bergère, son chien regardant de même, sagement assis derrière lui
Un long bourdon d'épaule dont l'extrémité n'est pas visible, extérieurement légèrement conique régulier et doté d'un raccord de section héxagonale probablement aux deux tiers de la longueur environ. Souche figurée par un trait à la base du tuyau et un arc de cercle sur le sac. Tuyau mélodique peu visible (caché par la main gauche puis par la cuisse du musicien, semble extérieurement légèrement conique. Petit porte-vent cylindrique, monté sur une courte souche (deux tores), non tenu en bouche. Sac à col de cygne tenu sous le bras gauche, main gauche en haut du tuyau mélodique et main droite plus bas.
* page 124 du pdf : sanglier de profil cf folios 004r et 005r de l'incunable de Chambery
Autres instruments non présents sur les heures à l'usage d'Angers de la BNF
-p. 88 et 129 du pdf, flûte à une main et tambour joués par un petit ours assis
-p. 113 : luth et long hautbois en tête d'un cortège, flûte à bec joué par un homme assis tout à gauche d'un cartouche horizontal, près d'une femme et de deux autres couples,
-p.131 : luth et hautbois dans le cartouche de la danse macabre concernant le ménétrier. Cette danse macabre est totalement différente de celle des incunables de Pigouchet ou des Heures à l'usage d'Angers : elle s'éloigne d'ailleurs fortement du schéma habituel des danses macabres en montrant une mort (squelette) en action (parfois violente) et non simplement accompagnant les divers personnages.
-p.153 : trois militaires marchant vers la droite dont deux soufflant dans des trompettes droites (tronquées) et le troisième dans une trompe de gros diamètre faisant un tour et quart
Incunable entièrement visible (et téléchargeable) sur Gallica à l'adresse : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1519346g
Gravure sur bois : Incunable : Heures à l'usage d'Angers "Ces presentes Heures a lusaige Dangiers au long sans riens requerir avec les miracles Nostre Dame et les figures de lapocalipse et des triumphes de Cesar". Gravure pleine page de l'annonce aux bergers, cornemuse posée à terre au premier plan
1510 par Simon Vostre (le nom apparaît en grand sur le frontispice au dessus de la phrase ci-dessus et en dessous des initiales SV) le nom de Pigouchet n'est pas cité dans la fiche Gallica (il aurait été actif jusqu'en 1518 et l'était donc à l'édition de cet incunable) mais on reconnait nombre de ses gravures au sein de cet incunable dont le berger cornemuseux assis en haut d'une composition verticale.
** pages 64 et 76 du pdf (le frontispice est à la page 10) cartouche horizontal : scène cinq bergers et une bergère autour d'une fontaine (faisant penser aux fontaines de Jouvence de certaines représentation). bergers sont à l'arrière plan derrière une clôture en fascines devant laquelle se pressent des moutons assez nombreux. La bergère est assise au premier plan à gauche, un mouton sur ses genoux, un balai posé à terre à son côté, le berger est assis de profil gauche à droite, jouant de son instrument en regardant la bergère, son chien regardant de même, sagement assis derrière lui Un long bourdon d'épaule dont l'extrémité n'est pas visible, extérieurement légèrement conique régulier et doté d'un raccord de section héxagonale probablement aux deux tiers de la longueur environ. Souche figurée par un trait à la base du tuyau et un arc de cercle sur le sac. Tuyau mélodique peu visible (caché par la main gauche puis par la cuisse du musicien, semble extérieurement légèrement conique. Petit porte-vent cylindrique, monté sur une courte souche (deux tores), non tenu en bouche. Sac à col de cygne tenu sous le bras gauche, main gauche en haut du tuyau mélodique et main droite plus bas. * pages 78 du pdf : gravure pleine page de l'annonce aux bergers (nota : juste une flûte à bec sur la gravure quasi pleine page de l'adoration des bergers qui lui fait face dans cet ouvrage)Six bergers et deux bergères sont présents sur la composition, sous l'ange annonciateur que déroule son phylactère dans le ciel au centre. En dessous de lui une ville aux remparts et tours dans le lointain. Puis plus près de nous sur la droite, deux maisons en hauteur devant lesquelles les moutons sont parqués dans un enclos en demi-cercle délimité par des fascines. D'autres moutons, assez nombreux, sont présents plus en avant. Deux bergers sont debout à gauche et deux bergères à droite, l'une tenant une houlette. Trois bergers sont assis à terre et lèvent chacun une main voire les deux pour celui de droite. Le dernier, représenté un peu plus petit, en bas à gauche, s'abreuve à une source (mais donne l'impression de donner naissance à celle-ci. Un chien est couché au premier plan à droite. Entre lui et le buveur d'eau, est posée une cornemuse, gonflée, bien visible. Un long bourdon d'épaule (extrémité tronquée par le bord de l'image), extérieurement conique régulier sans décor ni moulure, pas de souche mais l'étoile de découpe du cuir. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique, de diamètre conséquent, puis s'évasant en pavillon, doté de sept trous de jeu alignés, assez serrés? Pas de souche, semble directement ligaturé sur le sac donc le bout du col de cygne est découpé en pointes. Petit porte-vent cylindrique sans souche mais peut-être forme de découpe du cuir. Sac à couture bien visible. Tout l’instrument est de teinte claire. ** page 147 et 169 du pdf : berger assis en haut d'un cartouche vertical qui figurait déjà dans les incunables de Philippe Pigouchet (voir à partir de celui conservé à Chambery) : frise végétale (en noir et blanc) sur fond noir à petits points blancs, avec quatre bergers et bergères l'un au dessus de l'autre au sein de cet entrelac végétal. Le cornemuseux est assis en haut, figuré de trois quart droit. Il est coiffé d'un chapeau au bord relevé sur l'arrière et porté sur un bonnet, il porte une cape dans le dos. 1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique puis se terminant par une courte partie cylindrique plus large et un pavillon évasé et évidé. Il n'a pas de souche. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique mais s'évasant en pavillon sur la fin. Il est plutôt long et un petit trait en haut laisse penser à la présence d'une souche mais de même diamètre. Porte-vent conique tenu en bouche et également doté d'une souche de même diamètre. Sac à relativement court col de cygne. Le porte-vent est fixé sur ce col de cygne. Tout l'instrument est blanc * page 188 du pdf : scène d'adoration des bergers en cartouche vertical de marge gauche : trois bergers sont représentés en buste tout en haut, derrière un parc rond en fascines dans lequel sont placés des moutons. Ce parc n'est pas fermé est d'autres moutons sont au devant, à côté d'un berger couché près de son chien. En dessous, la sainte famille avec principalement Marie assise portant l'enfant Jésus et Joseph plus discret sur la gauche? puis en dessous encore cinq bergers et bergères dont celui en bas à droite semble brandir une flûte à bec tandis que son vis-à-vis pourrait tenir une vèze (vessie dotée d'un porte-vent et d'un court tuyau mélodique). Tout en bas un chien est couché. La composition devrait être en perspective mais la taille des personnages n'est pas décroissante. Le berger cornemuseux est tout en haut à droite 1 bourdon d'épaule extérieurement conique, sans raccord, extrémité non visible. Tuyau mélodique non visible. Porte-vent conique non tenu en bouche. Sac apparemment sans col de cygne, sans souche pour bourdon et porte-vent.
** pages 64 et 76 du pdf (le frontispice est à la page 10) cartouche horizontal : scène cinq bergers et une bergère autour d'une fontaine (faisant penser aux fontaines de Jouvence de certaines représentation). bergers sont à l'arrière plan derrière une clôture en fascines devant laquelle se pressent des moutons assez nombreux. La bergère est assise au premier plan à gauche, un mouton sur ses genoux, un balai posé à terre à son côté, le berger est assis de profil gauche à droite, jouant de son instrument en regardant la bergère, son chien regardant de même, sagement assis derrière lui
* pages 78 du pdf : gravure pleine page de l'annonce aux bergers (nota : juste une flûte à bec sur la gravure quasi pleine page de l'adoration des bergers qui lui fait face dans cet ouvrage)Six bergers et deux bergères sont présents sur la composition, sous l'ange annonciateur que déroule son phylactère dans le ciel au centre. En dessous de lui une ville aux remparts et tours dans le lointain. Puis plus près de nous sur la droite, deux maisons en hauteur devant lesquelles les moutons sont parqués dans un enclos en demi-cercle délimité par des fascines. D'autres moutons, assez nombreux, sont présents plus en avant. Deux bergers sont debout à gauche et deux bergères à droite, l'une tenant une houlette. Trois bergers sont assis à terre et lèvent chacun une main voire les deux pour celui de droite. Le dernier, représenté un peu plus petit, en bas à gauche, s'abreuve à une source (mais donne l'impression de donner naissance à celle-ci. Un chien est couché au premier plan à droite. Entre lui et le buveur d'eau, est posée une cornemuse, gonflée, bien visible.
Un long bourdon d'épaule (extrémité tronquée par le bord de l'image), extérieurement conique régulier sans décor ni moulure, pas de souche mais l'étoile de découpe du cuir. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique, de diamètre conséquent, puis s'évasant en pavillon, doté de sept trous de jeu alignés, assez serrés? Pas de souche, semble directement ligaturé sur le sac donc le bout du col de cygne est découpé en pointes. Petit porte-vent cylindrique sans souche mais peut-être forme de découpe du cuir. Sac à couture bien visible. Tout l’instrument est de teinte claire.
** page 147 et 169 du pdf : berger assis en haut d'un cartouche vertical qui figurait déjà dans les incunables de Philippe Pigouchet (voir à partir de celui conservé à Chambery) : frise végétale (en noir et blanc) sur fond noir à petits points blancs, avec quatre bergers et bergères l'un au dessus de l'autre au sein de cet entrelac végétal. Le cornemuseux est assis en haut, figuré de trois quart droit. Il est coiffé d'un chapeau au bord relevé sur l'arrière et porté sur un bonnet, il porte une cape dans le dos.
1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique puis se terminant par une courte partie cylindrique plus large et un pavillon évasé et évidé. Il n'a pas de souche. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique mais s'évasant en pavillon sur la fin. Il est plutôt long et un petit trait en haut laisse penser à la présence d'une souche mais de même diamètre. Porte-vent conique tenu en bouche et également doté d'une souche de même diamètre. Sac à relativement court col de cygne. Le porte-vent est fixé sur ce col de cygne. Tout l'instrument est blanc
* page 188 du pdf : scène d'adoration des bergers en cartouche vertical de marge gauche : trois bergers sont représentés en buste tout en haut, derrière un parc rond en fascines dans lequel sont placés des moutons. Ce parc n'est pas fermé est d'autres moutons sont au devant, à côté d'un berger couché près de son chien. En dessous, la sainte famille avec principalement Marie assise portant l'enfant Jésus et Joseph plus discret sur la gauche? puis en dessous encore cinq bergers et bergères dont celui en bas à droite semble brandir une flûte à bec tandis que son vis-à-vis pourrait tenir une vèze (vessie dotée d'un porte-vent et d'un court tuyau mélodique). Tout en bas un chien est couché. La composition devrait être en perspective mais la taille des personnages n'est pas décroissante. Le berger cornemuseux est tout en haut à droite
1 bourdon d'épaule extérieurement conique, sans raccord, extrémité non visible. Tuyau mélodique non visible. Porte-vent conique non tenu en bouche. Sac apparemment sans col de cygne, sans souche pour bourdon et porte-vent.
Autres instruments présents (par ordre de première apparition et sans garantie d'exhaustivité) : -chérubin (ailé) nu jouant du luth (10 fois) , -chasseur soufflant dans un petit cor formant un quart de tour (à gauche d'un cadre horizontal 4 fois), -autre chasseur soufflant dans un petit cor formant un quart de tour (en bas d'un cadre vertical, 3 fois), -ange soufflant dans une longue trompe légèrement recourbée vers l'avant, -femme tenant un petit cor formant un quart de tour de sa main gauche et un phylactère de la droite (21 fois), -berger jouant d'une flûte à bec tandis qu'une bergère le couronne (2 fois), -chérubin (non ailé) soufflant dans un cor faisant une boucle sur la gauche d'une scène dont le personnage central a les yeux bandés, -anges tenant des trompes courbes autour de Dieu (?) assis tenant un agneau sur le genou droit et un livre sous la main gauche, -ange soufflant dans une trompe légèrement recourbée au dessus de personnages couchés et un assis un livre sur les genoux, -autre ange soufflant dans une trompe légèrement recourbée au dessus d'un personnage assis écrivant sur un livre posé sur ses genoux, -autre ange encore soufflant dans une trompe droite en regardant un bateau, -flûte à bec brandie par un berger sur la gravure quasi pleine page de l'adoration des bergers, -sorte de guitare très allongée jouée par un satyre en bas d'un cartouche vertical (3 fois) -David jouant de la harpe (pleine page) -un hautbois (?) et un instrument à cordes dans la danse macabre (Le Ménétrier) -une trompette droite, un cor en quart de cercle et un instrument à plectre jouant face à un homme deshabillé couché dans un cartouche horizontal en bas d'une page de la danse macabre -trois militaires marchant vers la gauche dont deux soufflant dans des trompettes droites (tronquées) et le troisième dans une trompe de gros diamètre faisant un tour et demi -deux militaires têtes nus soufflant l'un dans une trompe droite et l'autre dans une trompe formant un enroulement vers le haut (tronquées), même page que les précédents -deux joueurs d'instruments à cordes pincées tenus manches penchés vers le bas, le manche semblant un prolongement de la caisse -deux personnages nus marchant en soufflant chacun dasn deux trompes quasi droites -un petit personnage nu en haut d'un cartouche vertical soufflant dans un cor en quart de tour (2 fois en fin d'ouvrage)
Autres incunables de Simon Vostre (outre ceux signés par Philippe Pigouchet à voir à partir de celui de Chambery : Le Mans, Paris (bibliothèque de l'Arsenal, BNF (dept. des livres rares)
Incunable entièrement visible (et téléchargeable en pdf) sur Gallica à l'adresse : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b100234554
Gravure sur bois : Incunable aec quelques rares mises en couleurs (bleu, orange de or) sur certains textes : "Heures à l'usage de Chalons" "Ces presentes heures a lusaige de Chalons toutes au long sans requerir, avec les figures et signes de lapocalipse, la Vie de Thobie et de Judic, les accidens de lhomme, le Triumphe de Cesar, les miracles Nostre Dame". Incunable assez proche des Heures à l'usage d'Angers de la BNF (Voir les autres incunables de Simon Vostre à partir de cette référence) mais avec une pleine page d'annonce aux bergers radicalement différente, identique à celle de l'exemplaire de la Bibliothèque de l'Arsenal
1514 par Simon Vostre (le nom apparaît en grand sur le frontispice au dessus de la phrase ci-dessus et en dessous des initiales SV) le nom de Pigouchet n'est pas cité dans la fiche Gallica mais on reconnait nombre de ses gravures au sein de cet incunable dont le berger cornemuseux assis en haut d'une composition verticale.
* page 33 et 205 : sanglier : cf folio 004r de l'incunable de Chambery * page 57 : scène d'adoration des bergers en cartouche vertical placé en marge droite : cf page 188 des Heures à l'usage d'Angers de la BNF * page 57, 105, 200 et 214 : scène cinq bergers et une bergère autour d'une fontaine cf pages 64 et 76 des Heures à l'usage d'Angers de la BNF * page 95 : annonce aux bergers en quasi pleine page dans un style inspiré des graveurs allemands : voir page 68 de l'exemplaire de la Bibliothèque de l'Arsenal (Nota : l'adoration des bergers pleine page avec le berger brandissant une flûte qui figure notamment dans Heures à l'usage d'Angers de la BNF en vis-à-vis d'une autre version pleine page de l'annonce aux bergers figure ici page 100, ce qui illustre bien les mélanges de gravures de différents artistes, sans souci d'homogénéïté de style même dans les pleines pages, opérés par Simon Vostre pour la composition de ses incunables) - page 150 du pdf : cf folio 054r de l'incunable de Chambery (mais pas d'allure de pavillon ici, il s'agit assez clairement d'un bâton)
* folio 174 : berger en haut de marge gauche : cf folio 53r de l'incunable de Chambery
Incunable entièrement visible sur le site Gallica à l'adresse : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k993365q
Manuscrit enluminé : Heures à l’usage de Rome, cornemuseux nu tête, cheveux assez longs et un peu ondulés, vêtu de bleu et de chausses gris foncé, debout dans l’étroite marge droite, de cette page consacrée à la nativité (miniature principale) à marge végétale parmi laquelle, outre le cornemuseux, cinq autres bergers forment une chaîne et semblent danser en marge gauche et basse.
Vers 1450-1460, Tarascon
1 très long bourdon d’épaule, non entièrement visible, apparemment extérieurement cylindrique mais doté d’un gros tore un peu avant son extrémité qui est marquée par un pavillon évidé aux bords convexes. Tuyau mélodique partiellement visible (tronqué longitudinalement par le cadre vert qui entoure la miniature principale), apparemment extérieurement conique. Long et gros porte-vent tenu en bouche, sac gris foncé très partiellement visible.
Cécilia Nicli op. cit. fig.49
Voir illustrations de ce livre d'heures sur le site ARCA de l'IRHT à la page https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md20ft84cc1w
SAINT-LO (Manche) : Musée d'art et d'histoire (anciennement Musée des Beaux-Art) (inv.1990.06.001 et suivantes à achat 1990)
XVIème
*** La chasse aux papillons (inv.1990.06.001) -Scène principale : Un berger cornemuseux au second plan à droite jouant debout, un homme se dirigeant vers lui mains en avant pour saisir un papillon qui vole. 1 bourdon d'épaule, extérieurement conique, sans souche, ni décor, ni moulure sur quasi les deux premiers tiers, jusqu'à une fontanelle précédent un pavillon assez large. Tuyau mélodique sans souche, s'évasant en petit pavillon, Long porte-vent cylindrique. Sac assez informe, sans véritable col de cygne. -Scène principale : Un cornemuseux au second plan à gauche jouant débout pour une bergères assise et son chien Sans bourdon, Tuyau mélodique sans souche s'évasant en petit pavillon, Porte-vent cylindrique sans souche, tenu en bouche. Sac assez rebondi, à large et léger col de cygne. -Marge supérieure telle que décrite ci-dessus 1 bourdon (probablement d'épaule), extérieurement légèrement conique, sans souche, ni décor, ni moulure sur les deux premiers tiers, jusqu'à une fontanelle précédent un pavillon quasi conique évidé. Tuyau mélodique extérieurement conique et s'évasant légèrement plus au pavillon, celui-ci marqué par un trait (bague ?). Trous de jeu représentés. Porte-vent cylindrique sans souche. Sac assez informe, l'instrument étant posé à terre tuyau mélodique vers l'avant. https://collections.musees-normandie.fr/ark:/16418/msl1111844 * Le jeu de Tiquet (inv.1990.06.002) -Scène principale : néant -Marge supérieure : telle que décrite ci-dessus et avec cornemuse telle que décrite pour La chasse aux papillons https://collections.musees-normandie.fr/ark:/16418/msl1111845 * Les fiançailles (inv.1990.06.005) -Scène principale : ? -Marge supérieure : probablement telle que décrite ci-dessus et avec cornemuse telle que décrite pour La chasse aux papillons https://collections.musees-normandie.fr/ark:/16418/msl1111848 (mais pas de photo en avril 2025) ** La noce (inv.1990.06.006) -Scène principale : 1 cornemuseux menant le cortège en plein centre 1 bourdon d'épaule extérieurement conique, sans souche, doté d'une fontanelle à mi longueur et s'achevant en pavillon évidé dont la base est ornée de deux traits en faisant le tour et de points (trous ?) entre ces deux traits (deux points visibles). Tuyau mélodique sans souche, extérieurement légèrement conique, quasi sans pavillon. Petit porte-vent dressé, non tenu en bouche, et dont l'extrémité s'évase curieusement (il est conique mais à l'inverse de la conicité habituelle des porte-vents) -Marge supérieure : telle que décrite ci-dessus et avec cornemuse telle que décrite pour La chasse aux papillons https://collections.musees-normandie.fr/ark:/16418/msl1111849 ** Le repas (inv.1990.06.004) -Scène principale : Un cornemuseux au second plan à droite debout de profil droit, adossé à un arbre 1 bourdon d'épaule pas très long extérieurement cylindrique sur les deux premiers tiers, sans souche ni décor ni moulure, puis large fontanelle cylindrique et pavillon évidé mais guère plus large que la fontanelle. Tuyau mélodique sans souche identifiable, extérieurement conique, aussi long que le bourdon. Porte-vent légèrement conique, tenu en bouche. Sac assez rebondi à court à large col de cygne. -Marge supérieure : telle que décrite ci-dessus et avec cornemuse telle que décrite pour La chasse aux papillons https://collections.musees-normandie.fr/ark:/16418/msl1111847 ** La danse -Scène principale : Un cornemuseux au centre au premier plan, adossé contre un arbre et debout sur le petit terre-plein circulaire maintenu par des fascines au milieu duquel pousse cet arbre 1 bourdon d'épaule mais passant plus à l'extérieur de l'épaule que sur celle-ci, extérieurement conique assez régulier mais coupé au centre par une fontanelle légèrement en forme de tonneau. Pavillon évidé. Tuyau mélodique légèrement plus court, extérieurement conique, quasiment sans pavillon, à trous de jeu visibles, sans souche. Porte-vent sans souche à légère conicité mais à l'inverse de l'habitude et s'évasant légèrement plus au niveau de la bouche. Sac bien rebondi à col de cygne très rebondi également. -Marge supérieure : telle que décrite ci-dessus et avec cornemuse telle que décrite pour La chasse aux papillons https://collections.musees-normandie.fr/ark:/16418/msl1111846 * La vieillesse (inv.1990.06.007) -Scène principale : néant -Marge supérieure : telle que décrite ci-dessus et avec cornemuse telle que décrite pour La chasse aux papillons https://collections.musees-normandie.fr/ark:/16418/msl1111850 * La mort (inv.1990.06.008) -Scène principale : néant -Marge supérieure : telle que décrite ci-dessus et avec cornemuse telle que décrite pour La chasse aux papillons https://collections.musees-normandie.fr/ark:/16418/msl1111851
Voir les fiches sur le site des Musées de Normandie aux adresses mentionnées ci-dessus
Objet plat (sous-main ?) en papier mâché peint et/ou orné d'une décalcomanie imprimée en lithographie puis laqué : scène champêtre : dans un encadrement peint à la forme irrégulière, une très jeune et noble bergère debout et tenant une houlette de la main droite, touche de la gauche l'épaule d'un garçon assis à terre et tenant la tête d'un mouton entre ses mains. Une musette est posée à terre à son côté. Un second mouton est couche devant la bergère
Fin XIXème ou début XXème, objet issu de la manufacture Adt fondée à Ensheim en Sarre, puis active à Forbach en 1853 avant de s'installer, suite à l'annexion de la Moselle, à Pont-à-Mousson de 1871 à 1961
Musette stylisée : deux chalumeaux extérieurement régulièrement coniques (sans davantage d'évasement aux pavillons), divergents, montés sur une courte souche commune. Pas de dispositif d'insufflation représenté. Sac qui semble recouvert d'une robe de velours rouge.
ABBEVILLE (Somme) : Bibliothèque patrimoniale (imprimé FA 16 in 8 281 f.039.)
Gravure (Incunable) coloriée à la main : Heures à l’usage d'Amiens : annonce aux bergers en enluminure quasi pleine page (4 lignes de texte en dessous précédées de l'initiale D et le tout entouré d'une sorte de cadre architectural renaissance avec cordelette à nœuds pendant en haut à droite. Trois bergers occupent toute la largueur de la composition à mi hauteur, de gauche à droite : berger en bleu de trois quart dos droite, debout main droite tenant sa houlette verticalement et main gauche devant le visage, berger de trois quart face droite, genou droit en terre, baissant son chapeau de la main droite tandis que la gauche tient la houlette verticalement et enfin berger en bleu assis de trois quart dos gauche, tenant un cornemuse tout en levant les yeux vers l'ange annonciateur au milieu du ciel. Au premier plan un chien brun couché et un petit mouton. Derrière les bergers le troupeau de moutons, puis des prairies, un moulin à eau à droite, une forêt à gauche puis une ville au fond
Premier quart XVIème (France du Nord)
1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique pour la partie visible (tronqué par le bord droit de la composition), monté sur une petite souche torique. Tuyau mélodique dont seul l'extrémité haute est visible, monté sur une souche en forme de double tore. Petit porte-vent cylindrique non tenu en bouche. Sac tenu sur le côté gauche (pas vraiment sous le bras gauche), main gauche en haut du tuyau mélodique.
Composition très similaire mais non identique à celle de l'incunable 576 de la bibliothèque de Lyon
Manuscrit visible sur la base ARCA de l'IRHT à l'adresse : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md92g732h349
Manuscrit enluminé : Heures à l’usage de Paris : annonce aux bergers en quasi pleine-Page (juste quatre très courtes lignes de texte en dessous, bordées par l’initiale D de Deus, et large marge (surtout à droite) à décor végétal stylisé sur fond blanc typique du XVème siècle. Deux bergers regardent les deux anges annonciateurs, vêtus en orange, représentés presque face à face dans une portion de disque bleu plus foncé que le ciel. Il déroulent un phylactère blanc vertical entre eux. Les deux bergers sont au premier plan, vêtu en gris sauf la tunique de celui de droite qui est bleue comme la poche de la cornemuse de celui de gauche. Ce dernier est assis à terre, jambes quasiment tendues. Ses vêtements présentent des déchirures aux manches et genoux. Il pose la main droite sur sa cornemuse posée à son côté, de même que sa longue houlettte brun foncé qu’il ne faudrait pas confondre avec les tuyaux dorés de la cornemuse. Il porte la gauche au dessus de sa tête complètement renversée à l’horizontale pour pouvoir regarder les anges. Le second, plus à droite et très légèrement en arrière, s’appuie de sa main gauche sur son bâton, genou gauche fléchi, et protège ses yeux de sa main droite. Un chien gris est assis à sa droite. Un troupeau de mouton est visible à l’arrière plan, accompagné par un autre chien gris, puis, entre deux collines, une étendue d’eau par delà laquelle se dressent les murailles et tours d’une ville.
Vers 1460-65 à Paris
1 bourdon, probablement d’épaule mais l’instrument n’est pas en position de jeu, extérieurement très légèrement conique et très fin mais s’évasant sur a fin en cône très ouvert (en entonnoir). Petit (largeur d’une main) tuyau mélodique extérieurement cylindrique sans figuration de trous de jeu. Petit porte-vent conique. Sac bleu dont le col de cygne probable est masqué par la main du berger. Bourdon et tuyau mélodique semblent montés sur le sac via des souches : cylindrique bien plus large que le bourdon et dotée d’un tore final pour le bourdon et sans doute idem pour le tuuyau mélodique mais seul le tore est visible.
Manuscrit visible sur le site ARCA de l'IRHT à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md698623mq7c
Manuscrit enluminé : Heures d'Anne de Melun : annonce au bergers en quasi pleine page : deux ligne en dessous de l'image précédée de la lettrine D de Deus, marges larges décorées de fin motifs végétaux et de 7 anges priant, tenant des phylactères ou tenant un livre. La scène présente une perspective curieuse avec un berger à la cornemuse debout au centre qui paraît plus grand que ses deux collègues au premier plan (celui de droite sortant la tête du cadre de la composition) et que l'arbre dessiné en dessous de lui. Il reste en position de jeu tout en retournant le tête vers l'arrière et vers le ciel afin de regarder l'ange annonciateur qui tend son phylactère dans un ciel au bleu dense renforcé par des traits dorés en éventails et des étoiles tout aussi dorées. Paysage rocheux, deux arbres dont le feuillage forme une sorte d'étoile de chaque côté du berger cornemuseux. Troupeau de moutons de différents gris au premier plan, surveillé par un chien assis dans le coin inférieur droit.
1ère moitié XVème
1 bourdon d'épaule en trois parties à peu près égales, raccordées par deux petit tores : les deux premières parties extérieurement cylindriques, la troisième régulièrement conique formant pavillon évidé (extrémité visible). Tuyau mélodique extérieurement conique (ou cylindrique s'évasant en pavillon ?). Porte-vent cylindrique non tenu en bouche. sac blanc à col de cygne (le porte-vent est placé au plus haut de celui-ci) et à couture visible
A noter la présence d'un rebec (?), d'une harpe, d'un petit tambour et d'un original instrument à percussion faisant un peu penser à une trompette marine (mais pas de corde visible et frappé des deux mains par des bâtons), tous joués par des anges au folio 054v
Manuscrit visible sur le site ARCA de l'IRHT à l'adresse : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md935138p639
Gravure : incunable : Livre d'heures à l'usage de Rome par Philippe Pigouchet
22 août 1498 (date figurant sur le texte de la page frontispice qui memtionne également les noms de Philippe Pigouchet et de Simon Vostre (libraire). D'après le site Séléné "L'ensemble de l'illustration a été confiée au Maître des Petites Heures d'Anne de Bretagne, probablement Jean d'Ypres (actif vers 1490-mort avant 1508))
* Page 102 notamment (incunable non folioté : compté la page frontispice comme page 1 et retranché 15 aux numéros de vues du site Séléné) : sanglier : cf folio 004r de l'incunable de Chambery * Dès le frontispice (page 1) ou encore page 101 notamment (en marge droite) : berger assis de profil cf folio 53r de l'incunable de Chambery - page 79 : scène de banquet semblable à celle de l'incunable de Chambery mais il s'agit ici visiblement d'un bâton et non d'un bourdon à pavillon évasé
* Page 102 notamment (incunable non folioté : compté la page frontispice comme page 1 et retranché 15 aux numéros de vues du site Séléné) : sanglier : cf folio 004r de l'incunable de Chambery
* Dès le frontispice (page 1) ou encore page 101 notamment (en marge droite) : berger assis de profil cf folio 53r de l'incunable de Chambery
- page 79 : scène de banquet semblable à celle de l'incunable de Chambery mais il s'agit ici visiblement d'un bâton et non d'un bourdon à pavillon évasé
Gravure : incunable partiellement mis en couleur à la manière des enluminutres : Livre d'heures à l'usage de Rome par Philippe Pigouchet
22 août 1498 (date figurant sur le texte de la page frontispice qui mentionne également les noms de Philippe Pigouchet et de Simon Vostre (libraire). D'après le site Séléné "L'ensemble de l'illustration a été confiée au Maître des Petites Heures d'Anne de Bretagne, probablement Jean d'Ypres (actif vers 1490-mort avant 1508))
* Page 103 notamment (incunable non folioté : compté la page frontispice comme page 1 et retranché 9 aux numéros de vues du site Séléné) : sanglier : cf folio 004r de l'incunable de Chambery * Page 101 notamment : berger en marge cf folio 53r de l'incunable de Chambery - Page 81 : scène de banquet assez semblable mais non identique ) à celle de l'incunable de Chambery : rien qui puisse évoquer une cornemuse ici
* Page 103 notamment (incunable non folioté : compté la page frontispice comme page 1 et retranché 9 aux numéros de vues du site Séléné) : sanglier : cf folio 004r de l'incunable de Chambery
* Page 101 notamment : berger en marge cf folio 53r de l'incunable de Chambery
- Page 81 : scène de banquet assez semblable mais non identique ) à celle de l'incunable de Chambery : rien qui puisse évoquer une cornemuse ici
Seconde moitié XVIIIème ou début XIXème par Pierre Lacour (Bordeaux 1745, id 1814)
Musette schématique : une boîte à bourdon peu détaillée, un tuyau mélodique dont la conicité est très faible au départ puis s'accentue pour former un pavillon bien évidé. sac de forme assez indéfinie et sans souches visibles.
Visible sur le site Séléné des bibliothèques de la Métropole de Bordeaux à l'adresse : https://selene.bordeaux.fr/ark:/27705/330636101_DEL_CARTON_91_19
BORDEAUX (Gironde) : Bibliothèque municipale de Bordeaux (In-Plano 156 Res (009))
Gravure sur cuivre au burin et à la pointe-sèche de Lebeau d'après Alié : portrait de Charles-Louis de Secondat baron de La Brède et de Montesquieu (1689-1755) : portrait en buste, parfaitement de profil droit (si gravure non inversée), tête nue, sur fond sombre, de forme ovale en hauteur, mais placé dans un "cadre" gravé orné de rubans, de feuilles de lauriers, de livres, d'une épée, d'une balance romaine, d'un instrument à vent (hautbois ou trompette droite ?) qui semble doté d'une paire d'ailes et d'une petite musette posée en dessous de ce dernier. Le tout au dessus du "socle" gravé de l'inscription "Charles de Secondat de Montesquieu, Né en 1689 et mort en 1755". Le tout présentant l'allure d'une stèle de pierre.
Après 1755
Musette à deux chalumeaux extérieurement coniques (ou cylindriques s'évasant en pavillon bien évidé), de forme sobre sans autre décor ou moulure qu'une sorte de noeud de ruban à la base du pavillon de chacun. Chacun doté de trois trous de jeu sur la face supérieure, l'un un peu plus court que l'autre, parallèles mais assez distants et dont la ou les souches sont dissimulées par les franges de la robe du sac. Cette robe présente un dessin en quadrillage orné à chaque intersection. Elle est orné d'un ruban ondulé sur tout le pourtour ainsi qu'au dessus des franges qui couvent le haut des chalumeaux. Ni boîte à bourdons ni dispositif d'insufflation représenté.
Visible sur le site Séléné des bibliothèques de la Métropole de Bordeaux à l'adresse :https://selene.bordeaux.fr/ark:/27705/330636101_IN_PLANO_156_RES_009/v0001
BORDEAUX (Gironde) : Bibliothèque municipale de Bordeaux (Rou 5/48).
Gravure : "Le joueur de musette" : portrait de François Langlois (dit "Chartres" 1589 -1647) en joueur de musette (dit également "en savoyard", d'après le tableau d'Antoine Van Dyck (1599 - 1641) acheté conjointement par la National Gallery et le Barber Institute of Fine Arts de l'Université de Birmingham, avec l'aide du Heritage Lottery Fund. Cette estampe a été gravée par Pierre Gabriel Langlois dit l'aîné (1754-1810 ?) comme indiqué sous la gravure : "Ant. Van-Dyck Pinxit" "P.G. Langlois Sculpsit", "Dédié à Monsieur Le Marquis de Paulmy - Chevalier Commandeur des Ordres du Roi - Ministre d'Etat Chancelier de la Reine &c." "Par son très humble et très Obéissant serviteur Langlois" "A Paris chez Bassan et Poignant rue et Hôtel Serpente". La gravure est inversée par rapport au tableau. Elle représente un homme en buste, vu de trois quart gauche (droit en réalité sur l'original), coiffé d'une chapeau à large bord et jouant d'une musette à un seul chalumeau tandis qu'un chien au long museau dresse la tête vers les mains du musicien dans le coin inférieur droit. L'arrière plan est fermé par une sorte de mur sur la moitié droite et s'ouvre sur un ciel légèrement nuageux sur la partie gauche.
Dernier quart XVIIIème d'après une oeuvre de 1630 environ
Musette baroque dotée d'une grosse boîte à bourdons, bien représentée avec trois layettes visibles. Un seul chalumeau, extérieurement cylindrique jusqu'au dernier trou de jeu, puis s'évasant en petit pavillon conique. Longue souche conique. Sac à col de cygne, Soufflet représenté de manière un peu floue : il semble que le graveur n'ait pas bien compris s'il s'agissait d'un long tuyau d'insufflation (relié au sac par une souche plus large) ou du bord du soufflet.
Le tableau original a été gravé également par J. Pesne. Voir copie du tableau et autres estampes à partir de la référence du dessin préparatoire à Paris Institut néerlandais
Visible sur le site Séléné des bibliothèques de la Métropole de Bordeaux à l'adresse : https://selene.bordeaux.fr/ark:/27705/330636101_ROU_5_48
Original visible sur la page : https://www.nationalgallery.org.uk/paintings/anthony-van-dyck-portrait-of-francois-langlois
Dessin au crayon de Pierre Lacour (1778-1859) : "Pifferari napolitains à Tivoli" identique au suivant (Del. Carton 95/45) identique au suivant mais inversé gauche-droite et moins travaillé : il s'agit donc très probablement du dessin original, le suivant étant une mise au propre inversée
1830 ou légèrement antérieur (publié sous forme de gravure ci-dessous (Del. Carton 95/48) en 1830)
Zampogna d'assez grande dimension, à quatre tuyaux extérieurement coniques, de longueurs différentes, à souche commune assez courte. Porte-vent conique tenu en bouche. Sac assez volumineux.
Visible sur le site Séléné des bibliothèques de la Métropole de Bordeaux à l'adresse : https://selene.bordeaux.fr/ark:/27705/330636101_DEL_CARTON_95_44
BORDEAUX (Gironde) : Bibliothèque municipale de Bordeaux (Del. Carton 95/45)
Dessin au crayon de Pierre Lacour (1778-1859) : "Pifferari napolitains à Tivoli" (même titre que les dessin ci-après (Del. Carton 95/47 et sa version lithographiée Del. Carton 95/48) mais la scène n'est pas exactement la même : couple de pifferari (zampogna et piffero) jouant devant un autel à la Madone en extérieur, entourés d'une femme portant un bébé sur son bras gauche et posant la droite sur la tête d'une fillette debout, derrière eux, de deux enfants (une fille et un garçon un peu plus grand) debout de dos à droite. Deux ou trois autres personnages sont visiblesdans le fenêtre de l'étage de la maison au second plan à gauche de la composition. L'autel à la madone est simple (pas de statue à droite comme ci-dessus) et représente une vierge debout tenant l'enfant Jésus verticalement devant elle. Le joueur de zampogna a, comme à l’accoutumée dans ce type de représentation, posé son chapeau sur le haut de son instrument
Zampogna d'assez grande dimension, à quatre tuyaux extérieurement coniques, de longueurs différentes (répartition des longueur légèrement différente de celle des deux oeuvres ci-dessus), Leur souche commune est assez courte (plus large que longue pour sa partie externe). Porte-vent conique tenu en bouche. Contrairement aux oeuvres suivantes (Del. Carton 95/47 et sa version lithographiée Del. Carton 95/48) qui présentent un sorte de renflement en symétrie avec le porte-vent, il semble y avoir ici deux renflements symétriques mais plus bas sur le sac et qui pourraient correspondre aux pattes avant. Le porte-vent n'est donc plus fixé sur une patte mais sur l'axe de symétrie de la poche. Sac assez volumineux.
Visible sur le site Séléné des bibliothèques de la Métropole de Bordeaux à l'adresse : https://selene.bordeaux.fr/ark:/27705/330636101_DEL_CARTON_95_45
Lithographie d'après le dessin (sans inversion gauche-droite) de Pierre Lacour (1778-1859) : "Pifferari napolitains à Tivoli" ci-dessus (Del. Carton 95/45). Ce titre est gravé sous l'image. Contrairement au deux oeuvres suivantes qui présentent des petites différences entre dessin et lithographie, l'estampe est ici très proche du dessin, sans véritable variation : couple de pifferari (zampogna et piffero) jouant devant un autel à la Madone en extérieur, entourés d'une femme portant un bébé sur son bras gauche et posant la droite sur la tête d'une fillette debout, derrière eux, de deux enfants (une fille et un garçon un peu plus grand) debout de dos à droite. Deux ou trois autres personnages sont visibles dans le fenêtre de l'étage de la maison au second plan à gauche de la composition. L'autel à la madone est simple (pas de statue à droite comme ci-dessus) et représente une vierge debout tenant l'enfant Jésus verticalement devant elle. Le joueur de zampogna a, comme à l’accoutumée dans ce type de représentation, posé son chapeau sur le haut de son instrument
1830 (date de publication de l'album) Lithographie signée "Légé à Bordeaux" (Jean-Baptiste Légé (17?? -1846, fonda son atelier à Bordeaux en 1821, sa veuve lui succédant de 1846 à 1852). La mention "PL inv" désignant l'origine du dessin de Pierre Lacour.
Zampogna d'assez grande dimension, sans changement par rapport au dessin original
Visible sur le site Séléné des bibliothèques de la Métropole de Bordeaux à l'adresse : https://selene.bordeaux.fr/ark:/27705/330636101_DEL_CARTON_95_46
BORDEAUX (Gironde) : Bibliothèque municipale de Bordeaux (Del. Carton 95/47)
Dessin au crayon de Pierre Lacour (1778-1859) : "Pifferari napolitains à Tivoli" : couple de pifferari (zampogna et piffero) jouant devant un autel à la Madone en extérieur, entourés d'une femme relevant son tablier sur sa jupe derrière eux, de deux enfants (une fille et un garçon un peu plus grand) debout devant eux et d'une femme assise à côté d'une fillette debout devant eux tout à droite. Cinq autres personnages sont visibles à l'arrière plan devant la tête du joueur de piffero, sur un grand escalier. Une lanterne permet d'éclairer la représentation de la Madone. Celle-ci semble d'ailleurs double, dans une sorte de cadre et, tout à droite, sous forme d'une statue (Vierge à l'enfant) vue de profil. Le joueur de zampogna a, comme à l’accoutumée dans ce type de représentation, posé son chapeau sur le haut de son instrument
Zampogna d'assez grande dimension, à trois (ou quatre ?) tuyaux extérieurement coniques, les trois tuyaux visibles de longueurs différentes, sans véritable souche visible mais fixés ensembles sur le sac. Porte-vent conique tenu en bouche. un renflement représenté en symétrie avec la place du porte-vent (autre patte avant de l'animal ?). Sac assez volumineux.
Visible sur le site Séléné des bibliothèques de la Métropole de Bordeaux à l'adresse : https://selene.bordeaux.fr/ark:/27705/330636101_DEL_CARTON_95_47
BORDEAUX (Gironde) : Bibliothèque municipale de Bordeaux (Del. Carton 95/48 , planche n°30 (numéro en haut à droite) détachée de "l'album autographique")
Lithographie d'après le dessin (sans inversion gauche-droite) de Pierre Lacour (1778-1859) : "Pifferari napolitains à Tivoli" ci-dessus (Del. Carton 95/47) : couple de pifferari (zampogna et piffero) jouant devant un autel à la Madone en extérieur, entourés d'une femme portant un vase à deux anses sur la tête (il n'était pas représenté sur le dessin) derrière eux, de deux enfants (une fille et un garçon un peu plus grand) debout devant eux et d'une femme assise tout à droite (la seconde fillette du dessin original a disparu). Six autres personnages (un de plus que sur le dessin) sont visibles à l'arrière plan devant la tête du joueur de piffero, sur un grand escalier. Une lanterne permet d'éclairer la représentation de la Madone. Celle-ci semble d'ailleurs double, dans une sorte de cadre et, tout à droite, sous forme d'une statue (Vierge à l'enfant) vue de profil. Le joueur de zampogna a, comme à l’accoutumée dans ce type de représentation, posé son chapeau sur le haut de son instrument
Zampogna d'assez grande dimension, à quatre tuyaux extérieurement coniques, de longueurs différentes mais les deux latéraux qui doivent être les tuyaux de jeu sont de longeurs très proches et plus long que les bourdons arrière et avant. Décors réduits à quelques traits faisant le tour des tuyaux dans leurs parties inférieures (aucune fontanelle ni même simple tore). Leur souche commune est assez courte (plus large que longue pour sa partie externe). Porte-vent conique tenu en bouche. un renflement représenté en symétrie avec la place du porte-vent (autre patte avant de l'animal ?). Sac assez volumineux.
Visible sur le site Séléné des bibliothèques de la Métropole de Bordeaux à l'adresse : https://selene.bordeaux.fr/ark:/27705/330636101_DEL_CARTON_95_48
BORDEAUX (Gironde) : Bibliothèque municipale de Bordeaux (ROU 17/92) Malgré son titre, cette gravure ne représente pas le joueur de musette qui doit être représenté sur cette pendule mais hors du cadre de la gravure. La bibliothèque conserve un certain nombre de gravure de cet artiste représentant des pendules. Pour la plupart la statuette qui donne son nom à la gravure est visible, mais malheureusement pas pour celle-ci. Je la fait figurer toutefois dans cet inventaire (hors décomptes) car la pendule doit exister... Gravure d'Adolphe Bilordeaux (1807-1872) : "Le joueur de musette" : partie basse d'une pendule probablement ornée d'une statuette de joueur de cornemuse en partie haute XIXème Cornemuse non visible Gravure visible sur le site Séléné des bibliothèques de la Métropole de Bordeaux à l'adresse : https://selene.bordeaux.fr/ark:/27705/330636101_ROU_17_92
BORDEAUX (Gironde) : Bibliothèque municipale de Bordeaux (Del Carton 151/82)
Gravure (eau-forte) d'après le tableau de Pierre-Paul Rubens (1577-1640) "Kermesse flamande" conservée au Musée du Louvre (voir description à cette référence)
XIXème
Cornemuse à peine discernable à l'exception du bourdon d'épaule qui se détache sur le ciel avec son petit pavillon évasé.
Gravure visible sur le site Séléné des bibliothèques de la Métropole de Bordeaux à l'adresse : https://selene.bordeaux.fr/ark:/27705/330636101_DEL_CARTON_151_82
Manuscrit enluminé : Heures à l’usage de Rome : annonce aux bergers en miniature quasiment pleine page (deux lignes de texte avec lettrine D, marges à décors végétaux sur fond blanc). Sur un décor de prairie assez stylisé (herbe verte, quelques touffes puis buissons un peu plus sombres et au fond collines tendant un peu plus sur le jaune, deux bergers sont assis au premier plan, vêtus de rouge et bleu et de bottines noires. Leur chien blanc est assis de profil devant celui de gauche. Celui-ci renverse la tête à l’horizontale pour regarder l’ange annonciateur qui tient son phyactère dans le ciel (ange représenté en buste, vêtu de rouge à petits dessins dorés et aux ailes dépliées rouges et dorées). Son compagnon assis face à lui regarde également l’ange tout en tenant sa cornemuse encore gonflée.
Vers 1445-1450
Très curieuse cornemuse sans tuyau mélodique… Un bourdon d’épaule, formé de deux parties d’égales longueurs séparées par un raccord cylindrique (voire légèrement en tonneau) un peu allongé. Première partie extérieurement cylindrique et seconde légèrement conique, sans évasement suplémentaire pour le pavillon marqué cependant par un léger trait. Très long porte-vent extérieurement cylindrique, légèrement cintré, non tenu en bouche, sans figuration de trous de jeu mais sur lequel le berger pose ses deux mains comme pour en jouer. Tout aussi curieuse poche ovale, bleue et décorée sur tout le tour d’excroissances en demi-cercle du même bleu.
Manuscrit visible sur le site ARCA de l'IRHT à l'adresse : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md79v118ts4g
Gravure sur bois : Incunable sur parchemin : Heures à l'usage de Paris : les pages sont encadrées de marges constituées de scènes rectangulaires juxtaposées et dans les parties plus étroites (intérieur de la page et marges hautes), de frises et marges plus similaires à celles des manuscrits enluminés avec végétaux et petits personnages mais toujours dans des formats rectangulaires. Il s'agissait très vraisemblablement de motifs mobiles dont certains sont réutilisé plusieurs fois. Certaines pages sont tout (lorsque le texte est remplacé par une grande image) ou partiellement coloriées . 1498 par le graveur Philippe Pigouchet (actif à partir de 1488 - décédé en1518, beau-père de Pierre Attaingnant) pour le libraire Simon Vostre (? - 1521) d'après des dessins de Jean d'Ypres (actif à partir de 1490 environ – mort avant 1508). Ce duo aurait publié 1775 éditions de livres d'heures
* aux folios 004r et 005r, dans le coin en bas à droite, et aux folios 72v 83v et 93v au milieu à gauche, cartouche vertical (en noir et blanc) avec un sanglier assis, de profil gauche, vêtu d'un capuchon, sur un décor de fleurs 1 bourdon d'épaule sans raccord ni moulures, extérieurement cylindrique puis s'évasant largement en pavillon évidé (extrémité visible). Tuyau mélodique sensiblement de même forme mais avec pavillon un peu moins large. Il est monté sur une souche cylindrique tandis que le bourdon n'en possède pas. Petit porte-vent tenu en gueule. Sac à col de cygne. Tout l'instrument est blanc * folio 053r, 69r, 71r, 85r et 88r en marge de droite et aux folios 76v et 92v en marge de gauche : frise végétale (en noir et blanc) sur fond noir à petits points blancs, avec quatre bergers et bergères l'un au dessus de l'autre au sein de cet entrelac végétal. Le cornemuseux est assis en haut, figuré de trois quart droit. Il est coiffé d'un chapeau au bord relevé sur l'arrière et porté sur un bonnet, il porte une cape dans le dos. 1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique puis se terminant par une courte partie cylindrique plus large et un pavillon évasé et évidé. Il n'a pas de souche. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique mais s'évasant en pavillon sur la fin. Il est plutôt long et un petit trait en haut laisse penser à la présence d'une souche mais de même diamètre. Porte-vent conique tenu en bouche et également doté d'une souche de même diamètre. Sac à relativement court col de cygne. Le porte-vent est fixé sur ce col de cygne. Tout l'instrument est blanc * au folio 054r : (en couleurs) scène de banquet sur l'image principale : l'un des personnages dans le prolongement de la table, derrière un serviteur qui verse du vin dans une écuelle, semble tenir un bourdon (tuyau légèrement cintré s'achevant par un pavillon évidé). Il pourrait s'agir d'une cornemuse dont le reste est masqué par le serviteur au pichet de vin mais notons que sur cette même gravure non coloriée de l'exemplaire de la Bibliothèque de l'Arsenal (Reserve 8-T-2526) ou encore de Montpellier, l'extrémité semble plutôt celle d'un simple bâton. La pavillon de la présente version en couleurs est issu de la concaténation du bâton et d'un objet indéfini posé à côté de l'écuelle du berger couché à l'arrière plan et visible par la fenêtre centrale. Sur le second exemplaire de la bibliothèque de l'Arsenal (RESERVE 4-T-951) c'est au contraire tout le bâton qui a été effacé lors de la mise en couleurs. Seul un bourdon (?) visible, extérieurement légèrement conique, très légèrement cintré, s'évasant légèrement en pavillon évidé
* aux folios 004r et 005r, dans le coin en bas à droite, et aux folios 72v 83v et 93v au milieu à gauche, cartouche vertical (en noir et blanc) avec un sanglier assis, de profil gauche, vêtu d'un capuchon, sur un décor de fleurs
1 bourdon d'épaule sans raccord ni moulures, extérieurement cylindrique puis s'évasant largement en pavillon évidé (extrémité visible). Tuyau mélodique sensiblement de même forme mais avec pavillon un peu moins large. Il est monté sur une souche cylindrique tandis que le bourdon n'en possède pas. Petit porte-vent tenu en gueule. Sac à col de cygne. Tout l'instrument est blanc
* folio 053r, 69r, 71r, 85r et 88r en marge de droite et aux folios 76v et 92v en marge de gauche : frise végétale (en noir et blanc) sur fond noir à petits points blancs, avec quatre bergers et bergères l'un au dessus de l'autre au sein de cet entrelac végétal. Le cornemuseux est assis en haut, figuré de trois quart droit. Il est coiffé d'un chapeau au bord relevé sur l'arrière et porté sur un bonnet, il porte une cape dans le dos. 1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique puis se terminant par une courte partie cylindrique plus large et un pavillon évasé et évidé. Il n'a pas de souche. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique mais s'évasant en pavillon sur la fin. Il est plutôt long et un petit trait en haut laisse penser à la présence d'une souche mais de même diamètre. Porte-vent conique tenu en bouche et également doté d'une souche de même diamètre. Sac à relativement court col de cygne. Le porte-vent est fixé sur ce col de cygne. Tout l'instrument est blanc
* au folio 054r : (en couleurs) scène de banquet sur l'image principale : l'un des personnages dans le prolongement de la table, derrière un serviteur qui verse du vin dans une écuelle, semble tenir un bourdon (tuyau légèrement cintré s'achevant par un pavillon évidé). Il pourrait s'agir d'une cornemuse dont le reste est masqué par le serviteur au pichet de vin mais notons que sur cette même gravure non coloriée de l'exemplaire de la Bibliothèque de l'Arsenal (Reserve 8-T-2526) ou encore de Montpellier, l'extrémité semble plutôt celle d'un simple bâton. La pavillon de la présente version en couleurs est issu de la concaténation du bâton et d'un objet indéfini posé à côté de l'écuelle du berger couché à l'arrière plan et visible par la fenêtre centrale. Sur le second exemplaire de la bibliothèque de l'Arsenal (RESERVE 4-T-951) c'est au contraire tout le bâton qui a été effacé lors de la mise en couleurs. Seul un bourdon (?) visible, extérieurement légèrement conique, très légèrement cintré, s'évasant légèrement en pavillon évidé
Manuscrit entièrement visible sur le site ARCA de l'IRHT : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md50tq57sc2n
Manuscrit enluminé : Heures à l’usage de Rouen. Annonce aux bergers dans la lettrine historiée D de "Deus" (trois autres petites lettrines non historiées sur la même page et marges à décors végétaux (dont fraises) sur fond blanc. Deux bergers regardent l’ange annonciateur dont juste la tête, les épaules et les mains apparaîssent dans un presque demi-cercle doré (tranchant sur le ciel bleu) dont le phylactère forme la partie basse. Celui de gauche est debout, le buste penché en avant. Il tient sa houlette légèrement en arrière de la main droite et tend l’index gauche vers l’ange, tournant les yeux vers lui. Face à lui le berger cornemuseux est assis sur un petit monticule, genou gauche plié et droit un peu plus tendu. Il a conservé ses deux mains sur le tuyau mélodique de son instrument mais ne souffle plus dedans et tourne les yeux également vers l’ange qui le regarde. Six moutons blancs sont répartis autour des deux bergers dans un décor de verdure avec deux arbres en boule sous le bras gauche du berger debout.
Troisième quart XVème
Un bourdon d’épaule extérieurement cylindrique (très légèrement conique ?) sur un peu plus de la moitié de la longueur, puis un premier tore, une courte partie au diamètre de la première puis un large pavillon très mouluré. Tuyau mélodique masqué par les deux mains du berger et dont seul le pavillon dépasse en bas et un petit bout en haut. Porte-vent conique dont l’extrémité passe curieusement sous les plis dorés de la capeline. Aucune souche figurée. Sac probablement à col de cygne, de taille moyenne mais masqué par le bras gauche qui le presse (main gauche en haut et droite en bas sur el tuyau mélodique. Sac et tous tuyaux brun foncé à reflets d’or à la coquille.
Manuscrit intégralement reproduit sur le site ARCA de l'IRHT à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md01pg15dt88
CHERBOURG (Manche) : Bibliothèque municipale (Impr Cat.156 fol 043v)
Incunable (illustrations gravées) : Heures à l’usage de Rouen, annonce aux bergers en quasi pleine page (bordée par deux colonnes cylindriques et surmontant trois lignes en dessous bordées par la lettrine D de Deus et encadrées sur le côté et le bas par un motif d’inspiration architecturale. Annonce aux bergers sur le même modèle que l’incunable conservé à Lyon BM Res B 493007 f.27v et autres cités à cette référence) mais non colorié et cadre autour de l'image différent. Voir description de la scène et de la cornemuse à cette référence
1505 ? à Paris
Manuscrit enluminé : Heures à l’usage d’Amiens, Annonce aux bergers dans une lettrine historiée D de Deus. Sur fond doré, un premier berger est debout à gauche, vêtu en bleu et brun-rouge (avec capuche sur la tête). Il tient son bâton de la main droite posée dessus et lève la gauche à hauteur de son visage, regardant l’ange annonciateur debout sur une colline grise à décor de petits cercles blancs et noirs, de l’autre côté d’un arbre stylisé à trois branches et feuilles bleu et orange. L’ange aux ailes déployées et vêtu de bleu tend son phylactère qui paraît très droit et rigide. Le berger cornemuseux est assis au premier plan à droite de trois quart gauche. Il semble plus jeune que son collègue et est coiffé d’un petit bonnet blanc. Trois moutons lui font face, deux lui tournant le dos et un bélier levant les pattes avant vers lui. Il ne souffle plus dans son instrument mais a conservé les deux mains sur le tuyau mélodique
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement conique, sans évasement supplémentaire au pavillon, relativement court (un peu plus long que la largeur des deux mains), monté sur une souche en forme de tête. Long porte-vent cylindrique curieusement blanc alors que le reste de l’instrument est uniformément kaki (serait-ce en réalité un revers du vêtement ?) Petit sac à couture bien marquée sous la partie dépassant sous le bras, sans réel col de cygne car la souche en forme de tête joue le rôle de coude à 90°.
Vitrail rectangulaire mais scène dans un hexagone irrégulier (plus haut que large) : annonce aux bergers, deux bergers debout, celui de gauche, coiffé d’un capuchon vert, vêtu de rouge tient sous son bras droit une cornemuse. Il a encore la main droite posée sur le tuyau mélodique mais lève légèrement la gauche. Il lève les yeux vers l’ange annonciateur qui descend d’un nuage et s’adresse à lui. Le second berger, vêtu de violet et de jaune observe l’ange en levant la main droite. Trois petits moutons sont figurés tout en bas ainsi qu’une chèvre dressée sur ses pattes arrière entre les deux bergers.
1250-60
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement cylindrique mais cintré vers le bas et semblant doté de moulures
Visible sur Musiconis : https://musiconis.huma-num.fr/fr/fiche/44/berger-tenant-une-cornemuse.html
Manuscrit enluminé : Heures à l’usage de Tours
Fin XVème, France de l’ouest. Annonce aux bergers dans un rectangle à peine allongé en troisième ligne d’une page de texte à une colonne débutant par une lettrine D de Deus non historiée dorée sur rouge. Un berger barbu et aux cheveux long est assis à côté d’une bergère coiffé de noir et vëtue de orange doré, tenant un bâton noir dans sa main gauche et posant la droite sur le bas de son ventre. Le berger tient une très fine houlette dorée de sa main droite et monte sa main gauche au dessus de ses yeux pour les protéger de la lueur de l’ange annonciateur. Ce dernier est figuré en bleu mais ailes rouges et dorées déployées sur fond doré dans un demi-cercle tronqué dans le coin en haut à droite. La cornemuse, si c’en est une et non une panetière est posée en bas à droite, sur ce qui doit petre un petit tonnelet (cylindrique et pas en forme de tonneau)
Fin XVème
Il est très probable qu’il ne s’agisse pas d’une cornemuse, il peut très bien s’agir d’une panetière (le berger n’en a pas autour de la taille) et l’illusion vient du fait que la fine pelle de la houlette s’appuie contre et donne l’impression d’un bourdon fixé sur un sac.
Manuscrit visible sur le site ARCA de l'IRHT à l'adresse : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md16c247gj1r
Manuscrit enluminé : "Livre d'heures à l'usage de Troyes, Vie de Sainte-Marguerite",
Vers 1300
* fol 048 : personnage humain à pattes et queue de dragon, en haut de marge droite. Il tient une cornemuse sous le coude gauche, main gauche en haut du chalumeau et main droite levée Manuscrit en mauvais état (traces d'eau) : sans bourdon indépendant, plusieurs chalumeaux (mélodiques ou bourdons ?) semblent accolés, de longueurs légèrement différentes. Porte-vent effacé, sac et tuyaux blancs Cité in C. Rault et al. Cat. expo " Moyen-Age en musique " n°36 nelle série de " La vie en Champagne " Page visible en couleurs sur le site POP du Ministère de la Culture à la page https://pop.culture.gouv.fr/notice/enluminures/INI-D-57801 * fol.080 : Annonce aux bergers dans une lettrine historiée D bleu pâle sur fond bicolore rouge et bleu (par quarts). Sur un fond beige uni, un berger vêtu de rouge est debout presque au centre (légèrement à gauche), penché en arrière car renversant la tête pour voir l’ange qui tient son phylactère de la main gauch. Le berger tien sa houlette ( ? sorte de crochet en haut) derrière lui de la main droite et porte la droite à hauteur de son visage. Le cornemuseux, vêtu de bleu est assis à droite. Il ne souffle plus dans sa cornemuse mais garde la main gauche sur le tuyau mélodique (la droite n’est pas représentée.) Dessin pas facile à interpréter : sans bourdon séparé, sac à col de cygne au sommet duquel est fixé le porte-vent cylindrique d’assez gros diamètre.Du fin col de cygne semble descendre un grosse pièce dont la bas forme un S horizontal. De cette pièce semble émerger un tuyau extérieurement cylindrique, s’achevant en biseau et doté de trous de jeu malgré que la main gauche soit posée sur la grosse pièce au dessus. Page visible en couleurs sur le site POP du Ministère de la Culture à la page https://pop.culture.gouv.fr/notice/enluminures/INI-D-886
* fol 048 : personnage humain à pattes et queue de dragon, en haut de marge droite. Il tient une cornemuse sous le coude gauche, main gauche en haut du chalumeau et main droite levée
Manuscrit en mauvais état (traces d'eau) : sans bourdon indépendant, plusieurs chalumeaux (mélodiques ou bourdons ?) semblent accolés, de longueurs légèrement différentes. Porte-vent effacé, sac et tuyaux blancs
Cité in C. Rault et al. Cat. expo " Moyen-Age en musique " n°36 nelle série de " La vie en Champagne " Page visible en couleurs sur le site POP du Ministère de la Culture à la page https://pop.culture.gouv.fr/notice/enluminures/INI-D-57801
* fol.080 : Annonce aux bergers dans une lettrine historiée D bleu pâle sur fond bicolore rouge et bleu (par quarts). Sur un fond beige uni, un berger vêtu de rouge est debout presque au centre (légèrement à gauche), penché en arrière car renversant la tête pour voir l’ange qui tient son phylactère de la main gauch. Le berger tien sa houlette ( ? sorte de crochet en haut) derrière lui de la main droite et porte la droite à hauteur de son visage. Le cornemuseux, vêtu de bleu est assis à droite. Il ne souffle plus dans sa cornemuse mais garde la main gauche sur le tuyau mélodique (la droite n’est pas représentée.)
Dessin pas facile à interpréter : sans bourdon séparé, sac à col de cygne au sommet duquel est fixé le porte-vent cylindrique d’assez gros diamètre.Du fin col de cygne semble descendre un grosse pièce dont la bas forme un S horizontal. De cette pièce semble émerger un tuyau extérieurement cylindrique, s’achevant en biseau et doté de trous de jeu malgré que la main gauche soit posée sur la grosse pièce au dessus. Page visible en couleurs sur le site POP du Ministère de la Culture à la page https://pop.culture.gouv.fr/notice/enluminures/INI-D-886
Manuscrit visible (en noir et blanc en mars 2025) sur la base ARCA de l'IRHT à l'adresse : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md41zc77tx29
Gravure : incunable : Livre d'heures ("Horae ad usum Romanum") par Philippe Pigouchet pour Simon Vostre. Exemplaire sans la page frontispice figurant sur la plupart des autres exemplaires avec son couple sauvage et le nom de P. Pigouchet
1498
* Pages 132 (nota les folios ne sont pas numérotés, j'ai considéré que la première page imprimée était la page 1 et retiré 6 au numéros de vue du pdf de Gallica) : cf folio 004r de l'incunable de Chambery * Pages 93, 125, 129, 140 notamment : berger en marge cf folio 53r de l'incunable de Chambery
* Pages 132 (nota les folios ne sont pas numérotés, j'ai considéré que la première page imprimée était la page 1 et retiré 6 au numéros de vue du pdf de Gallica) : cf folio 004r de l'incunable de Chambery
* Pages 93, 125, 129, 140 notamment : berger en marge cf folio 53r de l'incunable de Chambery
Visible sur Gallica à l'adresse : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t53789841z?rk=42918
Manuscrit enluminé : Livre d'heures (à l'usage de Metz ?) : annonce aux bergers dans une lettrine qui ressemble curieusement à un O alors qu'il devrait s'agir du D de "Deus", en haut à gauche de la page : Deux bergers, vêtus en rouge et bleu et donc les pieds sont coupés par le bas de la lettre, se font face au premier plan, vus de trois quart. Celui de gauche s'appuie sur son bâton tandis que celui de droite tient encore sa cornemuse gonflée de son bras gauche et lève la main droite au niveau des yeux. Il semble assis puisque l'on voit le pli de ses genoux sur sa longue tunique mais sa tête est à peine plus basse que celle de son collègue. Ils regardent les deux anges annonciateurs au dessus d'eux et le double phylactère qui barre le ciel sous les anges.
1300-1320 à Metz
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement cylindrique, sans pavillon, relativement fin, de longueur modérée, monté sur une grosse souche en forme de tête animale. Petit porte-vent cylindrique non tenu en bouche. Sac avec col de cygne très court et assez large. L'ensemble de l'instrument est blanc.
Fiche avec photo visible sur Musiconis à l'adresse : https://musiconis.huma-num.fr/fr/fiche/2410/man-carrying-a-bagpipe.html
Fiche sans photo sur le site ARCA de l'IRHT : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md90dv142s6v qui renvoie à la fiche avec toutes les photos sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b550008104
Enluminure de Frère Lambert (Lambert le petit)
1311 (France)
* folio 13v : petit lapin debout de profil gauche en marge basse jouant pour un chat (?) brun couché en vis-à-vis sur l'entrelacs de bas de page Sans bourdon, tuyau mélodique conique faisant également office de porte-vent, sac sans col de cygne, tout l'instrument est orange, le tuyau mélodique est décoré de petits traits brun foncé et blancs transversaux et le sac d'un quadrillage brun foncé ponctué de points blancs aux intersections. * folio 43v : personnage debout, vu de trois quart gauche, coiffé d'un chapeau orange donnant l'impression d'une casquette portée à l'envers, torse nu et ceint d'une sorte de longue jupe blanche. Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement conique régulier, semble monté sur le sac via une souche en forme de tête animale (de même couleur verte que le sac). Sac sans col de cygne, décoré d'un quadrillage noir. Autres instruments : trompes aux folios et 6r, 7v, 10v, 11r, 29r, 29v, 32r, 54v 183r, 211r; violes de bras et archet aux f.14r, f.18v ; Harpe au folio 112v ; Instrument en bas du folio 41 r ? * ? Non retrouvé en consultant l'ensemble du manuscrit sur Gallica : ensemble d'instruments entourant un personnage N. Dufourcq, "Larousse de la musique" 1957 t.2 pl.1 (photo.)
* folio 13v : petit lapin debout de profil gauche en marge basse jouant pour un chat (?) brun couché en vis-à-vis sur l'entrelacs de bas de page
Sans bourdon, tuyau mélodique conique faisant également office de porte-vent, sac sans col de cygne, tout l'instrument est orange, le tuyau mélodique est décoré de petits traits brun foncé et blancs transversaux et le sac d'un quadrillage brun foncé ponctué de points blancs aux intersections.
* folio 43v : personnage debout, vu de trois quart gauche, coiffé d'un chapeau orange donnant l'impression d'une casquette portée à l'envers, torse nu et ceint d'une sorte de longue jupe blanche.
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement conique régulier, semble monté sur le sac via une souche en forme de tête animale (de même couleur verte que le sac). Sac sans col de cygne, décoré d'un quadrillage noir.
Autres instruments : trompes aux folios et 6r, 7v, 10v, 11r, 29r, 29v, 32r, 54v 183r, 211r; violes de bras et archet aux f.14r, f.18v ; Harpe au folio 112v ; Instrument en bas du folio 41 r ?
* ? Non retrouvé en consultant l'ensemble du manuscrit sur Gallica : ensemble d'instruments entourant un personnage
N. Dufourcq, "Larousse de la musique" 1957 t.2 pl.1 (photo.)
Manuscrit entièrement visible sur Gallica à l'adresse : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b55006387b
L. & B. Ravenel
Enluminure de Jehan Molé dans l'ouvrage : " Le mystère de la passion" d'Arnoul Greban" (Le Mans vers 1420- id. 1471)
Milieu XVème, le texte a été composé avant 1452
* fol 30r : adoration des bergers (pas d'instruments dans les deux scènes d'annonce aux bergers au folio 26v). Quatre bergers s'avancent dans la partie gauche de l'image. Le premier pose le genou gauche en terre et tend une flûte à bec à l'enfant Jésus qui s'en saisit de la main droite. Le second berger, debout, tend son chapeau de la main gauche en tenant un long bâton de la main gauche. Le troisième se retourne en arrière vers le quatrième tout en tenant sa cornemuse encore gonflée sous le bras droit. Le dernier pénètre par l'ouverture du mur rose qui entoure cette partie gauche de la scène. Sur la droite la Vierge est assise sur un grand lit couvert d'une couverture rouge et de draps blancs et protégé par un petit auvent en paille. L'enfant Jésus, nu est couché sur le devant de sa robe bleue. Joseph se tient derrière le lit. Sans bourdon ? un tuyau monte le long de l'épaule mais il peut s'agir du porte-vent car il n'y en a pas d'autre. Tuyau mélodique extérieurement conique (ou cylindrique s'évasant en porte vent sur la moitié inférieure, doté, de trous de jeu, doté d'un simple petit tore clair en guise de souche. Sac brun piriforme s'affinant vers le haut sans former un réel col de cygne. - ? fol 30v : il est possible que le second berger, qui semble avoir été effacé de l'image, portait une cornemuse brun clair mais ce n'est sans doute qu'un bâton 1 bourdon d'épaule ? * fol 31v : deux scènes représentant des bergers aux champs. Dans celle du haut, deux bergers sont assis parmi leurs moutons. Celui de gauche, coiffé d'un bonnet rouge et vêtu d'un capuchon bleu et d'une longue tunique blanche, de chausse bleu juste visibles au genou droit, de guêtres blanches et de souliers noirs tient une cornemuse. Sur l'image du bas deux bergers mangent, celui de droite coupe une miche de pain. Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement conique , doté de trous de jeu et monté sur une souche cylindrique. Petit porte-vent non tenu en bouche, gros sac à col de cygne et couture visible. Tout l'instrument est brun clair.
* fol 30r : adoration des bergers (pas d'instruments dans les deux scènes d'annonce aux bergers au folio 26v). Quatre bergers s'avancent dans la partie gauche de l'image. Le premier pose le genou gauche en terre et tend une flûte à bec à l'enfant Jésus qui s'en saisit de la main droite. Le second berger, debout, tend son chapeau de la main gauche en tenant un long bâton de la main gauche. Le troisième se retourne en arrière vers le quatrième tout en tenant sa cornemuse encore gonflée sous le bras droit. Le dernier pénètre par l'ouverture du mur rose qui entoure cette partie gauche de la scène. Sur la droite la Vierge est assise sur un grand lit couvert d'une couverture rouge et de draps blancs et protégé par un petit auvent en paille. L'enfant Jésus, nu est couché sur le devant de sa robe bleue. Joseph se tient derrière le lit.
Sans bourdon ? un tuyau monte le long de l'épaule mais il peut s'agir du porte-vent car il n'y en a pas d'autre. Tuyau mélodique extérieurement conique (ou cylindrique s'évasant en porte vent sur la moitié inférieure, doté, de trous de jeu, doté d'un simple petit tore clair en guise de souche. Sac brun piriforme s'affinant vers le haut sans former un réel col de cygne.
- ? fol 30v : il est possible que le second berger, qui semble avoir été effacé de l'image, portait une cornemuse brun clair mais ce n'est sans doute qu'un bâton
1 bourdon d'épaule ?
* fol 31v : deux scènes représentant des bergers aux champs. Dans celle du haut, deux bergers sont assis parmi leurs moutons. Celui de gauche, coiffé d'un bonnet rouge et vêtu d'un capuchon bleu et d'une longue tunique blanche, de chausse bleu juste visibles au genou droit, de guêtres blanches et de souliers noirs tient une cornemuse. Sur l'image du bas deux bergers mangent, celui de droite coupe une miche de pain.
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement conique , doté de trous de jeu et monté sur une souche cylindrique. Petit porte-vent non tenu en bouche, gros sac à col de cygne et couture visible. Tout l'instrument est brun clair.
L'une de ces images figurait in Musée des ATP. Cat. expo. "Bergers de France" J.C. Compagnon
Manuscrit visible sur Gallica à la page : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b55008566h
Incunable partiellement mis en couleur à la façon des enluminures "Horae at usum Romanum"
1498 (figure dans le texte de la page frontistpice) par Philippe Pigouchet (dont le nom figure sur le frontispice, juste en dessous du couple "sauvage" pour Simon Vostre
* pages 109, 141, 145, 156, 163, 172, 189 (nota les folios ne sont pas numérotés, j'ai considéré que le frontispice était la page 1 et retiré 6 au numéros de vue du pdf de Gallica) berger assis de profil en haut de marge cf folio 53r de l'incunable de Chambery * pages 7, 9, 148, 174, 186 : sanglier cf folio 004r de l'incunable de Chambery - page 111 : même scène de banquet que sur l'incunable de Chambery mais l'objet qui semble un bourdon d'épaule sur l'exemplaire de Chambery a été effacé lors de la mise en couleur du présent exemplaire
* pages 109, 141, 145, 156, 163, 172, 189 (nota les folios ne sont pas numérotés, j'ai considéré que le frontispice était la page 1 et retiré 6 au numéros de vue du pdf de Gallica) berger assis de profil en haut de marge cf folio 53r de l'incunable de Chambery
* pages 7, 9, 148, 174, 186 : sanglier cf folio 004r de l'incunable de Chambery
- page 111 : même scène de banquet que sur l'incunable de Chambery mais l'objet qui semble un bourdon d'épaule sur l'exemplaire de Chambery a été effacé lors de la mise en couleur du présent exemplaire
Incunable visible sur Gallica à la page : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k15197908
Manuscrit enluminé : Livre d'heures à l'usage de Rome dit Heures de Louis de Savoie. même marge en symétrie sur les deux faces de ce folio, tandis que l'image pleine page est différente : au recto personnage auréolés tenant chacun un phylactère tenu à son autre extrémité par les pattes de la colombe du Saint-Esprit et au verso scène montrant la fille d'Hérodias livrant sur un plateau la tête de Saint-Jean-Baptiste à sa mère, deux joueurs de hautbois à fontanelle sonnant derrière elle. Dans les marges : porc (ou sanglier ?) assis, représenté en profil gauche sur le recto et droit sur le verso et soufflant dans une cornemuse, les deux pattes antérieures sur le chalumeau. Un animal hybride, un peu en dessous souffle dans un instrument à vent régulièrement conique et apparemment doté de trous de jeu (un visible tout en bas, position des mains)
1445-1460, Savoie
* fol 165r : 1 bourdon d'épaule assez court, d'un seul tenant, extérieurement conique puis s'évasant en pavillon orné d'un petit tore puis d'un plus large tore final. Chalumeau conique, à pavillon à peine marqué, monté sur une petite souche cylindrique à peine plus large. Petit porte-vent en bouche également monté sur souche. Sac jaune à court col de cygne. * fol 165v : la représentation est censée être la même en symétrie horizontale mais elle diffère toutefois par quelques détails : bourdon d'épaule régulièrement conique, sans davantage de pavillon et juste décorée de quelques petits traits à peine visibles, sans souche. Tuyau mélodique semblant cylindrique, de section un peu forte mais plus fin au niveau de sa partie haute (souche probable). Porte-vent cylindrique tenu en bouche (moins fin que sur le recto)
Visible sur Gallica à la page https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b105326055
P. Boragno
Gravure : Incunable par Phiippe Pigouchet pour Simon Vostre : Heures à l'usage de Romme
1501
* folio 29. 146, 161: berger en marge droite : cf folio 53r de l'incunable de Chambery * folio 154, 165 : sanglier : cf folio 004r de l'incunable de Chambery
* folio 29. 146, 161: berger en marge droite : cf folio 53r de l'incunable de Chambery
* folio 154, 165 : sanglier : cf folio 004r de l'incunable de Chambery
Nota : pas de cornemuse dans les illustrations pleine page de l'annonce aux bergers et de l'adoration des bergers ni dans la danse macabre
Incunable entièrement visible sur le site Gallica à l'adresse : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8708409w
PARIS : Musée National du Moyen-Age, (Inv. Cl. 23940)
Incunable, gravures en noir et blanc
22 août 1498 par Philippe Pigouchet pour Simon Vostre (indications figurant sur la page de frontispice) d'après des dessins de Jean d'Ypres.
* frise avec joueur de cornemuse assis de profil : voir folio 53 de l'exemplaire de de Chambery Présent au moins une fois ici ? La plupart des autres exemplaires de cet incunable (voir à partir de la version de Chambery) comportent un sanglier cornemuseux généralement reproduit à plusieurs reprises dans l'ouvrage. Reste à vérifier que c'est le cas également de celui-ci
* frise avec joueur de cornemuse assis de profil : voir folio 53 de l'exemplaire de de Chambery Présent au moins une fois ici
? La plupart des autres exemplaires de cet incunable (voir à partir de la version de Chambery) comportent un sanglier cornemuseux généralement reproduit à plusieurs reprises dans l'ouvrage. Reste à vérifier que c'est le cas également de celui-ci
Page de présentation de l'ouvrage sur le site du musée de Cluny à la page : https://www.musee-moyenage.fr/collection/oeuvre/heures-a-l-usage-de-rome.html . La frise avec le joueur de cornemuse se reconnait à 7'49 de la vidéo de cette page (en marge droite de la page de droite)
Manuscrit enluminé : Heures à l’usage de Rome (mais calendrier à l'usage d'Arras):
Vers 1495 Picardie, attribué au Maître d’Antoine Clabault
* f.14v : Dans la marge à décor végétal sur fond rosé en dessous d’une miniature représentant l’évangéliste Saint Jean ( son aigle symbole à son côté) plume et feuille à la main dans un paysage extérieur avec rochers très escapés, surfaces d’eau avec petits bateaux et ville fortifiée, hybride à tête, tronc et bras humains, coiffé d’un capuchon bleu à oreilles et longue pointe et corps (quatre pattes même si deux seulement visibles) de félin tacheté. Un bourdon d’épaule extérieurement conique, sans raccord ni décor ni évasement supplémentaire sur l’extrémité. Tuyau mélodique extérieurement conique et légèrement cintré avec quelques trous de jeu sous la main inférieure (la gauche). La main droite n’est curieusement pas posée sur le tuyau mélodique mais passe par-dessus pour se poser sur la poche. Porte-vent cylindrique tenu en bouche. Sac sphérique brun comme les tuyaux, avec un trait sous la main droite qui pourrait correspondre à la couture. * f.171v : annonce aux bergers en enluminure pleine page mais cernée d’une large marge à fond beige et ornée de grosses fleurs et de deux oiseaux. Trois bergers, leurs moutons (petits) et leur chien brun sont figurés au premier plan sur une plaine vide verte puis jaune, à l’arrière de laquelle s’étend un plan d’eau (en partie masqué par un bosquet d’où émergent de hautes falaises (dont une île à droite) couronnées de chaumes jaunes. Entre ces falaises plus à l’arrière plan encore (et sous l’ange annonciateur) se dressent de grands bâtiments (ville) qui occupent tout cet espace. Le cornemuseux est assis à terre au centre, jambe droite repliée sur son genou gauche. Il lève les yeux mais pas assez pour réellement voir l’ange annonciateur, contrairement au berger de gauche, agenouillé ou au berger de droite debout de trois quart, légèrement penché en avant, les deux mains vers l’avant, doigts dressés. Les trois sont vêtus de rouge et bleu francs (un peu de blanc) et chaussés de brun. Un bourdon d’épaule régulièrement conique, séparé en trois parties par des triples traits transversaux quasiment sans relief et de même au niveau du pavillon (très légères moulures). Pavillon clairement évidé. Tuyau mélodique extérieurement légèrement conique mais assez nettement cintré dans la continuité du col de cygne (poche, col de cygne et tuyau mélodique s’inscrivent quasiment dans un cercle). Cinq ou six trous de jeu figurés et un petit trait transversal marquant le pavillon (sans évasement particulier de celui-ci). Petit porte-vent conique non tenu en bouche. Sac tenu sous le bras gauche.
* f.14v : Dans la marge à décor végétal sur fond rosé en dessous d’une miniature représentant l’évangéliste Saint Jean ( son aigle symbole à son côté) plume et feuille à la main dans un paysage extérieur avec rochers très escapés, surfaces d’eau avec petits bateaux et ville fortifiée, hybride à tête, tronc et bras humains, coiffé d’un capuchon bleu à oreilles et longue pointe et corps (quatre pattes même si deux seulement visibles) de félin tacheté.
Un bourdon d’épaule extérieurement conique, sans raccord ni décor ni évasement supplémentaire sur l’extrémité. Tuyau mélodique extérieurement conique et légèrement cintré avec quelques trous de jeu sous la main inférieure (la gauche). La main droite n’est curieusement pas posée sur le tuyau mélodique mais passe par-dessus pour se poser sur la poche. Porte-vent cylindrique tenu en bouche. Sac sphérique brun comme les tuyaux, avec un trait sous la main droite qui pourrait correspondre à la couture.
* f.171v : annonce aux bergers en enluminure pleine page mais cernée d’une large marge à fond beige et ornée de grosses fleurs et de deux oiseaux. Trois bergers, leurs moutons (petits) et leur chien brun sont figurés au premier plan sur une plaine vide verte puis jaune, à l’arrière de laquelle s’étend un plan d’eau (en partie masqué par un bosquet d’où émergent de hautes falaises (dont une île à droite) couronnées de chaumes jaunes. Entre ces falaises plus à l’arrière plan encore (et sous l’ange annonciateur) se dressent de grands bâtiments (ville) qui occupent tout cet espace. Le cornemuseux est assis à terre au centre, jambe droite repliée sur son genou gauche. Il lève les yeux mais pas assez pour réellement voir l’ange annonciateur, contrairement au berger de gauche, agenouillé ou au berger de droite debout de trois quart, légèrement penché en avant, les deux mains vers l’avant, doigts dressés. Les trois sont vêtus de rouge et bleu francs (un peu de blanc) et chaussés de brun.
Un bourdon d’épaule régulièrement conique, séparé en trois parties par des triples traits transversaux quasiment sans relief et de même au niveau du pavillon (très légères moulures). Pavillon clairement évidé. Tuyau mélodique extérieurement légèrement conique mais assez nettement cintré dans la continuité du col de cygne (poche, col de cygne et tuyau mélodique s’inscrivent quasiment dans un cercle). Cinq ou six trous de jeu figurés et un petit trait transversal marquant le pavillon (sans évasement particulier de celui-ci). Petit porte-vent conique non tenu en bouche. Sac tenu sous le bras gauche.
Cécilia Nicli op. cit. fig.123 et 31
Photos couleurs visibles sur Initiale le catalogue de manuscrits enluminés de l'ITHT-CNRS : https://initiale.irht.cnrs.fr/codex/6051/664 Décors de ce manuscrit visibles sur la base ARCA à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md80vq282025
Manuscrit enluminé : Heures à l’usage de Paris : Annonce aux bergers en miniature quasi pleine page (quatre lignes de texte en dessous, précédées de la lettrine D, larges marges à décor végétal sur fond blanc typique du XVème). Décor champêtre dominé par deux gros rochers gris à gauche et brun à droite (rochers et leurs rares arbres qui rappellent ceux des Heures à l’usage de Châlons-en-Champagne (Musée de Cluny Cl.13966 fol.035) couleurs des rochers inversées) et agrémenté par une source qui s’écoule en S au centre de l’image en un ruisseau déjà un peu conséquent aux petite berges nues et verticales. Un ange bleu franc en buste, ailes déployées dans un presque demi-cercle doré largement bordé de bleu et diffusant des rayons dorés, tient son phylactère devant lui. Les deux bergers, debout à droite de la composition, le regardent, celui de devant penché en avant, s’appuyant de sa main gauche sur sa houlette et levant la droite au dessus de la tête comme pour se protéger de la lueur céleste. Son compagnon se tient légèrement derrière lui, en partie tronqué par le bord droit de la composition. Il a encore les deux mains posées sur le tuyau mélodique de son instrument encore gonflé mais ne semble plus jouer, son attention étant tournée vers l’ange. Il est coiffé d’un capuchon rouge vif. Six moutons blancs et un noir les entourent.
Deuxième quart XVème à Paris
1 bourdon d'épaule monté sur une souche cylindrique à peine plus large, extérieurement légèrement conique sur les deux tiers, puis doté d'une fontanelle cylindrique de laquelle part un court pavillon bien évasé. Tuyau mélodique s'évasant en pavillon sur la fin, monté sur une souche cylindrique plus large que longue. Petit porte-vent cylindrique à souche torique. Tous tuyaux brun clair. Sac gris à gros col de cygne.
Photo couleur des miniatures pleines pages visibles sur le site Initiale à l'adresse : https://initiale.irht.cnrs.fr/codex/5958 Ensemble de ce manuscrit visibles en noir et blanc sur la base ARCA à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md988g84q13m (vue 75 sur 184)
Manuscrit enluminé : Pontifical à l’usage de Lyon, hybride vertical : homme dans sa moitié supérieure (vêtu en orange) mais ventre d’oiseau avec ailes bleues repliées et patte arrières à sabots. Debout sous une lettrine O au dessus de laquelle un homme également habillé en orange tire à l’arc dans la direction de deux lapins, un renard ( ?) blanc et un coq orange tandis que trois chiens courent vers ces animaux. En dessous du coq, en marge droite, à la même hauteur que le joueur de cornemuse, troisième personnage vêtu en orange soufflant dans un petit cor courbe. Dans la lettrine un évêque bénit un moine, un personnage tenant un livre ouvert et quatre plus petits personnages en position de prière.
Quatrième quart XIIIème
Sans bourdon (ou alors parallèle au tuyau mélodique). Deux tuyaux cylindriques conjoints (parallèles accolés), sans pavillon, sortent du col de cygne du sac, sans souche visible. Celui de gauche vu de face est environ un tiers plus long. Les mains du musiciens sont posées sur le tiers supérieur de cet ensemble. Sac blanc dont seul le col de cygne est visible car tenu sous le bras droit du personnage vu de trois quart gauche.
Autres instruments sur ce manuscrit : folio 31v flûte à une main - tambour, folio 41v : trompe droite à large pavillon, folio 73 : trompe quasiment droite, folio 78v : trompe droite très conique, folio 84 : viole de bras à archet, folio118 flûte à une main - tambour. Déccors de ce manuscrit visible sur le site ARCA de l'IRHT à l'adresse : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md31cj82kc26
LE MANS (Sarthe) : Bibliothèque municipale (Ms.0223. 146v)
Manuscrit enluminé : Missel à l’usage de Nantes, Rencontre d’Anne et Joachim à la porte dorée. Scène se déroulant en extérieur . La porte dorée se présente sous la forme d’une architecture à deux tours hexagonales ( ?) coiffées de créneaux et toits en pyramide et reliées en partie supérieur par un toit à deux lucarnes gâbles au dessus une très haute porte de bois dont un vantail est ouvert, laissant voir tout en haut le bas d’une grille levée. Cette porte occupe la moitié gauche de la composition Une tour ronde et de plus gros diamètre que les deux précédentes est présente un peu plus à gauche, ses créneaux semblent surmontés d’une petite tour ronde avec toit en poivrière mais il peut s’agir d’un bâtiment en arrière plan. Entre ce dernier et la porte vole un petit ange qui semble s’adresser au couple debout au premier plan au centre (Joachim et Anne, la mère de la Vierge Marie). Il se penchent l’un vers l’autre , Joachim mettant sa main droite sur l’épaule d’Anne. A l’arrière plan à gauche, derrière un rocher très stylisé couronné d’un petit arbre, sur de petite collines ocres, un berger à la cornemuse vêtu en bleu et coiffé d’une capuche rouge est assis auprès de deux moutons blancs et de ce qui semble être son chien, tout aussi blanc.
Vers 1450-55 par le Maître de Jouvenel des Ursins
1 bourdon d’épaule extérieurement conique, d’un seul tenant et sans pavillon, tuyau mélodique extérieurement cylindrique et petit porte-vent, petit sac blanc tenu sous le bras droit (tous les tuyaux sont bruns)
Manuscrit visible sur le site ARCA de l'IRHT à l'adresse : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md741r66m352
MARSEILLE (Bouches du Rhône) : Bibliothèque municipale (Ms.0112 f.44)
Manuscrit enluminé : Heures à l’usage de Troyes, coin inférieur droit de la marge à décor végétal : petit hybride homme-animal stylisé : partie supérieure humaine, vêtue de bleu et d’un capuchon pointu jaune à oreille et partie inférieure en spirale
Un long bourdon d’épaule brun à reflets blancs, extérieurement cylindrique jusqu’aux deux tiers environ puis s’évasant en pavillon avec amorce de petit tore à l’extrémité. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique de longueur environ moitié du bourdon, de même couleur à peu près. Pas de souches visibles. Porte-vent très fin (simple trait un peu épais), tenu en bouche. Sac blanc, assez sphérique à fin et court col de cygne.
Autres instruments : folio 31 et 31v en symétrie : fou jouant de la flûte d'une seule main. folio 41 et 41v en symétrie : rebec, folio 047 et 47v en symétrie : Petit tambour et harpe. f97 : David et sa harpe. folio 193 : fulûte à une main et petit tambour. Tous sont figurés en marge sauf la harpe de David du f.97. Nota : pas d'instrument sur l'annonce aux bergers du folio 48
Manuscrit visible sur le site ARCA de l'IRHT à l'adresse : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md78gf06jd49
MARSEILLE (Bouches du Rhône) : Bibliothèque municipale (Ms.0209 f.234)
Manuscrit enluminé : Epistulae, dans une initiale C, juste esquissée au crayon, un singe est juché sur un animal fantastique
Il n’est pas du tout évident qu’il s’agisse d’une cornemuse même si on croit deviner une sphère devant la bouche du singe, et qu’il enserrerait de ses bras, poche de laquelle semble de dresser un tuyau conique vers le haut et peut-être un tuyau revenant vers le ventre
Autres instruments : joueurs de rebec aux folios 140 et 226, petits cors courbes aux folios 219, 233 et 242v, sorte de luth (?) au folio 248
Manuscrit visible sur le site ARCA de l'IRHT à l'adresse : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md84zg64wx1c
MONTPELLIER (Hérault) : Médiathèque centrale Emile Zola (113 ? nombre tamponné sur le premier folio, "Fond Cavalier 1888" (tampon circulaire en bas de ce premier folio) ou 1410 inscrit au crayon de papier en bas de cette page)
Gravure : incunable : Livre d'heures (Horae") par Philippe Pigouchet
Début XVIème
* Pages 7, 9, 174, 186 : sanglier : cf folio 004r de l'incunable de Chambery * Page 108 (f.56r) 141 (f.71r) 145, 156 163 (f.82), 172, 189 : berger en marge cf folio 53r de l'incunable de Chambery
* Pages 7, 9, 174, 186 : sanglier : cf folio 004r de l'incunable de Chambery
* Page 108 (f.56r) 141 (f.71r) 145, 156 163 (f.82), 172, 189 : berger en marge cf folio 53r de l'incunable de Chambery
Visible sur Gallica à l'adresse : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10953111/f11
PARIS : Musée National du Moyen-Age, (Inv. DS 01853)
Incunable, gravure en noir et blanc (mais quelques lettrines en bleu et rouge dans les parties de texte : Heures à l'usage de Rouen
Vers 1488
* fol. 27 : annonce aux bergers en gravure principale (quatre autres gravures, plus petites sur cette même page dont une nativité en haut à droite) avec l’inscription AD TERCIA sur un bandeau rouge au milieu (Début de tierce de la Vierge). Au dessus de celui-ci, scène de l’annonce aux bergers au sein de laquelle trois bergers occupent quasiment toute la place entre deux arbres aux nombreuses branches basses élaguées et auxquelles pendent des gourdes. Ils ne laissent que peu de place pour leur deux chiens entre eux et les arbres (derrière ces derniers) et pour les moutons de part et d’autre du berger de droite. Celui-ci pose le genou gauche à terre, mains jointes et regarde dans notre direction. Celui du centre nous fait presque face également et écarte les mains en l’air. Celui de gauche est assis de trois quart droit, lève la main gauche au dessus de sa tête et tient sa cornemuse de la droite. Il est le seul des trois à lever un peu le regard mais pas vraiment assez pour voir les cinq anges annonciateurs disposés en arc de cercle dans le ciel, en bustes. Sous la mention AD TERCIAS, huit bergers et bergères dansent en chaîne autour d’un arbre. Un bourdon d’épaule en deux parties : la première extérieurement à peine conique, montée sur la poche par une courte souche cylindrique, puis un raccord à allure de fontanelle, puis une partie extérieurement conique, de plus fort diamètre que la première s’évasant en pavillon et s'achevant par un tore décoratif.. Tuyau mélodique extérieurement quasi cylindrique avant de s’évaser assez fortement en pavillon dont l'extrémité revient à une forme cylindrique. Longueur du tuyau mélodique moitié environ de celle du bourdon. Il semble monté sur une souche d'assez gros diamètre. Porte-vent conique non tenu en bouche. Sac clair assez allongé, à col de cygne. * fol 24v : nativité avec adoration des bergers figurée deux fois : en haut à gauche, au dessus de la mention AD PRIMAN, scène de nativité assez classique avec dans un décor de campagne crèche figurée par une charpente triangulaire, les bergers s’avançant timidement à gauche tandis qu’en haut à droite est rappelée la scène de l’annonce aux bergers avec un ange et deux bergers tenant chacun une houlette et levant l'autre main . En dessous de la mention AD PRIMAN, nouvelle scène d’adoration des bergers, toujours partiellement en intérieur (fherbe à terre au premier plan et fascines en bas à gauche). Trois bergers s’avancent vers la Vierge et l’enfant à droite, le premier (le personnage au dessus de sa tête à droite devant être Joseph), un genou à terre, offre à l’enfant un longue flûte à bec qui s’évase très légèrement en pavillon sur son quart inférieur. Le second est debout devant lui, une houlette à la main droite. Le troisième, à gauche d'une colonne coupant la scène en deux, tient une cornemuse dégonflée dans sa main gauche et son grand bâton verticalement de la droite. Derrière lui l’âne mange à une mangeoire à côté du bœuf. Cette double composition est similaire en bien des points à l’enluminure du folio 55 recto du Livre d’heures Ms H.5 conservé à la Morgan Library de New-York et daté de 1500 : même double représentation de l’annonce aux bergers, composition générale similaire de chaque scène même si de nombreux détails varient, même architecture cloisonnant les scènes avec, par exemple, le gros pilier coupant en deux la scène inférieure. L’annonce aux bergers, n’a pas une composition similaire.
* fol. 27 : annonce aux bergers en gravure principale (quatre autres gravures, plus petites sur cette même page dont une nativité en haut à droite) avec l’inscription AD TERCIA sur un bandeau rouge au milieu (Début de tierce de la Vierge). Au dessus de celui-ci, scène de l’annonce aux bergers au sein de laquelle trois bergers occupent quasiment toute la place entre deux arbres aux nombreuses branches basses élaguées et auxquelles pendent des gourdes. Ils ne laissent que peu de place pour leur deux chiens entre eux et les arbres (derrière ces derniers) et pour les moutons de part et d’autre du berger de droite. Celui-ci pose le genou gauche à terre, mains jointes et regarde dans notre direction. Celui du centre nous fait presque face également et écarte les mains en l’air. Celui de gauche est assis de trois quart droit, lève la main gauche au dessus de sa tête et tient sa cornemuse de la droite. Il est le seul des trois à lever un peu le regard mais pas vraiment assez pour voir les cinq anges annonciateurs disposés en arc de cercle dans le ciel, en bustes. Sous la mention AD TERCIAS, huit bergers et bergères dansent en chaîne autour d’un arbre.
Un bourdon d’épaule en deux parties : la première extérieurement à peine conique, montée sur la poche par une courte souche cylindrique, puis un raccord à allure de fontanelle, puis une partie extérieurement conique, de plus fort diamètre que la première s’évasant en pavillon et s'achevant par un tore décoratif.. Tuyau mélodique extérieurement quasi cylindrique avant de s’évaser assez fortement en pavillon dont l'extrémité revient à une forme cylindrique. Longueur du tuyau mélodique moitié environ de celle du bourdon. Il semble monté sur une souche d'assez gros diamètre. Porte-vent conique non tenu en bouche. Sac clair assez allongé, à col de cygne.
* fol 24v : nativité avec adoration des bergers figurée deux fois : en haut à gauche, au dessus de la mention AD PRIMAN, scène de nativité assez classique avec dans un décor de campagne crèche figurée par une charpente triangulaire, les bergers s’avançant timidement à gauche tandis qu’en haut à droite est rappelée la scène de l’annonce aux bergers avec un ange et deux bergers tenant chacun une houlette et levant l'autre main . En dessous de la mention AD PRIMAN, nouvelle scène d’adoration des bergers, toujours partiellement en intérieur (fherbe à terre au premier plan et fascines en bas à gauche). Trois bergers s’avancent vers la Vierge et l’enfant à droite, le premier (le personnage au dessus de sa tête à droite devant être Joseph), un genou à terre, offre à l’enfant un longue flûte à bec qui s’évase très légèrement en pavillon sur son quart inférieur. Le second est debout devant lui, une houlette à la main droite. Le troisième, à gauche d'une colonne coupant la scène en deux, tient une cornemuse dégonflée dans sa main gauche et son grand bâton verticalement de la droite. Derrière lui l’âne mange à une mangeoire à côté du bœuf.
Cette double composition est similaire en bien des points à l’enluminure du folio 55 recto du Livre d’heures Ms H.5 conservé à la Morgan Library de New-York et daté de 1500 : même double représentation de l’annonce aux bergers, composition générale similaire de chaque scène même si de nombreux détails varient, même architecture cloisonnant les scènes avec, par exemple, le gros pilier coupant en deux la scène inférieure. L’annonce aux bergers, n’a pas une composition similaire.
Un long bourdon extérieurement cylindrique sur sa première partie puis très faiblement conique après le petit raccord médian torique. Tuyau mélodique vraiment très petit tout comme le porte-vent.Sac blanc allongé à col de cygne.
Voir les gravures similaires aux folios I3 et g6 de l’incunable D.39 conservé à Aix en Provence (cf. ref.
Décors du manuscrit visibles sur la base initiale de l'IRHT à l'adresse https://initiale.irht.cnrs.fr/codex/10957?contenuMaterielId=10480
PARIS : Bibliothèque de l'Arsenal, RESERVE 8-S-7784
Gravures sur bois de l’ouvrage de Jean de Brie (1336-13..?), "Le vray regime & gouvernement des bergers & bergères : composé par le rustique Jehan deBrie le bon berger". Imprimé par Denys Jonot. Pas d’indication sur l’auteur des gravures
* fol.31r. Gravure sous le titre "De la vie du berger et des choses qui lui affierent Viii" : Trois bergers sont dans la campagne (décor de collines , touffes d’herbes et arbres variés dont l’un ressemble à un palmier) auprès de leurs animaux (moutons, vaches, âne et chèvre ?). L’un assis à terre à droite tient un bâton ou houlette à 45°de sa main droite et lève la gauche. Derrière lui un berger debout, chapeau baissé sur les yeux souffle dans sa cornemuse. Au milieu de la composition, le troisième berger, nu tête, s’avance vers le premier en repliant le bras gauche devant sa poitrine et tenant une flûte de la main droite. Deux bourdons d’épaule extérieurement coniques mais jointifs. Ils semblent partir du col de cygne du sac, près du porte-vent et s’élèvent curieusement verticalement sur l’épaule droite alors que le sac est tenu sous le bras gauche. Tuyau mélodique extérieurement conique, de diamètre bien plus fort que les bourdons. Les deux mains sont placées sur les deux tiers bas de ce tuyau (la main droite atteignant presque l’extrémité) mais deux trous de jeu sont visibles au dessus et deux en bas *fol.39v. Deux bergers en extérieur au milieu de leurs animaux (moutons et peut-être chèvres à gauche et au centre et deux vaches à droite derrière une barrière en fascines. Décor assez schématique de monticules, touffes d’herbes, arbre, rochers avec sources et petit plan d’eau, maison en haut à gauche. Le berger cornemuseux est assis à terre, adossé à l’arbre, de trois quart gauche, jambe gauche tendue et droite fléchie. Il souffle dans sa cornemuse, main gauche en haut du tuyau mélodique et droite en bas. Le second berger, tête nue et bien moindrement vêtu que le premier est debout à gauche. Il tient une houlette (bien identifiable contrairement au folio 31r) de sa main droite baissée le long du corps et semble adresser un salut au cornemuseux de sa main gauche. Un bourdon d’épaule d’un seul tenant, extérieurement conique et s’évasant en pavillon digne de celui d’une trompette actuelle. Tuyau mélodique extérieurement bien conique avec extrémité du pavillon délimitée par un double trait (large bague ?). Petit porte-vent cylindrique tenu en bouche. Sac à col de cygne
* fol.31r. Gravure sous le titre "De la vie du berger et des choses qui lui affierent Viii" : Trois bergers sont dans la campagne (décor de collines , touffes d’herbes et arbres variés dont l’un ressemble à un palmier) auprès de leurs animaux (moutons, vaches, âne et chèvre ?). L’un assis à terre à droite tient un bâton ou houlette à 45°de sa main droite et lève la gauche. Derrière lui un berger debout, chapeau baissé sur les yeux souffle dans sa cornemuse. Au milieu de la composition, le troisième berger, nu tête, s’avance vers le premier en repliant le bras gauche devant sa poitrine et tenant une flûte de la main droite.
Deux bourdons d’épaule extérieurement coniques mais jointifs. Ils semblent partir du col de cygne du sac, près du porte-vent et s’élèvent curieusement verticalement sur l’épaule droite alors que le sac est tenu sous le bras gauche. Tuyau mélodique extérieurement conique, de diamètre bien plus fort que les bourdons. Les deux mains sont placées sur les deux tiers bas de ce tuyau (la main droite atteignant presque l’extrémité) mais deux trous de jeu sont visibles au dessus et deux en bas
*fol.39v. Deux bergers en extérieur au milieu de leurs animaux (moutons et peut-être chèvres à gauche et au centre et deux vaches à droite derrière une barrière en fascines. Décor assez schématique de monticules, touffes d’herbes, arbre, rochers avec sources et petit plan d’eau, maison en haut à gauche. Le berger cornemuseux est assis à terre, adossé à l’arbre, de trois quart gauche, jambe gauche tendue et droite fléchie. Il souffle dans sa cornemuse, main gauche en haut du tuyau mélodique et droite en bas. Le second berger, tête nue et bien moindrement vêtu que le premier est debout à gauche. Il tient une houlette (bien identifiable contrairement au folio 31r) de sa main droite baissée le long du corps et semble adresser un salut au cornemuseux de sa main gauche.
Un bourdon d’épaule d’un seul tenant, extérieurement conique et s’évasant en pavillon digne de celui d’une trompette actuelle. Tuyau mélodique extérieurement bien conique avec extrémité du pavillon délimitée par un double trait (large bague ?). Petit porte-vent cylindrique tenu en bouche. Sac à col de cygne
1542
Cécilia Nicli op. cit. fig.39 et 40
Consultable sur Gallica à l’adresse : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k15188924
Manuscrit enluminé : Missel romain
Vers 1500, France :
*f. 047V : marge basse (les marges ne bordent que la colonne de droite), hybride (sorte de centaure ailé mais avec pattes arrières et ailes et pas de pattes avant, jouant d'une cornemuse 1 long et fin bourdon d'épaule extérieurement conique, sans raccord ni décor. Tuyau mélodique dont la longueur est environ la moitié de celle du bourdon, également fin et conique. Il se rattache au sac par un col de cygne dont une grande partie est curieusement de la couleur brune des tuyaux et non de la couleur blanche du sac.... Porte-vent assez long, peu visible (un seul trait) et dans le prolongement du tuyau mélodique. Sac de petite taille tenue sous le bras gauche, main droite en haut du tuyau mélodique et main gauche en bas. * f.58 : hybride homme-animal-cornemuse : tronc humain au ventre proéminent muni de deux bras humains et de pattes animales et dont le cou se prolonge en un hautbois (avec petite souche tronconique) sur lequel se posent les mains en position de jeu Hautbois conique
*f. 047V : marge basse (les marges ne bordent que la colonne de droite), hybride (sorte de centaure ailé mais avec pattes arrières et ailes et pas de pattes avant, jouant d'une cornemuse
1 long et fin bourdon d'épaule extérieurement conique, sans raccord ni décor. Tuyau mélodique dont la longueur est environ la moitié de celle du bourdon, également fin et conique. Il se rattache au sac par un col de cygne dont une grande partie est curieusement de la couleur brune des tuyaux et non de la couleur blanche du sac.... Porte-vent assez long, peu visible (un seul trait) et dans le prolongement du tuyau mélodique. Sac de petite taille tenue sous le bras gauche, main droite en haut du tuyau mélodique et main gauche en bas.
* f.58 : hybride homme-animal-cornemuse : tronc humain au ventre proéminent muni de deux bras humains et de pattes animales et dont le cou se prolonge en un hautbois (avec petite souche tronconique) sur lequel se posent les mains en position de jeu
Hautbois conique
Manuscrit visible sur le site ARCA der l'IRHT à l'adresse : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md07gq67mh0m
Manuscrit enluminé : Heures à l'usage de Rome. Page en vis à vis de celle de la scène de l'annonciation (f.50v) dans la marge de laquelle (en haut à gauche), figure un singe brun assis, joueur d'orgue positif. Sur le folio 51r. : page de texte (trois lignes en rouge puis initiale D ornée débutant 11 lignes de texte en noir avec uniquement le mot invitatorium inscrit en rouge. Puis petite initiale U historiée débutant trois lignes de texte noir. Marges fleuries en bas à droite de laquelle un singe noir joueur de cornemuse se tient debout sur le dos d'un ours à quatre pattes. A mi hauteur de la marge droite un singe brun se regarde dans un miroir rond.
Vers 1460-70
Personnage un peu effacé par l'usure (endroit de la page ou le doigt vient frotter lors des changements de page...) : un bourdon d'épaule fortement conique régulier. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique et large avant de s'évaser en large pavillon. Porte-vent non discernable, sac à peine visible.
Nota : autres instruments de ce manuscrit outre l'orgue et la cornemuse déjà cités : anges joueurs de luth et harpe au folio 34
Décors du manuscrit visibles sur la base ARCA à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md257d27c07k
Page d'incunable (xylographie en noir et blanc dans un style encore très proche de l'enluminure notamment dans la mise en page) représentant une annonce aux bergers en quasi pleine page (deux cartouches de texte, le premier de trois ligne sous l'annonce aux bergers et le suivant de deux colonnes de 4 lignes un peu en dessous du précédent). Quatre bergers sont présents au premier plan, disposés en une sorte de U, celui de gauche, coupé par le bord de l'image, debout de profil droit, puis le joueur de cornemuse assis à terre jambes tendues, il laisse retomber son instrument et lève la main gauche à hauteur de son visage. Le suivant pose le genou gauche en terre et prend appui sur sa houlette tenue bien verticalement de la main gauche tandis qu'il lève la droite au niveau de son visage. Le dernier personnage semble être une bergère qui est , comme le premier berger, debout et en partie tronquée par le bord de l'image, figurée de profil gauche. Deux chapeaux sont posés à terre et doivent appartenir aux bergers du centre mais ceux-ci ne sont pas nu-tête pour autant, le joueur de cornemuse ayant encore un petit bonnet rond et son voisin un bonnet à pointes. Deux anges de profil volent dans le ciel en tenant entre eux un petit phylactère rectangulaire. Une ville occupe presque tout l'horizon, tant dans la partie centrale plate de celui-ci que sur les collines latérales.
1491-1492 à Paris par Philippe Pigouchet pour Simon Vostre
Un bourdon "d'épaule" si court qu'il est possible de penser qu'il n'en subsiste que la souche, un cylindre d'une dizaine de centimètres de long bordé d'un tore à chaque extrémité. Tuyau mélodique conique (y compris à l'intérieur puisque l'on peut voir l'intérieur du pavillon), monté sur une souche moulurée. Porte-vent cylindrique pointant vers l'avant et doté d'un petit tore en guise de souche. Sac à col de cygne et "couture" visible.
Partiellement visible (mais cette page y figure) sur la base ARCA à l'adresse : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md04rj43203x
Enluminure du "Pontificale" de Guillelmus Durandus : page à deux colonnes de texte en rouge, précédée d'une lettrine P historiée (évêque) et entourée d'assez originales marges et colonne centrale d'entrelacs végétaux bleu, orange, beige, rose et or au sein desquels figurent très discrètement deux chérubins nus en haut, un au milieu de la marge droite et quatre en bas dont deux faisant geste de soutenir le cadre d'un blason surmonté d'une mitre. Le chérubin joueur de cornemuse en haut à droite est le seul musicien. Il se tient debout de face 1436-1440 1 bourdon d'épaule en une seule partie, assez court mais très largement conique, un changement de couleur à la base de ce tuyau pouvant figurer la souche>. Tuyau mélodique très légèrement conique mais s'évasant ensuite largement en pavillon. Trous de jeu figurés dont un au dessus de la main supérieure (gauche). Porte-vent cylindrique tenu en bouche. Sac assez piriforme à col plié plus qu'en réelle forme de col de cygne, de couleur un peu plus rose que le putti. Tous les tuyaux sont bruns.
Tableau (huile) de Alphonse-Harang Cabasson (Rouen, 1814 ; Paris, 1884) : "Jeune pifferaro appuyé contre un mur tenant une musette"
Référence établie d'après la fiche (sans photo en mars 2025) sur la base POP du Ministère de la Culture à l'adresse : https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/000PE031218
Vitrail : nativité avec annonce aux bergers en haut à droite (et les rois-mages suivant l'étoile en haut à gauche, l'étoile étant cependant visible à droite près de l'ange annonciateur). Un berger debout à l'arrière plan, devant son grand troupeau, écoute l'ange annonciateur (en tournant curieusement la tête dans le mauvais sens...), tandis qu'un autre berger portant un mouton arrive déjà au premier plan juste derrière Saint-Joseph. Deux autres bergers, dont le joueur de cornemuse se situent à mi-chemin entre les deux, plus vraiment dans la scène de l'annonce et pas encore dans celle de l'adoration.
Fin XIXème ou début XXème d'après le style. En bas du vitrail six rectangles dédiant le vitrail à la mémoire de disparus mais pas de date.
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement cylindrique sur la première moitié puis s'évasant en pavillon sur la seconde, sa souche est symbolisée par un cercle sombre. Porte-vent cylindrique assez épais, tenu en bouche, poche assez schématique et semblant formée de deux sphère, une devant le bras et l'autre derrière.
Dessin à la plume à l'encre brune et lavis gris de Karle La Fargue (1738 - 1793), d'après Claesz Pietersz Berchem (Berchem 1596-97 - Haarlem 1661) : "Berger jouant de la musette" : dans un paysage champêtre fermé par des arbres sur la moitié gauche et s'ouvrant sur une colline un peu escarpée au quart droit (avec deux arbres tétards à droite), un joueur de cornemuse assis en bas d'un talus, sous un tronc incliné, joue à côté de deux vaches à grandes cornes, deux veau et son chien, son panier posé à côté de ses pieds. Il s'agit donc plutôt d'un bouvier que d'un berger...
XVIIIème
Apparemment un bourdon d'épaule
Voir fiche avec photos sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/karle-la-fargue_berger-jouant-de-la-musette_lavis-gris_encre-brune_plume-dessin
CHANTILLY (Oise) : Musée Condé (Château), bibliothèque? (Inv. 2015.0.16)
Lithographie de Théodore Gericault (1791-1824) : "The piper" (titre inscrit sous la gravure) ou en français "Le joueur de cornemuse" : personnage âgé (cheveux blancs notamment) debout de profil gauche, coiffé d'un chapeau cylindrique à petits bords, vêtu d'un long manteau avec col faisant plusieurs plis et reprenant sous souffle (porte-vent posé contre la lèvre inférieure) d'une petite cornemuse tenue sous le bras gauche. Un petit chien qui baisse la tête est tenu en laisse derrière lui. Décor de murailles et petite palissade en bois
1821 : planche tirée d'une ensemble de 12 lithographies, publiées chez Rodwell et Martin à Londres, en 1821 et intitulé : Various subjects drawn from life and on stone by J. Gericault
Deux bourdons d'épaule, divergents, de longueur similaire (pourraient être les deux bourdons ténors d'un bagpipe auquel il manquerait la basse), en deux parties chacun, extrémité en forme de résonnateur, baguée de blanc comme entre les deux parties et à l'extrémité de la souche. Tuyau mélodique extérieurement conique dont l'extrémité supérieure a bien la forme d'un chanter de bagpipe mais le pavillon est plus classiquement conique.
Autres exemplaires : voir à partir de celui de l'Ecole de Beaux-arts de Paris Fiche avec photo sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/theodore-gericault_the-piper-le-joueur-de-cornemuse_lithographie_papier_1821
COMPIEGNE (Oise) : Musée national du Château de Compiègne, (inv C23013)
Tableau de David Téniers II (1610-1690) "Fête villageoise" ou "Noce" : Le fond de cette composition horizontale est coupé en trois parties : à droite un premier ensemble de deux bâtiments , gris brun puis au centre une maison rectangulaire, à toit de chaume assez pentu, séparée de la précédente par une palissade en bois, et enfin à droite la vue s'ouvre sur un paysage avec une église dans le fond. L'assemblée est nombreuse au premier plan sur les deux tiers gauches : une tablée d'une douzaine de personne au centre, une autre encore plus importante derrière celle-ci et au centre de laquelle on distingue une femme sans vis-à-vis et dont le buste plus éclairé se détache sur le fond d'un drap gris tendu à la palissade : il s'agit probablement de la mariée (cf figure semblable sur des tableaux de Brueghel) d'où le titre "La Noce". Sur la gauche un joueur de cornemuse est juché sur une assez haute estrade en bois (elle arrive aux épaules du personnage qui gesticule devant). Il est vêtu d'une veste bleue bien visibie et coiffé d'un chapeau à plume. Deux hommes en brun se tiennent derrière lui, l'un assis et l'autre debout. Deux couples dansent au devant de l'estrade et font montre d'un beau dynamisme, notamment l'homme de droite qui lève le pied gauche mais également les trois autres danseurs qui semblent tous portés par leur élan. Divers autres personnages les entourent : trois hommes devisant à gauche, un homme lutinant une femme juste devant l'estrade, sous le regard d'un second homme qui se penche au dessus d'eux, une femme avec un bébé sur les genoux et un jeune enfant qui vient vers elle tandis qu'elle parle avec un homme accoudé sur le dossier d'une chaise. sans oublier le petit chien cher à Téniers qui court presque au milieu des danseurs. A droite, une homme semble s'être endormi sur un tonneau, de même que son chien à terre à côté de lui, ils sont devant un banc sur et autour duquel ont été déposé cruches, pots, bassines et devant lequel un cochon cherche à manger.
XVIIème
2 bourdons penchés en avant implantés haut, l'un plus grand que l'autre, en plusieurs parties et ornés de rubans jaune et rouge. Tuyau mélodique de taille moyenne, sac à col de cygne assez court, de couleur brun clair tandis que les tuyaux sont presque noirs.
Fiche avec photo sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/david-teniers_fete-villageoise-noce
Dessin à la plume de Thomas Couture (Senlis 1815 - Villiers-le-Bel 1879) : "Pifferaro" : Deux croquis très similaires sur une même feuille, celui de gauche un peu plus grand et un peu plus détaillé, d'un joueur de zampogna barbu assis sur ce qui semble un fauteuil à l'assise cubique et dossier. Il est coiffé d'un chapeau à bords penché sur sa droite et décoré d'un noeud de ruban dont on aperçoit les extrémités. Il porte une chemise claire dont il a retroussé les manches. Il tient sa cornemuse assez bas (mains presque au niveau des genoux). Thomas Couture a peint plusieurs fois ce personnage : voir à partir du tableau conservé à Mâcon.
Milieu XIXème Zampogna dotée d'au moins trois tuyaux légèrement divergents, montés sur une même souche (à peine visible, bien plus petite que dans la réalité pour ce type d'instrument), seul le tuyau sur lequel le muscien pose sa main gauche est doté de trous de jeu visibles, mais il pose bien la main droite sur un autre tuyau comme le veux ce type de cornemuse polyphonique (à noter que sur le petit croquis c'est l'inverse, les trous de jeu sont représenté sur le tuyau de la main droite). Les tuyaux sont extérieurement légèrement coniques et s'évasent en pavillon. Le troisième, à peine visible est situé à l'arrière des deux tuyaux mélodiques, il semble aussi long que le tuyau de la main droite (et n'est pas représenté sur le petit croquis). Porte-vent conique tenu en bouche. Sac volumineux, piriforme (et non en arc de cercle comme sur les instruments actuels) à court col de cygne un peu plié.
Fiche avec photo sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/thomas-couture_pifferaro_dessin-a-la-plume
FONTAINEBLEAU (Seine-et-Marne) : Château (inv.4662)
Tableau (huile sur toile) de louis Galloche (Paris 1670-1761) : "Paysage" : composition presque carrée représentant un paysage aux grands arbres, ciel foncé orné de nuages plus clairs en haut mais s'éclaircissant et rosissant légèrement sur l'horizon. Tout à gauche une falaise monte au deux tiers du cadre puis s'abaisse en une sorte de terrasse sur laquelle a été bâtie une église. De cette terrasse rocheuse coulent des cascades qui alimente le ruisseau qui passe sous le pont à une arche bien visible quasi au premier plan (premier plan déjà un peu éloigné) au centre. trois personnages sont présent à gauche de ce pont : un homme assis et une femme tenant un enfant par la main. Un joueur de musette debout de profil, est présent de l'autre côté du pont et un peu en avant de celui-ci. Ils est observés par cinq personnes dont deux femmes penchées à la terrasse devant une haute maison située à la droite de la composition, sous les grands arbres.
1737. Une lavandière travaille sur le bord du ruisseau à droite (derrière le joueur de musette) Un troupeau de moutons est également présent au bord du ruisseau.
Probablement une musette baroque
Voir fiche avec photos sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/louis-galloche_paysage_huile-sur-toile_1737
LA CHATRE (Indre) : Musée George Sand et de la Vallée noire (MLC 1967.1.367)
Dessin (en noir sur carton brun avec rehauts de blanc (ciel, coiffes des femmes), lavis ?) de Fernand Maillaud (Guillaume Eugène Florian de ses vrais prénoms, Mouhet 1862 - Paris 1948) : "Maîtres sonneurs à Verneuil-sur-Igneraie" : deux musiciens en biaude (musette et vielle derrière lui), debout de profils droits, jouent dans la campagne (paysage très sobre avec trois arbres seulement) pour une petite assemblée d'une dizaine de personnes disposés en arc de cercle : hommes à chapeaux à bords assez larges et femmes. en coiffe et capes (?) entièrement noires. Un chien couché au milieu
2ème quart XXème siècle
Musette du centre mais à deux bourdons de longueurs inégales. Tuyau mélodique assez large, s'évasant en pavillon, petit porte-vent en bouche
Voir fiche (sans photo en 2022) sur le Webmuseo des musées de la région Centre : https://webmuseo.com/ws/musees-centre-val-de-loire/app/collection/record/16195
LA CHATRE (Indre) : Musée George Sand et de la Vallée noire (MLC 2011.1.4)
Huile sur carton : "Portrait de Cadet Aussage" par Edouard Levêque (1911-1997) dit "Jean-Louis Boncoeur" (signé en rouge de son nom de naissance) : sur fond gris non uniforme, joueur de cornemuse en buste, coiffé d'une sorte de chapeau melon, vêtu d'une biaude bleue et d'un foulard rouge à petits motifs bleus. Lèvres pincées et regard dans le vide, il pose ses mains sur le hautbois d'une cornemuse du Berry. Il s'agit de Jean-Louis Aussage dit "Cadet musette" (1807-1895), connu par une célèbre et unique photo que Jean-Louis Boncoeur a déjà utilisé pour illustrer la couverture de son ouvrage "Le Berry d'autrefois" et qu'il a retranscrite en couleur sur ce tableau mais en faisant disparaître les éléments du dossier de la chaise et en tronquant la partie basse.
Vers 1930
Musette du centre dans sa version typiquement berrichonne avec son boitier à pans coupés. Bourdon d'épaule absent ou non visible (ou à peine visible au dessus du boîtier, du fait d'un port parfaitement horizontal ?). Petit bourdon parallèle dont seuls sont visibles la baque supérieure et la coulisse en partie (pseudo pavillon tronqué alors qu'il est visible sur la photo). Cette coulisse doit-être complètement remontée. Tuyau mélodique également partiellement visible : bague (un peu plus grosse que celle du petit bourdon) et partie quasi cylindrique sous les doigts du musiciens. Bois bruns. Porte-vent non visible. Robe orange à petit quadrillage plus clair.
Voir fiche avec photo sur le Webmuseo des musées de la région Centre : https://webmuseo.com/ws/musees-centre-val-de-loire/app/collection/record/16507
LA ROCHELLE (Charente-Maritime) : Musée des Beaux-arts (Hôtel de Crussol d'Uzès, 28 rue Gargoulleau) anciennes collections du Musée d’Orbigny-Bernon fermé depuis 2012 (MAH 1871-11-48)
Tableau anonyme (huile sur papier marouflé sur bois, probablement un panneau décoratif d'ameublement) : "Pastorale" : sur fond sombre, un enfant pensif est assis sur une sorte de nuage verdâtre, de face, genou gauche en avant et jambe droite non visible, main droite contre la joue droite, coude droit posé sur une partition ouverte, celle-ci venant presque jusqu'au dessus de la poche rouge orangée d'une musette dont les chalumeaux pointent vers le spectateur tandis que la boîte à bourdon est posée sur le col du sac et pointe vers la droite. Quelques roses roses sont posées à gauche de l'instrument et un panier (cage à oiseaux ?, un peu en arrière.
France XVIIIème siècle Musette à deux chalumeaux divergents, relativement cylindriques, le plus petit en deux partie (coulisse), tous deux s'évasant très légèrement en pavillon à leurs extrémités. Au premier regard il est tentant de croire à la présence de davantage de tuyaux mais il s'agit en réalité des ombres des deux tuyaux cités. Pas de souche discernable mais des franges brunes tout autour de l'attache des deux chalumeaux au sac, franges que l'on retrouve à l'identique autour de l'attache de la boîte à bourdons. Cette dernière est d'un diamtère important, on y distingue au moins trois layettes. Sac assez informe rouge orangé (robe). Sur la gauche de l'instrument est représenté un cercle brun qui est soit un tambourin à cymbalettes, soit la sangle du soufflet. De même à l'arrière du sac un rectangle sombre est plus probablement un boîte que le côté d'un soufflet.
Fiche avec photo visible sur le portail Aliénor du réseau des musées ("Conseil des musées") de la Nouvelle-Auitaine à l'adresse : https://www.alienor.org/collections/oeuvre/88440--pastorale
Tableau (huile sur bois) d'Henri Auguste César Serrur (Lambersart 1794- Lille 1876 date et lieu de décès varient selon les sources, mais celle-ci semble la plus diffusée) : Danse écossaise . Le joueur de cornemuse est situé dans la partie gauche de cette composition horizontale. Cette zone est sombre d'où la difficuluté de voir correctement. Il est en kllt et assis, il semble avoir les cheveux blancs. il joue pour un couple au centre de la composition : femme pieds et tête nus vétue de rouge et d'un petit tablier blanc que le mouvement fait flotter de côté, elle porte ses deux mains sur les anches, doigts vers l'extérieur. L'homme est vêtu à l'écossaise et coiffé d'un bérêt, il lève légèrement la jambe gauche tout en étant en élévation sur le pied droit. un autre couple est assis à droite, l'homme, coiffé d'un bérêt à longue plume s'adresse à la femme en tendant la main droite vers le couple de danseur. Un quatrième écossais en kilt se tient debout derrière ce couple, et appuie sa main droite contre sa joue. En bas à gauche, sous le joueur de cornemuse est représenté un troisième couple assis, la femme servant à boire à l'homme
France XIXème siècle
Cornemuse difficilement discernable sur photo mais qui semble davantage être une musette baroque qu'un bagpipe écossais
Fiche avec photo visible sur le portail Aliénor du réseau des musées ("Conseil des musées") de la Nouvelle-Auitaine à l'adresse : https://www.alienor.org/collections/oeuvre/98406--danse-ecossaise
LAVAUR (Tarn) : Musée du Pays Vaurais (Inv. 10.9)
Tableau (huile sur bois) d'Emile GAMBOGI (Porto (Province de Naples), 1819 - Manche, 1895) : "Pifferari endormi" : Enfant en costume italien, le chapeau sur ses cheveux foncés frisés, dort dehors dans ce qui semble une cour, appuyé à un muret blanc à gauche sur lequel il a posé sa cape, devant le pignon blanc d'une maison au fond et sous l'ombrage d'un arbre qui apparait dans le coin haut et droit. Il est vu avec un raccourci sur ses jambes (pieds croisés) et il tient dans ses mains sa cornemuse posée sur sa cuisse droite. Il porte une veste sombre, un gilet rouge et un pantalon gris.
Entre 1850-1890
Trois tuyaux extérieurement coniques et s'évasant largement en pavillon, fixés sur une souche commune plus claire (sur laquelle l'enfant pose sa main gauche). Sac gris foncé dégonflé entre les tuyaux et la cuisse de l'enfant puis le sol.
Référence établie notamment à partir de la fiche avec photo de la base POP du Ministère de la Culture à l'adresse : https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/06010003237
Dessins d'Olivier Stanislas Perrin (1761-1832) (environ 25,5 ´ 20,2 cm) qui seront édités sous forme d'une série de 120 gravures accompagnées de textes d'Alexandre Bouët, en 1808 (partiellement) puis en 1835 sous le titre "Galerie bretonne ou vie des Bretons de l'Armorique"
Vers 1800 : tous ces dessins représentent des scènes de la vie rurale bretonne. Tous les personnages sont, bien entendu, en costumes breton.
* Danse de l'aire neuve (58.37.1.60.C) Une nombreuse assemblée se presse dans la cour de cette ferme bretonne (bâtiment de ferme à droite à l'arrière plan) Les trois musiciens (biniou, bombarde et petit tambour) sont assis à gauche, en hauteur et font danser plusieurs chaînes de danseurs alternant hommes et femmes. "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.47 Voir fiche avec photos sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_danse-de-l-aire-neuve_mine-de-plomb_encre-noire_plume-dessin_papier * Annonce d'un défrichement (58.37.1.61.C) Un homme brandit une fourche à laquelle sont accrochés rubans, mouchoirs et chapeau. Biniou et bombarde sont debout à ses côtés au devant d'une nombreuse assemblée. A gauche deux personnages à cheval, à droite un homme maintient une vache par une corne et une sangle. Au premier plan un chien et quatre personnages : un mendiant, un homme et une femme se tenant par les deux mains et une seconde femme un peu plus âgée "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.47 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_annonce-d-un-defrichement_encre-noire_papier_plume-dessin_mine-de-plomb * Ouverture de la danse (58.37.1.129.C) Dans une cour de ferme (bâtiment principal à gauche, grange au fond à gauche et meules de foin à l'arrière plan à droite, derrière les musiciens), un trio biniou, bombarde et tambour, assis en hauteur jambes pendantes, s'apprête à faire danser les personnages debout sur l'aire, en groupes d'hommes et de femmes séparés "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.69 CD R. Becker "Jour de fête et fête de nuit" photo. d’une réédition de 1918 (Salaün à Quimper) de l’édition de 1835 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_ouverture-de-la-danse_encre-noire_papier_plume-dessin_mine-de-plomb * La première gavotte (58.37.1.72B) Entre deux gros troncs d'arbres (et chaumière esquissée derrière celui de droite), se tient une dense assemblée avec au premier plan au centre deux bretons et deux bretonnes alignés, tous de face mais ne se tenant pas par les mains : les hommes tendent les mains en avant vers le bas , la femme de gauche tient son tablier avec les siennes et celle plus à droite les laisse pendre contre son tablier. Les deux hommes ont le pied droit relevé. Deux autres couples à droite ne paraissent pas danser : les hommes semblent plutôt en train d'inviter les femmes dont la première se tient les bras croisés ce qui n'a rien d'encourageant pour son prétendant. Les joueurs de biniou-bombarde sont assis sur un banc tout à gauche, à côté d'un homme tenant une canne de la main gauche et qui semble discuter avec quatre homme debout. https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_la-premiere-gavotte_mine-de-plomb_encre-noire_papier_plume-dessin * Les droits du nouveau mariés, la conduite du jeune homme à la maison le soir (inv. 58.37.1.134B) Sur fond d'arbres et toit d'une chaumière à droite, un joueur de biniou tout à droite (et probablement son compère derrière lui) partent en tête d'une petite troupe animée par un homme levant une bouteille dans chaque main. Sur la droite, un peu plus à l'arrière plan le reste de l'assemblée ne se met pas encore en mouvement, ou commence à le faire comme l'homme et les trois femmes les plus visibles https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_les-droits-du-nouveau-maries-la-conduite-du-jeune-homme-a-la-maison-le-soir_papier_plume-dessin_encre-noire_mine-de-plomb *Les danses devant l'église ou danse au pied du calvaire (58.37.1.125.C) Sur le socle d'un calvaire se tiennent les trois musiciens (talabarder debout, biniouaer assis, de profil par rapport aux danseurs et tambour de l'autre côté du talabarder. Devant eux le recteur debout étend sa main droite en direction de la chaîne de danseurs. L'église est à l'arrière plan. "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.83 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_la-danse-au-pied-du-calvaire * La gavotte des pauvres (58.37.1.137.C) Un biniou et deux bombardes sont assis à droite de la composition, et dominent le flot des danseurs qui se tiennent par les mains (en chaîne ou en ronde ?) et des spectateurs. Au premier plan à droite un homme aide une pauvresse à se relever et une femme tend la main à un pauvre. "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.83 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_la-gavotte-des-pauvres_papier_plume-dessin_encre-noire_mine-de-plomb * Fête de la filerie (58.37.1.79.C) Dans une cour de ferme (bâtiment d'habitation au fond, hangar ouvert à gauche) la danse est animée par un biniou et une bombarde assis sur un banc de bois et représentés de trois quart dos. Au premier plan, un peu à gauche, un homme jeune, appuyé sur une canne, discute avec deux femmes. "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.84 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_fete-de-la-filerie_plume-dessin_mine-de-plomb_papier_encre-noire * Le service des rôtis (58.37.1.130.C) Sept hommes en cortèges amènent les plats, précédés d'un biniou, d'une bombarde et d'un tambour. D'autres hommes sont présents à l'arrière plan du cortège dans cette cour de ferme. "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.128 C.P. Dastum 1987 de la gravure de l’édition de 1844 de Breiz-Izel https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_le-service-des-rotis * Ouverture de la fête (58.37.1.71.C) Le cortège sort de la chapelle (le clocher de l'église est visible à l'arrière plan et s'avance vers nous, mené par un homme ceint d'une écharpe, coiffé d'un tricorne et tenant une canne à pommeau. Il est lui même précédé de deux binious et de deux sonneurs de bombarde (dont l'un se retourne vers le cortège) et d'un cinquième personnage qui semble mimer un chef d'orchestre en battant la mesure avec sa canne levée. L'esquisse représentant trois des musiciens est conservée au Musée de St-Brieuc (Cf. ref.) Ar Men n°59 (photo.) "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.129 et photo. de l'esquisse page 85 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_ouverture-de-la-fete_plume-dessin_mine-de-plomb_encre-noire_papier
* Danse de l'aire neuve (58.37.1.60.C)
Une nombreuse assemblée se presse dans la cour de cette ferme bretonne (bâtiment de ferme à droite à l'arrière plan) Les trois musiciens (biniou, bombarde et petit tambour) sont assis à gauche, en hauteur et font danser plusieurs chaînes de danseurs alternant hommes et femmes. "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.47 Voir fiche avec photos sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_danse-de-l-aire-neuve_mine-de-plomb_encre-noire_plume-dessin_papier
Une nombreuse assemblée se presse dans la cour de cette ferme bretonne (bâtiment de ferme à droite à l'arrière plan) Les trois musiciens (biniou, bombarde et petit tambour) sont assis à gauche, en hauteur et font danser plusieurs chaînes de danseurs alternant hommes et femmes.
"Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.47 Voir fiche avec photos sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_danse-de-l-aire-neuve_mine-de-plomb_encre-noire_plume-dessin_papier
* Annonce d'un défrichement (58.37.1.61.C)
Un homme brandit une fourche à laquelle sont accrochés rubans, mouchoirs et chapeau. Biniou et bombarde sont debout à ses côtés au devant d'une nombreuse assemblée. A gauche deux personnages à cheval, à droite un homme maintient une vache par une corne et une sangle. Au premier plan un chien et quatre personnages : un mendiant, un homme et une femme se tenant par les deux mains et une seconde femme un peu plus âgée "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.47 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_annonce-d-un-defrichement_encre-noire_papier_plume-dessin_mine-de-plomb
Un homme brandit une fourche à laquelle sont accrochés rubans, mouchoirs et chapeau. Biniou et bombarde sont debout à ses côtés au devant d'une nombreuse assemblée. A gauche deux personnages à cheval, à droite un homme maintient une vache par une corne et une sangle. Au premier plan un chien et quatre personnages : un mendiant, un homme et une femme se tenant par les deux mains et une seconde femme un peu plus âgée
"Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.47 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_annonce-d-un-defrichement_encre-noire_papier_plume-dessin_mine-de-plomb
* Ouverture de la danse (58.37.1.129.C)
Dans une cour de ferme (bâtiment principal à gauche, grange au fond à gauche et meules de foin à l'arrière plan à droite, derrière les musiciens), un trio biniou, bombarde et tambour, assis en hauteur jambes pendantes, s'apprête à faire danser les personnages debout sur l'aire, en groupes d'hommes et de femmes séparés "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.69 CD R. Becker "Jour de fête et fête de nuit" photo. d’une réédition de 1918 (Salaün à Quimper) de l’édition de 1835 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_ouverture-de-la-danse_encre-noire_papier_plume-dessin_mine-de-plomb
Dans une cour de ferme (bâtiment principal à gauche, grange au fond à gauche et meules de foin à l'arrière plan à droite, derrière les musiciens), un trio biniou, bombarde et tambour, assis en hauteur jambes pendantes, s'apprête à faire danser les personnages debout sur l'aire, en groupes d'hommes et de femmes séparés
"Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.69 CD R. Becker "Jour de fête et fête de nuit" photo. d’une réédition de 1918 (Salaün à Quimper) de l’édition de 1835 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_ouverture-de-la-danse_encre-noire_papier_plume-dessin_mine-de-plomb
* La première gavotte (58.37.1.72B)
Entre deux gros troncs d'arbres (et chaumière esquissée derrière celui de droite), se tient une dense assemblée avec au premier plan au centre deux bretons et deux bretonnes alignés, tous de face mais ne se tenant pas par les mains : les hommes tendent les mains en avant vers le bas , la femme de gauche tient son tablier avec les siennes et celle plus à droite les laisse pendre contre son tablier. Les deux hommes ont le pied droit relevé. Deux autres couples à droite ne paraissent pas danser : les hommes semblent plutôt en train d'inviter les femmes dont la première se tient les bras croisés ce qui n'a rien d'encourageant pour son prétendant. Les joueurs de biniou-bombarde sont assis sur un banc tout à gauche, à côté d'un homme tenant une canne de la main gauche et qui semble discuter avec quatre homme debout. https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_la-premiere-gavotte_mine-de-plomb_encre-noire_papier_plume-dessin
Entre deux gros troncs d'arbres (et chaumière esquissée derrière celui de droite), se tient une dense assemblée avec au premier plan au centre deux bretons et deux bretonnes alignés, tous de face mais ne se tenant pas par les mains : les hommes tendent les mains en avant vers le bas , la femme de gauche tient son tablier avec les siennes et celle plus à droite les laisse pendre contre son tablier. Les deux hommes ont le pied droit relevé. Deux autres couples à droite ne paraissent pas danser : les hommes semblent plutôt en train d'inviter les femmes dont la première se tient les bras croisés ce qui n'a rien d'encourageant pour son prétendant. Les joueurs de biniou-bombarde sont assis sur un banc tout à gauche, à côté d'un homme tenant une canne de la main gauche et qui semble discuter avec quatre homme debout.
https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_la-premiere-gavotte_mine-de-plomb_encre-noire_papier_plume-dessin
* Les droits du nouveau mariés, la conduite du jeune homme à la maison le soir (inv. 58.37.1.134B)
Sur fond d'arbres et toit d'une chaumière à droite, un joueur de biniou tout à droite (et probablement son compère derrière lui) partent en tête d'une petite troupe animée par un homme levant une bouteille dans chaque main. Sur la droite, un peu plus à l'arrière plan le reste de l'assemblée ne se met pas encore en mouvement, ou commence à le faire comme l'homme et les trois femmes les plus visibles
https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_les-droits-du-nouveau-maries-la-conduite-du-jeune-homme-a-la-maison-le-soir_papier_plume-dessin_encre-noire_mine-de-plomb
*Les danses devant l'église ou danse au pied du calvaire (58.37.1.125.C)
Sur le socle d'un calvaire se tiennent les trois musiciens (talabarder debout, biniouaer assis, de profil par rapport aux danseurs et tambour de l'autre côté du talabarder. Devant eux le recteur debout étend sa main droite en direction de la chaîne de danseurs. L'église est à l'arrière plan. "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.83 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_la-danse-au-pied-du-calvaire
Sur le socle d'un calvaire se tiennent les trois musiciens (talabarder debout, biniouaer assis, de profil par rapport aux danseurs et tambour de l'autre côté du talabarder. Devant eux le recteur debout étend sa main droite en direction de la chaîne de danseurs. L'église est à l'arrière plan.
"Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.83 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_la-danse-au-pied-du-calvaire
* La gavotte des pauvres (58.37.1.137.C)
Un biniou et deux bombardes sont assis à droite de la composition, et dominent le flot des danseurs qui se tiennent par les mains (en chaîne ou en ronde ?) et des spectateurs. Au premier plan à droite un homme aide une pauvresse à se relever et une femme tend la main à un pauvre. "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.83 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_la-gavotte-des-pauvres_papier_plume-dessin_encre-noire_mine-de-plomb
Un biniou et deux bombardes sont assis à droite de la composition, et dominent le flot des danseurs qui se tiennent par les mains (en chaîne ou en ronde ?) et des spectateurs. Au premier plan à droite un homme aide une pauvresse à se relever et une femme tend la main à un pauvre.
"Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.83 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_la-gavotte-des-pauvres_papier_plume-dessin_encre-noire_mine-de-plomb
* Fête de la filerie (58.37.1.79.C)
Dans une cour de ferme (bâtiment d'habitation au fond, hangar ouvert à gauche) la danse est animée par un biniou et une bombarde assis sur un banc de bois et représentés de trois quart dos. Au premier plan, un peu à gauche, un homme jeune, appuyé sur une canne, discute avec deux femmes. "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.84 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_fete-de-la-filerie_plume-dessin_mine-de-plomb_papier_encre-noire
Dans une cour de ferme (bâtiment d'habitation au fond, hangar ouvert à gauche) la danse est animée par un biniou et une bombarde assis sur un banc de bois et représentés de trois quart dos. Au premier plan, un peu à gauche, un homme jeune, appuyé sur une canne, discute avec deux femmes.
"Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.84 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_fete-de-la-filerie_plume-dessin_mine-de-plomb_papier_encre-noire
* Le service des rôtis (58.37.1.130.C)
Sept hommes en cortèges amènent les plats, précédés d'un biniou, d'une bombarde et d'un tambour. D'autres hommes sont présents à l'arrière plan du cortège dans cette cour de ferme. "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.128 C.P. Dastum 1987 de la gravure de l’édition de 1844 de Breiz-Izel https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_le-service-des-rotis
Sept hommes en cortèges amènent les plats, précédés d'un biniou, d'une bombarde et d'un tambour. D'autres hommes sont présents à l'arrière plan du cortège dans cette cour de ferme.
"Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.128 C.P. Dastum 1987 de la gravure de l’édition de 1844 de Breiz-Izel https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_le-service-des-rotis
* Ouverture de la fête (58.37.1.71.C)
Le cortège sort de la chapelle (le clocher de l'église est visible à l'arrière plan et s'avance vers nous, mené par un homme ceint d'une écharpe, coiffé d'un tricorne et tenant une canne à pommeau. Il est lui même précédé de deux binious et de deux sonneurs de bombarde (dont l'un se retourne vers le cortège) et d'un cinquième personnage qui semble mimer un chef d'orchestre en battant la mesure avec sa canne levée. L'esquisse représentant trois des musiciens est conservée au Musée de St-Brieuc (Cf. ref.) Ar Men n°59 (photo.) "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.129 et photo. de l'esquisse page 85 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_ouverture-de-la-fete_plume-dessin_mine-de-plomb_encre-noire_papier
Le cortège sort de la chapelle (le clocher de l'église est visible à l'arrière plan et s'avance vers nous, mené par un homme ceint d'une écharpe, coiffé d'un tricorne et tenant une canne à pommeau. Il est lui même précédé de deux binious et de deux sonneurs de bombarde (dont l'un se retourne vers le cortège) et d'un cinquième personnage qui semble mimer un chef d'orchestre en battant la mesure avec sa canne levée.
L'esquisse représentant trois des musiciens est conservée au Musée de St-Brieuc (Cf. ref.)
Ar Men n°59 (photo.) "Musique Bretonne" ed. Chasse-Marée op. cit. photo. p.129 et photo. de l'esquisse page 85 https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_ouverture-de-la-fete_plume-dessin_mine-de-plomb_encre-noire_papier
Nota : le dessin "Diversion" (58.37.1.133) représente un joueur de bombarde à droite mais pas de biniou (à moins que le personnage situé à sa droite et qui le regarde n'en soit un ce qui serait possible vu sa position) mais son instrument ne semble même pas esquissé. (Cf."Musique Bretonne" op. cit. p.53) https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/olivier-stanislas-perrin_diversion_encre-noire_papier_plume-dessin_mine-de-plomb
Le biniou est toujours à peu près du même type : bourdon d'épaule en plusieurs parties (trois parties bien différenciées visible sur la "Fête de la filerie)), à pavillon bien marqué, chalumeau pas toujours visible mais toujours court. On remarquera que si la formation dominante est l'ensemble biniou, bombarde et petit tambour, figurent également des ensemble de deux binious et deux bombardes (deux couples réunis pour la circonstance ?) ou encore un biniou et deux bombardes et comme indiqué ci-dessus, le dessin "Diversion" présente un sonneur de bombarde seul
Une C.P. ed. Jos présente la gravure "les droits du nouveau marié" (tirée de la "Galerie Bretonne", édition de 1835 ) avec joueur de biniou de trois-quarts dos marchant devant un homme brandissant une bouteille de chaque main et précédant d’autres personnages
C. Roussel
Gravure de Amman Jost (1539-1591) faisant partie d'une série de onze planches : couple de musiciens jouant hautbois et cornemuse, assis au pied de gros arbres dont on ne voit que les troncs (cadrage serré sur les musiciens que l'on voit tout de même en entier), Le joueur de hautbois à une épée le long du mollet gauche, le joueur de cornemuse des bottes à revers qui lui laissent les orteils découverts, le joueur de hautbois semble de son côté n'avoir qu'une botte, Tous deux ont les genoux à l'air. Le joueur de cornemuse porte un chapeau à plumes très inclinés sur la gauche tandis que son compère est nu-tête, cheveux bouclés. Il lève sont hautbois presque à 45° et sur sa droite.
Seconde moitié XVIème, Allemagne
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement cylindrique, à pavillon à peine esquissé, et sans véritable souche (trois cercles concentriques sur le sac). Le hautbois fait une fois et demi la longueur du tuyau mélodique de la cornemuse et est conique.. Poche en forme de haricot
Fiche avec photos visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/jost-amman_musiciens_estampe-technique
RENNES (Ille-et-Vilaine) : Musée des Beaux-Arts (inv. 7895-70-1)
Tableau anonyme "La leçon de musique" : composition en hauteur, en extérieur (arbres) à trois personnages : un joueur de cornemuse assis à terre, jambe gauche tendue et genou droit plié et vu de trois quart gauche. Il tourne la tête vers l'arrière par la gauche pour tenter d'apercevoir la femme qui joue de la flûte assise derrière lui plus en hauteur et contre la jupe de laquelle il appuie son dos. Celle-ci est vêtu d'une robe blanc cassé, d'une vest rose pâle et coiffée d'un chapeau vert foncé orné d'une plume (?) blanche. Elle s'applique à bien poser les doigts sur les trous d'une petite flûte en suivant les conseil du troisième personnage, coiffé d'un bérêt rouge et qui se penche vers elle en positionnant sa main droite au dessus de la flûte en question.
XVIIIème Cornemuse dans le style de Téniers avec deux bourdons très moulurés penchés vers l'avant et implantés haut sur le sac, de longueurs différentes, le plus long s'évasant plus largement en pavillon, et orné de cordons rouges noués. Tuyau mélodique extérieurement légèrement conique, sans pavillon, dont la souche est cachée par des franges rouges. Sac brun clair à très long col de cygne dont l'extrémité est curieusement bleue, succedant à une partie rouge (moins vif que le bleu)
Fiche avec photo visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/la-lecon-de-musique_peinture-technique
PARIS : Musée Jean-Jacques Henner, 43 avenue de Villiers dans le XVIIème (inv JJHP 2007-5)
Tableau de Emmanuel Michel BENNER dit Many BENNER (Capri 1973, Paris 1965, attention à ne pas confondre, à une lettre près, le nom du musée et le nom de ce peintre) : "Pifferari" : dans des tonalités gris-bleues, un joueur de zampogna vu de profil gauche et un adolescent vu de dos jouant du piffero, sonnent pour une image de la Madone visible (mais très imprécise) sur le mur du fond. Ils sont tous deux nu-tête, cheveux courts, vêtus de capes bleu foncé.
Premier quart XXème
Zampogna italienne de type "a chiave" précisément représentée : quatre tuyaux divergents montés sur une même souche tronconique : deux tuyaux mélodiques (on devine celui de ma main droite masqué par celui de la main gauche, ce dernier doté de la fontanelle cachant la clef qui donne son nom à ce type de zampogna), un court bourdon sur le devant, plus divergent que les autres et un bourdon plus long à l'arrière. Porte-vent conique assez long et monté sur une longue souche. Sac en peau naturelle blanche et ayant gardé la forme de l'animal
Référence établie notamment à partir de la fiche avec photo de la base POP du Ministère de la Culture à l'adresse : https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/M5039000010
PARIS : Bibliothèque Nationale de France, manuscrits latins (1178 f.14r)
Manuscrit enluminé : "Horae ad usum Rotomagensem" (livre d'heures à l'usage de Rouen) : cornemuse à pattes roses (instrument zoomorphe mais sans véritable visage représenté), à mi-hauteur de la marge droite (marge fleurie typique du XVème siècle), marchant sur une petite plateforme circulaire verte à tranche brune (comme un gazon sur sa terre). Nota : pas de cornemuse par contre dans la belle annonce aux bergers de ce livre d'heures
1460-1470
1 bourdon "d'épaule" extérieurement cylindrique sur les deux tiers, puis s'évasant en large pavillon (dont l'extrémité visible permet de voir qu'il s'agit d'un vrai pavillon) après un petit tore. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique puis s'évasant également en pavillon, 6 trous représentés sur le dessus. Porte-vent assez gros, légèrement conique, poche à col de cygle et "couture" visible, brune à reflets dorés tandis que tous les tuyaux sont beiges.
Manuscrit entièrement visible sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b55013036z/f37.item.zoom#
PARIS : Bibliothèque Nationale de France manuscrits latins (5703 f.227r)
Manuscrit orné de dessins à la plume en marge, parfois un peu brouillons. Ce codex comporte en première partie (jusqu'au folio 148 icnlus) "Guidonis de Columna, Messanensis Siculi, historia Trojana." par Petrus Berchorius (129.?-1362) et en seconde partie : "Ovidii metamorphoses moralisatae : authore anonymo." c'est à dire les Métamorphose d'Ovide par Virgile (0070-0019 av. J.-C.). Petit dessin d'un personnage en buste, de profil gauche, coiffé d'une sorte de bonnet formant une longue pointe remontant avant de revenir vers l'avant. Il souffle dans une cornemuse au gros sac, son corps n'étant pas rerpésenté sous le sac
XVème siècle
Un bourdon d'épaule exterieurement quasi cylindrique, à souche cylindrique, petit cylindre à mi longueur et s'évasant en pavillon (sans décor) sur le quatrième quart. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique s'évasant plus largement en pavillon que le bourdon, large souche cylindrique courte, Petit porte-vent conique tenu en bouche et dont la souche est à nouveau un petit cylindre. Sac à large col de cygne.
Manuscrit entièrement visible sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10462499k/f451.item.r=5703
PARIS : Bibliothèque Nationale de France : Les Heures de Jeanne de France (nouvelles acquisitions latines 3244, acquis en 2011, classé trésor national) Manuscrit enluminé par le peintre anonyme dit Maître de Guillaume Jouvenel des Ursins (à part deux folios attribués à Jean Fouquet)
1440-1460
* folio 83 : page entièrement enluminée : uniquement trois très courtes lignes de texte sous la scène de la nativité, Cette dernière étant elle-même encadrée de peintures aussi soignées représentant l'annonce aux bergers (avec anges annonciateurs en haut à droite et dieu apparaissant dans le ciel sur quart de rond rouge à rayons dorés dans le coin en haut à gauche au dessus de trois anges bleus. Quatre bergers et une bergère occupent la partie basse de la scène, la bergère, vêtue d'une longue robe rouge filant, assise légèrement à l'arrière plan auprès de deux gros moutons. Au premier plan sont représentés, de gauche à droite : un chien brun assis , un berger à la cornemuse assis à terre jambes tendues, il vient d'arrêter de jouer et écarte sa main gauche, un berger debout qui regarde la précédent, main droite tenant sa houlette et main gauche montrant quelque chose à l'horizontale, berger à genou au dessus d'une mare, s'appuyant de sa main gauche (non visible) sur son bâton pour en pas tomber dans l'eau tandis qu'il puise de l'eau de la droite, puis un mouton noir et un blanc, un berger debout de dos, houlette dans la main gauche, regardant en l'air vers les anges annonciateurs et, pour finir, un mouton couché devant lui. Un autre berger est représenté en arrière plan à mi hauteur de cette marge droite, au dessus de quelques bâtiments , mais en avant d'un plan d'eau et d'une ville dans le lointain. Deux bergers enfin figurent dans la scène de la nativité. Un bourdon d'épaule extérioeuremnt conique, asses fin mais s'évasant en gros pavillon après un raccord plutôt cylindrique. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique et également assez fin mais dont l'extrémité n'est pas visible (cachée par la cuisse droite du berger), porte-vent plus épais que le tuyau mélodique, placé en avant sur le col de cygne du sac ce qui le fait pointer vers l'avant. Tuyaux dorés et sac blanc * folio 91 : Même type de composition que la précédente avec annonce aux bergers en scène principale (trois bergers debout en assez gros plan, deux anges annonciateurs dans le ciel, une ville aux couleurs rosées à l'arrière plan derrière un plan d'eau) avec bergers dansant en marge basse, Dieu apparaissant entre deux anges en haut de la "marge" droite (entièrement bleu cette fois-ci) et encore deux autres anges en haut de la "marge" gauche. Une ville aux teintes gris foncé derrière un plan d'eau en milieu de marge droite. Le berger cornemuseux est debout à gauche et joue de sa cornemuse pour deux bergers et deux bergères qui forment une chaîne homme femme homme femme. Les deux hommes lèvent chacun un pied en l'air (le droit pour le premier et le gauche pour le second), tandis que les deux femmes ont les deux pieds à terre. Un chien jaune est assis entre le musicien et les danseurs. Si on peut voir des similitudes entre ces bergers et ceux du folio 83, les couleurs des vêtements ne sont pas identiques. 1 bourdon d'épaule extéireurement légèrement conique doté de deux tores avant de s'évaser en un pavillon plus discret que celui du folio 83. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique ou légèrement conique, sans pavillon, long porte-vent légèrement conique tenu en bouche. Sac blanc à long col de cygne. Tous tuyaux dorés.
* folio 83 : page entièrement enluminée : uniquement trois très courtes lignes de texte sous la scène de la nativité, Cette dernière étant elle-même encadrée de peintures aussi soignées représentant l'annonce aux bergers (avec anges annonciateurs en haut à droite et dieu apparaissant dans le ciel sur quart de rond rouge à rayons dorés dans le coin en haut à gauche au dessus de trois anges bleus. Quatre bergers et une bergère occupent la partie basse de la scène, la bergère, vêtue d'une longue robe rouge filant, assise légèrement à l'arrière plan auprès de deux gros moutons. Au premier plan sont représentés, de gauche à droite : un chien brun assis , un berger à la cornemuse assis à terre jambes tendues, il vient d'arrêter de jouer et écarte sa main gauche, un berger debout qui regarde la précédent, main droite tenant sa houlette et main gauche montrant quelque chose à l'horizontale, berger à genou au dessus d'une mare, s'appuyant de sa main gauche (non visible) sur son bâton pour en pas tomber dans l'eau tandis qu'il puise de l'eau de la droite, puis un mouton noir et un blanc, un berger debout de dos, houlette dans la main gauche, regardant en l'air vers les anges annonciateurs et, pour finir, un mouton couché devant lui. Un autre berger est représenté en arrière plan à mi hauteur de cette marge droite, au dessus de quelques bâtiments , mais en avant d'un plan d'eau et d'une ville dans le lointain. Deux bergers enfin figurent dans la scène de la nativité.
Un bourdon d'épaule extérioeuremnt conique, asses fin mais s'évasant en gros pavillon après un raccord plutôt cylindrique. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique et également assez fin mais dont l'extrémité n'est pas visible (cachée par la cuisse droite du berger), porte-vent plus épais que le tuyau mélodique, placé en avant sur le col de cygne du sac ce qui le fait pointer vers l'avant. Tuyaux dorés et sac blanc
* folio 91 : Même type de composition que la précédente avec annonce aux bergers en scène principale (trois bergers debout en assez gros plan, deux anges annonciateurs dans le ciel, une ville aux couleurs rosées à l'arrière plan derrière un plan d'eau) avec bergers dansant en marge basse, Dieu apparaissant entre deux anges en haut de la "marge" droite (entièrement bleu cette fois-ci) et encore deux autres anges en haut de la "marge" gauche. Une ville aux teintes gris foncé derrière un plan d'eau en milieu de marge droite. Le berger cornemuseux est debout à gauche et joue de sa cornemuse pour deux bergers et deux bergères qui forment une chaîne homme femme homme femme. Les deux hommes lèvent chacun un pied en l'air (le droit pour le premier et le gauche pour le second), tandis que les deux femmes ont les deux pieds à terre. Un chien jaune est assis entre le musicien et les danseurs. Si on peut voir des similitudes entre ces bergers et ceux du folio 83, les couleurs des vêtements ne sont pas identiques.
1 bourdon d'épaule extéireurement légèrement conique doté de deux tores avant de s'évaser en un pavillon plus discret que celui du folio 83. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique ou légèrement conique, sans pavillon, long porte-vent légèrement conique tenu en bouche. Sac blanc à long col de cygne. Tous tuyaux dorés.
Autres instruments représentés sur ce manuscrit : fol.27r : anges jouant l'un de la harpe et l'autre d'une sorte de luth. fol 35r : orgue, fol.48r et 48v (recto-verso identiques mais en symétrie comme de nombreuses pages de ce manuscrit) : cor courbe, fol.98 r et v : luth, fol.103v : sorte de luth (guiterne ,) à chevillier coudé vers le haut et harpe, fol.127 r : David et sa harpe, fol. 134 r et v : guiterne, fol 174 r et v flûte à bec (plus identifiable sur le verso), fol. 237 r et v : flûte à une main et tambour joués par un singe de même qu'un rebec à manche courbé vers l'avant. fol.242 r et v rebec similaire au précédent et également joué par un singe, fol.291r : harpe et long et fin hautbois (ou trompe droite ?)
La revue L'art de l'enluminure a consacré la quasi intégralité de son numéro 47 à ce manuscrit dans un dossier rédigé par François Avril, conservateur en chef honoraire au département des manuscrits de la BNF(photo de la nativité avec annonce aux bergers page 37 et de l'annonce aux bergers page 38)
Manuscrit visible sur Gallica à partir de la page https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8571085n
Plans enluminés par Compardelle 1668
feuillet 5r, de titre des "Plans des buissons de Franqueux , contenants 104 arpens" assis de profil dos à dos, deux joueurs de cornemuse en symétrie sont séparés par leurs deux petits chiens qui se dressent l'un face à l'autre (en symétrie toujours), tandis qu'en bas du cartouche s'affontent deux boucs entre lesquels un gros chien (qui rompt légèrement la symétrie) tente de s'interposer cornemuses quasi identiques : un bourdon d'épaule extérieurement cylindrique, sans réelle souche (petit tore ou peut-être simplement le repli du cuir ou de la housse) puis, un peu au delà de la moitié, gros cylindre semblable à une boîte à bourdons de musette baroque (layettes bien visibles sur l'instrument de de droite) puis large pavillon dont la vue de l'extrémité permet de voir qu'il est tout aussi évasé intérieurement. Assez long tuyau mélodique, sans véritable souche visible, extérieurement cylindrique jusqu'au pouce de la main inférieure puis s'évasant en pavillon orné d'un fin tore à quelque cm de son extrémité et d'un tore final tout aussi fin. Pote-vent cylindrique tenu en bouche à même représentation de souche que le bourdon. Les deux musiciens sont représentés en symétrie donc la main gauche est en haut pour celui gauche mais c'est la droite pour celui de droite etc. folio 30r ,de titre des "Plans des buissons de Loseroy, Cambrière et Haultefoy, contenants 170 arpens" : assis face à face et nous tournant légèrement le dos, un joueur de cornemuse et un joueur de hautbois jouent pour un chien qui fait le beau. les deux arbres contre lesquels ils s'appuient respectivement se courbent et se rejoignent en leur feuillages, formant ainsi un cartouche au titre. Sans bourdon, chalumeau à fontanelle cylindrique (ou bien n'est-ce qu'un simple raccord ?), porte vent implanté légèrement plus bas qu'à l'ordinaire. Le hautboïste joue d'un hautbois plus long que le chalumeau de la cornemuse (environ une fois et demi) à clef sous fontanelle. C.P. et marque page ed."Musique par tous les temps" (sans référence) C. Massip, "Le chant d'Euterpe, l'aventure de la musique", ed. Hervas 1991 (photo.)
feuillet 5r, de titre des "Plans des buissons de Franqueux , contenants 104 arpens" assis de profil dos à dos, deux joueurs de cornemuse en symétrie sont séparés par leurs deux petits chiens qui se dressent l'un face à l'autre (en symétrie toujours), tandis qu'en bas du cartouche s'affontent deux boucs entre lesquels un gros chien (qui rompt légèrement la symétrie) tente de s'interposer
cornemuses quasi identiques : un bourdon d'épaule extérieurement cylindrique, sans réelle souche (petit tore ou peut-être simplement le repli du cuir ou de la housse) puis, un peu au delà de la moitié, gros cylindre semblable à une boîte à bourdons de musette baroque (layettes bien visibles sur l'instrument de de droite) puis large pavillon dont la vue de l'extrémité permet de voir qu'il est tout aussi évasé intérieurement. Assez long tuyau mélodique, sans véritable souche visible, extérieurement cylindrique jusqu'au pouce de la main inférieure puis s'évasant en pavillon orné d'un fin tore à quelque cm de son extrémité et d'un tore final tout aussi fin. Pote-vent cylindrique tenu en bouche à même représentation de souche que le bourdon. Les deux musiciens sont représentés en symétrie donc la main gauche est en haut pour celui gauche mais c'est la droite pour celui de droite etc.
folio 30r ,de titre des "Plans des buissons de Loseroy, Cambrière et Haultefoy, contenants 170 arpens" : assis face à face et nous tournant légèrement le dos, un joueur de cornemuse et un joueur de hautbois jouent pour un chien qui fait le beau. les deux arbres contre lesquels ils s'appuient respectivement se courbent et se rejoignent en leur feuillages, formant ainsi un cartouche au titre.
Sans bourdon, chalumeau à fontanelle cylindrique (ou bien n'est-ce qu'un simple raccord ?), porte vent implanté légèrement plus bas qu'à l'ordinaire. Le hautboïste joue d'un hautbois plus long que le chalumeau de la cornemuse (environ une fois et demi) à clef sous fontanelle.
C.P. et marque page ed."Musique par tous les temps" (sans référence) C. Massip, "Le chant d'Euterpe, l'aventure de la musique", ed. Hervas 1991 (photo.)
Nota : Signalons également la présence d'une vielle à roue et d'un triangle à anneaux jouant pour un coupe de danseurs sur le folio 11r (forest de Sequigny), Pan et sa flûte de Pan au folio 24r, de deux flûtes à bec en symétrie au folio 42r, trompettes droites au folio 44r, 4 trompettes à un enroulement au folio 60r,
Recueil de plans entièrement visible sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b531038942
L'amour badine en France; il se montre au grand jour; Il ne prend point de masque, il parle sans détour ; Il vit dans les festins, aux plaisirs il s'allie.
C'est une liberté que le noeud qui nous lie, Nous servons sans contrainte & Bacchus & L'Amour Et nos triste Voisins nous taxent de folie" : trois musiciens jouent pour un couple de danseurs (femme de face) au milieu d'une assistance formant un arc de cercle : violon, hautbois et musette. Un grand tambour de basque à cymbalettes et grelots est posé devant eux. Les musiciens sont très similaires à ceux du tableau "Le bal champêtre" (coll. privée) présentant une scène assez similaire où le danseurs est vu de face et où les spectateurs sont à droite (les musiciens étant toujours à gauche mais seuls).
1734 pour la gravure, entre 1712 et 1720 pour le tableau original,
Musette à deux chalumeaux cylindriques, montés sur deux souches cylindriques noires jointives baguées de blanc en haut et en bas, Les deux chaumeaux sont de taille légèrement différentes, celui de la main droite est un peu plus long et son pavillon est un peu plus long et large et sa souche légèrement plus grosse. le musicien pose une main sur chacun, boîte à bourdons à six layettes visibles dans 4 rainures, layettes, dôme et souche blanche mais cylindre noir., soufflet non visible (même pas la sangle autour du bras). Sac assez gros et piriforme tenu devant le ventre.
Visible sur Gallica à l'adresse : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8531148m/f1.item
Sc/bronze à patine brune (apparaît noire sur les photos) sur socle quasi cubique (un peu plus haut que large) en pierre jaune (marbre ?) : "Fou dansant, jouant d'une cabrette en forme de chevrette" : il s'agit bien d'un fou comme en témoigne son bonnet à deux cornes et grelots mais la cornemuse est une dudy tchèque. Le fou est debout sur sa jambe droite et lève la gauche devant lui, génou légèrement fléchi.
XVIème siècle, anonyme
Dudy tchèque dotée d'un bourdon d'épaule redescendant dans le dos (en formant un arrondi sur l'arrière de l'épaule et non un angle droit comme sur les dudy actuelles) jusqu'à la base de fesses du fou (les bourdons des dudys actuelles descendent moins bas mais sont dotées d'un élément triple rallongeant la longueur de la perce) avant de remonter en un pavillon dirigé vers le haut. Présence de raccords en bas de ce bourdon. Tuyau mélodique formant une sorte de S, les deux mains étant posées à peu près au même niveau dans la partie haute de celui-ci. Il s'achève également en un pavillon tourné vers le haut. Sa souche est en forme de grosse tête de chèvre (cornue) qui vient prolonger un sac avec poils à l'extérieur et quatre pattes conservées en entier. Un bourrelet sur le bras droit pourrait signifier la présence d'un soufflet entre ce bras et le sac car aucun porte-vent buccal n'est figuré.
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010097378
PARIS : Musée du Louvre (Inv 4337)
Tableau (huile sur toile) de Le Camus Pierre Duval (Lisieux 1790 - Saint-Cloud 1854) : "Un pifferaro donnant une leçon à son fils" : dans une grande plaine avec collines (montagnes ?) tout au fond, au bord d'une petite route, un zamponaro montre à son jeune fils à joueur du piffero (hautbois, ce dernier est long et conique et ne correspond pas vraiment à l'image traditionnelle du piffero italien). L'homme est assis sur un rocher, il fait le geste de jouer avec ses deux mains, sa zampogna posée sur sa cuisse gauche. Son chien est couché à sa gauche et observe l'enfant. Une jeune femme appuie son bras sur la cuisse droite de l'homme. Un jeune-homme est debout derrière elle, enveloppé d'une grande cape bleu sombre. L'enfant est debout face au trio, vu de trois quart droit. Son chapeau est tombé derrière lui. Tous sont habillés en costumes typique avec notamment les chapeaux coniques des hommes, la coiffe de la jeune femme et les guêtres lacées (la femme est pieds nus)
Première moitié XIXème
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010055531
PARIS : Musée du Louvre, Estampes, ( L24 LR83 Recto)
Gravure (burin) de Barthel Beham (Nuremberg,1502 - Bologne 1540, frère de Sebald Beham) : "Angelot jouant de la cornemuse" : angelot (ailé), nu et bien potelé, empoignant une cornemuse au gros sac et soufflant de dedans , le buste penché sur l'instrument et le visage légèrement renfrogné. Fond uniformément strié horizontalement
1527 (daté en haut à droite) Allemagne
1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique mais s'achevant sur le dernier tiers par deux courtes parties cylindriques un peu plus larges séparées par une tout aussi courte partie dont le diamètre est à peine plus gros que celui du tuyau sur toute sa première partie. Tuyau mélodique extérieurement conique et s'évasant davantage au pavillon. Porte-vent légèrement conique tenu en bouche. Poche volumineuse piriforme sans véritable col de cygne. Aucune souche figurée.
Fiche sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/barthel-beham_angelot-jouant-de-la-cornemuse_burin-estampe_1525
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020564772
Musette à deux chalumeaux cylindriques, montés sur deux souches cylindriques l'une blanche l'autre noire, Les deux chalumeaux sont de taille légèrement différentes, celui de la main droite est un peu plus long et son pavillon est un peu plus long et large et sa souche légèrement plus grosse. le musicien pose une main sur chacun, boîte à bourdons à layettes blanches visibles dôme et souche également blancs mais cylindre noir., soufflet non visible. Sac assez gros et piriforme tenu devant le ventre.
Gravure (eau-forte et burin) de Claude-Augustin Duflos (dit Le jeune, 10 mai 1700 - 27 févr. 1786) d'après François Boucher (1703-1770) faisant partie d'une suite de quatre. "Les amours pastorales" (titre inscrit sous l'image au dessus de deux colonnes de texte signé Favart "ce pasteur amoureux chante sur sa musette..." et mentions : "'F. Boucher invenit." "Cl. Duflos Sculpsit." "A Paris chés Duflos rüe Galande a côté de la Chapelle St. Blaise. / Avec Privilege du Roy") : Dans un paysage de campagne assez dense sur la droite mais s'ouvrant à gauche sur la vue d'une grosse tour ronde devant laquelle se dresse une maison un peu plus basse prolongée par des arcades à gauche, une noble bergère est assise au centre, penchée sur sa droite, le bras droit posé sur un mouton et la main droite tenant une houlette. Elle tourne son visage vers sa gauche pour observer le tout aussi noble jeune homme assis presque face à elle (de profil pour nous) et qui joue sur sa musette. Au premier plna à droite quatre ou cinq petits moutons couchés et un chien qui observe la scène. Un cage à oiseaux cubique pend à une des branches de l'arbre situé juste derrière la jeune femme XVIIIème
Musette assez schématique à deux chalumeaux extérieurement régulièrement coniques, légèrement divergents ; le musicien pose une main sur chaque. Pas de dispositif d'insufflation visible (s'il y a un soufflet il est de l'autre côté et de même probablement pour une éventuelle boîte à bourdons). Sac recouvert d'une housse travaillée (rubans, franges sur la souche des chalumeaux)
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020549093
Gravure de François Antoine Aveline (1727-1780) d'après François Boucher (1703 à Paris - id. 1770) : "L'innocence" : un jeune enfant debout de profil droit, adossé à un arbre, joue de la cornemuse pour un petit chien qui fait le beau devant lui. il penche la tête en avant (porte-vent très court), a le genou gauche plié car son pied gauche est posé un peu plus haut que le droit et il tient le sac sous le bras droit, main droite plus basse que la gauche sur le tuyau mélodique. Un mouton est couché au premier plan à gauche et un troupeau est visible à l'arrière plan derrière le chien. Inscriptions sous l'image : "F. Boucher fecit aqua forti. A. Aveline term" ce qui laisse penser que cette gravure est non seulement d'après Boucher mais également en partie de sa main. "L'innocence. - Qu'heureux est l'age d'Innocence ! - Cet enfant comble ses désirs : - Des soins, des Soucisl'Ignorance - Luy fait gouter les vrais plaisirs - Pariset"
Seconde moitié XVIIIème (1770 ?)
Un bourdon d'épaule extérieurement cylindrique, qui semble en grande partie sans raccord ni moulure, puis raccord (ou simplement est-ce l'enroulement du ruban décoratif ?) et évasement final en très large pavillon. Très court tuyau mélodique extérieurement cylindrique, à très léger pavillon. Très petit porte-vent cylindrique tenu en bouche? Sac en forme de haricot sans véritable col de cygne, avec franges sur la couture basse et sur la souche du tuyau mélodique.
Nota : Ce "joueur de musette" figure dans un tableau du Museum of Fine Arts de Boston considéré comme une copie. Il a été gravé également par Gilles Demarteau sous le titre "l'Enfant berger". Figure également sur un panneau de tapisserie monté en paravent à l'Institute of Arts of Detroit, sur une chaise au Musée du Petit Palais à Paris (voir réf.), sur un panneau de satin broché au Musée des tissus à Lyon (cf. réf.) et sur des fauteuils et une banquette à Paris Cognac-Jay, des tapisseries à Boussac et au au Musée de la Tapisserie d'Aubusson). des étuis en écaille à Versailles et à Perpignan Paris Cognac-Jay, et une porcelaine au musée Cognacq-Jay à Paris. une plaque pour impression sur étoffe à Versailles; Ne doit pas être confondu avec l'enfant joueur de musette reproduit sur un biscuit de Blondeau dont un exemplaire est conservé à Sèvres et un autre à Limoges (cf ref.)
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020548830
Dessins à la mine de plomb de l'album de Sébastien Charles Giraud (Paris 1819 - Sannois1892)
* RF10831-64-folio39 : "Bretons dansant" : esquisses vraisemblablement prises sur le vif : avec de gauche à droite : un couple enlacé femme de dos, puis un second homme de dos, puis un joueur de biniou debout, levant le pied droit en arrière et penchant la tête sur la gauche tout en soufflant dans son instrument, puis le même joueur de biniou vu de dos, toujours le pied droit levé en arrière,le détail des pieds est redessiné un peu plus à droite et un peu plus grand, au dessus de ces détails, esquisse du buste d'une femme de dos . En haut à droite un couple en buste. En bas à droite quelques mots manuscrits puis une chaîne de danseurs. En bas au centre un petit schéma surmonté d'un mot non lisible sur la photo du site en mars 2025
Biniou kozh à un bourdon d'épaule schématisé par un simple trait puis un triangle pour le pavillon (pavillon que l'on peut revoir un peu mieux en volume sur la vue du musicien de dos), tuyau mélodique relativement long pour un biniou, régulièrement conique, barré d'un petit trait pour marquer le pavillon, porte-vent schématisé par un simple trait, sac tenu sous le bras droit * RF10831-91-folio55 : "Etude de biniou, de façade d'église et de paysage" : dessins détaillé d'un biniou et d'un bombarde (presque un plan non coté), avec inscription "Bignou" et "hautbois" et quelques indications sur les matériaux utilisés pour les bagues du bourdon et du pavillon de la bombarde, au dessus du dessin de la façade d'une église tournée à 90° et à côté ce qui pourrait passer pour de grand coups de crayons à droite mais qui est un paysage avec une petite maison lorsqu'on y regarde de plus près. Biniou kozh avec bourdon en trois parties, petit tuyau mélodique dont le trous d'accord est encadré par deux tores, celui du bas marquant le pavillon, porte-vent mouluré, poche asses carrée
Biniou kozh à un bourdon d'épaule schématisé par un simple trait puis un triangle pour le pavillon (pavillon que l'on peut revoir un peu mieux en volume sur la vue du musicien de dos), tuyau mélodique relativement long pour un biniou, régulièrement conique, barré d'un petit trait pour marquer le pavillon, porte-vent schématisé par un simple trait, sac tenu sous le bras droit
* RF10831-91-folio55 : "Etude de biniou, de façade d'église et de paysage" : dessins détaillé d'un biniou et d'un bombarde (presque un plan non coté), avec inscription "Bignou" et "hautbois" et quelques indications sur les matériaux utilisés pour les bagues du bourdon et du pavillon de la bombarde, au dessus du dessin de la façade d'une église tournée à 90° et à côté ce qui pourrait passer pour de grand coups de crayons à droite mais qui est un paysage avec une petite maison lorsqu'on y regarde de plus près.
Biniou kozh avec bourdon en trois parties, petit tuyau mélodique dont le trous d'accord est encadré par deux tores, celui du bas marquant le pavillon, porte-vent mouluré, poche asses carrée
Dessin à la pierre noire et rehauts de blanc sur papier gris lavé de beige (apparaît brun) de Jean Alaux (1786-1864) : "Pifferari devant la Madone" : Scène de rue nocturne éclairée par une lanterne suspendue devant la niche qui abrite une statue de la Vierge (à peine visible). Une femme est agenouillée tête baissée devant cette figure, tête couverte d'un voile blanc. Derrière elle joue un couple piffero- zampogna, le joueur de hautbois étant légèrement en arrière du joueur de cornemuse. Tous deux se sont découverts et si le joueur de piffero a laissé son chapeau retourné au sol, le zampognaro a, comme il se doit, placé son couvre-chef sur le sommet de son instrument, juste devant le porte-vent. Ils sont tous deux en costumes traditionnels, recouverts notamment chacun d'une cape. Tous deux posent leur pied droit en avant. Derrière eux un muret avec un ouverture puis un paysage un peu indéfini, probablement urbain mais avec des cyprès.
Représentation assez schématique de ce qui devrait être une zampogna : le musicien pose les deux mains sur le même tuyau extérieurement cylindrique sans pavillon et un autre tuyau, légèrement divergent mais assez éloigné, est visible en dessous, un peu plus long et d'un diamètre légèrement supérieur. Petit porte-vent conique monté sur une courte souche. Sac en forme d'oeuf.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020112380
Dessin au crayon noir avec rehauts de blanc sur papier gris d'Ernest Hébert (1817 - 1908) : "Etude de pifferaro, debout, de face" : Esquisse (imprécise) d'un italien en costume typique (chapeau, gilet clair, guêtres, cape), debout de trois quart gauche, tenant sa zampogna au repos sous le bras droit
Zampogna à plusieurs tuyaux s'évasant en pavillons
Lithographie de Théodore Gericault (1791-1824) : "The piper" (titre inscrit sous la gravure) ou en français "Le joueur de cornemuse" : personnage âgé debout de profil gauche, coiffé d'un chapeau cylindrique à petits bords, vêtu d'un long manteau avec col faisant plusieurs plis et reprenant sous souffle (porte-vent posé contre la lèvre inférieure) d'une petite cornemuse tenue sous le bras gauche. Un petit chien qui baisse la tête est tenu en laisse derrière lui. Décor de murailles et petite palissade en bois
1821
Site des photographies de la Réunion de Musées Nationaux : https://images.grandpalaisrmn.fr (photo, chercher par exemple "Géricault cornemuse")
Autres exemplaires au Musée Condé à Chantilly, à la BNF et à Rouen
Voir le même personnage sur un autre dessin conservé à l'Econe nationale supérieure des Beaxu-arts
Peinture en grisaille sur écaille de tortue d'un étui laqué cylindrique à extrémités hémisphériques : en haut, mouton couché près d'un panier de fleurs et d'un chapeau à terre, au milieu reprise du célèbre enfant à la cornemuse jouant debout de profil pour son chien qui fait le beau devant lui et d'un petit mouton couché de l'autre côté d'après François Boucher, et en bas deux enfants assis.
XVIIIème siècle 1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique puis s'évasant en pavillon, orné d'un ruban noué. Tuyau mélodique relativement court, L'enfant ne pose pas les doigts sur ce tuyau mais directement sur la poche à proximité. Pas de porte-vent, poche en forme de haricot.
Voir étui quasi identique à Versailles
Fiche avec photos visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/etui-peint-enfant-jouant-de-la-cornemuse-et-chien-dresse-sur-ses-pattes-arrieres_or-metal_peinture-technique
Céramique (terre cuite à glaçure plombifère polychrome : statuette "Joueur de cornemuse", modèle proche de la faïence de Fontainebleau conservée à Ecouen (cf. ref.) mais dans des couleurs différentes et une forme de bourdon conique . Personnage assis (quasi debout-assis), jambe droite tendue et genou gauche plié, pied droite passant au dessus du gauche, coiffé d'un chapeau gris légèrement ébréché sur le devant , vêtu d'une longue tunique bleue et d'un manteau brun. Il souffle dans une cornemuse au sac brun tenue sous le coude droit, main droite en haut sur le chalumeau. Il porte un sac blanc en bandoulière sur le côté droit et une gourde en coloquinte (?) jaune sous le bras gauche. Il porte des chausses jaunes peu visibles et de haute guêtres (chaussettes ?) vertes nouées d'un ruban jaune au dessus de petit souliers bruns
XVIIème, Saintonge
Un bourdon d'épaule, ne dépassant quasiment pas de l'épaule, extérieurement cylindrique, sans moulure ni raccord oui souche, doté de trous "de jeu" régulièrement espacés. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique, sans pavillon. Sac à col de cygne.
Fiche avec photo visible sur le portail Aliénor du réseau des musées ("Conseil des musées") de la Nouvelle-Aquitaine à l'adresse : https://www.alienor.org/collections/oeuvre/62768-statuette-joueur-de-cornemuse
Tableau (huile sur toile) de Joseph Castanie (Espalion, 1819 - Rodez, 1884) : "Pifferaro avec sa cornemuse (Paysan de la Sabine, environs de Rome)" : dans une belle lumière de soleil couchant et sous un ciel bleu rosissant, un joueur de zampogna en costume typique (longue cape brune, chapeau , gilet en fourrure de mouton, guêtres...) tient sa cornemuse (au repos) sous le bras gauche, sa main gauche soutenant les tuyaux un peu en dessous de la souche. Il est debout de trois quart gauche, vue en légère contre-plongée, sur des rochers au bords arrondis. Un château à très larges tours rondes est visible à l'arrière plan à droite.
1855 (signé et daté en bas à droite)
Zampogna à trois tuyaux visibles, légèrement divergents est montés sur la même souche dont on ne voit que l'extrémité mais qui correspond bien à la souche classique sur ce type de cornemuse. Les trois tuyaux sont coniques, un peu plus évasés à leur extrémité pour former pavillons, de longueurs progressives, le plus court faisant à peu près les deux tiers du plus long. Porte-vent non visible. Poche blanche en peau brute, allongée.
RUEUIL-MALMAISON (Hauts-de-Seine) : Musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau (Inv MM51238)
Peinture sur un éventail dit Hollandais en papier à branches d'ivoire ajouré. Le décor se répartit entre trois médaillons : un grand en couleur au centre avec bergère assise, berger debout auprès d'elle tenant sa cornemuse presqu'en position de jeu mais la main visible (droite) sur le sac et non sur les tuyaux, le tout dans un décor champêtre avec arbres et buissons sur la droite et au centre et maison derrière une rivière sur la gauche. Les deux autres médaillons, légèrement ovales en hauteur montre des chérubins dansant ou se battant deux par deux, en grisaille. des fleurs et feuilles complètent discrètement le décor. Le verso est plus sobre (monochrome bleu, simple motif végétal.
XVIIIème ? Cornemuse fasiant penser à une zampogna italenne mais juste deux tuyaux mélodiques, de longueurs différents, plutôt cylindriques extérieurement, s'évasant en pavillon (surtout le plus long), parallèles
Fiche avec photos visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/eventail-dit-hollandais_ajoure_papier_ivoire_peint_ivoire
Sculpture sur corozo (dit ivoire végétal : substance blanche très dure, issue des fruits d'un palmier d'Amérique du Sud) : boîte ronde en deux parties vissées l'une sur l'autre. Sur une partie, oiseaux et chien dans un décor végétal, sur l'autre trophée d'instruments de musique avec harpe, guitare et cornemuses
XIXème, anonyme, vraisemblablement travail de ponton (c'est à dire réalisé par un marin lors d'une traversée) comme ce musée en conserve d'autres
Fiche (encore sans photo en mars 2025) visible sur le portail Aliénor du réseau des musées ("Conseil des musées") de la Nouvelle-Aquitaine à l'adresse : https://www.alienor.org/collections/oeuvre/274113-boite
SEVRES (Hauts-de-Seine) : Musée de la Manufacture nationale (Musée national de la céramique)
Faïence : assiette à décor peint en plein, dans des coloris de Majolique (bleu, vert, brun), représentant Apollon et Marsyas (mention au dos "Appol et massia" : Marsyas est assis au centre, de profil gauche, juste vêtu d'une cape passant sur l'épaule droite. Il tient sa cornemuse avec le tuyau mélodique à l'horizontale, dans le prolongement du bourdon d'épaule, le dirigeant vers Appolon assis face à lui, à gauche de la composition, vêtu d'un simple tissu violet clair sur l'épaule gauche et tenant une viole de taille moyenne entre ses jambes. Une femme au seins au dessus de son corset bleu, longue jupe jaune fendue, s'appuie de la main droite sur un bouclier. Deux vieillards sont assis entre les deux musiciens mais un peu plus en arrière. A droite un peu en arrière plan est déjà figuré Appolon attachant Marsyas à un arbre. L'arrière plan est occupé par une ville située derrière un grand plan d'eau.
1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique mais s'évasant tout à la fin en petit pavillon. Tuyau mélodique plus long que le bourdon, extérieurement conique (mais fin) et s'évasant également en pavillon à son extrémité. Petit porte-vent conique non tenu en bouche (dressé devant le visage de Marsyas). Sac à motif de quadrillages, sans col de cygne.
Fiche avec photos visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/assiette-a-decor-peint-en-plein_faience-2f1459ca-8816-4b2e-8723-b0cff2e8172c
SEVRES (Hauts-de-Seine) : Musée de la Manufacture nationale (Musée national de la céramique) (MNC 27953)
Biscuit de porcelaine de la manufacture de Sèvres en haut relief : "Couronnement de la rosière de Salency" ou "La vertu récompensée" : un homme debout vient poser une couronne sur la tête d'une jeune femme assise (mais ne volant pas au vent). Quatre personnages secondaires les entourent : sur la gauche une jeune femme un genou en terre présentant un panier de fleur, un jeune homme jouant d'une petite cornemuse et, sur la droite, un personnage portant un drapeau hampe dressé mais le grand drapeau proprement dit retenu le long de sa hampe, et un jeune-homme cachant sa tête derrière un miroir (?) ovale. Tous sont noblement vêtus, les hommes portent perruque.
XXème, manufacture de Sèvres, Josse-François-Joseph Leriche (1741-1812) d'après un original de Simon Louis Boizot (1743-1809) conçu en 1776
Autre exemplaire à Noyon
Fiche avec photos visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/josse-francois-joseph-leriche_la-rosiere-de-salency_porcelaine-dure_1776
SEVRES (Hauts-de-Seine) : Musée de la Manufacture nationale (Musée national de la céramique) (MNC 19940)
Porcelaine dure : angelot (ailé), nu mais une sorte d'écharpe venant couvrir son pubis et coiffé d'un grand tricorne sombre, joue de la cornemuse, le corps un peu penché en avant par la droite afin qu'il puisse regarder les très petites marionnettes à la planchette qu'il actionne de son pied droit.
XVIIIème, Europe
Un bourdon d'épaule, assez court, s'évasant en pavillon, deux tuyaux mélodiques parallèles, rattaché chacun au sac à un endroit différent (mais proches, souches non visibles mais franges autour de chacun). Le chalumeau de la main droite est légèrement plus court, tous deux s'achèvent en petit pavillon. Porte-vent tenu en bouche, sac assez volumineux à col de cygne large et très court.
Fiche avec photos visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/ange-joueur-de-cornemuse_porcelaine-dure
SEVRES (Hauts-de-Seine) : Musée de la Manufacture nationale (Musée national de la céramique) (MNC 20856)
Faïence à décor de grand feu : Aiguière à décor historié à la manière du roman "L'Astrée" : tandis que le médaillon d'un côté représente un berger tenant sa houlette de la main gauche et marchant à côté d'une femme tenant un panier sous le coude droit, le médaillon du côté opposé représente un joueur de cornemuse debout de profil gauche, jambe gauche en avant, jouant pour son chien qui saute au devant de lui. Personnage, cornemuse et chien sont figurés en brun clair (dégradé) sur fond bleu et vert (arbres)
Milieu XVIIème
1 bourdon d'épaule extérieurement conique, tuyau mélodique également très fin au départ puis s'évasant assez largement en pavillon, court porte-vent en bouche, sac assez volumineux
Fiche avec photos visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/aiguiere-decor-historie-a-la-maniere-de-l-astree_faience_decor-de-grand-feu
Deux exemplaires d'une statuette en terre cuite blanche : "Le joueur de musette espagnol" : personnage debout contre un haut tambour posé debout à terre, jambe droite un peu en arrière, tête penchée et tournée sur la droite, coiffée d'un chapeau à plumes. L'homme semble assez richement vêtu à voir les dentelles à son poignet droit et sa double collerette.L'origine espagnole du personnage n'a rien d'évidente...
XVIIIème par François Joseph Duret (1732-1816)
* Inv MNC13231: Manque les chalumeaux de la musette Musette reconnaissable à la boîte à bourdon qui vient au dessus du coude droit du musicien. sac dont la couture est ornée. Pas trace de soufflet (pas de sangle autour du bras. * Inv MNC7968 : La statuette a perdu sa tête, les mains du personnage et les tuyaux de l'instrument. Ne reste de l'instrument qu'un sac dont la couture est ornée. Pas trace de soufflet (pas de sangle autour du bras.
* Inv MNC13231: Manque les chalumeaux de la musette Musette reconnaissable à la boîte à bourdon qui vient au dessus du coude droit du musicien. sac dont la couture est ornée. Pas trace de soufflet (pas de sangle autour du bras.
* Inv MNC7968 : La statuette a perdu sa tête, les mains du personnage et les tuyaux de l'instrument. Ne reste de l'instrument qu'un sac dont la couture est ornée. Pas trace de soufflet (pas de sangle autour du bras.
Fiche avec photos visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/francois-joseph-duret_le-joueur-de-musette-espagnole_biscuit-de-porcelaine-dure et https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/francois-joseph-duret_le-joueur-de-musette-espagnole_terre-cuite_1772
Porcelaine tendre : jardinière blanche à décor en camaïeu de bleu avec liserés dorés en haut et en bas ainsi que sur les feuillages des deux extrémités. Sur l'un des grands côtés scène avec trois angelots sur un nuage, de l'autre musette semblant sortir d'une cage en osier sur fond de taches (nuages ?) XVIIIème
Musette schématique à deux chalumeaux légèrement divergents et de tailles légèrement différentes. Semble avoir un bourdon de côté et un petit porte-vent.
Fiche avec photos visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/jardiniere_camaieu-bleu_porcelaine-tendre_1754
Lé de tenture en satin représentant quatre médaillons identiques, cadre jaune ovale en hauteur renfermant un trophée composé d'une musette à poche vieux rose et tuyaux jaune clairs, de deux trompes droites (hautbois ?) de même couleur, d'un ruban bleu et de roses, fleurs bleues plus petites et feuilles vertes
XXème siècle
Musette baroque schématique : trois chalumeaux extérieurement cylindriques, montés sur une même souche quasi cylindrique, parallèles sur plus de la moitié de leur longueur, puis s'évasant en pavillons. Ni boîte à bourdon ni dispositif d'insufflation. Fiche avec photos visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/le-de-tenture_textile-matiere_satin
VERSAILLES (Yvelines) : Châteaux de Versailles et de Trianon (inv V 5845.45)
Émail polychrome sur le médaillon de fond de boitier d'une montre de l'horloger Ferdinand Berthoud (Plancemont-sur-Couvet (Suisse) 1727- Groslay 1807), signé sur le cadran "Berthoud à Paris" : scène avec deux enfants assis à terre, en extérieur. Le garçon au premier plan, coiffé d'une sorte de toque orange, souffle dans un cor (type trompe de chasse) qu'il tient sous le bras gauche. La fillette, drapée dans un tissu violet qui lui recouvre la tête, se penche vers lui, le coude posé sur un socle de pierre sur lequel repose une musette
1750-60 Musette schématique à deux chalumeaux parallèles, montés sur une même souche qui semble cylindrique, ils sont de longueurs différentes, moulurés, légèrement coniques et s'évasant chacun en petit pavillon.
Fiche avec photos visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/ferdinand-berthoud_montre_dore_laiton_brillant_or-metal
Laiton sculpté formant le fond de boitier d'une montre anonyme : instruments de musique et de jardinage posés à terre parmi des végétaux : luth, cor enroulé, musette, panier de fruits et bèche.
1771-72
Musette schématique à deux chalumeaux légèrement divergents, de longueurs différentes, coniques (davantage pour le plus long), partant du même endroit sur le sac mais sans souche visible, juste le revers de la robe. Un tuyau part du sac vers la gauche, et semble représenter un bourdon, avec raccord et évasement léger en pavillon
Fiche avec photos visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/montre_laiton_or-metal_email-opaque_dore
Email en camaïeu de rose à l'intérieur d'une montre à double boîtier de Retsreff : "un médaillon rond montre une pastorale où un homme assis joue du biniou, à ses pieds devant lui une femme assise tient une houppe" (extrait de la description du site RMN)
1750-60
Musette baroque probablement
Fiche avec photos (mais, en mars 2025, pas de la montre ouverte et donc de la scène qui nous intéresse) visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/retsreff_montre_or-metal_dore_laiton_jaspe-sanguin
XVIIIème siècle 1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique puis s'évasant en pavillon, orné d'un ruban noué. Tuyau mélodique relativement court, L'enfant ne pose pas les doigts sur ce tuyau mais directement sur la poche à proximité. Pas de porte-vent, poche en forme de haricot. Voir étui quasi identique à Perpignan
Fiche avec photos visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/etui-laque_vernis_cristal-matiere_carton_ecaille-de-tortue
VERSAILLES (Yvelines) : Châteaux de Versailles et de Trianon (inv V2014.67)
Porcelaine dure : statuette d'un "Arlequin assis sur un rocher jouant de la cornemuse" : personnage assis les pieds croisés (gauche sur le dessus), coiffé d'un chapeau pointu à bords plats, le cou ceint d'une collerette, vétu de blanc à l'exception des chausses violet pâle, de l'extrémité du chapeau grise, des souliers noirs et de liserés et boutons dorés. Il porte moustache et tourne la tête légèrement sur sa gauche. Quleques grosses feuilles vertes sont présentes près de ses pieds
Instrument détérioré : ne reste que le sac, le tuyau mélodique est brisé juste après la sortie du sac et un début de tuyau (porte-vent ?) est encore visible au dessus du sac
Fiche avec photos sur le site Images d'Art de la Réunion des Musée Nationaux : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/statuette-figurant-arlequin-assis-sur-un-rocher-jouant-de-la-cornemuse_porcelaine-dure
VERSAILLES (Yvelines) : Châteaux de Versailles et de Trianon (inv MV5981)
Tableau (huile sur toile) d'Eugène Lami (1800-1890), Bataille de l'Alma, le 20 septembre 1854 - épisode de la guerre de Crimée : grande composition en largeur représentant une bataille : un premier plan légèrement en hauteur par rapport à la plaine située derrière et dans laquelle la bataille se poursuit puis des collines plus hautes. Un général à droite sur son cheval blanc au milieu d'autres cavaliers, des soldats écossais en kilt à gauche dont deux ou trois pipers.
Seuls les bourdons semblent visibles
Fiche avec photo sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/eugene-lami_bataille-de-l-alma-le-20-septembre-1854-episode-de-la-guerre-de-crimee_huile-sur-toile_1855
VERSAILLES (Yvelines) : Châteaux de Versailles et de Trianon, chambre de Madame Victoire (inv V2012.22.2 et V2012.22.3)
Porcelaine tendre, paire de vases ,à couvercle, principalement verts et or, décorés d'un médaillon en couleur de chaque côté : sur l'avant scène de bergerie et sur l'arrière trophée avec instruments de musique, objets champêtres fleurs et feuillages.
1772 décor par le peintre sur porcelaine Charles-Nicolas Dodin ( 1 janv. 1734 - 1803), d'après François Boucher (pour les scènes pastorales probablement, pas forcément pour les trophées.)
*inv V2012.22.2 : scène de bergerie : un couple est assis à terre dans la campagne à côté de deux moutons et un chien (sur la gauche). l'homme pose son bras droit sur les genoux de la femme qui joint ses mains devant son ventre. Ils échangent de tendres regards. L'homme semble glisser sa jambe nue sous la jupe de la femme et leurs pieds se rejoignent. Un couronne de fleur est posée au premier plan au centre et une musette sur la gauche. Sur l'arrière trophée avec musette, objets champêtres (quenouille, houlette, cage, panier...), fleurs et feuillages. Sur le pendant (second vase) le trophée représente un tambour sur cadre circulaire à cymbalettes, un hautbois (? pavillon seul visible), un carquois, une houlette, une canne un chapeau de paille à plumes bleue et rouge, un panier, fleurs et feuillages.
Musette baroque à deux chalumeaux divergents, qui semblent de même longueur (celui de gauche est tronqué par le bord de l'image), coniques, assez courts et à pavillon après un renflement. Leur souche est masqué par des franges orange. Boîte à bourdons noir et blanche, plate à son extrémité, montée sur le côté du sac, sans franges autour. Pas de système d'insufflation visible. *inv V2012.22.3 : scène de bergerie : un noble berger arrange les fleurs sur la tête de sa bergère, un mouton à leur côté et un tambour sur cadre posé à droite), sur l'arrière trophée représentant une musette, une houlette, une quenouille, une cage, un panier des fleurs et des feuillages
Musette baroque à deux chalumeaux divergents, qui semblent de même longueur (celui de gauche est tronqué par le bord de l'image), coniques, assez courts et à pavillon après un renflement. Leur souche est masqué par des franges orange. Boîte à bourdons noir et blanche, plate à son extrémité, montée sur le côté du sac, sans franges autour. Pas de système d'insufflation visible.
*inv V2012.22.3 : scène de bergerie : un noble berger arrange les fleurs sur la tête de sa bergère, un mouton à leur côté et un tambour sur cadre posé à droite), sur l'arrière trophée représentant une musette, une houlette, une quenouille, une cage, un panier des fleurs et des feuillages
Musette baroque à deux chalumeaux parallèles, moulurés de manière similaire (de haut en bas, boule, tore accolé à celle-ci puis forme en fuseau plus large vers le bas et petit pavillon final. mais l'un un peu plus court que l'autre. Le haut de ces chalumeaux bruns est masqué par des franges jaunes. Boîte à bourdons gris clair à layettes, sommet du dôme et liseré circulaire à la base de celui-ci noirs. Elle est curieusement placée quasiment sur l'axe de symétrie du sac, en haut de celui-ci, sa base est entourée de franges jaunes. Robe rose décorée dun ruban bleu sur la couture au dessus du col de cygne. Pas de système d'insufflation visible.
Fiche avec photos visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/charles-nicolas-dodin_vase-couvert-a-feuilles-de-laurier-d-une-paire_porcelaine-tendre_1772
et https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/charles-nicolas-dodin_vase-couvert-a-feuilles-de-laurier-d-une-paire_porcelaine-tendre_1772-4dc099b6-996b-407a-82ba-2d6510da88dc
VERSAILLES (Yvelines) : Châteaux de Versailles et de Trianon, chambre de Madame Victoire (inv V2012.22.1)
Porcelaine tendre, vase dit "à fil et à ruban" ,à couvercle, principalement vert et or, dont les anses partent du haut du pied, décoré d'un médaillon en couleur de chaque côté : sur l'avant scène de bergerie (dans un jardin, un jeune homme assis à terre se penche vers une femme qui l'est également et qui se penche à l'opposé et semble le repousser de la main droite. Une seconde femme se redresse à son côté. La scène se déroule dans un parc, devant un mur envahi de végétation et surmonté d'un vase en pierre) et sur l'arrière trophée avec instruments de musique, objets champêtres fleurs et feuillages : musette, tambour sur cadre circulaire à cymbalettes, gerbe de blé, houlette, fouche à deux dents, faux, pavillon d'instrument à vent, fond d'un panier, gros ruban bleu et rouge formant un noeud en haut du trophée, fleurs et feuillages
1772 décor par le peintre sur porcelaine Charles-Nicolas Dodin ( 1 janv. 1734 - 1803), d'après François Boucher (pour la scènes pastorales probablement, pas forcément pour le trophée qui nous intéresse ici.)
Musette à deux chalumeaux parallèles,bruns tous deux moulurés, le gauche un peu plus long que le droit (inverse des musettes habituelles) et dont les souches sont masquées par des franges violettes comme le ruban qui parcourt la couture tout autour de la robe. Pas de boîte à bourdons visible ni système d'insufflation
Fiche avec photos visible sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/charles-nicolas-dodin_vase-couvert-a-fil-et-ruban_porcelaine-tendre_1772
Eventail en soie peinte à la gouache et branches en ivoire : scène pastorale : deux femmes de profil, l'une en robe jaune l'autre en robe rouge font face à un homme et son chien. Sur les côtés, sortes de trophées avec aliments et boissons à droite, carquois à gauche. La cornemuse serait sur l'un (au moins) des panaches, c'est à dire des gros brins extérieur de la monture dont le décor se poursuit jusqu'en haut de l'éventail)
1780-90
Fiche avec photos sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/eventail_gouache_ivoire_peinture-sur-soie
VERSAILLES (Yvelines) : Châteaux de Versailles et de Trianon (V5845.235)
Eventail en soie peinte à la gouache et branches en ivoire : scène pastorale inspirée des oeuvres de François Boucher : au centre un jeune noble assis à terre adossé à un arbre joue de la musette pour un riche jeune femmes assise à terre légèrement plus bas à droite, dans sa robe rose. Entre les deux se tient également assise une seconde femme qui pourrait être la servante (ou dame de compagnie). plus loin à droite un autre jeune homme également assis à terre, de profil jambes tendues et plus loin à gauche une jeune femme en bleu, assise de face. Derrière elle à l'arrière plan un gros rocher sur lequel poussent quelques arbustes. Sur les bords de l'éventail décor de fleurs. Sur l'autre face, scène champêtre également mais bien plus sobre, sur fond blanc et avec un seul personnage
Musette baroque probablement (un bourdon d'épaule ?)
Fiche avec photos sur le site Images d'Art de la Réunion des Musées Nationaux à l'adresse : https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/eventail_gouache_peinture-sur-soie_ivoire_peinture-sur-papier
Fin Février 2025
AIX-EN-PROVENCE (Bouches du Rhône) : Bibliothèque Méjanes (Ms.013 f.001) Manuscrit enluminé : Pontifical de Guillaume Durand : grotesque hybride (homme à pattes arrière et queue de lion) en haut de page jouant de la cornemuse face à un oiseau
Entre 1329 et 1348
Décors du manuscrit visibles sur la base ARCA à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md773t94824r
AIX-EN-PROVENCE (Bouches du Rhône) : Bibliothèque Méjanes (Ms.015 (0399) fol.000Xv.)
Manuscrit enluminé : Psautier à l’usage d’Arras, annonce aux bergers. Deux personnages sont représentés sur fond doré dans un décor d’architecture stylisée qui fait davantage penser à un intérieur qu’à une campagne. A gauche le joueur de cornemuse, assis quasi de face, vêtu de bleu et représenté plus grand que son collègue debout à droite appuyé sur son bâton recourbé comme une canne mais en bas et vêtu de brun. Entre les deux un petit chien blanc assis sur un monticule de même couleur et cinq moutons de profil, serrés devant ce même monticule. Un petit ange descend du ciel tête en bas (on ne voit que sa tête et son bras), sous le regard du conemuseux (qui conserve ses deux mains sur le tuyau mélodique mais ne souffle pas dans son instrument) et du chien tandis que le petit berger debout regarde vers le bas, main droite fermée appuyée contre sa tempe.
3ème quart XIIIème, France du nord
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement cylindrique, sans pavillon, à peine plus long que la largeur de deux mains. Il semble raccordé au sac par une souche en forme de petite boule, ou plutôt à un petit porte-vent conique rouge placé dans l’axe du tuyau mélodique tandis que le sac est fixé est fixé perpendiculairement aux deux, avec présence de quelques franges blanches. Des franges similaires, peu nombreuses mais assez longues ornent la couture au bas de la poche (ou probablement de la robe orange de celle-ci)
Décors du manuscrit visibles sur la base ARCA à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md644q77j222 (vue 9 sur 53)
Manuscrit enluminé : Jeu de Robin et Marion. Enluminures généralement sur fonds sombres et d’aspect assez usé
Premier quart XIVème, Paris ?
Fol. 007r : Colonne de cinq images sur la gauche de la page, deux autres étant présentes en bas à droite de celle-ci. * Troisième image de la colonne de cinq. Marion et Huart. Sur un fond doré cerné de bleu sur les côtés et de rouge en haut et en bas, les deux personnages sont debout face à face (le cornemuseux de profil droit, vêtu en grenat, bas verts, la femme de trois quart gauche vêtue en orange, tous deux têtes nues). Il s’avance vers elle en soufflant dans son instrument, elle lève la main droite, poignet replié en arrière et tient sa main gauche à hauteur de sa hanche, coude plié. Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement conique sans figuration de trous de jeu, semblant monté sur la poche par une petite souche conique (cône inverse de celui du hautbois). Petit porte-vent tenu en bouche. Poche à joli col de cygne, blanche comme tout le reste de l’instrument. Sac tenu devant le ventre, main droite en haut et gauche en bas. * Image supérieure en bas à droite (rectangulaire en largeur alors que celle au dessous est carrée) : Marion, Robin et leurs amis dansant. Sur un fond bleu, cerné de rouge, six personnages alignés, alternant hommes vêtus de grenat (tuniques et capuches, bas verts) et femmes en orange ou beige (robes longues). Le déhanché marqué de deux des femmes et leurs mouvements de mains laissent penser qu’il s’agit d’une danse. Le joueur de cornemuse est le second, il est le seul à être franchement de profil (droit). Même description que l’autre image de cette page mais souche moins identifiable et seule la main droite est représentée (en haut du tuyau) Fol007v : Une colonne de cinq images carrées à gauche de la colonne de texte et une autre à droite. * 1ère image de la colonne de gauche. Robin et Huart ? Sur fond bleu cerné de rouge, joueur de cornemuse vêtu d’une tunique à capuche orange, vu de profil gauche, soufflant dans sa cornemuse comme les deux précédents. Derrière lui, accolé, autre homme vêtu en rouge foncé levant l’index de la main gauche, poignet cassé et coude plié. Même description que la précédente, pas de souche identifiable et c’est la main gauche qui est seule représentée, en haut du tuyau (figuration sur l’autre profil) * 4ème image de la colonne de droite (juste au dessus de l’intervalle) Jeu de Saint-Côme Sur un fond bleu cerné de rouge avec graphismes blancs (quadrillage à 45° et points) Un personnage, en partie effacé, est assis, presque de face, à gauche. Il porte un objet (épée ?) de sa main droite sur l’épaule droite et porte la gauche à hauteur de sa bouche. Face à lui, le joueur de cornemuse, de profil gauche, vêtu d’une tunique orange à capuche et de bas verts pose son genou gauche à terre et présente sa cornemuse de la main gauche (toujours gonflée) et ce qui pourrait être un cierge (mais flamme blanche) de la droite. Sans bourdon ni porte-vent, tuyau mélodique extérieurement conique à pavillon bien évasé. La main gauche posée en haut du tuyau mélodique ne permet pas de voir si une souche est présente. Sac blanc (comme le hautbois), à col de cygne présentant trois plis Fol008 * sur fond rouge à graphismes blancs (quadrillage à 45° et points, cerné de bleu, deux personnages se font face : le joueur de cornemuse à gauche, vêtu en orange, levant la main gauche tandis que la droite demeure sur le haut du tuyau mélodique, le second personnage vêtu de bleu s'avançant vers lui en levant l'index gauche. Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement conique s'évasant un peu plus au niveau du pavillon, porte-vent cylindrique (à moins qu'il ne s'agisse du pouce de la main gauche du musicien). Sac à col de cygne barré de deux traits comme si l'extrémité de ce col de cygne était déjà le tuyau mélodique courbé ou sa souche. Sac et tuyaux blancs Fol008v * sur fond doré, cerné de bleu sur les côtés et de rouge en haut et en bas, deux personnages se font face : le joueur de cornemuse à gauche, vêtu en rouge brique, un genou à terre, , le second personnage vêtu de bordeau et coiffé d'une chapeau assez plat, assis un peu plus en hauteur tendant l'index gauche en levant légèrement la main droite. Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement cylindrique (ou très légèrement conique) s'évasant un peu plus au niveau du pavillon, petit porte-vent . Sac à col de cygne barré de deux traits comme si l'extrémité de ce col de cygne. Sac et tuyaux blancs
Fol. 007r : Colonne de cinq images sur la gauche de la page, deux autres étant présentes en bas à droite de celle-ci.
* Troisième image de la colonne de cinq. Marion et Huart. Sur un fond doré cerné de bleu sur les côtés et de rouge en haut et en bas, les deux personnages sont debout face à face (le cornemuseux de profil droit, vêtu en grenat, bas verts, la femme de trois quart gauche vêtue en orange, tous deux têtes nues). Il s’avance vers elle en soufflant dans son instrument, elle lève la main droite, poignet replié en arrière et tient sa main gauche à hauteur de sa hanche, coude plié.
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement conique sans figuration de trous de jeu, semblant monté sur la poche par une petite souche conique (cône inverse de celui du hautbois). Petit porte-vent tenu en bouche. Poche à joli col de cygne, blanche comme tout le reste de l’instrument. Sac tenu devant le ventre, main droite en haut et gauche en bas.
* Image supérieure en bas à droite (rectangulaire en largeur alors que celle au dessous est carrée) : Marion, Robin et leurs amis dansant. Sur un fond bleu, cerné de rouge, six personnages alignés, alternant hommes vêtus de grenat (tuniques et capuches, bas verts) et femmes en orange ou beige (robes longues). Le déhanché marqué de deux des femmes et leurs mouvements de mains laissent penser qu’il s’agit d’une danse. Le joueur de cornemuse est le second, il est le seul à être franchement de profil (droit).
Même description que l’autre image de cette page mais souche moins identifiable et seule la main droite est représentée (en haut du tuyau)
Fol007v : Une colonne de cinq images carrées à gauche de la colonne de texte et une autre à droite.
* 1ère image de la colonne de gauche. Robin et Huart ? Sur fond bleu cerné de rouge, joueur de cornemuse vêtu d’une tunique à capuche orange, vu de profil gauche, soufflant dans sa cornemuse comme les deux précédents. Derrière lui, accolé, autre homme vêtu en rouge foncé levant l’index de la main gauche, poignet cassé et coude plié.
Même description que la précédente, pas de souche identifiable et c’est la main gauche qui est seule représentée, en haut du tuyau (figuration sur l’autre profil)
* 4ème image de la colonne de droite (juste au dessus de l’intervalle) Jeu de Saint-Côme Sur un fond bleu cerné de rouge avec graphismes blancs (quadrillage à 45° et points) Un personnage, en partie effacé, est assis, presque de face, à gauche. Il porte un objet (épée ?) de sa main droite sur l’épaule droite et porte la gauche à hauteur de sa bouche. Face à lui, le joueur de cornemuse, de profil gauche, vêtu d’une tunique orange à capuche et de bas verts pose son genou gauche à terre et présente sa cornemuse de la main gauche (toujours gonflée) et ce qui pourrait être un cierge (mais flamme blanche) de la droite.
Sans bourdon ni porte-vent, tuyau mélodique extérieurement conique à pavillon bien évasé. La main gauche posée en haut du tuyau mélodique ne permet pas de voir si une souche est présente. Sac blanc (comme le hautbois), à col de cygne présentant trois plis
Fol008
* sur fond rouge à graphismes blancs (quadrillage à 45° et points, cerné de bleu, deux personnages se font face : le joueur de cornemuse à gauche, vêtu en orange, levant la main gauche tandis que la droite demeure sur le haut du tuyau mélodique, le second personnage vêtu de bleu s'avançant vers lui en levant l'index gauche.
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement conique s'évasant un peu plus au niveau du pavillon, porte-vent cylindrique (à moins qu'il ne s'agisse du pouce de la main gauche du musicien). Sac à col de cygne barré de deux traits comme si l'extrémité de ce col de cygne était déjà le tuyau mélodique courbé ou sa souche. Sac et tuyaux blancs
Fol008v
* sur fond doré, cerné de bleu sur les côtés et de rouge en haut et en bas, deux personnages se font face : le joueur de cornemuse à gauche, vêtu en rouge brique, un genou à terre, , le second personnage vêtu de bordeau et coiffé d'une chapeau assez plat, assis un peu plus en hauteur tendant l'index gauche en levant légèrement la main droite.
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement cylindrique (ou très légèrement conique) s'évasant un peu plus au niveau du pavillon, petit porte-vent . Sac à col de cygne barré de deux traits comme si l'extrémité de ce col de cygne. Sac et tuyaux blancs
Décors du manuscrit visibles sur la base ARCA à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md15bc386j6k
AIX-EN-PROVENCE (Bouches du Rhône) : Bibliothèque Méjanes (Inc D.39.)
Incunable, gravure coloriée : Heures,
Vers 1493
* fol. I3 : annonce aux bergers en gravure pleine page avec l’inscription AD TERCIA sur un bandeau rouge au milieu (Début de tierce de la Vierge). Au dessus de celui-ci, scène de l’annonce aux bergers au sein de laquelle trois bergers occupent quasiment toute la place entre deux arbres aux nombreuses branches basses élaguées et auxquelles pendent des gourdes. Ils ne laissent que peu de place pour leur deux chiens entre eux et les arbres et pour les moutons de part et d’autre du berger de droite. Celui-ci pose le genou gauche à terre, mains jointes et regarde dans notre direction. Celui du centre nous fait presque face également et écarte les mains en l’air. Celui de gauche est assis de trois quart droit, lève la main gauche au dessus de sa tête et tient sa cornemuse de la droite. Il est le seul des trois à lever un peu le regard mais pas vraiment assez pour voir les cinq anges annonciateurs disposés en arc de cercle dans le ciel, en bustes. Sous la mention AD TERCIAS, huit bergers et bergères dansent en chaîne autour d’un arbre. Un bourdon d’épaule en deux parties : la première extérieurement à peine conique, montée sur la poche par une courte souche cylindrique, puis un raccord un peu caché par les cheveux du berger, puis une partie extérieurement conique, de bien plus fort diamètre que la première s’évasant en pavillon après un petit tore décoratif.. Tuyau mélodique extérieurement quasi cylindrique avant de s’évaser assez fortement en pavillon. Longueur du tuayau mélodique moitié environ de celle du bourdon. Très court porte-vent. Sac bleu clair assez allongé, à col de cygne. Tous les tuyaux sont bruns (dorés ?) * fol g6 : nativité avec adoration des bergers figurée deux fois : en haut à gauche, au dessus de la mention AD PRIMAN, scène de nativité assez classique avec dans un décor de campagne crèche figurée par une charpente triangulaire, les bergers s’avançant timidement à gauche tandis qu’en haut à droite est rappelée la scène de l’annonce aux bergers avec un ange et deux bergers dont l’un de trois quart dos, joue sans doute d’une petite cornemuse au sac violacé seul visible . En dessous de la mention AD PRIMAN, nouvelle scène d’adoration des bergers, totalement en intérieur cette fois-ci (fond noir). Quatre bergers s’avancent vers la Vierge et l’enfant à droite, le premier (le personnage au dessus de sa tête à droite devant être Joseph), un genou à terre, offre à l’enfant un longue flûte à bec qui s’évase légèrement en pavillon sur son quart inférieur. Le troisième tient une cornemuse dégonflée dans sa main gauche et son grand bâton verticalement de la droite. Derrière lui l’âne mange à une mangeoire à côté du bœuf. Cette double composition est similaire en bien des points à l’enluminure du folio 55 recto du Livre d’heures Ms H.5 conservé à la Morgan Library de New-York et daté de 1500 : même double représentation de l’annonce aux bergers, composition générale similaire de chaque scène même si de nombreux détails varient, même architecture cloisonnant les scènes avec, par exemple, le gros pilier coupant en deux la scène inférieure. L’annonce aux bergers, n’a pas une composition similaire.
* fol. I3 : annonce aux bergers en gravure pleine page avec l’inscription AD TERCIA sur un bandeau rouge au milieu (Début de tierce de la Vierge). Au dessus de celui-ci, scène de l’annonce aux bergers au sein de laquelle trois bergers occupent quasiment toute la place entre deux arbres aux nombreuses branches basses élaguées et auxquelles pendent des gourdes. Ils ne laissent que peu de place pour leur deux chiens entre eux et les arbres et pour les moutons de part et d’autre du berger de droite. Celui-ci pose le genou gauche à terre, mains jointes et regarde dans notre direction. Celui du centre nous fait presque face également et écarte les mains en l’air. Celui de gauche est assis de trois quart droit, lève la main gauche au dessus de sa tête et tient sa cornemuse de la droite. Il est le seul des trois à lever un peu le regard mais pas vraiment assez pour voir les cinq anges annonciateurs disposés en arc de cercle dans le ciel, en bustes. Sous la mention AD TERCIAS, huit bergers et bergères dansent en chaîne autour d’un arbre.
Un bourdon d’épaule en deux parties : la première extérieurement à peine conique, montée sur la poche par une courte souche cylindrique, puis un raccord un peu caché par les cheveux du berger, puis une partie extérieurement conique, de bien plus fort diamètre que la première s’évasant en pavillon après un petit tore décoratif.. Tuyau mélodique extérieurement quasi cylindrique avant de s’évaser assez fortement en pavillon. Longueur du tuayau mélodique moitié environ de celle du bourdon. Très court porte-vent. Sac bleu clair assez allongé, à col de cygne. Tous les tuyaux sont bruns (dorés ?)
* fol g6 : nativité avec adoration des bergers figurée deux fois : en haut à gauche, au dessus de la mention AD PRIMAN, scène de nativité assez classique avec dans un décor de campagne crèche figurée par une charpente triangulaire, les bergers s’avançant timidement à gauche tandis qu’en haut à droite est rappelée la scène de l’annonce aux bergers avec un ange et deux bergers dont l’un de trois quart dos, joue sans doute d’une petite cornemuse au sac violacé seul visible . En dessous de la mention AD PRIMAN, nouvelle scène d’adoration des bergers, totalement en intérieur cette fois-ci (fond noir). Quatre bergers s’avancent vers la Vierge et l’enfant à droite, le premier (le personnage au dessus de sa tête à droite devant être Joseph), un genou à terre, offre à l’enfant un longue flûte à bec qui s’évase légèrement en pavillon sur son quart inférieur. Le troisième tient une cornemuse dégonflée dans sa main gauche et son grand bâton verticalement de la droite. Derrière lui l’âne mange à une mangeoire à côté du bœuf.
Un long bourdon ( ? seul tuyau visible mais ressemble plutôt à un bourdon qu’à un tuyau mélodique), extérieurement cylindrique (ou très faiblement conique), sans pavillon mais avec un raccord médian. Sac blanc allongé.
Voir la gravure similaire aux folios 27 et 24v de l’incunable D.S. 01853 conservé au Musée de Cluny à Paris (cf. ref.)
Décors du manuscrit visibles sur la base ARCA à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md64th83p758
ANGERS (Maine-et-Loire) : Bibliothèque municipale (Ms.0385 (0372))
Manuscrit enluminé : Liber sextus Decretalium, Page de texte à deux colonnes avec, presque en haut de celles-ci, deux larges décrochements symétriques dans chacun desquels viennent s’insérer 12 lignes de texte écrits un peu plus gros (disposition assez fréquente pour les textes glosés). Quelques petites mentions manuscrites bien plus petites sont également présentes sur cette page. A côté d’une lettrine R en bas de la seconde colonne du texte en plus gros, lettrine dans laquelle est assis un lapin de profil, un personnage vêtu de bleu, debout mais les jambes un peu en avant, se penche sur son instrument. En dessous de lui, sous une petite arabesque sortant de la lettrine, est figuré un singe brun.
Deuxième quart ou milieu XIVème
Sans bourdon, tuyau mélodique conique brun, sac blanc petit au regard de la taille du tuyau mélodique, tenu plutôt devant le musicien que sous son bras gauch, main gauche vers le haut du tuyau mais main droite non visible.
Visible sur POP, la plateforme ouverte du patrimoine (Ministère de la Culture) :
Décors visibles sur le site ARCA à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md04dn40030s
LYON (Rhône) : Bibliothèque municipale : (Res 317732 page 240, chapitre "Usage du globe astronomique")
Incunable, initiale E (de "Estant le lieu du Soleil....") historiée par un joueur de cornemuse assis au pied d'un arbre, de trois quart face-gauche, l'ensemble de ses vêtement des guêtres à la capuche étant colorié en rouge (coloriage main sur gravure probablement)
1581, Cosmographie par Petrus Apianus
2 bourdons d'épaule, extérieurement cylindriques, partiellement visibles seulement, le plus long l'étant du fait d'un pavillon rajouté après un petit tore figurant de manière identique sur les deux tuyaux. Tuyau mélodique extérieurement plutôt cylindrique puis s'évasant en pavillon sous la main inférieure, pavillon marqué par un trait un peu au dessus de l'extrémité. Souche de ce tuyau mélodique marqué par un tore et trois petits cercle représentant probablement un décor du sac. Porte-vent non visible, sac piriforme.
Décors de ce manuscrit visibles sur le site ARCA à partir de la page https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md924b29dq19 (Nota : en fevrier 2024, cet ouvrage est considéré comme un manuscrit dans cette base, ce qui me semble douteux compte-tenu de son écriture très typographique)
NAOURS (Somme) : Eglise Saint-Martin, voûte du chœur, cul de lampe à la base d’une retombée d’ogive
Sc/pierre : personnage en pieds, genoux pliés
1 bourdon d’épaule extérieurement cylindrique mais paraissant un peu plus large après le tore de mi-longueur et s’évasant en pavillon. Tuyau mélodique difficile à identifier sur la photo dont je dispose. Petit porte-vent non tenu en bouche. Sac sans col de cygne bien dessiné. Le musicien tient le sac sous le bras gauche, main gauche en haut et main droite en bas.
Cécilia Nicli op. cit. fig.70
Sc/bois : personnage en pied, genou droit fléchi et légèrement écarté, coiffé d’un capuchon tenant sa cornemuse devant son ventre et non de côté, main droite en haut sur le tuyau mélodique et main gauche en bas, porte-vent en bouche et joues légèrement gonflée
XVème - XVIème
1 bourdon d’épaule extérieurement cylindrique et sans raccord ni décor mais s’évasant assez largement en pavillon (attention sur certaines photos on peut avoir l’impression qu’il se courbe comme un corne mais on devine l’autre côté du pavillon). Tuyau mélodique en partie détérioré mais semblant très fin et s’évasant légèrement en pavillon. Porte-vent cylindrique, de même diamètre que le bourdon et tenu en bouche. Sac à col de cygne.
Cécilia Nicli op. cit. fig.67
PARIS : Bibliothèque Nationale de France (gravure 46, ouvrage apparemment sans référence, anciennement collection de la Société de l'histoire du protestantisme français à Paris, (ex-libris gravé d'Alfrred André)
Livre imprimé essentiellement composé de 60 gravures avec texte en dessus et en dessous (mise en page rappelant encore les manuscrits enluminés, avec des marges fleuries) "Todten Dantz durch alle Stände und Beschlecht der Menschen. etc" : texte en allemand de Eberhard Kieser, (1583-1631) et gravures d'après Hans Holbein (1460?-1524). Gravure 46 (elles sont numérotées en haut à droite) la mort jouant d'une cornemuse s'attaque à un homme (sans doute possible) : "der Shalknarr" d'après le texte au dessus, c'est à dire l'idiot. Son statut de fou est marqué par un grelot visible au dessus de son épaule droite. Il porte son index droit près de sa bouche.
1617 édité à Frankfurt am Main
Deux bourdons d'épaule (très verticaux), chacun à raccord médian cylindrique et long pavillon conique tronqué par le bord de l'image, (tuyaux intermédiaires extérieurement cylindriques). La souche de chacun est un simple tore plaqué sur le sac. Tuyau mélodique extérieurement conique (ou cylindrique s'évasant en pavillon bien au dessus du dernier trou de jeu), très court porte-vent cylindrique quasiment mordu par la bouche du crane de la mort. Sac sans col de cygne (forme de haricot à peine plus fin en haut qu'en bas)
A noter la présence au sein de ces gravures d'autres instruments : belle vielle à roue à caisse en forme de violon à la gravure 3 (Adam et Eve chassés du paradis, accompagnés de la mort vielleuse), trompettes droites et timbales (gr5), petit cymbalum (gr34), petit xylophone (gr35), tambour (gr36) trompette marine (gr38), cornet droit (? gr41), luth (gr42), trompettes diverses et tambour (gr58) etc...
Ouvrage entièrement consultable sur le site Gallica à la page https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t53789953h/f57.item (page 48)
PARIS : Bibliothèque Nationale de France (Département de Musique fonds Léon Guillot de Saix COL-31)
Personnage de crèche napolitaine (33cm de haut) en plâtre, fillasse, bois.. Cornemuse en vessie de porc et bois tourné : berger
Non daté
voir fiche sur le site de la BNF (encore sans photo début 2025) : https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/jsp/index_view_direct_anonymous.jsp?record=eadbam:EADC:a59758841313730100074_FRBNFEAD000103362152
PARIS (Seine) : Louvre Cabinet des dessins (3687 LR/ Recto)
Gravure au burin : couple de danseurs se tenant face à face en se tenant par une main levée (gauche pour la femme et droite pour l’homme) dans le cercle intérieur, entourés dans le cercle extérieur, parmi des rinceaux végétaux, par 6 angelots nus musiciens (trompe courbe, petit tambour tenu horizontalement sur le côté, cornemuse, tambour sur cadre, triangle et cymbales) et, en partie basse de ce cercle extérieur par une femme nue couchée, posant sa main gauche sur le bras d’une jeune homme habillé couché derrière elle mais dans l’autre sens. Une frise géométrique entoure ce cercle. Au quatre coin à l’exterieur de celui-ci quatre portraits et sous celui-ci un ovale dans lequel, sur fond d’arbres, deux femmes assises, vêtues d’assez large robes et coiffées de couronnes végétales, tiennent un grand cadre rond vide dont le pourtour est constitué de deux cornes d’abondance.
Vers 1470/1475 attribué à Baccio Baldini
Sans bourdon, tuyau mélodique s’évasant en pavillon, sac à col de cygne
Fiche avec photo visible sur le site du musée à l’adresse https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020518784
PARIS : Bibliothèque Nationale de France manuscrits latins (364)
Manuscrit enluminé sur parchemin : "Nicolaus de Lyra, Postilla litteralis in Genesim", manuscrit non achevé : sur les 51 folios qui le composent, les illustrations sont achevées jusqu'au folio puis simplement dessinées en bistre jusqu'au folio 20r et ensuite il est visible que leur place a été prévue mais elles n'ont pas été dessinées. L'exeptionnel manuscrit analogue de la bibliothèque d'Arras (ms 252 (CGM 2), bien plus complet en ce qui concerne le texte ( 244 folios) est également inachevé mais de manière différente puisque toutes les illustrations y sont dessinées, les premières étant dotée d'un ciel coloré puis les suivantes juste dessinées. Le manuscrit d'Arras couvre davantage de chapitres de la Bible mais détaille également davantage les chapitres en commun. Les illustrations sont souvent similaires mais non strictement traitées à l'identique ce qui entraîne des différences dans la représentation (ou non) des instruments de musique.
1392-1402, Italie, Mantoue ? Manuscrit commandé par Jean-Galeas Visconti lorsqu'il était duc de Milan (durant les dates ci-avant)
* folio 8r (correspond au folio 11r du manuscrit d'Arras qui ne présente cependant pas de cornemuse dans cette scène de la Genèse) : sur un fond brun à motifs de quadrillages oranges (dorés ?) à motifs intérieurs oranges ou blanc selon les cas, un homme vêtu de fourrure s'agenouille devant une statuette placée sur un tertre à l'abri d'un petit toit de chaume. il joue d'un luth (cordier renversé quasi seul visible) tandis que devant lui sont posés à terre une cornemuse, un luth, une harpe et un psaltérion. derrière lui un grand hautbois à anche et pirouette bien visibles, et des nacaires accompagnés de leurs baguettes. Accroché à l'arbre de droite, un luth plus grand que les deux premiers 1 bourdon extérieurement conique, doté de deux tores (raccords ?) le divisant en trois parties inégales (pavillon plus court que les deux autres). Tuyau mélodique extérieurement bien conique, petit porte-vent court et légèrement conique. Sac rouge à col de cygne tandis que tous les tuyaux sont bruns * folio 10v (correspond au folio 13v du manuscrit d'Arras qui présente également hautbois et cornemuse) : scène de l'inondation dans l'épisode de l'arche de Noé : composition en équerre avec les flots représentés par des traits ondulés parallèles en bas de l'image. Sur la gauche ces flots emportent deux bancs ainsi qu'une table qui porte deux verre, une carafe, des oeufs... Sur la gauche un homme se noie et un second est secouru par une troisième sur la rive. Cinq personnages sont encore hors de portée des eaux situés un peu plus haut sur une colline, les deux premiers sont des musiciens tenant hautbois (à anche et pirouette bien visibles) et cornemuse mais ni l'un ni l'autre ne sont plus en position de jeu. * folio 15r (correspond au folio 18r du manuscrit d'Arras qui ne présente pas de cornemuse à cette illustration) : vignette en bas de la colonne de droite : berger assis au milieu de 4 moutons tandis que cinq adultes (dont deux identifés comme Loth et Abraham par une mention manuscrite au dessus de leurs têtes) et deux enfants dont l'un tend un plat à Abraham, sont debout en quasi cercle sur la gauche. Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement conique, assez court, avec deux points sur le pavillon pouvant représenter des trous d'accord et traits transversaux en haut pouvant figurer une souche. Porte-vent conique tenu en bouche, sac assez rond mais à col de cygne. Cornemuse assez schématique, dotée d'un bourdon conique d'assez fort diamètre, sans raccord ni décor, un court mais épais tuyau mélodique extérieurement cylindrique puis s'évasant en pavillon, porte-vent cylindrique curieusement placé sur la poche, celle-ci présentant un col de cygne.
* folio 8r (correspond au folio 11r du manuscrit d'Arras qui ne présente cependant pas de cornemuse dans cette scène de la Genèse) : sur un fond brun à motifs de quadrillages oranges (dorés ?) à motifs intérieurs oranges ou blanc selon les cas, un homme vêtu de fourrure s'agenouille devant une statuette placée sur un tertre à l'abri d'un petit toit de chaume. il joue d'un luth (cordier renversé quasi seul visible) tandis que devant lui sont posés à terre une cornemuse, un luth, une harpe et un psaltérion. derrière lui un grand hautbois à anche et pirouette bien visibles, et des nacaires accompagnés de leurs baguettes. Accroché à l'arbre de droite, un luth plus grand que les deux premiers
1 bourdon extérieurement conique, doté de deux tores (raccords ?) le divisant en trois parties inégales (pavillon plus court que les deux autres). Tuyau mélodique extérieurement bien conique, petit porte-vent court et légèrement conique. Sac rouge à col de cygne tandis que tous les tuyaux sont bruns
* folio 10v (correspond au folio 13v du manuscrit d'Arras qui présente également hautbois et cornemuse) : scène de l'inondation dans l'épisode de l'arche de Noé : composition en équerre avec les flots représentés par des traits ondulés parallèles en bas de l'image. Sur la gauche ces flots emportent deux bancs ainsi qu'une table qui porte deux verre, une carafe, des oeufs... Sur la gauche un homme se noie et un second est secouru par une troisième sur la rive. Cinq personnages sont encore hors de portée des eaux situés un peu plus haut sur une colline, les deux premiers sont des musiciens tenant hautbois (à anche et pirouette bien visibles) et cornemuse mais ni l'un ni l'autre ne sont plus en position de jeu.
* folio 15r (correspond au folio 18r du manuscrit d'Arras qui ne présente pas de cornemuse à cette illustration) : vignette en bas de la colonne de droite : berger assis au milieu de 4 moutons tandis que cinq adultes (dont deux identifés comme Loth et Abraham par une mention manuscrite au dessus de leurs têtes) et deux enfants dont l'un tend un plat à Abraham, sont debout en quasi cercle sur la gauche.
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement conique, assez court, avec deux points sur le pavillon pouvant représenter des trous d'accord et traits transversaux en haut pouvant figurer une souche. Porte-vent conique tenu en bouche, sac assez rond mais à col de cygne.
Cornemuse assez schématique, dotée d'un bourdon conique d'assez fort diamètre, sans raccord ni décor, un court mais épais tuyau mélodique extérieurement cylindrique puis s'évasant en pavillon, porte-vent cylindrique curieusement placé sur la poche, celle-ci présentant un col de cygne.
Manuscrit entièrement visible sur le site Gallica à partir de la page https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53196532c
Manuscrit enluminé : "Constitutiones Clementis, papae V, cum apparatu Johannis Andreae" : deux musiciens achevant ou débutant des baguettes décoratives, au niveau d’une lettrine de la colonne de droite représentant un groupe de huit personnages (certains à peine visibles) dont une femme semblant unir un couple. Le musicien du haut, représenté en buste, souffle dans une trompette droite (conique dotée dotée de tore aux tiers), celui du bas, représenté en pied et de profil gauche, jambes légèrement pliées en arrière et tête baissée sur son instrument, est vêtu d’une longue tunique violet très clair et d’un capuchon (non sur la tête) brun comme ses chausses.
XIVème
1 long bourdon conique d’un seul tenant et dont on voit la large ouverture terminale. Tuyau mélodique également conique assez régulier (s’évase toutefois un peu plus en pavillon), à trois trous de jeu inférieurs visibles car le musicien a les deux mains posées face à face sur le haut du tuyau. Court porte-vent, petit sac curieusement bleu à col de cygne et souche du hautbois en forme de tête animale tout aussi bleue (les tuyaux sont ocres et ornés d’un petit cercle blanc à leurs pavillons)
Cécilia Nicli op. cit. fig.83 Manuscrit entièrement visible (mais en noir et blanc) à partir du site ARCA à la page https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md13mw22x17z
Manuscrit enluminé : Somme des confesseurs par Jean de Fribourg, personnage debout à gauche (le long du pli) d’une miniature h
XIVème, Saint-Omer
Sans bourdon, tuyau mélodique conique long (arrive au genou du personnage) et sac également blanc, bien plus petit.
Cécilia Nicli op. cit. fig.81
Manuscrit enluminé : Elementarium doctrinae rudimentum, ou Explicit Elementarium Papie
Milieu ou troisième quart XIIIème
* fol.054v : lettrine historiée S avec personnage tranchant la gorge d’un chien gris, chien gris debout sur ses pattes arrières et soufflant dans une trompe droite et joueur de cornemuse hybride à pattes et ailes d’oiseau sous un tronc-bras-tête humain et couronné Sans bourdon, tuyau extérieurement à peine conique à l’extrémité basse taillée en biseau et l’autre entrant dans la gueule d’une souche en forme de tête animale (chien ?). Très court porte-vent dressé presque devant la bouche. Sac quasi sans col de cygne (la souche animale forme presque un angle droit). Sac et tuyaux uniformément blancs * fol 119 : lettrine historiée X divisant la lettrine en quatre triangles. Dans celui de droite, un hybride homme vêtu de rose doté d’une partie basse presque verticale avec ailes repliées et pattes de lion blanche et queue rose se prolongeant en une spirale à un tour et demi. Il joue face à un hybride de même type, joueur de longue viole à archet (triangle gauche). Un centaure archer occupe le bas du X et un hybride oiseau le haut. Même description que les précédentes mais le bas du tuyau mélodique ne semble pas en biseau. * fol 120 : lettrine historiée V au sein de laquelle un hybride complexe : roi ailé dans le dos comme un ange mais doté d’une partie basse horizontale avec ailes repliées et pattes de lion et queue se prolongeant en une spirale à deux tours et demi. Il joue face à un griffon gris et un oiseau blanc de profil est figuré sous le V sur un quadrillage rose et rouge. Même description que les précédentes. Les deux mains sont presque au même niveau et passent toutes deux devant le tuyau. Deux trous de jeu sont figurés au dessus et deux en dessous. Ces trous de jeu représentés face à nous alors que la cornemuse est figurée de profil. Le tuyau de jeu est biseauté à son extrémité avec longueur maximale sur le devant. * fol.122v. : lettrine historiée Z avec joueur de flûte à trois trous – petit tambour, cornemuse et viole à archet
* fol.054v : lettrine historiée S avec personnage tranchant la gorge d’un chien gris, chien gris debout sur ses pattes arrières et soufflant dans une trompe droite et joueur de cornemuse hybride à pattes et ailes d’oiseau sous un tronc-bras-tête humain et couronné
Sans bourdon, tuyau extérieurement à peine conique à l’extrémité basse taillée en biseau et l’autre entrant dans la gueule d’une souche en forme de tête animale (chien ?). Très court porte-vent dressé presque devant la bouche. Sac quasi sans col de cygne (la souche animale forme presque un angle droit). Sac et tuyaux uniformément blancs
* fol 119 : lettrine historiée X divisant la lettrine en quatre triangles. Dans celui de droite, un hybride homme vêtu de rose doté d’une partie basse presque verticale avec ailes repliées et pattes de lion blanche et queue rose se prolongeant en une spirale à un tour et demi. Il joue face à un hybride de même type, joueur de longue viole à archet (triangle gauche). Un centaure archer occupe le bas du X et un hybride oiseau le haut.
Même description que les précédentes mais le bas du tuyau mélodique ne semble pas en biseau.
* fol 120 : lettrine historiée V au sein de laquelle un hybride complexe : roi ailé dans le dos comme un ange mais doté d’une partie basse horizontale avec ailes repliées et pattes de lion et queue se prolongeant en une spirale à deux tours et demi. Il joue face à un griffon gris et un oiseau blanc de profil est figuré sous le V sur un quadrillage rose et rouge.
Même description que les précédentes. Les deux mains sont presque au même niveau et passent toutes deux devant le tuyau. Deux trous de jeu sont figurés au dessus et deux en dessous. Ces trous de jeu représentés face à nous alors que la cornemuse est figurée de profil. Le tuyau de jeu est biseauté à son extrémité avec longueur maximale sur le devant.
* fol.122v. : lettrine historiée Z avec joueur de flûte à trois trous – petit tambour, cornemuse et viole à archet
Même description que la précédente, tuyau mélodique un peu plus conique, souche davantage en forme de tête de renard.
Cécilia Nicli op. cit. fig.109 et 110 (mais curieusement pas les fol 119 et 120
Décors de ce manuscrit visibles sur le site de ARCA à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md37vm41019x
Manuscrit enluminé : Histoire de la Toison d’or par Guillaume Fillastre (avec dédicace à Charles Le Téméraire) : Pâris siégeant au milieu des bergers. Pâris est assis au centre da la composition sur un siège monumental couronné d’un dé. Inscription « Actor cedis proditor edis subversor sedis » en bleu sur noir sur le piédestal de ce siège ainsi que sur le devant du dais. Il tient une houlette de sa main droite et écarte la main gauche, paume dirigée vers nous. Il est encadré par deux arbres aux feuillages bruni tout comme l’herbe de la campagne dans laquelle se déroule la scène (avec toutefois une ville à gauche et un bâtiment isolé au fond à droite. Deux bergers sont debout à gauche, tenant chacun une houlette. Nombreux moutons derrière eux, derrière le siège et jusqu’au troisième berger de l’autre côté, mais également deux bovins et un âne. Le troisième berger est debout, quasi de profil, les pieds dissimulé par le départ d’une petite butte. Il souffle dans sa cornemuse, tenue presque devant son ventre, mais le bourdon passant sur son épaule gauche. Il est coiffé d’un chaperon bleu et vêtu de rouge et de noir.
Quatrième quart XVème ?
Un bourdon d’épaule extérieurement cylindrique et fin, s’évasant en pavillon à son extrémité. Tuyau mélodique asses long (deux tiers du bourdon environ), extérieurement conique mais s’évasant surtout assez brusquement en pavillon. Petit porte-vent tenu en bouche., sac jaune clair assez volumineux à très court col de cygne.
Références existantes complétées par des figurations de cornemuse supplémentaires (ci-dessous en rouge)
CHAUMONT (Haute-Marne ) : Bibliothèque (33 f.60v et 119)
Manuscrit enluminé : Bréviaire de Jean d'Amboise évêque de Langres
1481-1497, Bourgogne
- f. 060v : Coin inférieur droit de la marge de cette page de texte. Un hybride homme à pattes arrières d’animal souffle dans un hautbois en symétrie (un blason tenu par deux sortes d’anges occupant le centre de la marge basse. En marge gauche, un singe bleu juché sur un oiseau à très long cou qu’il empoigne des deux mains comme on le ferait d’une contrebasse semble compléter les deux hybrides du bas. Il ne s’agit pas réellement d’une cornemuse mais d’un hybride entre un oiseau huppé et une cornemuse, un hautbois extérieurement conique, doté d’un tore un peu après la mi-longueur puis de trous de jeu faisant office de nez à ce curieux oiseau plutôt doté, en dessous de cet appendice, d’une bouche plutôt que d’un bec… Cécilia Nicli op. cit. fig.122 * f. 119 : personnage vétu de collant rouge assis (ou plutôt appuyé en arrière) en haut à gauche de la marge 1 long bourdon d'épaule d'une seule pièce et conique dans sa moitié terminale, chalumeau strictement cylindrique, relativement grand et fort
- f. 060v : Coin inférieur droit de la marge de cette page de texte. Un hybride homme à pattes arrières d’animal souffle dans un hautbois en symétrie (un blason tenu par deux sortes d’anges occupant le centre de la marge basse. En marge gauche, un singe bleu juché sur un oiseau à très long cou qu’il empoigne des deux mains comme on le ferait d’une contrebasse semble compléter les deux hybrides du bas.
Il ne s’agit pas réellement d’une cornemuse mais d’un hybride entre un oiseau huppé et une cornemuse, un hautbois extérieurement conique, doté d’un tore un peu après la mi-longueur puis de trous de jeu faisant office de nez à ce curieux oiseau plutôt doté, en dessous de cet appendice, d’une bouche plutôt que d’un bec…
Cécilia Nicli op. cit. fig.122
* f. 119 : personnage vétu de collant rouge assis (ou plutôt appuyé en arrière) en haut à gauche de la marge
1 long bourdon d'épaule d'une seule pièce et conique dans sa moitié terminale, chalumeau strictement cylindrique, relativement grand et fort
Décors de ce manuscrit visibles sur la base ARCADE à partir de la page https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md042r36v161
ARRAS (Pas-de-Calais) : Bibliothèque municipale : "Collection d'anciennes histoires" (Ms 1043 (CGM 863), folios 7r, 126v, 142r et 149v.)
Manuscrit enluminé
Fin XIIIème à Arras
* fol.7 : à mi hauteur de la marge droite, homme aux grandes ailes "de chauve-souris" dont le corps se prolonge dans le graphisme de la marge. La lettrine de cette page représente Dieu tirant Eve du côté d'Adam. 1 bourdon d'épaule conique d'un seul tenant, deux hautbois fins issus de la même souche en forme de tête animale, l'un droit à léger pavillon, l'autre, plus long, recourbé vers l'avant, s'ouvre en un large pavillon * fol.126v. (marge supérieure) : homme au capuchon pointu, fortement penché vers l'avant Sans bourdon, hautbois (vert) assez long, à pavillon * fol 142r. lettrine R bleue avec cornemuse à pattes de lion (hydride) Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement conique, sans trous de jeu (mais orné d’un curieux trait longitudinal), à l’extrémité recourbée vers l’avant à angle droit. Porte-vent conique. Sac à couture ( ?) visible sur le devant de la panse Cécilia Nicli op. cit. fig.132 * fol.149v. (marge supérieure) : petit homme penché vers l'avant. En marge inférieure figure un joueur de flûte à une main/tambour, il en figure un autre au f.179v Sans bourdon, hautbois long et recourbé vers l'avant, s'ouvrant en pavillon.
* fol.7 : à mi hauteur de la marge droite, homme aux grandes ailes "de chauve-souris" dont le corps se prolonge dans le graphisme de la marge. La lettrine de cette page représente Dieu tirant Eve du côté d'Adam.
1 bourdon d'épaule conique d'un seul tenant, deux hautbois fins issus de la même souche en forme de tête animale, l'un droit à léger pavillon, l'autre, plus long, recourbé vers l'avant, s'ouvre en un large pavillon
* fol.126v. (marge supérieure) : homme au capuchon pointu, fortement penché vers l'avant
Sans bourdon, hautbois (vert) assez long, à pavillon
* fol 142r. lettrine R bleue avec cornemuse à pattes de lion (hydride)
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement conique, sans trous de jeu (mais orné d’un curieux trait longitudinal), à l’extrémité recourbée vers l’avant à angle droit. Porte-vent conique. Sac à couture ( ?) visible sur le devant de la panse
Cécilia Nicli op. cit. fig.132
* fol.149v. (marge supérieure) : petit homme penché vers l'avant. En marge inférieure figure un joueur de flûte à une main/tambour, il en figure un autre au f.179v
Sans bourdon, hautbois long et recourbé vers l'avant, s'ouvrant en pavillon.
Trois représentations au moins sont visibles sur le site http://www.enluminures.culture.fr/
Manuscrit visible en intégralité sur le site ARCA à partir de la page https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md386h442x7g
Randall op. cit.
en rouge dans la référence ci-dessous les nouveaux folios repérés avec cornemuses ARRAS (Pas-de-Calais) : Bibliothèque municipale : "Postilla in Bibliam" de Nicolas de Lyre . (Ms252 (CGM 2) fol. ) Et non "Postillae Nicolai de Lira super Pentateucho, Josue et Jubidicus" comme indiqué précédemment sur le présent inventaire du fait d'une référence bibliographique erronée...
Enluminures non achevées comme quasiment toutes celles de cet exceptionnel manuscrit tant par le nombre d'illustrations, l'originalité de celles-ci, le nombre de personnages souvent figurés que par son aspect inachevé... (sur la première partie seuls les fonds des nombreuses illustrations ont été réalisés en couleurs et or, dans la seconde partie rien n'a encore été colorié : seul a été tracé le dessin de base en bistre. Les seules illustrations achevées sont celles en début de tome représentant un moine copiste.
Entre 1301 & 1349 ou entre 1315 et 1402 selon les sources... Italie (Mantoue ?) Nota : un autre manuscrit très similaire (même texte, même illustrateur) et également inachevé est conservé à la Bibliothèque Nationale de France à Paris sous la cote manuscrits latins 364. Il est intéressant de comparer les deux puisque la présence d'instruments n'est pas toujours la même pour une même illustration.
fol.013r : Scène de l'inondation dans l'épisode de l'arche de Noé : En bas de cette composition en équerre, l'eau représentée par de fins traits ondulés parallèles, emporte les corps de quatre hommes visiblement déjà morts. Deux autres sont repéchés par deux de leurs compagnons et un dernier tente de s'échapper une maison au sein de laquelle l'eau fait déjà flotter les bancs. Trois hommes enfin grimpent sur une colline qui se dresse devant un ciel vert et orange (doré ?). Le plus en haut tient un bâton, le second une cornemuse qui pend au bout de son bras gauche, tenue par le porte-vent et le troisième un hautbois qu'il tient verticalement de son bras gauche. A noter que l'on retrouve hautbois et cornemuse dans l'illustration similaire du manuscrit de la BNF cité ci-dessus (seule correspondance entre les deux manuscrits quant à la présence d'une cornemuse car le manuscrit de la BNF en présente une correspondant à l'illustration avec instruments mais sans cornemuse du présent manuscrit au folio 011r, idem pour la scène du folio15r de la BNF correspondant au folio 18r du présent manuscrit (sans cornemuse) mais l'illustration du manuscrit de la BNF s'achève trop rapidement pour présenter les cornemuses ci-après. Représentation assez imprécise : sans bourdon, tuyau mélodique curieusement courbé vers le devant, porte-vent cylindrique assez long, sac à col de cygne fol.038r : Scène faisant penser à une annonce aux bergers : sur fond brun à quadrillage doré, un personnage auréolé (mais sans ailes) apparait dans le coin haut à droite à un homme agenouillé au premier plan au centre. Sur la colline de gauche deux bergers sont assis à terre, celui de gauche joue de la cornemuse. Leur chien et sept moutons se tiennent légèrement en dessous d'eux. Aucune végétation n'est représentée (mais dans l'ensemble les illustrations de ce manuscrit sont sobres en décors), une maison est présente au premier plan à droite. 1 bourdon d'épaule extérieurement assez fortement conique, sans décor ni raccord, tuyau mélodique extérieurement légèrement conique à pavillon peu marqué (contrairement au bourdon), porte-vent cylindrique, sac à col de cygne. fol.039r : 4ème vignette de la colonne de droite. Berger en bas à gauche d'une composition verticale avec en haut un ciel bleu foncé orné de doubles quadrillages et cinq petits motifs rouges dans chacun puis personnage de profil agenouillé devant un parallélépipède. Puis au dessous le berger avec cinq moutons. Il tourne plus ou moins le dos à une femme et deux enfants assis (debout pour l'un des enfants) devant une petite maison par la porte de laquelle sort une seconde femme. Sans bourdon, tuyau mélodique apparemment conique (tronqué longitudinalement par le bord de la composition. Sac à col de cygne. Assez curieusement, le sac semble passer à l'extérieur du bras droit et non entre celui-ci et le tronc du personnage. fol.40r : vignette en de la colonne de droite : sur fond brun à quadrillage doré, un premier personnage à gauche est vu de profil, agenouillé devant un ange auréolé qui apparait dans le ciel dans le coin en haut à gauche. Au centre de la composition cinq personnages debout et relativement serrés, s'approchent d'un berger joueur de cornemuse agenouillé à côté d'une jeune homme assis. Sept moutons paissent devant eux. A droite se dresse une tour qui semble se prolonger par des remparts (tronqués par le bord de la composition) 1 bourdon d'épaule s'évasant légèrement en pavillon, orné de quelques traits transversaux. Petit touyau mélodique s'évasant également en pavillon, barré transversalement de traits réguliers qui sont, en réalité, les doigts schématisés du berger. Sac assez sphérique mais à col de cygne fol.074v : illustration formant le bandeau supérieur de la page et représentant l'arrivée de Moïse et son peuple en Egypte : nombreuse assemblée (41 personnes environ) debout, trois ânes sur la gauche et, à droite, un curieux ange au corps en forme de colonne mais doté de petits pieds, déjà vu dans des illustrations précédentes et que l'on retrouve sur les illustrations des pages suivantes (alors qu'il faudra attendre le folio 79 pour retrouver la trompette droite (avec deux autres) . Parmi l'assemblée, à gauche cinq musiciens proches l'un de l'autre : deux joueurs de hautbois dont les pavillons ont, assez classiquement pour cette époque, des formes différentes, l'un étant simplement évasé, le second plus cylindrique après évasement. Ces deux hautbois sont sensiblement de même longueur. Un joueur de cornemuse dont l'instrument est en grande partie cachée par le joueur de nacaires placé devant et à leur côté le cinquième musicien souffle dans une longue trompette droite levée en l'air et ornée d'un fanion rectangulaire frangé. Plus loin au sein du groupe un joueur de luth 1 bourdon d'épaule extérieurement conique, sans raccord ni moulure, porte-vent conique assez long et tenu en bouche. Tuyau mélodique très partiellement visible mais sans souche distinguable. fol.090v : illustration la plus basse de la colonne de gauche : 8 personnages formant un U dansent au milieu de la composition au son d'un joueur de cornemuse situé à gauche, entouré de cinq autres personnes debout. A droite deux autres personnes sont agenouillées devant un sorte d'autel (parallélépipède couché) derrière lequel on reconnait le veau d'or juché sur un fin piédestal. 1 bourdon d'épaule extérieurement conique, doté d'un tore avant le pavillon proprement dit. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique, à petit pavillon . Porte-vent cylindrique tenu en bouche, sac à fin et cour col de cygne. Le sac peut apparaître très ventru mais il s'agit d'un effet de trompe l'oeil avec la manche bouffante gauche du musicien. A noter également que la main gauche de celui-ci est orienté de manière assez peu réaliste. fol.091r : seconde illustration de la colonne de droite : Moïse est descendu de la montagne avec les tables de la loi (visible à terre). A côté de lui se tient un jeune homme de devant eux un groupe de 6 personnes debout, la première présentant la même barbe que le prophète. L'homme derrière ce personnage tient dans sa main droite,par le tuyau mélodique, une petite cornemuse Sans bourdon, court tuyau mélodique conique, petit porte-vent conique, sac plutôt sphérique. A noter que sur l'illustration juste au dessus, qui représente visiblement un instant juste précédent ou Moïse est en train de descendre de la montagne tandis que les divers autres personnages sont en train de danser devant le veau d'or (qui sera brûlé sur la vignette suivante), le musicien joue du hautbois et non de la cornemuse. Et notons aussi que cette cornemuse qui devrait être la même que celle du folio précédent (90v), n'a plus de bourdon. fol. 151v Scène de danse (fait partie d'un ensemble de quatre scènes mais celle-ci est la seule avec des musiciens. Le fait que les personnages dansent (au chant) ou pas dans les trois autres n'est pas évident. Les musiciens sont juchés à gauche sur une sorte de banc qui borde le bas des murs sur les trois côtés visibles de la pièce, ils jouent pour trois couples de danseurs tandis que deux femmes assises à droite observent la scène. Cornemuse accompagnée de deux hautbois à pirouettes de formes différentes l'un de l'autre et de longueurs doubles de celle du hautbois de la cornemuse. Sans bourdon, tuyau mélodique bien plus court que les hautbois qui accompagnent la cornemuse, extérieurement plutôt cylindrique puis s'évasant en pavillon. Porte-vent conique assez long, non tenu en bouche et dont la base est entourée par une remontée du cuir de la poche. Sac à col de cygne, tenu sous le bras gauche tandis que la main gauche est placée en haut du tuyau mélodique et la droite en bas. J. Vigne et R. Pernoud, "La plume et le parchemin" (photo.)
fol.013r : Scène de l'inondation dans l'épisode de l'arche de Noé : En bas de cette composition en équerre, l'eau représentée par de fins traits ondulés parallèles, emporte les corps de quatre hommes visiblement déjà morts. Deux autres sont repéchés par deux de leurs compagnons et un dernier tente de s'échapper une maison au sein de laquelle l'eau fait déjà flotter les bancs. Trois hommes enfin grimpent sur une colline qui se dresse devant un ciel vert et orange (doré ?). Le plus en haut tient un bâton, le second une cornemuse qui pend au bout de son bras gauche, tenue par le porte-vent et le troisième un hautbois qu'il tient verticalement de son bras gauche. A noter que l'on retrouve hautbois et cornemuse dans l'illustration similaire du manuscrit de la BNF cité ci-dessus (seule correspondance entre les deux manuscrits quant à la présence d'une cornemuse car le manuscrit de la BNF en présente une correspondant à l'illustration avec instruments mais sans cornemuse du présent manuscrit au folio 011r, idem pour la scène du folio15r de la BNF correspondant au folio 18r du présent manuscrit (sans cornemuse) mais l'illustration du manuscrit de la BNF s'achève trop rapidement pour présenter les cornemuses ci-après. Représentation assez imprécise : sans bourdon, tuyau mélodique curieusement courbé vers le devant, porte-vent cylindrique assez long, sac à col de cygne
fol.038r : Scène faisant penser à une annonce aux bergers : sur fond brun à quadrillage doré, un personnage auréolé (mais sans ailes) apparait dans le coin haut à droite à un homme agenouillé au premier plan au centre. Sur la colline de gauche deux bergers sont assis à terre, celui de gauche joue de la cornemuse. Leur chien et sept moutons se tiennent légèrement en dessous d'eux. Aucune végétation n'est représentée (mais dans l'ensemble les illustrations de ce manuscrit sont sobres en décors), une maison est présente au premier plan à droite. 1 bourdon d'épaule extérieurement assez fortement conique, sans décor ni raccord, tuyau mélodique extérieurement légèrement conique à pavillon peu marqué (contrairement au bourdon), porte-vent cylindrique, sac à col de cygne.
fol.039r : 4ème vignette de la colonne de droite. Berger en bas à gauche d'une composition verticale avec en haut un ciel bleu foncé orné de doubles quadrillages et cinq petits motifs rouges dans chacun puis personnage de profil agenouillé devant un parallélépipède. Puis au dessous le berger avec cinq moutons. Il tourne plus ou moins le dos à une femme et deux enfants assis (debout pour l'un des enfants) devant une petite maison par la porte de laquelle sort une seconde femme. Sans bourdon, tuyau mélodique apparemment conique (tronqué longitudinalement par le bord de la composition. Sac à col de cygne. Assez curieusement, le sac semble passer à l'extérieur du bras droit et non entre celui-ci et le tronc du personnage.
fol.40r : vignette en de la colonne de droite : sur fond brun à quadrillage doré, un premier personnage à gauche est vu de profil, agenouillé devant un ange auréolé qui apparait dans le ciel dans le coin en haut à gauche. Au centre de la composition cinq personnages debout et relativement serrés, s'approchent d'un berger joueur de cornemuse agenouillé à côté d'une jeune homme assis. Sept moutons paissent devant eux. A droite se dresse une tour qui semble se prolonger par des remparts (tronqués par le bord de la composition) 1 bourdon d'épaule s'évasant légèrement en pavillon, orné de quelques traits transversaux. Petit touyau mélodique s'évasant également en pavillon, barré transversalement de traits réguliers qui sont, en réalité, les doigts schématisés du berger. Sac assez sphérique mais à col de cygne
fol.074v : illustration formant le bandeau supérieur de la page et représentant l'arrivée de Moïse et son peuple en Egypte : nombreuse assemblée (41 personnes environ) debout, trois ânes sur la gauche et, à droite, un curieux ange au corps en forme de colonne mais doté de petits pieds, déjà vu dans des illustrations précédentes et que l'on retrouve sur les illustrations des pages suivantes (alors qu'il faudra attendre le folio 79 pour retrouver la trompette droite (avec deux autres) . Parmi l'assemblée, à gauche cinq musiciens proches l'un de l'autre : deux joueurs de hautbois dont les pavillons ont, assez classiquement pour cette époque, des formes différentes, l'un étant simplement évasé, le second plus cylindrique après évasement. Ces deux hautbois sont sensiblement de même longueur. Un joueur de cornemuse dont l'instrument est en grande partie cachée par le joueur de nacaires placé devant et à leur côté le cinquième musicien souffle dans une longue trompette droite levée en l'air et ornée d'un fanion rectangulaire frangé. Plus loin au sein du groupe un joueur de luth
fol. 151v Scène de danse (fait partie d'un ensemble de quatre scènes mais celle-ci est la seule avec des musiciens. Le fait que les personnages dansent (au chant) ou pas dans les trois autres n'est pas évident. Les musiciens sont juchés à gauche sur une sorte de banc qui borde le bas des murs sur les trois côtés visibles de la pièce, ils jouent pour trois couples de danseurs tandis que deux femmes assises à droite observent la scène. Cornemuse accompagnée de deux hautbois à pirouettes de formes différentes l'un de l'autre et de longueurs doubles de celle du hautbois de la cornemuse.
Sans bourdon, tuyau mélodique bien plus court que les hautbois qui accompagnent la cornemuse, extérieurement plutôt cylindrique puis s'évasant en pavillon. Porte-vent conique assez long, non tenu en bouche et dont la base est entourée par une remontée du cuir de la poche. Sac à col de cygne, tenu sous le bras gauche tandis que la main gauche est placée en haut du tuyau mélodique et la droite en bas.
J. Vigne et R. Pernoud, "La plume et le parchemin" (photo.)
Autres instruments figurés sur ce manuscrit (j'ai pris la peine de les relever car la consultation de cet ouvrage est longue à réaliser compte-tenu du nombre de vignettes. Je ne peux garantir de ne pas en avoir oublié): - trompettes droites (longues et souvent ornées de fanions rectangulaires. Ce sont les instruments les plus présents) : folios 31r, 74v, 79r (sur deux vignettes), 90v, 94r, 124r, 125r, 147r, 191r, 212v, 219v (non jouées puis jouées et bien plus longues et détaillées dans ce cas...), 220r, - hautbois : 013r (anche double et pirouette bien visibles) 071v, 074v, 151v, 229r - flûte : 025v, 038r, - luth : 011r, 074v - rebec 011r (non joué) - harpe : 011r (non jouée), 229r - percussions : 011r (nacaires non joués), 074v (nacaires) 229r (tambour sur cadre à cymbalettes montés sur des axes transverses au cercle)
ABBEVILLE (Somme) : Bibliothèque patrimoniale (Ms.500, pl.032) Dessin aquarellé pleine page au sein d’un très original chansonnier qui en comporte ainsi 46 (deux joueurs de luth, une joueuse de luth, un luth posé, une joueuse d’épinette (clavecin), un trio viole de gambe, violon hautbois (sur deux planches), un trio viole de gambe et deux violons, une joueuse de viole de gambe : couple dansant en se tenant par une main et en mettant chacun l’autre posée sur sa propre hanche, la femme en robe rouge, nu-tête, la queue de cheval volant dans le mouvement tout comme son tablier rouge un peu plus foncé. L’homme vêtu de bleu et de bottes brunes, coiffé d’un chapeau noir à larges bord et orné de deux plumes. Un musicien assis à droite au pied d’un arbre (sur ce qui semble un petit muret de soutènement, souffle dans sa cornemuse, un pichet posé près de lui. Il est vêtu et botté de brun, jusqu’à son chapeau à larges bords porté de côté comme celui du danseur. A l’arrière plan de cette scène champêtre une maison allongée à toit à deux pans et porte sur le mur pignon. Cachet rectangulaire bleu de la bibliothèque sous l’image XVIIème 1 bourdon d’épaule, peu visible car caché par le chapeau du musicien, mais relativement court et s’évasant en pavillon. Tuyau mélodique encore plus court (de la largeur de deux mains mais celles du musicien sont posées face à face), extérieurement conique (pavillon montrant son évidement), sans souche. Long porte-vent conique s’insérant bas sur le sac (non pas sur le col de cygne mais en dessous du départ de celui-ci et sur le côté externe du sac. Gros sac à gros col de cygne. Poche tenue devant le ventre mais bourdon sur l’épaule droite, deux mains face à face.
Décors de ce manuscrit en très grande partie reproduits sur le site ARCA de lIRHT à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md85n8712d9t (vue 39 pour cette référence)
ABBEVILLE (Somme) : Bibliothèque patrimoniale (imprimé FA 16 in 8 280 f.027v.)
Gravure (Incunable) coloriée à la main : Heures à l’usage de Rome : annonce aux bergers presque en pleine page (juste deux lignes de texte en dessous) : quatre bergers occupent sont représentés, deux à gauche debout, l'un derrière l'autre, celui de devant de trois quart face, tenant sa houlette verticalement de la main droite et tendant la droite vers le visage de celui du centre, l'autre en grande partie caché par le premier, visage de profil. Celui du centre de face, genou droit à terre et les deux mains sur le tuyau mélodique de sa cornemuse dont le bourdon d'épaule s'élève parfaitement verticalement. Et le troisième plus à l'arrière plan, levant la tête vers l’ange tout en continuant à tenir sa cornemuse. Devant eux deux chiens couché, l'un blanc et l'autre brun. Un mouton s'avance de l'important troupeau vers ce dernier. A l’arrière plan des collines, des arbres puis des collines bleues sur lesquelles sont dessinées une cabane de bergers sur roues (avec un second troupeau peu visible), des haies, des maisons. Voir une représentation assez similaire sur l'incunable de la bibliothèque de Lyon ainsi que les autres références similaires citées à cette référence lyonnaise.
Premier quart XVIème, France du Nord
1 bourdon d’épaule extérieurement conique, sans raccord vmais s'achevant par un tore puis un pavillon. Tuyau mélodique extérieurement régulièrement conique,porte-vent légèrement conique non tenu en bouche, sac gris à col de cygne et couture visible.
Cécilia Nicli op. cit. fig.33
Décors de ce manuscrit en très grande partie reproduits sur le site ARCA de lIRHT à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md05fb496w1h (vue 39 pour cette référence)
Manuscrit enluminé : "Le Roman de la Rose" de Guillaume de Lorris et Jean de Meung. En haut de la colonne de gauche d’une page à deux colonnes de texte et une ligne écrite en rouge tout en haut, deux musiciens (cornemuse à gauche et vielle à archet à droite) font danser deux femmes plus grandes de part et d’autre d’un arbre sur lequel est perché un oiseau et duquel semble s’écouler une source. Cette scène est figurée dans un espace délimité par des murailles et des tours bleues sur la partie inférieure et brunes sur les côtés et le haut. En dessous, un personnage dort dans un lit. Dans la marge droite armoiries rondes et initiales AK bleues et rouges
XIIème-XIVème
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement cylindrique, assez long et se terminant par une excroissance à angle droit vers l’avant. Un tuyau plus fin semble encore prolonger le tuyau mélodique, à moins qu’il ne s’agisse d’une figuration de l’air qui en sort (ou d’un tuyau plus fin et plus long situé à l’arrière ?). Petit porte-vent conique non en bouche et pointant vers l’avant. Sac à col de cygne à motif de quadrillage (filet ?) et peut être doté de franges en bas (peu visibles)
Décors de ce manuscrit en très grande partie reproduits sur le site ARCA de lIRHT à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md848p58pp06 (vue 5/153 pour cette référence)
CHANTILLY (Oise) : Musée Condé, (Ms.0734 fol.003)
Manuscrit enluminé : Vie des saints, cartouche supérieur d’une part à huit scènes de la nativité représentées dans huit cercles (deux rangées de deux superposées), sur fond doré : Annonciation, Visitation, Nativité, Annonce aux bergers, Adroation des Mages, Présentation de Jésus au temple (avant la fuite en Egypte…), Fuite en Egypte et Massacre des innocents. Annonce aux berger en quatrième scène de la rangée du haut (donc en haut à droite) : deux bergers de part et d’autre d’un arbre, L’un vêtu de bleu debout et regardant l’ange qui fait voler son phylactère et l’autre vêtu de rouge, assis à droite, la main gauche encore posée sur le tuyau mélodique de sa cornemuse.
1312, supposé de France du Nord
Petite cornemuse sans bourdon, à sac blanc
Décors de ce manuscrit en très grande partie reproduits sur le site ARCA de lIRHT à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md859c67ww88 (vue 7/365 pour cette référence)
CHANTILLY (Oise) : Musée Condé, (Ms.0340 fol.214v)
Manuscrit enluminé : Rustican (il doit s’agir du traité d’agriculture écrit par le bolonais de Crescentius ou Pierre de Crescenz (1230-1320), sous le titre original Opus ruralium commodorum libri XII, traduction anonyme), début du IXème livre consacré au bétail de pâture. Miniature rectangulaire en hauteur occupant la moitié supérieure de la première colonne de cette page, au dessus d’une lettrine D, mais malgré l’allure du berger cornemuseux, il ne s’agit pas d’une annonce aux berger. Le berger cornemuseux, coiffé d’un capuchon bleu et vêtu en rose pâle est agenouillé, de trois quart face dans le coin inférieur gauche de l’image. Il souffle dans sa cornemuse tenue sous le bras droit, main droite en haut et gauche en bas. Son chien fait le beau devant lui et derrière ce dernier cinq moutons blancs, un noir et une chèvre noire. Un peu au dessus (derrière eux) deux béliers s’affrontent tandis que paissent deux moutons blancs, un noir et une chèvre beige au milieu. Encore un peu au dessus, un bouvier vêtu de gris foncé, pousse avec son bâton levé un troupeau de cinq vaches beiges et deux ânes gris pour les faire entrer dans la ville (entre deux tours rondes), ville qui occupe le quart supérieur gauche de la composition et se distingue comme souvent dans ce type d’illustration, par de grandes murailles et de nombreuses tours et clochers. Mais on voit également de nombreux pignons de toits à deux pans. Au dessus du troupeau pénétrant dans la ville, six oies bien alignées semblent également se diriger vers la ville, à flanc d’une colline brune à forte pente, rocheuse à son sommet et un peu arborée avant celui-ci.
Postérieur à 1459
1 bourdon d’épaule extérieurement cylindrique, fin, sans souche, mais doté de deux raccords assez longs et moulurés et s’achevant en pavillon après un tore. Tuyau mélodique quasiment entièrement masqué par les deux mains du berger (ne dépassant pas de celle du bas, juste visible à sa sortie de la poche, sans souche). Porte-vent relativement long, cylindrique, tenu en bouche. Le berger serre le sac sous son bras droit, main droite en haut et gauche en bas. Sac blanc à col de cygne bien dessiné. Tous les tuyaux sont bruns dorés.
Décors de ce manuscrit en très grande partie reproduits sur le site ARCA de lIRHT à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md81wd37638c (vue 226/324 pour cette référence)
Manuscrit enluminé : Graduel à l’usage de l’abbaye Sainte-Rictrude de Marchiennes
Lettrine P historiée ("Puer natus est …") avec une adoration des bergers de style renaissance : cinq bergers se pressent de part et d’autre de la sainte famille est un sixième observe de derrière un muret, un peu plus à l’arrière plan. Le berger le plus proche de l’enfant Jésus pose quelque chose tiré du sac blanc qu’il tient à sa ceinture. Par contre pas de cornemuse sur la page de l'annonce aux bergers (folio 169)
Nota : dans la marge, formée de divers personnages (ange, bergers et bergères) isolés sur fond ocre et séparés entre eux par des gros fruits et fleurs (petits pois, fleurs de chardon…). Dans l’angle en bas à droite une bergère vêtue de rouge, la cuisse droite dépassant par la fente de sa le genou gauche à terre tout en tenant de sa main droite le sac de sa cornemuse resté gonflée et semblant sortir robe, coiffe d’une couronne tressée de végétaux (verte) un berger assis vêtu de bleu et brun soufflant dans une flûte à bec .
1548, Valenciennes
Deux bourdons d’épaule presque identiques, dorés, divergents (souche(s) non visible(s)) extérieurement coniques, assez courts, s’évasant chacun en pavillon après un raccord cylindrique. Celui de gauche semble avoir un raccord un peu plus long et donc un pavillon plus court. Tuyau mélodique brun en partie visible (masqué par le bras droit du berger) et paraissant presque éffacé sur sa partie visible. Plus court que les bourdons car ne dépassant pas du sac. Sac blanc à court col de cygne
Cécilia Nicli op. cit. fig.45 (et 41 pour la flûte)
Décors de ce manuscrit en très grande partie reproduits sur le site ARCA de lIRHT à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md67wm11b01t (vues 26 et 27 pour cette référence)
DOUAI (Nord) : Bibliothèque municipale Marceline Desbordes-Valmore (Ms.0132 fol.°17r.)
Manuscrit enluminé : Graduel : joueur de cornemuse à mi-hauteur en marge droite d’une page de partition en notation carrée avec lettrine P historiée d’une nativité et en marge de bas de page deux curieuses femmes à têtes de chien recouvrant la tête d'une lion d'une sorte de voile noir et blanc tandis qu'un écureuil grignotte une noisette à droite et qu'un petit ours est attaché à un arbre à gauche.
Troisième quart XIVème, Bruges
1 bourdon d’épaule tronqué par le bord de la composition, mais relativement fin et, sur la partie visible, extérieurement cylindrique et sans raccord (Un petit rétrécissement à une quinzaine de cm de la poche ?). Tuyau mélodique extérieurement cylindrique se terminant en large pavillon à la courbe extérieure convexe (sa couleur orange comme celle du bourdon achevant de lui donner l’allure d’une ventouse à déboucher ce qui n’était probablement pas le cas à l’époque…). Sac blanc à col de cygne et couture bien visible. Porte-vent non visible mais les traits du visage du musicien sont également absents. Seule la main gauche de celui-ci est d’ailleurs figurée, la droite est absente (ou effacée : quelques traits sur le bas du tuyau mélodique pourraient la figurer mais ils sont curieusement représentés et rien n’est visible entre tuyau mélodique et sac.
A noter la présence d'autres instruments sur ce manuscrit : harpes, viole, luth,
Cécilia Nicli op. cit. fig.13
Décors de ce manuscrit en très grande partie reproduits sur le site ARCA de lIRHT à partir de la page : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md22h702sf4t (vues 1 à 4 pour cette référence)
CAMBRAI (Nord) : Bibliothèque municipale (Ms.0233 B fol001r.). Manuscrit enluminé : Missel à l’usage de l'abbaye Saint-Aubert de Cambrai : marge gauche de la page, en dessous de la lettrine A ("Ad te Domine levavi animam meam Deus meus" les quatre premiers mots étant écrits en blanc sur le côté droit de la lettrine), : singe debout de profil (ressemble fort à un homme chauve et nu, couleur ocre) XIIIème, Cambrai Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement régulièrement conique, nettement recourbé sur presque toute sa longueur. Porte-vent extérieurement cylindrique tenu en bouche, sac blanc formant presque un coude plaqué à l’emmanchement du tuyau mélodique, ce sac est blanc mais recouvert de ce qui semble un filet à grosses mailles rouges (même rouge que les deux tuyaux) formant cinq ou six longues « franges » en bas Cécilia Nicli op. cit. fig.93 Manuscrit entièrement consultable sur la base ARCA : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md63st74g327 vues 5 et 7 sur 45
* MS 125 folio 049 page de partition (notation carrée) avec lettrine K en haut à gauche formée d'un personnage jouant d'un très long hautbois à fontanelle. En bas, entre deux portées vierges (et empiétant sur celle du haut), scène de danse devant une auberge : une ligne de cinq danseurs (trois hommes et deux femmes alternés) jouant au son d'un cornemuseux assis sur un tonneau à droite, vêtu d'une pantalon rouge, d'une chemise verte et coiffé d'une chapeau bleu. Trois autres personnages figurent un peu plus à gauche. L'un tend le bras gauche vers les danseurs, le suivant tient verticalement un long bâton et la troisième semble poser sa main gauche sur l'épaule de celui-ci. Représentation réduite à quelques traits mais lisible tout de même : deux bourdons d'épaule de longueurs différentes, extérieurement cylindriques, le plus court étant plus fin et tous deux dotés d'un renflement terminal. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique doté d'un tore en guise de pavillon. Porte-vent à peine visible. - MS 125 folios 096v : ours assis joueur de vèze recourbée vers le haut à "réservoir" bleu * MS 126 folio 012v : joueur de cornemuse assis sur un tonneau, de trois quart dos (droit) et jouant pour deux poules dont l'une picore le sol à ses pieds. Il est vêtu en kaki avec des chausses un peu plus claires (jaune), un chaperon rouge couvert par un chapeau kaki Deux bourdons d'épaule extérieurement cylindriques dont le plus long s'évase en pavillon tandis que le plus court, de même diamètre s'achève juste par ce qui doit être un fin tore. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique s'évasant assez largement en pavillon. Sac à couture bien visible (à moins qu'il ne s'agisse d'un sac en viscères). - MS 126 folio 105 : hybride joueur de vèze recourbée vers le bas à "réservoir" rouge - MS 127 folio 105 : homme debout joueur de vèze recourbée vers le bas à "réservoir" kaki, jouant au dessus d'une femme penchée sur un baquet. Tous deux vêtus principalement en bleu * MS 128 partie de superius au folio 55v qui correspond au motet "Domine quis habitabit in tabernaculo tuo de Jacobus de Reux". Lettre ornée D en tête d'une partition : cornemuseux assis de profil droit formant le fut de la lettre D, la panse de la lettre étant formée d'un motif décoratif en forme de bouquet de feuillages et fruits, sortant d'une feuille d'acanthe annonçant déjà le style renaissance. Il tient sa cornemuse devant lui (et non sous un bras), bourdon sur l'épaule gauche, main gauche en haut. Un bourdon d'épaule (en partie caché par la tête du musicien), doté d'un petit pavillon bien évasé et d'un raccord avant celui-ci. Chalumeau apparemment conique à pavillon, sac à couture bien visible - MS 128 folios 135 et 135v : deux joueurs de vèze en tête de partition de part de d'autre de cette feuille : au recto grotesque (hybride) en forme de S au visage rouge et soufflant des fleurs avec sa vèze et au verso personnage debout, de profil gauche, semblant marcher, vêtu d'une sorte de long manteau vert et d'un curieux chapeau bleu et rouge.
* MS 126 folio 012v : joueur de cornemuse assis sur un tonneau, de trois quart dos (droit) et jouant pour deux poules dont l'une picore le sol à ses pieds. Il est vêtu en kaki avec des chausses un peu plus claires (jaune), un chaperon rouge couvert par un chapeau kaki
Deux bourdons d'épaule extérieurement cylindriques dont le plus long s'évase en pavillon tandis que le plus court, de même diamètre s'achève juste par ce qui doit être un fin tore. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique s'évasant assez largement en pavillon. Sac à couture bien visible (à moins qu'il ne s'agisse d'un sac en viscères).
- MS 126 folio 105 : hybride joueur de vèze recourbée vers le bas à "réservoir" rouge
- MS 127 folio 105 : homme debout joueur de vèze recourbée vers le bas à "réservoir" kaki, jouant au dessus d'une femme penchée sur un baquet. Tous deux vêtus principalement en bleu
* MS 128 partie de superius au folio 55v qui correspond au motet "Domine quis habitabit in tabernaculo tuo de Jacobus de Reux".
Lettre ornée D en tête d'une partition : cornemuseux assis de profil droit formant le fut de la lettre D, la panse de la lettre étant formée d'un motif décoratif en forme de bouquet de feuillages et fruits, sortant d'une feuille d'acanthe annonçant déjà le style renaissance. Il tient sa cornemuse devant lui (et non sous un bras), bourdon sur l'épaule gauche, main gauche en haut.
Un bourdon d'épaule (en partie caché par la tête du musicien), doté d'un petit pavillon bien évasé et d'un raccord avant celui-ci. Chalumeau apparemment conique à pavillon, sac à couture bien visible
A noter dans ce même ouvrage la présence de nombreux autres instruments de musique dont majoritairement des trompes (droites ou parfois courbes) et hautbois mais également flûtes traversières, flûte à une main et tambour, instruments à cordes (harpe, viole...), percussions (tambours, cloches)...) et d'assez célèbres bovins chantant en lisant une partition ( (ms127 fol .004)
G. Herbert, "Le folklore du Cambraisis" coll. de la société de Linguistique Picarde t.XVI 1978 Manuscrit visible en intégralité sur la base ARCA : Ms 125 : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md76f1881t1x vues 190 et suivantes sur 541 Ms 126 : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md50tq57nv77 vues 51 et 52 sur 496 Ms 127 : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md24wh246v0b Ms 128 : https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md98z890s202 vues 250 et 251(détail) sur 593 et vues 562 à 566 pour les vèzes
P. Delaval
Enluminures d'un bréviaire à l'usage du St-Sépulcre de Cambrai
Fin XIIIème :
*A fol 002 : hybride homme à pattes de dragon, en position presque couchée, jouant d'une petite cornemuse de même couleur orange que ses pattes, face à un autre hybride, également homme à patte de dragon mais plus dressé quoique doté d'un tronc très court. Ce dernier joue d'un hautbois orange décoré de quadrillages noirs pointés de blanc. Sans bourdon, petit cornemuse stylisée à court tuyau mélodique de large diamètre au pavillon, porte-vent également assez large, petit sac à col de cygne. * C fol. 208 lapin jouant de la cornemuse face à un soldat menaçant de son épée levée une femme auréolée et agenouillée (sans doute une scène de décollation d'un sainte) Sans bourdon, souche du hautbois en forme de tête animale, hautbois cylindrique à large pavillon
*A fol 002 : hybride homme à pattes de dragon, en position presque couchée, jouant d'une petite cornemuse de même couleur orange que ses pattes, face à un autre hybride, également homme à patte de dragon mais plus dressé quoique doté d'un tronc très court. Ce dernier joue d'un hautbois orange décoré de quadrillages noirs pointés de blanc.
* C fol. 208 lapin jouant de la cornemuse face à un soldat menaçant de son épée levée une femme auréolée et agenouillée (sans doute une scène de décollation d'un sainte)
Sans bourdon, souche du hautbois en forme de tête animale, hautbois cylindrique à large pavillon
Nota : D'autres instruments sont présents sur ce manuscrit : deux violes à archet, deux trompes, une flûte à une main tambour (f.258)...
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Fr. Schneider
Peinture "murale" : "Apollon dans le cortège des Parques et des Muses" chérubin nu joueur de cornemuse à côté d'une femme assise tenant verticalement une houlette dans sa main gauche. L'objet posé à terre devant ses pieds pourrait être une flûte de pan ou plutôt un petit xylophone retourné...
1848 par Louis Boulanger (Verceil (Piémont), 11 mars 1806 - Dijon, 5 mars 1867)
Deux bourdons verticaux implantés hauts, moulurés, s'évasant en petits pavillons et de longueurs légèrement différentes. Tuyau mélodique difficilement discernable. Pas de dispositif d'insufflation visible. Sac et tuyaux bruns.
Lisa Käuffert
Tapisserie en laine : " Scène pastorale - Gargan transpercé par sa propre flèche" : tapisserie carrée entourée d'une bordure de petites fleurs et feuillages sur fond vert foncé. Cinq grand personnages et un plus petit représenté juste en buste animent cette scène en compagnie de six bovins, trois moutons, un chien et un cerf. Au premier plan au centre un berger assis souffle dans un instrument à vent recourbé à léger pavillon et dont la position des doigts du personnage indique qu'il est muni de trous de jeu. Il le tient légèrement de côté (cornet à bouquin ?). Un joueur de cornemuse coiffé d'un bonnet rouge à couvre-oreilles marche dans sa direction en venant par la gauche. Un petit chien fait le beau devant lui et un homme qui semble un pélerin s'avance derrière lui. A droite un autre berger (en l'occurence ce sont plutôt des bergers et bouviers) est debout de profil, les deux mains posées sur le somment du manche de sa houlette. Le bout d'un instrument à vent (flûte ?) depasse de sa panetière. A l'arrière plan (mais quasi de même taille que les personnages du premier plan), un personnage vếtu de rouge brandit son arc dans sa main gauche, la main droite venant juste de lâcher la corde de celui-ci, mais la flèche traverse inexplicablement la tête du personnage juste sous son chapeau. Il jette juste un regard un peu étonné.... Un berger s'avance derrière lui tenant verticalement sa houlette de la main droite et levant la gauche en l'air ; il ne regarde pas dans la direction du tireur à l'arc et semble l'ignorer. Une ville est visible en arrière plan
Vers 1510 à Bruxelles (école néerlandaise) ou atelier de Tournai ? 1 bourdon d'épaule tenu presque verticalement, d'assez gros diamètre, extérieurment cylindrique mais avec un assez long raccord sur la partie visible, bordé par un tore (moulure ?) à chaque extrémité et petit pavillon au bout, lui aussi délimité par deux tores. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique ou très légèrement conique, doté lui aussi d'un pavillon bordé par de légers tores. Il est monté sur le sac via une souche conique ornée de tores dont celui du haut est un peu oblique. Petit porte-vent très légèrement conique, monté sur le sac via une petite souche moulurée. Il n'est pas tenu en bouche. Sac blanc à col de cygne de large diamètre dont l'extrémité est ornée de franges.
Tableau (peinture sur bois) : "Le roi de la fève" : plusieurs personnages sont plus ou moins assis autour d'une table au centre tandis qu'un homme se penche à droite pour donner à manger à un animal et qu'un homme entre à gauche en brandissant son chapeau (?). Il semble tenir une cornemuse
XVIIème ? Signature en bas au centre non lisible, école flamande probablemen
NEVERS (Nièvre) :Théâtre municipal, 8 place des Reines de Pologne, plafond de la grande salle
Peinture sur toile donnant une impression de fresque : vers le fond de la salle, à gauche d'une femme tenant une faucille adossée à un taureau, trophée avec musette, gerbe de blé, fleurs, citrouilles et instruments pastoraux
1899 par Emile Vernon (Blois, 14 mars 1872 - id. 31 janvier 1920)
Musette stylisée à deux chalumeaux coniques divergents, de longueurs inégales
Voir fiche sur la base Joconde du Ministère de la culture : https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM58002065?base=%5B%22Patrimoine%20mobilier%20(Palissy)%22%5D (photo)
NEVERS (Nièvre) :Théâtre municipal, 8 place des Reines de Pologne, garde-corps des balcons de la grande salle
Sc en bas relief partiellement dorés : trophées d'instruments de musique dont un avec musette, xylophone, triangle à anneaux et deux longues et fines flûtes à bec posées l'une contre l'autre. Autre trophées avec tambour de Basque (tambour sur cadre circulaire à cymabalettes), castagnettes, hautbois, flûte à bec, xylophone et masques pour le premier, lyre, instruments à vent (flûte à bec probable, flûte de Pan ?, autres ?), partition pour le second, luth, flûtes à bec et castagnettes pour le troisième
Musette stylisée à deux chalumeaux parallèles assez écartés, tous deux plus ou moins extérieurement cylindriques le plus long s'achevant en pavillon et orné de quatre tores assez régulièrement espacés, le plus petit s'achevant par un très discret pavillon et orné de deux tores. Souche de ces tuyaux masqués par les longues franges de la robe (à moins que les tores supérieurs ne figurent tout ou partie d'une souche à quatre boules. Petite boîte à bourdons pendant verticalement de la poche et dont la souche est masquées par les petites franges de la robe. Cette dernière est également décorée d'un galon sur la couture. Pas de dispositif d'insufflation visible
Voir fiche sur la base Joconde du Ministère de la culture : https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM58002445?base=%5B%22Patrimoine%20mobilier%20(Palissy)%22%5D&listResPage=2&main (photo)
Sc/bois dorée : trophée avec musette, trompette de cavalerie, fleurs et quelques feuillages
Édifice construit en 1754 par le maître-maçon Georges Muller, sur les plans de l'architecte Joseph Massol. Une partie des décors dateraient entre 1780 et 1792, époque où son propriétaire était le prince Maximilien-Joseph de Deux-Ponts
Musette styliséeà deux petits chalumeaux coniques divergents sur lesquels quelques trous de jeu semblent figurés.
C. Matte
Gravure sur bois : "La Sainte Parenté" : dans l'arc formé par de gros troncs un peu plus petits et écartés au centre de la composition ce qui permet de distinguer une colline à l'arrière plan, huit personnages et deux angelot entourent l'enfant Jésus : La Vierge allaitant, assise à côté de sa mère Ste-Anne et les quatre hommes debout seraient Joseph à gauche, Joachim le père de la Vierge ainsi les deux autres maris de Ste-Anne : Cléophas et Salomé (maris successifs suite aux décès des précédents, leur représentation conjointe est donc une vue de l'esprit.) Chacun de ces maris ayant eu une fille ce seraient ces deux dernières qui passent la tête entre les hommes debout. (voir fiche du Musée pour explications complémentaires) Deux chérubins nus et ailés sont figurés à terre au premier plan. L'un joue d'un luth un peu trop gros pour lui tandis que le second tient encore par le col de cygne une cornemuse posée à terre à côté de lui.
1511 par Albrecht Dürer (voir la fiche du musée qui fait part d'un doute sur l'identité du graveur, Dürer aurait confié ce travail à un membre de son atelier).
Deux bourdons (d'épaule ou verticaux implantés haut) dont la première moitié est cylindrique, de diamètre moyen, un trait visible a mi longueur traduisant soit un simple décor soit un raccord. Puis le diamètre diminue nettement avant de croître progressivement pour s'évaser en pavillons. L'un des bourdons est plus long que l'autre (à moins qu'il ne s'agisse que d'un décalage). Tuayu mélodique extérieurement très légèrement conique s'évasant en pavillon tout à la fin. Sac qui pourrait être de forme animale à en juger par la fixation d'un des bourdons (l'autre n'étant pas visible). Porte-vent conique.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-sainte-parente/5ee338ad461cda28a3a81531?q=cornemuse&pos=16&pgn=1 (photo)*
Gravure sur bois : "L'ange apparaît à Joachim" : Joachim (le père de la Vierge Marie), est quasi agenouillé au premier plan et lève le visage vers l'ange qui vole devant lui en tenant dans ses mains un petit tissu (phylactère avec inscription en petits caractères). La scène se déroule dans un pré où paissent des moutons et des chèvres (un bélier affronte un bouc) en troisième plan. Ce pré est bordé sur la moitié droite de la composition par un haute et dense forêt. A l'arrière plan du troupeau débute une vue maritime avec des navires sur l'eau et une côte montagneuse sur la droite , une ville se nichant au début de celle-ci. Trois bergers occupent le second plan et assistent à l'appararition, regards levés vers l'ange. Deux sont visibles dans le dos de Joachim, le troisième est devant lui, sous l'ange, bras levés en V et cornemuse pendue à la ceinture, tuyau mélodique et bourdons pendants.
Vers 1503 par Albrecht Dürer (Nuremberg, 21 mai 1471- id. 6 avril 1528) Monogramme AD en bas à droite sur une tablette posée au sol
S'il est aisé d'identifier le bourdon le plus long à son raccord médian (bourdon extérieurement cylindrique avant et conique s'évasant largement en pavillon ensuite), les deux autres tuyaux sont relativement semblables en forme et en taille et l'implantation sur le sac trop imprécise pour pouvoir identifier le second bourdon et le tuyau mélodique, étant peu probable sur une représentation germanique de l'époque d'avoir deux tuyaux mélodiques. Porte-vent cylindrique assez long. Sac ovale mais assez informe (en partie dégonflé). Notons que le port à la ceinture d'une cornemuse aussi volumineuse (à trois tuyaux sonore) ne semble pas très réaliste.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/l-ange-apparait-a-joachim/5ee338ad461cda28a3a8152e?q=berger&pos=201&pgn=13 (photo)
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.005.0.52)
Gravure sur bois : "La petite passion - La nativité" : dans une étable dont il ne reste que la charpente qui ne supporte plus que quelques très maigres lambeaux de chaume, un mur en ruine à l'arrière plan, un plancher vu par dessous au premier plan avec les deux dernières marches d'un escalier, Joseph et Marie à gauche regardent l'enfant Jésus couché au centre sous un petit angelot tandis que deux bergers, de trois quart dos gauche sont agenouillés à droite, le cornemuseux à l'arrière de son collègue. En haut à droite brille l'étoile tandis que dans l'arrière plan vers le centre se déroule une petite annonce aux bergers (en l'occurence à un seul berger)
Vers 1510 par Albrecht Dürer (Nuremberg, 21 mai 1471- id. 6 avril 1528) Monogramme AD en bas à droite sur l'arche de l'escalier
Deux bourdons d'épaule seuls visibles, l'un un peu plus court que l'autre mais tous deux de même forme avec leur long raccord médian après une première partie extérieurement cylindrique puis une seconde partie conique s'évasant plus largement en pavillon.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-nativite/5ee338ad461cda28a3a81537?q=berger&pos=202&pgn=13 (photo)
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.4652)
Gravure sur bois : "La vie de la Sainte Vierge - L'ange apparaît à Joachim" : même description que celle de l'original ci-dessus. Cette copie se reconnaît à son graphisme plus net (traits plus réguliers notamment dans les hachures) mais pour le reste elle est fidèle dans le moindre détail.
Vers 1503 par Marcantonio Raimondi, d'après Albrecht Dürer (Nuremberg, 21 mai 1471- id. 6 avril 1528). Le copiste a même recopié le monogramme AD de l'original.
Même description de l'instrument que celle de l'original ci-dessus, le raccord médian du grand bourdon est un peu moins volumineux et l'un des pavillon semble orné d'une bague.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-vie-de-la-sainte-vierge/65f814edf885d74b1aabeceb?q=berger&pos=475&pgn=31 (photo)
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.4658)
Gravure sur bois : "La vie de la Sainte Vierge - La nativité" : il ne s'agit pas de la nativité ci-dessus mais d'une autre version de cette scène tirée de la même série "Vie de la Vierge" que celle de L'apparition de l'ange à Joachim ci-dessus, dont l'original par Albrecht Dürer fut publié dans un album de 20 planches en 1511 mais certaines d'entre elles avaient été publiées seules dès 1502. De même que la première version ci-dessus, cette scène pourrait être dénommée "adoration des bergers" puisque ceux-ci sont encore présents. Dans une troisième version de la scène de la nativité par Albrecht Dürer, version sur laquelle Joseph tire l'eau d'un puit assez monumental et constitue d'ailleurs le personnage le plus immédiatement visible, seul un berger agenouillé est visible à l'arrière plan de la Vierge et l'enfant, cette troisième version ne comporte pas de cornemuse. La scène se déroule dans une haute étable, ouverte sur toute sa face (pignon) avant et dont le toit de chaume présente un large trou. Les murs présentent par endroit des allures de ruines mais l'essentiel est encore debout jusqu'au toit. L'enfant Jésus est couché sur un haut panier rectangulaire, lui-même posé sur une pierre parallélépipédique. Il est veillé de près par trois angelots ailés puis par la Vierge agenouillée. Deux bergers apparaissent par une ouverture derrière la Vierge, le premier s'est agenouillé en tenant son chapeau devant sa poitrine et son bâton de la main gauche. Le second, la tête encore couverte se tient debout, légèrement au dehors. Il en paraît plus jouer mais doit avoir encore les mains posées sur le tuyau mélodique de sa cornemuse (seule la gauche est visible et haut de celui-ci). Joseph arrive en marchant par une seconde porte située en vis-à-vis de celle des bergers par rapport à la mère et l'enfant. Il est chaussé de sandales à hautes semelles de bois
Vers 1503 ? par Marcantonio Raimondi, d'après Albrecht Dürer (Nuremberg, 21 mai 1471- id. 6 avril 1528) Monogramme en perspective sur une pierre carrée au premier plan au centre
Deux bourdons d'épaule seuls visibles, l'un très légèrement plus court que l'autre mais tous deux de même forme avec leur long raccord médian après une première partie extérieurement cylindrique d'assez fort diamètre puis une seconde partie conique s'évasant plus largement en pavillon dont l'extrémité est marqué par un second trait (bague ?).
Gravure au burin au format tout en largeur : trois "couples" de "chérubins" nus (mâles, non ailés) dansent en levant les bras au ciel et en levant tous un de leur pied soit en avant soit en arrière. Trois autres chérubins nus à la droite de la composition jouent pour eux flûte traversière,, tambour (curieusement tenu à la verticale devant le musicien, attaché par une sangle au bras droit juste sous l'épaule, mais frappé des deux mains sur la même peau ce qui oblige à une contorsion de la main droite) et cornemuse (le seul personnage assis, presque à terre sur un fin coussin)
Vers 1530, attrribué au Maître des têtes de chevaux (la fiche du Musée fait référence à Barthel Beham mais sans préciser à quel titre)
2 bourdons verticaux implantés apparemment assez haut (sur la face non visible du sac), coniques, de longueurs inégales, doté chacun d'un petit tore (décor ou raccord ?). Tuyau mélodique très court (moins long que deux largeurs de main mais une seule est visible, comme si un second tuyau mélodique pouvait être caché derrière le premier et occuper l'autre main...) Porte-vent non visible (masqué par le bras gauche). Sac assez ventru à col de cygne.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/neuf-enfants-dansant-et-jouant-de-la-musique/5ee338ad461cda28a3a80e2b?q=cornemuse&pos=6&pgn=0 (photo)
Gravure au burin : "Deux musiciens" :(1500-1550) : Deux musiciens dans la série de 12 gravures (9 conservées ici et montée sur une même feuille) Les noces de village. Un joueur de cornemuse et un joueur de hautbois sont représentés de trois quart droit, le cornemuseux plus près de nous, un peu penché sur son instrument par rapport au joueur de hautbois qui se tient plus droit. se dernier est coiffé d'un chapeau au bord avant plus large et relevé, orné d'une plume dressée tandis que le joueur de cornemuse est coiffé d'un capuchon orné de deux plus longues plumes, l'une droite et l'autre recourbée.
1537 par Hans Sebald Beham (1500-1550) (monogramme HSP en haut à droite mais pas de date inscrite)
Deux bourdons d'épaule montés sur une souche commune formant un léger U. ils sont identiques jusqu'au raccord médian puis l'un est légèrement plus court que l'autre sur la seconde partie s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique sensiblement aussi long que le hautbois du second musicien qui est d'un diamètre légèrement plus fort et dont le gros cylindre supérieur laisse penser qu'il peut s'agir d'un hautbois à capsule. Le tuyau mélodique semble cylindrique s'évasant en petit pavillon, la perce finale étant d'un diamètre bien moindre que l'extérieur du tuyau. Porte-vent cylindrique tenu en bouche et monté sur le sac à mi-chemin entre la souche des bourdons et celle du tuyau mélodique. Sac assez volumineux a col de cygne très court. Sac tenu sur le ventre mais légèrement du côté droit, comme le montrent d'ailleurs les bourdons qui passent sur l'épaule droite. Main gauche en bas du tuyau mélodique.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/deux-musiciens/5ee338ad461cda28a3a80e3c?q=cornemuse&pos=12&pgn=0 (pho
Autre exemplaire au Musée du Louvre (8541 LR)
Gravure : "Les Vierges folles et les vierges sages" : illustration de la parabole biblique. Un ange est figuré au centre de la composition, debout sur un nuage qui forme un grand V à partir des deux coins supérieurs de l'image et qui supporte également, sur chaque bord, un ange soufflant dans une très longue trompette en S (représentation en quasi symétrie des deux anges.). Un peu en arrière au dessus de la nuée, un édifice de fine architecture gothique doit représenter le paradis puisque l'on y voit à droite des élues (nues et à longues chevelures) brandissant leurs lampes allumées accueillies par Saint Pierre (? personage barbu et illuminé tenant un grande canne s'achevant en croix), tandis qu'à gauche les vierges au lampes éteintes se heurtent à une porte close (elles sont également nues et à longues chevelures, rien ne les distinguant des premières). En bas à gauche, des femmes (plus très jeunes) travaillent (différentes étapes de préparation du fil), chacune près de sa lampe à huile allumée. tandis qu'en bas à droite quatre femme dansent (deux forment un pont sous lequel passent les deux autres) au son d'une cornemuse jouée par une cinquième. Leurs cinq lampes, éteintes, sont posées au premier plan près d'un récipient renversé.
XVIème par Hieronymus Cock (Jérôme Cock (Anvers 1518 - id 1570) d'après Pieter Brueghel l'ancien (1525 - Bruxelles 1569)
Deux bourdons implantés haut et penchés vers l'avant, parallèles et jointifs, le plus long semblant composé d'une souche et huit éléments (le dernier évasé en pavillon) et le plus court de cinq éléments. Tuyau mélodique légèrement conique sur les deux tiers environ, puis s'évasant assez régulièrement pour constituer un pavillon évasé.
Fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/parabole-des-vierges-sages-et-folles/61b9aeb180968a4c7664a784?q=cornemuse&pos=23&pgn=1
Gravure au burin "Seconde suite des mois de l'année - Avril" Composition ovale en largeur. Un berger est assis au premier plan, de profil, tenant fermement sa houlette posée à terre de sa main droite. Il tend la gauche vers le visage de la bergère agenouillée à son côté en train de tresser une couronne de fleurs. Une seconde femme ramasse d'ailleurs des fleurs dans un panier juste à côté, observée par un chien couché au premier plan. Derrière eux un troupeau de mouton scindé en deux parties, la plus importante se presse contre la barrière qui protège a maison située à gauche de la composition. le restant est à droite, juste devant un joueur de cornemuse debout de profil, appuyé contre le tronc d'un arbre et penché sur son instrument. plus en arrière plan encore, une femme trait une vache et un homme joue d'un cor pour lancer ses chiens. Au fond un seconde ferme. Le tout est surmonté d'un taureau (signe du mois d'avril comme le rappelle son symbole tracé au dessus de son cou) couché sur les nuages.
1568 par Etienne Delaune
1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique et se terminant par un disque formant pavillon. tuyau mélodique extérieurement cylindrique très légèrement plus long que le bourdon et sensiblement de même diamètre, s'achevant par un pavillon plus conséquent (convexe et précédé d'un petit tore). Porte vent en bouche, sac à col de cygne.
Ce sujet est connu par des assiettes émaillées, voir à partir de l'exemplaire de cette gravure au Louvre
Gravure "L'adoration des bergers" Sous une nuée ouverte sur la lumière en son centre et de laquelle s'échappent trois angelots tenant le phylactère de l'annonce aux bergers, la Vierge dont la poitrine transparaît bien sous sa fine robe, tend entre ses deux mains écartés un tissu sur lequel est couché l'enfant Jésus. Il sont entourés par un vieillard appuyé sur un reste de colonne à droite (Joseph ?), trois anges ailés aux allures de jeunes femmes derrière lui et cinq bergers à gauche dont une bergère (?) de dos aux longues et fines tresse au premier plan (deux autres arrivent encore à l'arrière de la Vierge, encore dans l'obscurité comme l'âne et le boeuf que le premier pousse un peu pour pouvoir passer. Le berger à la cornemuse, légèrement appuyé sur sa houlette de la main droite, se penche vers la Vierge et l'enfant en les regardant et en tendant sa main gauche paume vers le haut. Sa petite cornemuse, encore un peu gonflée, est attachée à sa ceinture dans son dos. Son chine l'accompagne et regarde également la Vierge. Texte gravé sous l'image : "Discite pauperiem Inssosque suberi labores - Pauperior Christo cernite nemo fuis - Cui stabulum, cunoe : cui carex lectus acuta - Et domus exhibuit cui peregrina locum"
1588 gravé par Egidius (ou Aegidius) Sadeler (Antwerp, ca. 1570 – Prague, 1629), d'après le peintre allemand Hans von Aachen (Cologne, 1552 – Prague, 4 mars 1615) Signatures en bas à droite en perspective sur la pierre : "Ioam von Ach. fnue: - G: sadl: sc Paulus Fürst Exc." à côté monogramme au dessus de la mention "Cum pra" (?)
Sans bourdon (quoique l'on pourrait voir dans certaines hachures un tuyau partant du haut du sac pour disparaître derrière l'épaule droite du personnage), tuyau mélodique court et conique, sans guère d'évasement supplémentaire au pavillon. cinq trous alignés et équidistants représentés sur le côté visible. Sac ne présentant pas un véritable col de cygne.
Fiche disponible sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/l-adoration-des-bergers/6662b66df885d74b1ac06c2a?q=berger&pos=485&pgn=32 (photo)
Le tableau original est considéré comme perdu Un tableau d'après Hans von Aachen et de composition similaire est passé en vente à Londres chez Bonhams le 27 avril 2016, la cornemuse y est relativement similaire. un autre aux couleurs assez différentes mais de composition identique est passé en vente le 13 décembre 2012 chez Dorotheum
Autre exemplaire de cette gravure au Metropolitan Museum of Art de New-York
Autre gravure du même tableau (bien plus claire que la présente, en serait une copie, cornemuse similaire) est conservée au Museum of Fine Arts de Budapest
Gravures de Johann-Théodore de Bry d'après Pieter Brueghel : "Emblemata saecularia" (nom de la série de gravures)
* portant l'inscription sous l'image : "EHEV QUAM VACUA FOCUS EST MACILENT. IN AEDE " "37" et sur laquelle se reconnait aisément le sujet de Brueghel (original disparu mais connu par les gravures de Cook ou de Van der Heyden etc.) "La cuisine maigre". la composition est ici carrée et non rectangulaire et inversée par rapport à la plupart des autres gravures mais se retrouvent la grande cheminée (ici à droite), la porte par laquelle un personnage un peu obèse est contraint d'entrer, par la porte au fond au centre, tous les personnages très maigres et la cornemuse pendue au mur de gauche par un lacet passant sous le col de cygne de la poche et fixé au mur par un clou. 1 bourdon vertical (et même penché vers l'avant) implanté haut , régulièrement orné de trois tore, le plus bas, plus large, marquant probablement le haut d'une assez longue souche. Il s'évase légèrement en pavillon, sans marque particulière à son extrémité. Tuyau mélodique extérieurement très légèrement conique et s'évasant en pavillon. Aucun décor ni moulure sur ce tuyau mélodique, trous de jeu non visibles. Il est monté sur la poche via une large souche cylindrique. Sac un peu ventru, à couture visible et col de cygne * portant l'inscription sous l'image :"UT VENTRI BENE SIT, PRAESENTEM QUAERE CULINAM" "42" d'après "La cuisine grasse" de Brueghel. Composition carrée : le joueur de cornemuse maigre se fait chasser d'une cuisine où ne sont présents que des personnes obèses. Un bourdon d'épaule (ou vertical implanté haut, l'instrument n'étant pas en réelle position de jeu), relativement court, apparemment extérieurement cylindrique ( en grande partie caché par la tête du personnage) mais doté de moulures (tore) et s'achevant en léger pavillon, probablement monté sur une souche s'achevant elle aussi par un tore. Tuyau mélodique sensiblement de même longueur que le bourdon, extérieurement à peine conique mais s'évasant en pavillon. Il présente quatre trou seulement sur le dessus et est monté sur le sac par l'intérmédiaire d'une souche presque en boule, bordée par deux tores. sac assez allongé, à couture visible et col de cygne.
* portant l'inscription sous l'image : "EHEV QUAM VACUA FOCUS EST MACILENT. IN AEDE " "37" et sur laquelle se reconnait aisément le sujet de Brueghel (original disparu mais connu par les gravures de Cook ou de Van der Heyden etc.) "La cuisine maigre". la composition est ici carrée et non rectangulaire et inversée par rapport à la plupart des autres gravures mais se retrouvent la grande cheminée (ici à droite), la porte par laquelle un personnage un peu obèse est contraint d'entrer, par la porte au fond au centre, tous les personnages très maigres et la cornemuse pendue au mur de gauche par un lacet passant sous le col de cygne de la poche et fixé au mur par un clou.
1596 à Francfort sur le Main
Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/emblemata-saecularia/5ee338c5461cda28a3aa2df0?q=Brueghel&pos=2&pgn=0 et https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/emblemata-saecularia/5ee338c5461cda28a3aa2df4?q=Brueghel&pos=5&pgn=0 (photo)
Plusieurs exemplaires des gravures de Van der Heyden ou Liefrinck à Paris BNF (voir description et liens vers d'autres exemplaires encore à partir de ces référence
Gravure à l'eau-forte et burin : "Fête villageoise" composition tout en largeur (rapport de trois) aux très nombreux personnages (jeux, procession, bataille, cavaliers (chasse ou jeu ?), danse, tablée, dentiste etc...) autour d'une auberge centrale derrière laquelle on peut voir une colline à gauche et un ville à droite avec son château fortifié à l'arrière plan et son église plus proche de nous. Les cornemuses sont présentes à deux endroits : au pied de l'arbre à gauche de l'auberge, animant la scène de danse en cortège de couples au premier plan à gauche (cornemuse et hautbois) et également à l'arrière plan à droite au sein du cortège (de noce ?) serré qui se dirige vers l'entrée de l'église (cornemuse et hautbois plus long que le précédent, joué levé à 45°)
Entre 1588, Et 1623 gravé par Johann-Theodor de Bry, d'après Hans Sebald Beham
* au pied de l'arbre : deux bourdons d'épaule de longueurs légèrement différentes , dotés chacun d'un raccord un peu au delà de la moitié de la longueur et s'évasant tous deux en pavillons assez larges. Tuyau mélodique masqué par la tête d'un personnage au devant, porte-vent tenu en bouche, sac assez piriforme. * dans le cortège : deux bourdons d'épaule de longueurs légèrement différentes , dotés chacun d'un raccord un peu au delà de la moitié de la longueur et s'évasant tous deux en pavillons assez larges. Tuyau mélodique s'évasant en pavillon (bien moins que les bourdons), porte-vent en bouche, sac assez volumineux.
* au pied de l'arbre : deux bourdons d'épaule de longueurs légèrement différentes , dotés chacun d'un raccord un peu au delà de la moitié de la longueur et s'évasant tous deux en pavillons assez larges. Tuyau mélodique masqué par la tête d'un personnage au devant, porte-vent tenu en bouche, sac assez piriforme.
* dans le cortège : deux bourdons d'épaule de longueurs légèrement différentes , dotés chacun d'un raccord un peu au delà de la moitié de la longueur et s'évasant tous deux en pavillons assez larges. Tuyau mélodique s'évasant en pavillon (bien moins que les bourdons), porte-vent en bouche, sac assez volumineux.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/fete-villageoise/5ee338c5461cda28a3aa2dd0?q=beham&pos=74&pgn=4 (photo)
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des estampes et des dessins (77.2013.0.12) Gravure (eau forte) :"Les quatre saisons, Le Printemps" : scène de danse sur la gauche de cette composition : un couple de danseurs s'avance côte à côte vers le joueur de cornemuse debout en hauteur sur le coté droit de cette "rue", le tout sous le regard de divers personnages réârtis de chaque côté. La partie centrale et droite de la composition est occupée par une grosse maison (auberge ?) dotée d'un pigeonnier en bois suspendu et d'un escalier en bois permettant d'accéder à la porte de la tour située sur la droite. Pas de tablée mais quatre personnages assis à terre au premier plan à droite et deux autres debout dont l'un boit à même une grosse cruche
1629 à Strasbourg gravé par Wenzel Hollar d'après Jan van de Velde II
Représentation imprécise mais deux bourdons d'épaule de longueurs légèrment différentes, le plus long semblant s'évaser légèrement en pavillon, sac assez volumineux et porte-vent tenu en bouche.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/les-quatre-saisons/5ee338bd461cda28a3a98f6a?q=printemps&pos=14&pgn=0 (photo)
Le dessin préparatoire de cette gravure serait conservé à la Kunstsammlungen der Veste Coburg d'après la fiche ci-dessus mais non trouvé sur le site https://veste.kunstsammlungen-coburg.de en décembre 2024
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.4088)
Gravure : "Le berger à la cornemuse " : berger assis sur un gros rondin (il a placé une couverture sur celui-ci), soufflant dans sa cornemuse, son chien derrière lui sur la droite de la composition et trois chèvres à gauche. Il est coiffé d'une large béret, porte un gilet en peau de mouton et des guêtres et de fines sandales lacées au pieds. Il joue en nous regardant, buste légèrement penché sur sa droite.
** Gravures (Eaux fortes) : Serie "Varie figure" "paysanne tenant un panier" :
Cf. description à Nancy, Musée Historique Lorrain,
Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/varie-figure/5ee338bf461cda28a3a9a70a?q=cornemuse&pos=21&pgn=1 et https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/varie-figure/5ee338bf461cda28a3a9a70b?q=cornemuse&pos=22&pgn=1
** Gravures (Eaux fortes) : "Le bal champêtre" : gravure plus connue sous le titre "La foire de Gondreville" avec son grand arbre dans les branches duquel sont assis trois joueurs de cornemuse, hautbois et tambour faisant danser les villageois en dessous. Le tirage 77.2017.0.364 est un état antérieur au tirage 77.2017.0.365
Cf. description à Nancy, Musée Historique Lorrain, : les autres exemplaires de cette gravure recensés dans les musées et bibliothèques sont par ailleurs cités à cette référence
Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-bal-champetre/5ee338bf461cda28a3a9a665?q=cornemuse&pos=19&pgn=1 et https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-bal-champetre/5ee338bf461cda28a3a9a666?q=cornemuse&pos=20&pgn=1
** Gravures (Eaux fortes) : "La vie de la sainte Vierge" (nom de la série), "La naissance de Jésus, La Nativité" Inscription gravée sous l'image : "Christus ex Maria vrignie nascitur - Callot fecit - 6 - Israel excud." Sous une charpente dont un montant forme la limite droite de la composition et une poutre la limite haute tandis qu'une second poutre part en biais depuis l'angle des deux premières en haut à droite de la composition, la Sainte-Famille est éclairée par une forte lumière divine tombant presque à la verticale par la moitié de l'édifice dépourvue de toit. Autour d'elle se pressent 6 bergers et les silhouettes de deux autres sont visibles à l'extérieur (l'un avec un panier sur la tête, tandis que l'on devine un dernier berger debout dans le lointain. Le berger de droite tient verticalement une très longue houletten de même que le berger agenouillé au premier plan en tient une inclinée, posée contre son épaule gauche. les autres bergers sont disposés à gauche et derrière, celui qui joue de la cornemuse est debout contre le bord gauche de la composition.
1 bourdon d'épaule assez fin, extérieurement plutôt cylindrique s'évasant en pavillon. Un tuyau mélodique semblant d'un diamètre légèrement plus fort, extérieurement légèrement conique, sans véritable pavillon. Porte-vent conique tenu en bouche, sac assez ovale à court col de cygne.
Gravure : "Gens vaga per pagos currens terit otia somno aut potu, aut alios utriculare iuvat ; et ferro extorquet nummos, nisi rusticus ultro praebeat; hos sudor siec alienus alit." (texte gravé sous l'image). Sur la partie droite de la gravure, une cabane bien fermée et à toit de chaume est perchée sur quatre arbres qui ont visiblement été plantés en carré. Quelques oiseaux sont perchés sur l'avant de celle-ci Un tonneau est posé debout contre l'un de ces troncs et supporte un couteau et ce qui pourrait être un pain et un morceau de jambon. Un homme est debout à côté de lui. devant lui et s'apprête à boire à un pichet qu'il porte vers son visage, un homme coiffé d'un chapeau à bords est assis et joue de la cornemuse tandis qu'un autre dort couché devant lui, la main sur son épée et qu'un quatrième, nu-tête semble également sommeiller, tête supportée par la paume de la main. A l'arrière plan, au travers des troncs qui supportent la cabane, deux hommes se battent et l'un lève l'épée sur les second qu'il tient à terre.
Entre 1629 et 1690 (période d'activité de Frédérick) : dessin d'Abraham Bloemaert,(25 décembre 1564 à Gorinchem - 27 janvier 1651 à Utrecht) et gravure de son fils Frédérick (Utrecht ca. 1614-1690). Sous le texte précédent : "Abraham Bloemaert inven.", "Fred. Bloemaert sculp. et exec."
Deux bourdons verticaux implantés haut (ne reposent pas contre l'épaule), de longueurs inégales, le plus court semblant extérieurement cylindrique, sans pavillon (au contraire, l'extrémité est arrondie), le second en deux parties au moins, la première extérieurement cylindrique puis formant une petite boule avant de réduire encore en diamètre pour recevoir la seconde partie extérieurement conique (suite masquée par le chapeau du musicien). Tuyau mélodique extérieurement cylindrique (extrémité masquée par le genou du musicien). Ce dernier pose les deux mains presque face à face sur ce tuyau. Long porte-vent conique apparemment monté sur une longue souche cylindrique. Sac à col de cygne avec léger rétrécissement au départ de celui-ci.
Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/gens-vaga-per-pagos/61decebfcbe4600204ff2d0c?q=cornemuse&pos=24&pgn=1
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des estampes et des dessins (77.2021.0.4716)
Gravure : "L'adoration des bergers" scène nocturne dans une crèche éclairée par une lampe à huile au centre juste au dessus de l'enfant Jésus. Deux bovins mangent à droite de la composition en passant leurs têtes par deux sortes de fenêtres verticales. Joseph est assis en leur tournant un peu le dos puis vient laa Vierge qui protège l'enfant de son voile,
puis six berger dont un enfant au premier plan et probablement une femme au dernier rang. Celui debout le plus près de nous tient une cornemuse encore gonflée mais dont il ne semble plus jouer.
1654 par Rembrandt Harmenszoon van Rijn (Leyde, 15 juillet 1606 ou 1607 - Amsterdam, 4 octobre 1669) signé en bas au centre sur l'image.
Deux bourdons d'épaule, le plus grand extérieurement plutôt cylindrique, dote d'un raccord cylindrique à mi longueur et d'un gros pavillon, le second un peu plus court, extérieurement légèrement conique et s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique difficile à discerner hormis son départ du sac. Il est ensuite caché par la main droite du berger puis ne semble pas réapparaître à moins que ce ne soit le faisceau de traits sous la main ce qui représenterait un tuyau très évasé et marquant un angle vers l'avant. Sac dont on ne voit que l'extrémité à laquelle est fixé le tuyau mélodique (trop grosse pour être un col de cygne). Porte-vent non visible
Voir fiche avec photo sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/l-adoration-des-bergers/662b543ff885d74b1abeb688?q=berger&pos=478&pgn=31 (photo)
** Gravures à l'eau forte (tirage en sépia pour 77.2010.0.548 et en noir pour 77.2010.0.549 : "Adoration des Bergers" : composition ovale (l'original est rectangulaire) cernée d'un cadre en trompe l'oeil puis l'espace entre l'ovale et le rectangle de la plaque de gravure est rempli de fine hachures horizontales ornées de craquelures (imitation marbre). Trois angelot volent dans les nuages au dessus de lenfant Jésus conché sur un panier rectangulaire en osier renforcé de planchettes de bois. La Vierge est agenouillée à droite, tête couverte par son voile et Joseph doit être juste derrière elle, peu visible. Une seconde femme est agenouillée derrière l'enfant. Cela pourrait être Anne la mère de la Vierge et dans ce cas Joachim serait le vieillard barbu debout à gauche (représentation de la "Sainte parenté"). La plupart des autres personnages semblent être des bergers (plusieurs bâtons ou houlettes représentés dont notamment celle posée au premier plan devant le "berceau". Le joueur de cornemuse est à droite (gravure inversée par rapport au tableau), il maintient son chien de la main gauche et tient une petite cornemuse serrée contre sa poitrine de la gauche. Au premier plan une femme de dos (dos dénudé sur le haut) tient un jeune enfant qui grimpe sur son épaule en nous faisant presque face.
Vers 1716 gravé par Philippe-Jacques Loutherbourg (père) d'après un tableau de Hans von Aachen. (signature gravée en perspective juste à côté de la pointe de la houlette "? J Lauterburger Scul 1716"
1 bourdon d'épaule très court extérieurement cylindrique mais s'évasant en pavillon sur sa seconde moitié (sans raccord ni moulure). Tuyau mélodique extérieurement cylindrique s'évasant en pavillon sur le dernier quart seulement et un peu moins largement que le bourdon. Porte-vent cylindrique non tenu en bouche. Sac de forme peu définie (moitié dégonflé) mais avec franges masquant la souche éventuelle du tuyau mélodique.
Fiches sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/adoration-des-bergers/5ee338bc461cda28a3a9793f?q=berger&pos=237&pgn=15 et https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/adoration-des-bergers/5ee338bc461cda28a3a97940?q=berger&pos=238&pgn=15 (photos)
Le tableau attribué à Hans von AAchen, et daté de 1600, conservée au Kunsthistorisches Museum de Vienne en Autriche ( https://www.artrenewal.org/artworks/adoration-of-the-magi/hans-von-aachen/51556) est-il l'original ? Voir également la copie datée de 1636 sur le retable sur l'autel de l'église évangélique de Stitnik en Slovaquie, d'autres copies d'atelier passées en vente sont visibles sur internet. Hans von Aaachen ayant peint plusieurs adorations des bergers (dont certaines avec cornemuse, voir notamment une autre gravure dans ce même cabinet des estampes), celle-ci se reconnaît aisément par la présence de la femme à l'enfant au premier plan en bas
Gravure : "L'Adoration des Bergers": l'étable biblique est ici une ruine de monument antique dont le toit est réduit à deux petites planches formant un petit auvent contre le mur de droite contre lequel s'appuie une grosse colonne. L'enfant Jésus est couché au centre de la composition et semble illumine au sens propre toute la scène. Il semble déjà bien plus âgé qu'un nouveau né et regarde une femme âgée à la tête couverte d'un voile (Sainte-Anne probablement) avec un léger sourire tandis que la Vierge Marie tend un linge derrière lui. Cinq hommes les entourent. Joseph probablement (Joachim ?) derrière la Vierge, un homme agenouillé au premier plan à droite portant un panier d'oeuf sous le coude, un berger debout portant un mouton par les pattes liées au premier plan à gauche et derrière lui un berger debout tenant une cornemuse de sa main droite. Il regarde un dernier personnage dont seul le visage est visible et lui montre l'enfant Jésus de l'index de la main gauche . La tête du boeuf apparaît au centre au dessus de l'enfant Jesus tandis que l'âne nous tourne le dos au premier plan au centre.
XVIIIème gravé par Jean David Curiger (Allemagne 1707- ?) d'après Gottfried Bernhard Göz (Velehrad (Moravie) 1708 - Augsbourg 1774) (crédits gravés sous l'image avec l'orthographe Godefridus Bernardus Göz) Seul le bourdon d'épaule et une partie du sac sont visibles : bourdon extérieurement conique, doté d'un assez long raccord un peu au delà le la moitié de la partie rectiligne de ce bourdon, raccord percé de trous ("fontanelle"). Le pavillon est en forme de corne fortement recourbée (trois quart de tour environ). Les différentes parties de ce bourdon sont séparées par de petits tores. Il semble relié au sac à l'emplacement d'une patte de l'animal qui a donné sa peau et à nouveau avec un petit tore marquant le passage de l'un à l'autre...
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2023.0.24)
Gravure : "Divertissements de paysans hollandois" :scène de danse devant un auberge (à droite de la composition), avec cornemuseux barbu juché sur un tonneau, penché en avant sur son instrument. Il fait danser une quadrette (ronde ouverte) et un fou tenant une marotte et levant haut la jambe droite. Paysage s'ouvrant sur la gauche de la composition avec clocher au loin , chaumière à gauche, le tout séparé du reste par une rivière assez rectiligne (canal ?). Une femme puise de l'eau dans un large puit au centre et deux porcs sont couchés entre elle et la rivière
1748, gravé par Pierre-Louis de Surugue, d'après David Teniers I, dit l'Ancien
Deux bourdons verticaux (et même bien penchés vers l'avant) paraissant implantés assez haut, de longueurs légèrement différentes, sasn réels pavillons, plutôt extérieurement cylindriques, le plus long orné d'un ruban noué. Tuyau mélodique sans davantage de pavillon, assez court. Sac à col de cygne bien marqué. Porte-vent non discernable.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/divertissements-de-paysans-hollandois/648727340596de5a269204bf?q=danse&pos=76&pgn=5 (photo)
Gravure : "Le petit chien qui secoue de l'argent et des pierreries" d'après une longue fable de Jean De La Fontaine. Dans une chambre dont la tête du lit est surmontée d'une sorte de baldaquin et rideau, un homme muni d'une haute cane et tenant son chapeau sous le coude droit, attache un bracelet au poignet droit d'une femme couchée, un sein découvert et qui tient une bague dans sa main droite. Une jeune servante est debout de l'autre côté du lit et manipule un petit objet en s'aidant de ses deux mains. Au premier plan une seconde servante, plus âgée, se penche pour ramasser les pierres d'un collier (d'après le titre), avec lesquelles un petit chien couché au sol, est en train de jouer. Une musette est posée en bas à gauche sur un petit tabouret. (ce qui n'est pas sans évoquer le tabouret de laque de J. B. Oudry même si la musette est ici plus affaissée : chalumeaux plus bas sur le bord du tabouret et boîte à bourdons pendante et non dressée). Textes en allemand et en latin sous l'image.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-petit-chien-qui-secoue-de-l-argent-et-des-pierreries/631b28127e64014dd15ec70d?q=cornemuse&pos=28&pgn=1
Gravure : "Pense-t-il à la musique" (titre gravé sous l'image, sans point d'interrogation) "Du Cabinet de Mgr Le Duc de Praslin - Grandeur de 10 pouces sur 7" Dans un paysage champêtre, trois personnages se tiennent contre ce qui semble un très gros pot contenant un arbuste bien fourni. Un paysage s'ouvre à gauche avec un grand arbre puis une lisière. Une femme vêtue de blanc est assise-debout contre le bord du pot. Elle pose les doigts sur une petite flûte sous les conseils d'un homme debout à côté d'elle (derrière pour le spectateur) , coiffé d'un béret et qui regarde son visage de ses gros yeux, lui tenant l'index droit relevé de sa main droite. Le jeoueur de cornemuse est assis à terre au pieds de la femme, un peu appuyé sur ses jambes, la tête légèrement retournée et le regard cherchant à voir la femme au dessus de lui. Il pose les deux mains sur le hautbois de sa cornemuse.
1771 gravé par Jacques Philippe Le Bas (Paris, 8 juillet 1707 - id. 14 avril 1783), d'après, David Teniers II, dit le Jeune (Anvers, 15 décembre 1610 - Bruxelles, 25 avril 1690) : signé et daté par gravure sous l'image : "Tenier pinx - Terminé par J.P. Le Bas en 1771"
Deux bourdons verticaux implantés haut, le plus long semblant en deux parties, une première cylindrique courte puis se rétrécissant brusquement et fortement avec quelques moulures, Puis une seconde partie baguée à sa base (changement de couleur, reflets plus marqués), puis légèrement conique avant de reduire brusquement de diamètre et de repartir avec une conicité plus marquée pour s'évaser largement en pavillon. Le second bourdon, bien plus court et fin est composé d'une partie presque cylindrique étroite, puis d'une seconde partie de même forme que celle du grand bourdon mais de taille plus réduite. Les souches de ces bourdons ne sont pas vraiment visibles mais il pourrait s'agir d'une souche commune mais décalée (ou alors il y a une pièce intermédiaire avant le grand bourdon tel que décrit ci-avant). Tuyau mélodique extérieurement légèrement conique, débutant avec un diamètre déjà fort, sans pavillon davantage marqué si ce n'est une baque (changement de couleur) similaire à celles des bourdons. Petit porte-vent cylindrique sombre. Gros sac à long et fort col de cygne. Souche du tuyau mélodique cachée par des franges.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/pense-t-il-a-la-musique/649555be0596de5a2692a20c?q=cornemuse&pos=31&pgn=2 (photo)
Gravure :"La fête du village". Trois scène de danse sont réparties dans ce paysage dominé par une église perchée sur une colline escarpée sur un de ses côtés. Au premier plan un couple danse, face à face, l'homme levant le pied droit et la femme gardant les deux pieds joints au sol, au son d'un long et fin hautbois joué par une homme dont seule la tête est tournée vers les danseurs. A côté de lui un homme s'est enroulé dans une couverture (?) en guise de manteau. Quelques femmes et enfants reagardent les danseurs, à l'arrière de ceux-ci tandis que deux hommes au premier plan, à l'ombre de l'arbre qui borde la gravure sur sa droite font de même, l'un assis, l'autre debout appuyé sur son bâton. Au fond de cette moitié droite de la composition apparaît le grand pignon d'une maison ainsi qu'un long et fin clocher. Sur la gauche un second couple, plus jeune, danse plus vivement au son d'une cornemuse, eux aussi observé par plusieurs personnages de tous sexes, âges et condition (le couple de dos au premier plan au centre semble plus aisé que la plupart des autres personnages et l'homme porte l'épée au côté, dépassant de sa longue veste. Au fond à gauche pas loin de l'église en hauteur trois musiciens jouent sous une toile tendue entre trois arbres morts pour un auditoire debout et serré. On devine deux violons et un instrument à vent au centre (hautbois ?)
1773 par Jean-Jacques de Boissieu (Lyon, 30 novembre 1736 - id. 1er mars 1810) signature manuscrite gravée sous l'image "J.J.DB 1773 *"
Sans bourdon visible, la tenue de l'instrument fait penser à une zampogna mais un seul tuyau est représenté, extérieurement cylindrique, assez long. Sac volumineux, peut-être de forme animale.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/la-fete-du-village/62612356cbe4600204028e60?q=danse&pos=68&pgn=4 (photo)
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2020.0.2260 )
Gravure à l'eau forte et burin : "Le berger récompensé":
1750 gravé par René Gaillard, d'après François Boucher (original de la même année titré d'après le site du musée "un Berger accordant sa Musette près de sa Bergère", composition très proche (mais avec un personnage féminin en moins et une position différente du joueur de cornemuse, de la "Pastorale d'Eté" de 1749 conservée dans "The Wallace collection" à Londres) : un noble vêtu en berger, tête nue, est assis à terre, appuyé de son coude droit contre un tertre et jambes nues légèrement repliées sur sa gauche. Il joue d'une cornemuse dans laquelle il ne souffle toutefois plus, occupé à regarder la noble bergère debout à ses côtés et qui lui tend une petite couronne de fleurs. Elle porte un panier d'oeufs sous son bras gauche. Un mouton est debout auprès d'elle et deux vaches complètent cette scène en plein air dans un décor aux allures quelques peu antiques (bâtiment à l'arrière plan derrière la tête du jeune homme)
Deux bourdons d'épaule très moulurés (visiblement en deux parties au moins chacun), de longueurs assez différentes, tous deux s'évasant en pavillons. Ils sont ornés de rubans et glands à franges. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique et de fort diamètre (y compris la perce dont on peut voir l'extrémité. La forme de ce tuyau mélodique contraste fortement avec celle bien plus raffinée des bourdons. Ni porte-vent ni soufflet visibles. Sac recouvert d'une robe en tissus à longues franges sur la coutures et sur la souche du tuyau mélodique.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-berger-recompense/63034bb09b54c500da81370e?q=berger&pos=358&pgn=23 (photo) Nota : ce motif de Boucher a fait l'objet d'assez nombreuses reproductions (sur des éventails ou de la vaisselle par exemple) Autres exemplaires, notamment au Musée du Louvre (inv. 25533 LR) (voir à partir de cette référence)
Gravure (eau-forte) : "Le départ du courrier" : au centre de cette composition contenue dans un ovale en hauteur, un jeune "berger" assis confie un petit message à un pigeon en lui faisant signe de partir avec l'index drpit. Un chien est assis à ses pieds et deux moutons se tiennent devant lui, à gauche de la composition. Derrière le jeune homme, à droite de la composition, est posée une musette. Inscription sur le socle sous l'ovale : "LE DEPART DU COURIER - Dédié à Madame la Marquise de Montesquiou - Pars Confident discret pars mais dans le voyage Evite et le Chasseur et le cruel Vautour. Souviens toi que ton sort est de servir l'Amour Et qu'un baiser d'Agnès est le prix du message."
3ème quart XVIIIème, gravé par Jacques Firmin Beauvarlet (Abbeville 25 septembre 1731 - Paris 7 décembre 1797), d'après François Boucher (29 septembre 1703 à Paris - id. 30 mai 1770)" Boucher pinx. - Beauvarlet (?) sculp. - Imprime par (? effacé) - à Paris chez Basset, Md d'Estampes, rue St Jacques, N°64"
Musette encore assez schématique : deux tuyau mélodiques sur lesquels se devinent vaguement quelques trous , sans clefs, celui de gauche (pour le musicien), légèrement plus long que le droit, extérieurement cylindrique puis muni d'un raccord cylindrique avant le trou d'accord. Le plus court extérieurement conique. Les deux pavillons sont bien évidés intérieurement. Le sac semble enveloppé d'une housse de velours uni, orné de noeuds à la souche des tuyaux mélodiques.Ni porte-vent ni soufflet visible.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/le-depart-du-courrier/628e3c26cbe46002040301da?q=cornemuse&pos=27&pgn=1
Voir original (New-York) et autres références (Nantes, Louvre...) à partir de celle du dessin (les gravures sont inversées par rapport à ce dessin et à l'original) de Château-Thierry
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2021.0.2518 )
Gravure : "Les Quatre Parties du Jour" Dans ce qui semble être une grange (charpente, deux bovins sur la gauche, fourrage et paille, échelle...)éclairée par une lampe à huile à quatre mèches pendue à une petite poulie, un couple noblement vêtu danse côte à côte, l'homme soutenant de sa main droite le bras gauche de la femme et tenant son chapeau de sa main gauche baissée. Les musiciens sont debout à droite, un peu en arrière plan, en hauteur. celui de gauche joue du hautbois et son voisin, plus âgé, de la cornemuse. Ils semblent un peu moins richement vêtus que les danseurs. Comme plusieurs autres personnages de la scène ils sont coiffés de chapeaux à larges bords. Devant eux un jeune homme dresse l'index droit. En dessous de lui un homme enserre une femme et lui met les mains sur la poitrine. Trois autres têtes sont visibles derrière eux. Au premier plan à droite, une vieille femme montre quelquechose à trois enfants. Au premier plan à gauche un vieil homme est assis-debout sur une caisse, appuyé sur sont long baton, son chien à ses pieds.
XVIIIème par Charles-Dominique-Joseph Eisen, (17 août 1720 à Valenciennes - 4 janvier 1778 à Bruxelles) et Jean-Charles Baquoy, né le 16 juin 1721 à Paris, id. 24 février 1777)
Curieuse cornemuse, probablement fantaisiste mais qui se rattache à l'organologie des cornemuses catalanes et des Baléares avec deux bourdons attachés (pendants) à l'extrémité du sac, ici divergents et extérieurement coniques et un tuyau mélodique attaché sur le côté du sac (même si cette gravure ne permet de comprendre comment il est relié au sac). Porte-vent en bouche.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/les-quatre-parties-du-jour/632990a580b6637eedf58c33?q=cornemuse&pos=29&pgn=1
Gravure : "Caricature & allégorie, Les Gobbi " reproduction de deux des Gobbis de Jacques Callot (voir à Nancy) sur une même plaque : le joueur de cornemuse et celui debout sur un pied, de dos et levant son verre bien haut. Le joueur de cornemuse est représenté avec la poche sous le bras gauche (selon les versions, la gravure est dans un sens ou dans sa symétrie horizontale)
XVIIIème par Louis Joseph FRUYTIERS, ( Malines, 1713 - Anvers, 1782 )
1 bourdon d'épaule visible uniquement par une partie apparemment extérieurement cylindrique peu après le départ du sac (non visible) puis masqué par la tête du musicien avant de réapparaître à l'endroit d'un tore précédent un large évasement en tronc de cône régulier suivi d'une sorte de disque clair. Petit tuyau mélodique s'évasant en léger pavillon. Le musicien empoigne le haut de celui-ci de la main droite tandis qu'il pose la gauche à l'arrière du sac. Court porte-vent en bouche.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/caricature-allegorie/635a449580b6637eedf7784d?q=cornemuse&pos=30&pgn=1
Gravure : "Paysage, Berger jouant de la cornemuse ": composition inscrite dans un rond (la partie entre ce rond et le rectangle de la planche gravé est occupé par de fines hachures horizontales). Dans un sous bois de très arbres un petit pont très sommaire en planches, sans rambardes, franchit une petite rivière avec une légère chute (petit seuil) au premier plan juste à l'aval du pont. Une chèvre noire, deux vaches et deux moutons sont en train de franchir ce pont en s'éloignant de nous tandis qu'un jeune homme jouant de la cornemuse se tient à l'entrée de ce pont mais tourné non pas vers ces animaux qui le précèdent mais vers trois femmes qui le suivent en dansant en bas à droite de la composition, précédées par un chien qui tourne la tête en arrière pour les regarder. Fin XVIIIème ? gravé par Joseph C Maillet (Paris 1751 - 1811), d'après les dessins de Simon Mathurin Lantara (Oncy-sur-École, 24 mars 1729 - Paris, 22 décembre 1778) Inscriptions gravées sous l'image : "Lantara Pinx - Maillet Sculp."
Représentation peu précise : deux bourdons d'épaule, jointifs, extérieurement cylindriques puis s'évasant en pavillon, l'un légèrement plus long que l'autre. Il ne sont curieusement pas relié au sac mais arrivent sous la main supérieure du musicien? Tuyau mélodique assez long, s'évasant en pavillon, porte-vent assez long tenu en bouche, Sac assez volumineux à col de cygne.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/paysage/65044d8cc9662c7077486535?q=cornemuse&pos=32&pgn=2 (photo)
Gravure (lithographie) sur fond brun mais avec un marge blanche portant les inscription de titre et d'artistes : "ALBRECHT DÜRER" en bas au centre. Triptyque comportant une nativité avec adoration des bergers au centre, Un saint portant un livre dans sa main gauche et désignant un mouton à son pied de la droite (Saint-Jean Baptiste probablement) sur le "volet" gauche et un saint portant un calice devant lui (Saint-Jean l'évangéliste ?) sur le "volet" droit. La scène centrale et ombrée par des hachures légères, les deux scènes latérales ne sont pas ombrées. La représentation de la nativité avec adoration des bergers est bien dans le style de Dürer mais ne semble pas correspondre précisément à une de ses oeuvres connues actuellement. Les deux bergers dont celui à la cornemuse semblent inspirés de la nativité planche 10 de la Vie de la Vierge (voir notamment l'exemplaire du Musée du Louvre L 36 LR/161 Recto), tandis que le décor évoque davantage la nativité connue par exemple par l'exemplaire 507 LR/ Recto de ce même musée (sans cornemuse). Scène de la nativité dans un vaste bâtiment antique en ruine. La Sainte famille est représentée au milieu, Marie à genoux à gauche, l'enfant Jésus couché sur une grosse pierre cubique, Joseph un genou en terre de l'autre côté. Une femme tenant une roue et une épée agenouillée derrière la Vierge (Sainte Catherine ?) et une autre femme (sainte ?) debout derrière Joseph. A u premier plan deux petit angelots dont l'un souffle dans un instrument à vent droit et simplement légèrement conique. Deux bergers dont l'une tient une cornemuse apparaissent un peu en arrière plan derrière la femme à la roue. Un autre personnage jette un regard par une ouverture à l'arrière plan au dessus de Joseph. Le boeuf et l'âne sont sous un petit appentis en bas à droite. Trois anges à peine esquissés tiennent un phylactère en haut à gauche, près de l'étoile
XIXème par Giacomo Pilizotti (1807 en Istrie (?) – après 1834) (mention en bas à gauche dans la marge blanche "J. Pilizotti cop.") , édité par Mansfeld & Comp lithographe (mention en bas à droite dans la marge blanche "Mansfeld & Comp. lith.")
Représentation assez peu précis : un bourdon d'épaule, pas très long, extérieurement cylindrique, avec un léger pavillon (?) à son extrémité. Deux autres traits pourraient suggérer un autre bourdon d'épaule (sans pavillon) mais ils viennent à l'arrière de l'épaule alors que le premier bourdon est bien visiblement relié au sac devant l'épaule. Un tuyau mélodique extérieurement plutôt cylindrique mais s'évasant en pavillon, sac à col de cygne, pas de porte-vent.
Fiche sur le site des Musées de Strasbourg : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/albrecht-durer/61b1b5c5a474ba7922958100?q=cornemuse&pos=3&pgn=0 (photo)
Gravure (lithographie) "Li Piferari in Roma." (inscription sous l'image) : classique représentation de d'un joueur de zampogna (cornemuse italienne) et d'un joueur de piffero (hautbois populaire italien) jouant devant un autel dont on devine par analogie avec les autres représentations du même type qu'il doit être consacré à la Madone mais l'angle original de cette représentation ne permet d'en voir que le côté gauche (orné d'un monogramme JH (?) rappelant le nom du dessinateur et un bouquet dans un vase. Les musiciens sont vus de trois quart face-droit. Ils sont vêtus de long manteaux, le joueur de hautbois est au premier plan, plus petit (problement plus jeune) que le zampognaro. Celui-ci s'est décoiffé et a classiquement posé son chapeau sur la souche de sa cornemuse. La scène se déroule dans la campagne romaine (cf titre) symbolisée par un grand palmier visible un peu à l'arrière plan entre les musiciens et l'autel, une rivière serpentant à l'arrière plan au milieu de la composition et enjambée par une maison faisant pont. Quelques autres maisons un peu plus loin à sa gauche. Grosse touffe d'une plante à très grandes feuilles au premier plan à gauche.
1822 à Strasbourg par F.G. Levrault (inscription en bas à gauche sous l'image) sur un dessin de Johann-Friedrich Helmsdorf (date et signature en bas à droite de l'image)
Zampogna a eux tuyaux mélodiques extérieurement coniques, de longueur différentes, à discrets reliefs toriques, très probablement montés sur une même souche mais cachée par le chapeau. un bourdon conique plus court visible sous la main gauche du musicien (à l'avant droit des des deux tuyaux mélodiques), Difficile de dire ce qui est figuré à l'arrière des tuyaux mélodiques. Petit porte-vent monté sur une souche conique (à moins que ce ne soit la base de ce porte-vent qui soit conique) Sac à la base assez sphérique et dont la forme au niveau de la fixation de la souche du porte-vent peut laisser penser à un sac ayant gardé partiellement la forme de l'animal.
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins Gravure (77.2020.0.843)
Gravure : lithographie "Passe-tems" : diverses scènes écossaises dessinées sur une même planche, à différentes échelles (quelques petits personnages pour combler les vides...). En bas au centre un joueur de cornemuse assis sur un rocher fait danser un couple dont l'homme a laissé son couvre-chef et son épée posée au premier plan à gauche. Un quatrième écossais en kilt comme ses compagnons, assis, les regarde.
1837 par Victor Jean Adam (signature manuscrite lithographiée V. Adam en bas à gauche) et Rose Joseph Lemercier lithographe-imprimeur
Cornemuse très sommairement représentée : sans bourdon, juste un tuyau mélodique, cylindrique s'évasant légèrement en pavillon et faisant également office de porte-vent, le lien avec le sac se faisant sous la main gauche du musicien qui est celle posée en bas de ce tuyau mélodique.... Sac tenu pressé sous le coude (et non sous le bras) gauche, en forme de 8, la partie proche du tuyau mélodique étant d'un diamètre plus faible.
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins
Lithographies de E. Simon reproduisant des œuvres anciennes anonymes , mention sous les planches : "Réduction aux 2 tiers de la grandeur naturelle"
Ces lithographies sont décrites dans l'ouvrage de Georges Kastner "Les Danses des morts - dissertations et recherches -" ed. Brandus et Cie, Pagnerre Paris 1852 312 pages et 20 planches" (ces planches sont les litho de E. Simon comme mentionné au bas de chacune d'elles "Lith. E. Simon à Strasbourg") Ont-elles été réalisée pour cet ouvrage ?. G. Kastner consacre six pages à la cornemuse
(...) * Pl XIV n°87 : planche (77.998.0.5613) visiblement consacrée aux instruments de musique (deux ensembles numérotés 86 et 87 puis de 88 à 97 divers flûtes et hautbois. 87 = orchestre de 5 sirènes dressées sur leurs queues de poissons et jouant de gauche à droite : cornemuse, flûte à trois trou et grand tambour circulaire sur cadre, trompette marine, viole à bras et hautbois. On reconnaît sans problème les sirènes de la cathédrale de Beauvais. 1 bourdon dépaule extérieurement conique régulier, décoré uniquement de quelques traits sur l'extrémité, tuyau mélodique similaire dans la forme, la longueur et le décor, apparemment relié au sac par une souche en forme de tête animale. Long porte-vent conique non tenu en bouche, sac à col de cygne Fiche du Musée : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/sans-titre/5ee338bb461cda28a3a9593a?q=danse%20macabre&pos=15&pgn=0 (photo) (...)
(...)
* Pl XIV n°87 : planche (77.998.0.5613) visiblement consacrée aux instruments de musique (deux ensembles numérotés 86 et 87 puis de 88 à 97 divers flûtes et hautbois. 87 = orchestre de 5 sirènes dressées sur leurs queues de poissons et jouant de gauche à droite : cornemuse, flûte à trois trou et grand tambour circulaire sur cadre, trompette marine, viole à bras et hautbois. On reconnaît sans problème les sirènes de la cathédrale de Beauvais. 1 bourdon dépaule extérieurement conique régulier, décoré uniquement de quelques traits sur l'extrémité, tuyau mélodique similaire dans la forme, la longueur et le décor, apparemment relié au sac par une souche en forme de tête animale. Long porte-vent conique non tenu en bouche, sac à col de cygne Fiche du Musée : https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/sans-titre/5ee338bb461cda28a3a9593a?q=danse%20macabre&pos=15&pgn=0 (photo)
Gravure : lithographie partiellement coloriée au pochoir (imagerie populaire type Image d'Epinal) : "Images à colorier, Bilder zum Colorieren, Imagery to colour, Imagen a colorir n°510", 8 images représentant des enfants dans diverses scènes reproduites en double côte à côte (1 modèle déjà colorié au pochoir et l'image en noir et blanc) réparties en deux colonnes de 4 duos. 3ème duo d'images de la première colonne : 1 enfant debout de profil droit joue de la cornemuse pour un petit singe juché sur le dos d'un chien à poils long tenu avec une très fine laisse par un second garçon debout qui lève légèrement le bras gauche. La scène se déroule sur un sol pavé devant une maison.
Après 1889 Camille Burckardt,, Lithographe-imprimeur à Wissembourg
Deux tuyaux mélodiques légèrement conique sur la majorité de leur longueur mais s'évasant ensuite fortement en pavillon. Le musicien pose une main sur chacun. Ils sont de longueur différente et implantés en deux points proches mais distinct du sac (l'un un peu plus haut que l'autre). Petit porte vent conique tenu en bouche, grosse poche piriforme.
Fiche disponible sur le site des Musées de la ville de Strasbourg https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/images-a-colorier/5ee338be461cda28a3a99ed0?q=cornemuse&pos=5&pgn=0 (photo)
NANCY (Meurthe-et-Moselle) : Bibliothèque municipale (Ms. 1874, f. 27v)
Enluminure : Livre d'heures à l'usage de Rome pour la famille Des Fours : annonce aux bergers : trois bergers tous habillés en bleu et orange avec rehauts d'or à la coquille occupent le premier plan de cette enluminure rectangulaire en hauteur qui semble insérée dans un sobre cadre brun à liserés doré en trompe l'oeil au dessus de cinq lignes de texte débutant par la lettrine D. Le joueur de cornemuse est assis en bas à gauche, son bras droit semblant s'appuyer sur le cadre de l'image. Il a encore la main droite sur le tuyau mélodique de l'instrument mais lève la main gauche pour pincer la visière de son chapeau et regarder l'ange annonciateur. Se dernier qui vole horizontalement au dessus des trois bergers, dans sa robe orange dorée, regarde plutôt de berger flûtiste debout derrière le cornemuseux mais qui ignore totalement l'ange et regarde à l'opposé. Le troisième berger est debout à gauche, appuyé de sa main gauche sur sa longue houlette et tendant sont chapeau renversé de la droite tout en regardant l'ange. Deux chiens, un brun et un blanc un peu plus gros sont couchés près deux puis s'étend un gros troupeau de moutons majoritairement blanc mais avec quelques bruns, puis des près verts parsemé de quelques arbres s'étendent jusqu'aux murailles d'une grande ville lointaine. Mais une maison à la cheminée fumant gris foncé est présente bien plus près à gauche, à la lisière d'un bois.
1510-25
1 bourdon d'épaule dont l'extrémité est tronquée par le bord de la composition mais dont la première partie (moitié ?) est extérieurement cylindrique avant un raccord de fort diamètre. La seconde partie repart au même diamètre que la première. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique, relativement court mais de fort diamètre et muni de trous régulièrement espacés jusqu'à l'extrémité du tuyau. Porte-vent conique. Sac blanc à long col de cygne. Tous tuyaux bruns à reflets dorés.
Fiche avec photo sur le portail Limedia : https://galeries.limedia.fr/ark:/31124/dx1bh8q874rx9w4s/ au, au sein du manuscrit complet : https://galeries.limedia.fr/ark:/31124/d9xdfpv93g6jl2dp/p59
Enluminure : : "Heures de Notre-Dame de Pitié à l’usage de Toul" Annonce aux bergers présentée dans un cadre doré à motifs architecturaux (doubles et triples colonnes sur les côté, linteau et petits dômes en haut, piédestal surmontant un dôme inversé en bas. Trois lignes de texte précédés de la lettrine D contenant un plan de fraises semble presque collé par dessus cette illustration. Deux bergers sont représentés, celui de gauche debout tenant sa houlette de la main droite et tendant la gauche vers le berger à la cornemuse. Ce dernier au centre, genoux droit en terre et tenant sa cornemuse main droite encore sur le tuyau mélodique et main gauche tenant la base du bourdon d'épaule. Son chapeau est posé dans le coin inférieur droit et ce qui doit être sa houlette barre ce coin un au dessus. Un chien blanc au gros collier rouge est couché de profil entre les deux et quelques moutons paissent à l'arrière, l'un semblant manger le chapeau brun du premier berger (représenté trop gros compte-tenu de la perspective). Paysage bleuté à l'arrière avec des tours à trois endroits dans le lointain. Plus près un arbre à droite et une colline au flanc rocheux à gauche. L'ange annonciateur apparait, ailes rouges déployée et phylactère rouge également au centre d'un nuage circulaire bleu dégageant de multiples rayons dorés. Peinte principalement dans les tons bleu, rouge et verts, cette enluminure fortement rehaussée d'or à la coquille est probablement tardive, d'autant que le motif de cette annonce aux bergers a servi pour d'autres enluminures et incunables
1 bourdon d'épaule représenté parfaitement verticalement, extérieurement conique avec un tore au quart puis continuant sur la même conicité et gros tore final marquant le pavillon. Tuyau mélodique extérieurement conique bien marqué, pavillon intérieurement bien évasé, sans souche visible : pas de séparation figurée entre le col de cygne et le tuyau proprement dit. Sac semblant décoré de franges. Instrument entièrement brun-rouge à rehauts dorés. Fiche avec photo sur le portail Limedia : https://galeries.limedia.fr/ark:/31124/dn83mf8lfnd60xpc/ ou, au sein du manuscrit complet : https://galeries.limedia.fr/ark:/31124/d1wcv2744hs646ld/p98
NANCY (Meurthe-et-Moselle) : Bibliothèque municipale (G-FG-AL-00001-082)
Gravure de J. Callot : "Les mystères de la Passion" : vingt petites scènes ovales ou rondes; Planche contenant deux compositions ovales de la vie Vierge : L'adoration des bergers, la Visitation. Dans la première (à gauche) : berger debout au premier plan à gauche
1 bourdon d’épaule (sur l’épaule droite) quasiment dans le prolongement du hautbois, sac rond
Fiche avec photo sur le portail Limedia : https://galeries.limedia.fr/ark:/31124/d5zn2w7xkchd4lmg/
Autres exemplaires à Metz (Médiathèque)
NANCY (Meurthe-et-Moselle) : Bibliothèque municipale (G-FG-AL-00001-148)
** Gravure (eau forte): série de petites scènes rectangulaires : "Vie de la Vierge" numéro 6 : "La naissance de Jésus" : Adoration des bergers; berger debout au premier plan à gauche
XVIIème, (1633 ?) signé "Callot fecit Israel execud" Jacques Callot étant l'auteur et Israel Henriet le graveur ou l'éditeur. Autre texte sous l'image : "Christus ex Maria virgine nascitur" et chiffre 6 sur l'exemplaire G-FG-AL-00001-148 (3ème état) mais pas sur l'exemplaire G-FG-AL-00001-133 (2ème état)
1 bourdon d’épaule (sur l’épaule gauche), gros sac
Fiche avec photo sur le portail Limedia : https://galeries.limedia.fr/ark:/31124/dcnrhjmmtt6mtfbd/ et https://galeries.limedia.fr/ark:/31124/d3srwtg7hsmzp39d/
Autres exemplaires à Metz (Médiathèque) et Strasbourg (description plus détaillée)
Gravure de l'ouvrage Fables de La Fontaine. illustré par Grandville (1803-1847=, édité par H. Fournier Ainé à Paris :
1838
* Tome 1 Vignette pleine page pour "Le loup devenu berger" : figuration du loup en train de s'habiller avec les habits du berger qui dort couché à gauche, ses moutons derrière lui. La cornemuse est posée à terre à droite derrière le loup. Sur cet exemplaire la figure du loup est en partie effacée. Représentation très schématique : deux tuyaux divergents, fixés de manière très proche sur le sac mais l'un semble avoir une souche et pas l'autre. Tous deux sont très courts, formés d'une toute petite partie cylindrique puis de larges pavillons évasés et extérieurement moulurés. Un porte-vent est figuré à l'autre bout du sac en forme de cacahuette. Deux glands textiles à franges semblent fixés à l'un des deux tuyaux. Fiche avec photo sur le portail Limedia : https://galeries.limedia.fr/ark:/31124/dpw08fcpfs3vsnvv/
* Tome 1 Vignette pleine page pour "Le loup devenu berger" : figuration du loup en train de s'habiller avec les habits du berger qui dort couché à gauche, ses moutons derrière lui. La cornemuse est posée à terre à droite derrière le loup. Sur cet exemplaire la figure du loup est en partie effacée.
Représentation très schématique : deux tuyaux divergents, fixés de manière très proche sur le sac mais l'un semble avoir une souche et pas l'autre. Tous deux sont très courts, formés d'une toute petite partie cylindrique puis de larges pavillons évasés et extérieurement moulurés. Un porte-vent est figuré à l'autre bout du sac en forme de cacahuette. Deux glands textiles à franges semblent fixés à l'un des deux tuyaux.
*Tome II, Bandeau pour « Les deux rats, le renard et l'œuf » (si les figurations de cornemuse pour la fable précédente sont nombreuse, celle-ci est bien plus rare). Cornemuse sortant en partie d'un coffre en bois au couvercle plat relevé en arrière. un tissu sombre s'échappe également de ce coffre devant lequel sont posés un chapeau sur un sac en tissu, ce dernier cachant lui-même le haut du manche d'une bèche. Pas de bourdon visible, tuyau mélodique extérieurement cylindrique, monté sur une petite souche de diamètre légèrement supérieur et se terminant en pavillon régulièrement conique, régulièrement et finement strié. largement évasé. Ce pavillon pourrait être rapporté car il y a une petite surépaisseur à sa jonction avec la première partie. Six trous de jeu alignés sont représentés en deux groupes de trois séparés par une sorte de bague sombre. Porte-vent assez long, légèrement conique, orné de quelques traits et se terminant en forme de bec de flûte. Poche gonflée, sans vrai col de cygne et présentant une pièce rectangulaire cousue . Fiche avec photo sur le portail Limedia : https://galeries.limedia.fr/ark:/31124/dsbg8s0ngr9cbx16/
*Tome II, Bandeau pour « Les deux rats, le renard et l'œuf » (si les figurations de cornemuse pour la fable précédente sont nombreuse, celle-ci est bien plus rare). Cornemuse sortant en partie d'un coffre en bois au couvercle plat relevé en arrière. un tissu sombre s'échappe également de ce coffre devant lequel sont posés un chapeau sur un sac en tissu, ce dernier cachant lui-même le haut du manche d'une bèche.
Pas de bourdon visible, tuyau mélodique extérieurement cylindrique, monté sur une petite souche de diamètre légèrement supérieur et se terminant en pavillon régulièrement conique, régulièrement et finement strié. largement évasé. Ce pavillon pourrait être rapporté car il y a une petite surépaisseur à sa jonction avec la première partie. Six trous de jeu alignés sont représentés en deux groupes de trois séparés par une sorte de bague sombre. Porte-vent assez long, légèrement conique, orné de quelques traits et se terminant en forme de bec de flûte. Poche gonflée, sans vrai col de cygne et présentant une pièce rectangulaire cousue .
AMIENS (Somme) : Cathédrale Notre-Dame, stalles hautes, jouée SH jouée F31
Scultpure sur bois : annonce aux bergers : berger assis de profil, jambe droite repliée sous la gauche, soufflant dans sa cornemuse, tête levée à 45°, sac tenu sous le bras droit, main gauche en bas et droite en haut. Son chien dort derrière lui.
1509-1519
1 bourdon d’épaule extérieurement cylindrique dans son premier tiers, puis raccord cylindrique puis extérieurement conique s’évasant en pavillon bien marqué. Tuyau mélodique presque aussi long que le bourdon, extérieurement conique mais sans pavillon. Porte-vent cylindrique tenu en bouche ou devant la bouche
Cécilia Nicli op. cit. fig.37
Manuscrit enluminé : Heures à l’usage d’Amiens : annonce aux bergers en pleine page au début de tierce de la Vierge. Devant un ciel formé de petits carrés dorés sur fond noir, deux bergers regardent l’ange annonciateur qui descend du ciel tête en bas à la verticale. Celui de gauche est debout de profil droit, jambe droite en avant. Il lève la main droite vers l’ange tandis que la gauche s’appuie sur une courte houlette. Le second est assis à droite, vêtu en orange, torse face à nous tandis que sa tête se retourne vers l’ange et que ses mains sont posées à l’opposé sur le haut des tuyaux de sa cornemuse qui dépasse du cadre de l’image délimité par des colonnettes dorées.
Deuxième quart XIVème, France du Nord ?
Sans bourdon mais deux tuyaux mélodiques juxtaposés (ou un tuyau mélodique et un bourdon ?), l’un presque deux fois plus long que l’autre et doté de trous de jeu bien plus bas que les deux mains du bergers posées très en haut de ces tuyaux ? Ces deux tuyaux sont extérieurement coniques, le plus long s’évasant davantage en pavillon. Pas de figuration du porte-vent. Sac sphérique à col de cygne, blanc comme les deux tuyaux.
Cécilia Nicli op. cit. fig.9 Photo couleur visible sur Initiale le catalogue de manuscrits enluminés de l'ITHT-CNRS : https://initiale.irht.cnrs.fr/codex/6048/659
AMIENS (Somme) : Bibliothèque Municipale (Lescalopier 020 fol.171v.)
Manuscrit enluminé : Heures à l’usage de Rome : annonce aux bergers en enluminure pleine page mais cernée d’une large marge à fond beige et ornée de grosses fleurs et de deux oiseaux. Trois bergers, leurs moutons (petits) et leur chien brun sont figurés au premier plan sur une plaine vide verte puis jaune, à l’arrière de laquelle s’étend un plan d’eau (en partie masqué par un bosquet d’où émergent de hautes falaises (dont une île à droite) couronnées de chaumes jaunes. Entre ces falaises plus à l’arrière plan encore (et sous l’ange annonciateur) se dressent de grands bâtiments (ville) qui occupent tout cet espace. Le cornemuseux est assis à terre au centre, jambe droite repliée sur son genou gauche. Il lève les yeux mais pas assez pour réellement voir l’ange annonciateur, contrairement au berger de gauche, agenouillé ou au berger de droite debout de trois quart, légèrement penché en avant, les deux mains vers l’avant, doigts dressés. Les trois sont vêtus de rouge et bleu francs (un peu de blanc) et chaussés de brun.
1 bourdon d’épaule d’un seul tenant (sans raccord ni ornement visible), extérieurement conique, au pavillon évidé. Tuyau mélodique très court (quart de la longueur du bourdon environ), extérieurement cylindrique. Sac très sphérique mais à petit col de cygne. Porte-vent difficile à discerner sur la reproduction dont je dispose pour l’instant. Tuyaux et sac bruns
Cécilia Nicli op. cit. fig.31 Photo couleur visible sur Initiale le catalogue de manuscrits enluminés de l'ITHT-CNRS : https://initiale.irht.cnrs.fr/codex/6051/664
Manuscrit enluminé de forme très particulière car ce codex est en forme de fleur de lys : Heures à l’usage de Rome : annonce aux bergers, dans le style renaissance avec nombreux rehauts d’or à la coquille, dans ce qui ressemble à une lettrine mais est une miniature inscrite dans le lobe gauche de la fleur de lys : ovale imparfait bordé sur la droite par un rectangle vertical à fond bleu et arabesques dorées. L’ange est debout directement entre les deux bergers, bras écartés et tenant ce qui semble un très fin sceptre dans la main droite. Le berger de gauche, vêtu de rouge, est debout de profil, adossé à un arbre, son chien à ses pied lève la tête vers l’ange. Le berger de droite, vêtu de bleu et coiffé d’un petit chapeau rouge, lève la main droite au dessus de la tête et pose la gauche sur sa cornemuse posée à son côté gauche, sac encore gonflé, bourdon dressé vers l’ange.
Vers 1555
Un bourdon probablement d’épaule, extérieurement fin et cylindrique puis s’évasant curieusement en cône régulier et évidé. Deux tuyaux cylindriques semblent partir à eu près du même endroit du sac , celui qui se dresse à 45° doit être un très long porte-vent, tandis que celui qui repose au sol doit être le tuyau mélodique car on y discerne quelques trous de jeu. Sac piriforme probablement à petit col de cygne (non visible car derrière la main gauche du berger).
Photo couleur visible sur Initiale le catalogue de manuscrits enluminés de l'ITHT-CNRS : https://initiale.irht.cnrs.fr/codex/6053/666
Visible sur POP, la plateforme ouverte du patrimoine (Ministère de la Culture) : https://pop.culture.gouv.fr/notice/enluminures/INI-D-34688
Manuscrit enluminé : Heures, Album de miniatures composites
* fol.016v. : Page très dense en fonds végétaux hétérogènes (collage de plusieurs parchemins enluminés comme le titre le suggère ?) sur laquelle se détachent : une petite miniature représentant une scène qui pourrait être une annonciation placée dans un décor d'église gothique dorée et, vers la bas de la page, un oiseau hybride à la tête couronnée d'une couleur rouge assez clair qui le rend bien visible. En marge droite une sirène (femme aux longs cheveux blonds, nue jusqu’à la ceinture puis dotée d’une queue de poisson unique joue de la cornemuse. Son bras gauche est posé sur le bas du tuyau mélodique mais sont bras droit n’est pas visible. Un oiseau rouge à tête humaine couronnée et queue de serpent est présent en marge basse homogène avec la marge droite. 1 très gros (très fort diamètre) bourdon extérieurement conique, doté curieusement de trois trous alignés comme des trous de jeu. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique assez court. * fol.019 : annonce aux bergers. Le long bourdon parfaitement vertical et placé juste au centre de l’ovale de cette composition frappe en premier le regard. Par effet de perspective il semble s’élever presque jusqu’à l’ange annonciateur qui apparaît en buste, légèrement tourné sur sa gauche, ailes beiges déployées et vêtu de rouge, déroulant son phylactère qui passe sur don bras gauche. Il apparaît sur une zone de ciel bleu plus foncé que le reste du ciel. Le paysage le plus lointain, dans lequel se distinguent deux châteaux et des bosquets d’arbres, est du même bleu. Puis le paysage passe au vert pour arriver aux premiers plans où se tiennent trois bergers, leur troupeau serré de moutons blancs et deux chiens beiges couchés au premier plan. Le berger le plus éloignés est à droite, tronqué par le bord de la composition. Agenouillé, il tient sa houlette de la main gauche et porte la droite à hauteur de son visage qui regarde l’ange, tête inclinée en arrière. Le second berger est debout à gauche, de face, vêtu en bleu et rouge comme le cornemuseux. Il tient sa tête droite mais ses yeux semblent tout de même se diriger vers l’ange. Il tient une houlette de la main droite et tend la gauche horizontalement, coude plié. Le joueur de cornemuse est au centre, genou droit à terre, les deux mains encore sur les tuyau mélodique de sa cornemuse dans laquelle il ne souffle plus. Il tourne la tête vers la gauche et lève les yeux mais probablement pas suffisamment pour voir l’ange derrière lui. Composition proche mais non identique à l'enluminure des Heures à l'usage de Rome de la Bibliothèque municipale de Lyon Res B 493007 f.27v-28
* fol.016v. : Page très dense en fonds végétaux hétérogènes (collage de plusieurs parchemins enluminés comme le titre le suggère ?) sur laquelle se détachent : une petite miniature représentant une scène qui pourrait être une annonciation placée dans un décor d'église gothique dorée et, vers la bas de la page, un oiseau hybride à la tête couronnée d'une couleur rouge assez clair qui le rend bien visible. En marge droite une sirène (femme aux longs cheveux blonds, nue jusqu’à la ceinture puis dotée d’une queue de poisson unique joue de la cornemuse. Son bras gauche est posé sur le bas du tuyau mélodique mais sont bras droit n’est pas visible. Un oiseau rouge à tête humaine couronnée et queue de serpent est présent en marge basse homogène avec la marge droite.
1 très gros (très fort diamètre) bourdon extérieurement conique, doté curieusement de trois trous alignés comme des trous de jeu. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique assez court.
* fol.019 : annonce aux bergers. Le long bourdon parfaitement vertical et placé juste au centre de l’ovale de cette composition frappe en premier le regard. Par effet de perspective il semble s’élever presque jusqu’à l’ange annonciateur qui apparaît en buste, légèrement tourné sur sa gauche, ailes beiges déployées et vêtu de rouge, déroulant son phylactère qui passe sur don bras gauche. Il apparaît sur une zone de ciel bleu plus foncé que le reste du ciel. Le paysage le plus lointain, dans lequel se distinguent deux châteaux et des bosquets d’arbres, est du même bleu. Puis le paysage passe au vert pour arriver aux premiers plans où se tiennent trois bergers, leur troupeau serré de moutons blancs et deux chiens beiges couchés au premier plan. Le berger le plus éloignés est à droite, tronqué par le bord de la composition. Agenouillé, il tient sa houlette de la main gauche et porte la droite à hauteur de son visage qui regarde l’ange, tête inclinée en arrière. Le second berger est debout à gauche, de face, vêtu en bleu et rouge comme le cornemuseux. Il tient sa tête droite mais ses yeux semblent tout de même se diriger vers l’ange. Il tient une houlette de la main droite et tend la gauche horizontalement, coude plié. Le joueur de cornemuse est au centre, genou droit à terre, les deux mains encore sur les tuyau mélodique de sa cornemuse dans laquelle il ne souffle plus. Il tourne la tête vers la gauche et lève les yeux mais probablement pas suffisamment pour voir l’ange derrière lui.
Composition proche mais non identique à l'enluminure des Heures à l'usage de Rome de la Bibliothèque municipale de Lyon Res B 493007 f.27v-28
Un long bourdon extérieurement conique, sans raccord ni ornement jusqu’au petit tore précédent un rétrécissement de diamètre avant l’évasement en pavillon. Tuyau mélodique extérieurement conique régulier puis s’évasant en pavillon sur la toute fin. Petit porte-vent conique. Sac brun à col de cygne.
XVème, France
Cécilia Nicli op. cit. fig.107et fig. 25
Photos couleurs visibles sur Initiale le catalogue de manuscrits enluminés de l'ITHT-CNRS : https://initiale.irht.cnrs.fr/codex/5896/414
Manuscrit enluminé : Missel à l’usage de l’abbaye Saint-Pierre de Corbie : annonce aux bergers dans une lettrine C : un berger debout de trois quart gauche sur la droite de la composition, appuyé sur un bâton (houlette ?) de sa main gauche, et portant la droite au dessus de ses yeux. Et le second assis face à lui devant quatre moutons sagement alignés de profil. Il souffle dans sa cornemuse sans paraître prêter attention à l’ange annonciateur juste au dessus de lui qui tend son phylactère
Antérieur à 1311, France du Nord
Sans bourdon, tuyau mélodique vert, extérieurement cylindrique mais s’évasant en pavillon au contour blanc. Ce tuyau mélodique est relié au sac par une souche en forme de tête animale (chien ?) ne formant pas réellement un angle à 90° comme c’est parfois le cas. Sac blanc quadrillé de orange : il pourrait s’agir d’un filet car il semble se prolonger par quelques franges à peine visibles sur le bas du sac. Le berger a les deux mains sur la moitié supérieure du tuyau mélodique, le doigt le plus en haut semblant toucher la souche. Trois trous alignés sont visibles en bas de ce tuyau. Deux peuvent être des trous de jeu découverts par la main droite du berger qui serait alors en position relevée, le dernier serait plutôt un trou d’accord. La question se pose de la présence d’un second tuyau sous ce tuyau mélodiue car la couleur verte déborde et on peut voir un trait supplémentaire partir de la gueule du chien puis se prolonger sous la main droite et s’évaser en pavillon mais ce n’est pas vraiment net.
Cécilia Nicli op. cit. fig.10
Photo couleur visible sur Initiale le catalogue de manuscrits enluminés de l'ITHT-CNRS : https://initiale.irht.cnrs.fr/codex/5931/465
AMIENS (Somme) : Bibliothèque municipale (Ms.0200 fol 053v. et fol.95r.)
Manuscrit enluminé : Heures de Jacques de Rambures ou Heures à l’usage de Paris :
* fol 053v : personnage coiffé d’un chapeau pointu, en marge gauche d’une annonce aux bergers (avec un berger et une bergère tenant un chien sur ses genoux), tandis que deux autres bergers dansent en se tenant par les deux bras dans la marge inférieure Sans bourdon,tuyau mélodique extérieurement légèrement conique, à peine plus long que la largeur des deux mains (celle du bas arrive presque au bout du tuyau). Sac blanc à col de cygne. * fol 95r : en marge droite, hybride vertical composé en partie supérieure d’un homme tout bleu (peau, vêtements, large chapeau pointu) et en partie inférieure d’un gros ventre et de pattes et queue de dragon (lion ?) rosés. Sans bourdon, tuyau mélodique bleu comme le personnage, extérieurement cylindrique et s’évasant sur la fin en petit pavillon conique, pas de porte-vent représenté, sac blanc ombré de gris présentant davantage un pli qu’un col de cygne.
* fol 053v : personnage coiffé d’un chapeau pointu, en marge gauche d’une annonce aux bergers (avec un berger et une bergère tenant un chien sur ses genoux), tandis que deux autres bergers dansent en se tenant par les deux bras dans la marge inférieure
Sans bourdon,tuyau mélodique extérieurement légèrement conique, à peine plus long que la largeur des deux mains (celle du bas arrive presque au bout du tuyau). Sac blanc à col de cygne.
* fol 95r : en marge droite, hybride vertical composé en partie supérieure d’un homme tout bleu (peau, vêtements, large chapeau pointu) et en partie inférieure d’un gros ventre et de pattes et queue de dragon (lion ?) rosés.
Sans bourdon, tuyau mélodique bleu comme le personnage, extérieurement cylindrique et s’évasant sur la fin en petit pavillon conique, pas de porte-vent représenté, sac blanc ombré de gris présentant davantage un pli qu’un col de cygne.
Vers 1460
Cécilia Nicli op. cit. fig.90 et fig.121 Photo couleur visible sur Initiale le catalogue de manuscrits enluminés de l'ITHT-CNRS : https://initiale.irht.cnrs.fr/codex/202
Visible sur POP
** Gravures (eau-forte) Epreuves du 2ème et du 3ème état : "Le départ du courrier" : au centre de cette composition contenue dans un ovale en hauteur, un jeune "berger" assis confie un petit message à un pigeon en lui faisant signe de partir avec l'index drpit. Un chien est assis à ses pieds et deux moutons se tiennent devant lui, à gauche de la composition. Derrière le jeune homme, à droite de la composition, est posée une musette. Aucune inscription sous les images.
3ème quart XVIIIème, gravé par Jacques Firmin Beauvarlet (Abbeville 25 septembre 1731 - Paris 7 décembre 1797), d'après François Boucher (29 septembre 1703 à Paris - id. 30 mai 1770)
Musette encore assez schématique : deux tuyau mélodiques sur lesquels des trous de jeu sont visibles , sans clefs, celui de gauche (pour le musicien), légèrement plus long que le droit, extérieurement cylindrique puis muni d'un raccord cylindrique avant le trou d'accord. Le plus court extérieurement conique. Les deux pavillons sont bien évidés intérieurement. Le sac semble enveloppé d'une housse de velours uni, orné de noeuds à la souche des tuyaux mélodiques.Ni porte-vent ni soufflet visible.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020599042 et https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020521098
Gravure (burin, taille douce) : "Le départ du courrier" : au centre de cette composition contenue dans un ovale en hauteur, un jeune "berger" assis confie un petit message à un pigeon en lui faisant signe de partir avec l'index drpit. Un chien est assis à ses pieds et deux moutons se tiennent devant lui, à gauche de la composition. Derrière le jeune homme, à droite de la composition, est posée une musette. Aucune inscription (antérieur donc au 4ème état)
Fiche sur la base Joconde du Ministère de la culture : https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/07450033483?base=%5B%22Collections%20des%20mus%C3%A9es%20de%20France%20%28Joconde%29%22%5D&mainSearch=%22Beauvarlet%20d%C3%A9part%22&last_view=%22list%22&idQuery=%2261117a2-74-2d5b-6ef-3011406763c5%22
Fiche sur le site du musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020557779 (photo)
Nota : ce motif de Boucher a fait l'objet d'assez nombreuses reproductions (sur des éventails ou de la vaisselle par exemple)
Autres exemplaires à Strasbourg et hors de France au Musée d'art et d'histoire de la Ville de Genève qui la date plus tardivement (https://www.mahmah.ch/collection/oeuvres/le-berger-recompense/e-2016-2098). Existe également en version coloriée (voir sur https://artifexinopere.com/blog/interpr/peintres/boucher/les-pendants-de-boucher-pastorales/)
MARTIEL (Aveyron) (voir fiche photos) : abbaye de Loc-Dieu, cloitre
Sc/pierre : culot (cul de lampe) de retombée d'ogive sur un des piliers, côté partie couverte du cloître : personnage en pied mais dont la tête est représentée bien plus grosse que le corps. Il est représenté dans une position entre debout et assis, jambes et pieds joints mais genoux fléchis
C. Villeneuve
FLAVIGNY SUR OZERAIN (Côte-d'Or) : Eglise St-Genès, Tableau de la famille Ménassier (Claude ?) : adoration des bergers avec annonce aux bergers dans sa partie gauche (dans la partie inférieure de laquelle deux personnages avancent en s'éclairant d'une torche). Les personnages de l'adoration des bergers sont très serrés, debouts et presque alignés dans le fond de la crèche tandis qu'un berger pieds nus s'avance de dos au premier plan au centre, tenant un mouton sous son bras droit et qu'un autre est agenouillé sur la droite. On remarquera également le personnage cramponné au montant droit de la crèche... Le cornemuseux est debout juste au dessus de la mère et l'enfant.
1er quart XVIIème
Un bourdon d'épaule, assez peu visible (sur l'épaule droite tandis que le sac est tenu un peu en oblique devant le personnage, main gauche en bas du tuyau mélodique), s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique assez long, extérieurement conique mais pavillon non visible (caché par la tête de la Vierge). Courte souche pour ce tuyau mélodique. Porte-vent apparemment conique non tenu en bouche. Sac piriforme brun clair ne montrant pas vraiment de col de cygne.
Voir la page internet "Les Ménassier, peintres en Auxois à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle" par Nicolas Bousser https://www.coupefileart.com/post/les-m%C3%A9nassier-peintres-en-auxois-%C3%A0-la-fin-du-xvie-si%C3%A8cle-et-au-d%C3%A9but-du-xviie-si%C3%A8cle (photo)
Sc/pierre (granite) en bas relief (limite haut relief par endroit) : stèle représentant le buste de François Marie Moranton dit "Le Rouge de Bréca", d'après photographie. Sensiblement identique à la précédente (même modèle, même cadrage) mais reconnaissable à certains détails, notamment les rubans flottant au bout du bourdon. Le cartel au dessus de la figure est également beaucoup plus complet dans la nouvelle version.
2014 Nouvelle stèle mise en place en septembre 2014 car celle déjà présente dans cet inventaire se détériorait avec le temps. A-t-elle remplacé la précédente, est-elle au même endroit exactement, qu'est devenue celle ci-dessus ?
Veuze
Voir la page https://www.lesveuzousdelapresquile.fr/veuze/le-rouge-de-br%C3%A9ca/ (photo des deux stèles)
J.M. Rouquier
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes (77.005.0.23 et 77.998.0.4068)
**Deux exemplaires d'une gravure sur bois de Hans Baldung Grien (?) imprimée par Peter Schaeffer comme l'indique le texte "Inn der löblichen freistatt Strassburg truchts Peter Schäffer bei Hansen Schwingern und ward volendet am ersten Aprilis nach der gebürrt Christi unsers Herren." (inscription gravée sous l'image) Monogramme représentant un G dans un H sous le blason : quatre personnages et quelques animaux entourent un grand blason figurant une sorte de V inversé et trois fleurs. Au dessus flotte un complexe phylactère sur lequel est inscrit "Inge nium vi res su perat" ("Ingenium vires superat" soit "L'ingéniosité l'emporte sur la force"). Les deux personnages debout à droite du blason sont un couple noble (chevalier et sa femme probablement), l'homme coiffé d'un chapeau à grandes plumes. Les deux personnages de gauche sont des bergers comme en témoigne la houlette tenue par celui debout en arrière. Le premier est assis et souffle dans une cornemuse tandis que son chien monte ses pattes avant sur sa cuisse droite et que deux tout petits moutons sont devant ses pieds.
1531 (date en chiffres romains M. D. XXXI. sous l'inscription
Deux bourdons d'épaule partiellement cachés par la tête du musicien, formés de parties extérieurement cylindrique et sensiblement toutes de même diamètres et de petit raccords et pavillons plus ou moins cylindriques de plus fort diamètre. Tuyau mélodique extérieurement légèrement conique et s'évasant en petit pavillon sur sa fin. Les deux dernier trous de jeu sont représentés, le musicien n'ayant pas tous les doigts de la main droite posés (main droite en bas du tuyau mélodique et sac tenu plutôt sous le bras gauche.) Porte-vent assez court tenu en bouche. Sac piriforme sans col de cygne (curieuse implantation du tuyau mélodique).
Fiches disponibles sur le site https://musees-strasbourg.skin-web.org/ (faire une recherche sur "cornemuse" par exemple. A noter qu'en 2024 les fiches des deux exemplaires ne mentionnent pas les mêmes auteurs et graveurs...
Gravure au burin d'Etienne Delaune "Suite de sujets champêtres, bergère et bergers dansant" : gravure ovale en hauteur représentant une ronde de quatre femmes et un homme dansant presque au premier plan (deux chiens sont couchés devant eux), au son d'une cornemuse jouée par un homme assis à droite sur un parallépipède (rocher ?). A l'arrière plan un homme court après un cheval (?) qui s'enfuit, son chargement encore sur le dos, tandis que deux chiens se dressent face à lui et qu'un troisième accourt derrière l'homme tandis que le troupeau de mouton qui séparent le cornemuseux de cette scène plus lointaine continuent à paître. A l'arrière de l'homme courant, quelques maisons puis une haute colline derrière laquelle on aperçoit, à droite, les tours d'une ville. L'arbre du premier plan à gauche comme ceux derrière le cheval en fuite traduisent la présence d'un fort vent.
1569
1 bourdon d'épaule, extérieurement cylindrique, à raccord assez long aux deux tiers et s'évasant en large pavillon sur la toute fin (presque un disque). Tuyau mélodique extérieurement très légèrement conique et s'évasant en pavillon. Porte-vent difficile à distinguer. Sac dont le col de cygne n'est bizarrement pas tout à fait dans la continuité du reste.
Fiche disponible sur le site https://musees-strasbourg.skin-web.org/ (faire une recherche sur "cornemuse" par exemple.
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes (CE 6188)
Gravure au burin d'Etienne Delaune "Suite de sujets champêtres, bergère filant" : gravure ovale en hauteur représentant au premier plan à gauche une bergère en train de filer au fuseau. A droite une chèvre se dresse sur ses pattes arrières pour manger une branche basse. Un peu à l'arrière plan au centre un berger assis à terre jambes croisées joue de la cornemuse sous l'oeil de son chien qui fait le beau devant lui. Il est entouré par ses moutons à droite sous un grand arbre et des bovins à gauche. Derrière lui une rivière traverse le cadre, franchie par un pont bombé. Une barque navigue sur cette rivière. Sur la berge opposée à gauche une ville aux hautes murailles et tours, encore plus à l'arrière plan à droite un moulin à vent.
1 bourdon d'épaule, extérieurement cylindrique et s'évasant en petit pavillon. Court tuyau mélodique formant un curieux angle à angle droit à la fin du long col de cygne du sac. Porte-vent pointant en avant, sac assez peu volumineux.
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes (6105)
Gravure de Johann-Théodore de Bry d'après Pieter van der Heyden :"Emblemata saecularia" (nom de la série de gravures dont celle-ci est le n°13?) portant l'inscription sous l'image : "CONCHA PROCELLOSUM DIC QVA SPE NAVIGAT AEQVOR." "13" : très grand coquille de moule flottant sur les flots (sur lesquels navigue un petit bateau à l'arrière plan) et hébergeant 16 personnages et un chien (?) et un chat. Un arbre sans feuille transperce la coquille supérieure (mi-ouverte), un hibou y est perché ainsi qu'un autre oiseau, un poisson y est pendu de même qu'une sorte d'écuelle au bout d'une longue ficelle, l'un des passager de la coquille se sert dedans au moyen d'une cuiller. La plupart des autres passagers de la coquille sont occupés à chanter en suivant une partition posée sur la table au milieu d'eux. L'un fait semblant d'accompagner en simulant un luth avec un soufflet et un autre simule une harpe avec une grille métallique pour cheminée. Le joueur de cornemuse, représenté assez petit, est en bas à droite, vomissant par dessus bord en tenant toujours sa cornemuse.
1 bourdon d'épaule cylindrique dans sa première partie puis fortement conique après un raccord tronconique. Petit tuyau mélodique conique monté sur le sac via une souche moulurée. Reste de l'instrument non visible
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes (77.2021.0.4303)
Gravure sur cuivre"Scène campagnarde" Un homme richement vêtu, au premier plan à droite avance d'un pas décidéen lançant ses chiens qui semblent vouloir s'en prendre à deux chèvres. Bras droit tendu en avant, main gauche tenant une lance, iltourne toutefois la tête en arrière et vers le bas vers un sujet hors champ. Juste derrière lui un homme souffle dans un cor en demi cercle. L'arrière plan est assez chargé avec une rivière coulant sur la partie gauche vers une ville lointaine. Deux barques flottent sur celle-ci, l'une amarrée assez proche , l'autre naviguant dans le lointain avec quelques personnes à bord. Sur la gauche toujours, un incendie semble dévaster une maison sur une avancée de terre dans la rivière. Au centre de la composition deux chèvres broutent l'attache de la barque amarrée. A l'arrière de celles-ci paissent d'autre chèvres et un berger (vu de trois quart dos gauche) est assis en haut d'une berge assez haute, et joue de la cornemuse au pied d'un grand arbre. En haut à droite quatre personnages qui semblent armés se dirigent vers trois autres dont les têtes ne sont pas visibles, coupées par le haut du cadre.
1599 par Crispin de Passe l'Ancien, ou Crispin de Passe I, ou encore Crispijn van de Passe I, (Arnemuiden 1564 - Utrecht le 6 mars 1637)
Il n'est pas entièrement certain qu'il s'agisse d'une cornemuse : il pourrait s'agir d'un hautbois et d'un houlette posée contre l'épaule. Un bourdon d'épaule très fin, sans raccord et s'évasant légèrement en pavillon, tuyau mélodique également fin, pas très long et s'achevant en pavillon. Sac non visible (de l'autre côté du musiciens d'après la position du bourdon)
Fiche disponible sur le site https://musees-strasbourg.skin-web.org/document/scene-campagnarde/65840c48d2fcc44adbc8c526?q=berger&pos=460&pgn=30 (photo)
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes et des dessins (77.2023.0.572)
Gravure : "Les étoiles qui filent" (représentation du texte de la chanson "Les étoiles qui filent" de Pierre-Jean de Béranger en 1820, texte sans mention d'instruments) : composition comportant une scène principale correspondant au premier couplet (berger couché, en costume rappelant celui des italiens, regardant les étoiles avec un enfant, devant lui sont posés, sa houlette et ce qui pourrait être une cornemuse, un chien ayant les pattes avant posées sur le sac) , quatre scènes périphériques (deux en haut et deux en bas et deux scènes à fond sombre logées entre les deux scènes du haut et la scène principale et passant un peu inaperçues au premier regard.
Entre 1820 et 1857 : gravé par Jean Bein (17 avril 1789 à Goxwiller - 25 mars 1857 à Paris), d'après François-Joseph-Aimé Georges de Lemud (dit Aimé de Lemud, 19 septembre 1816 à Thionville - 9 avril 1887 à Nancy)
Deux tuyaux coniques ou à pavillon coniques et un sac dégonflé seuls visibles
STRASBOURG (Bas-Rhin) : Cabinet des Estampes (CE XXXII.42 (g) )
Lithographie de Godefroy Engelmann (Mulhouse, 17–08–1788 - Paris, 25–04–1839) d'après Emile Jean Horace Vernet (Paris, 30–06–1789 - Paris, 17–01–1863): "Scène d'Auvergne en 1815" (titre gravé sous l'image de même que la mention "Imp.Lith. de G. Engelmann" en bas à gauche. La signature d'Horace Vernet figure juste au dessus de cette mention mais dans l'image elle-même (reproduction de la signature manuscrite du peintre). Dans la campagne (tronc d'arbre un peu cintré s'élevant à droite, maison à toit de chaume se devinant à l'arrière plan à droite, un joueur de cornemuse en costume traditionnel (chapeau à très larges bords, veste, chausse, guètres et sabots), joue de la cornemuse assis sur un rocher, vu de trois quart droit. Un soldat estropié (pied bandé, béquille, donne à manger de la main droite à un petit chien tout en restant perdu dans ses pensées, regard vague, figure triste appuyée sur sa paume gauche. Un femme en costume traditionnel est débout à son côté et semble vouloir le reconforter en lui posant la main sur l'épaule. Cornemuse et costume semblent situer la scène en Basse-Auvergne.
Entre 1815 et 1839
Musette du centre à quelques détails près : 1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique mais mouluré composé d'une courte souche cylindrique séparée de la première partie du bourdon par un petit tore. Puis une longue partie cylindrique occupant environ le tiers de la longueur, très légèrement renflée à son extrémité. Puis deux parties convexes, la première assez courte, la seconde un peu plus longue, puis une courte partie cylindrique, une partie convexe plus longue que les précédentes et enfin une partie cylindrique assez longue à peine renflée à son extrémité. (le terme "partie" dans la description précédente ne préjuge pas du nombre d'éléments séparables de ce bourdon.). Un tuyau mélodique extérieurement conique et s'évasant en pavillon (qui semble très évasé à l'intérieur également) sur lequel le musicien pose les doigts des deux mains mais curieusement très bas sur le tuyau. Un bourdon parallèle, de même forme que le tuyau mélodique (extérieurement conique s'évasant en pavillon, sans raccord visible). La position de la main droite montre bien que ce tuyau passe dans la paume de celle-ci et que les doigts ne s'y posent pas pour jouer. Ces deux tuyaux sont reliés au sac par une souche parallélépipédique avec décor sur le devant. Petit porte vent conique tenu en bouche. Sac de forme animale ayant conservé les moignons des quatre pattes, la souche commune au hautbois et au petit bourdon étant attachée à l'emplacement du cou et le bourdon et porte-vent étant fixés en haut du dos de l'animal.
Autre exemplaire au Musée Carnavalet à Paris
Un détail d'un exemplaire de cette gravure reproduit in Jean-François Chassaing "La tradition de la cornemuse en Basse Auvergne et Sud Bourbonnais" ed. Ipomée 1982
Fiche également disponible sur le site https://musees-strasbourg.skin-web.org/ (faire une recherche sur "cornemuse" par exemple.
PARIS : Musée Carnavalet (G.7734)
Même description que l'exemplaire ci-dessus du Cabinet des Estampes de Strasbourg
PARIS : Musée du Louvre, Grande cruche à anse (inv OA 448)
Grès en relief à glaçure brune, ornée de motifs décoratifs et, sur la partie la plus large, de sorte d'arcades sous chacune desquelles danse un couple texte sous les danseurs, à l'exception de la première sur la gauche du motif développé (interrompu sous l'anse) qui figure un joueur de cornemuse et un joueur de hautbois de profils, une grande cruche quasi cylindrique posée à terre devant le joueur de cornemuse (le joueur de hautbois semble de l'autre côté d'une cloison basse). Texte inscrit sous les danseurs : "GERHET : DV: MVS : DAPER : BLASEN : SO : DANSSEN : DI : BVREN : ALS : WEREN : SI : RASEN : FRS : VF : SPRICHT : BASTOR : ICH : VER : DANS : DI : KAP : M KOR"
1598, d'après des gravures de Hans Sebald Beham (1500 - 1550) Poterie de Raeren (Belgique mais proche de la frontière allemande) probablement.
Deux bourdons d'épaule, de longueur légèrement différentes. Ils semblent passer sur l'épaule gauche du musicien (derrière sa tête car il est vu de profil droit) alors que le sac est tenu sous le bras droit du musicien (main droite en haut du tuyau mélodique). Les deux bourdons s'évasent en pavillon. Tuyau mélodique extérieurement conique, raccordé au sac par un large tore, porte-vent non visible. Sac à col de cygne.
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010097199
Nota le musée du Louvre conserve un vase de Westerwald du XVIIème (inv OA 484) présentant un décor assez similaire mais sur lequel les danseurs sont animés par deux hautbois et non un hautbois et une cornemuse : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010116400
La cruche du musée du Louvre est probablement originaire de Raeren comme celle assez similaire conservée au château d'Ecouen (E. Cl. 1085) ou encore le pichet (E. Cl. 16643) conservé dans ce même château musée, tous deux avec danseurs mais sur lesquels je n'ai pu vérifier la présence de cornemuse ? (voir https://acbx41.over-blog.com/2014/12/cruche-en-gres-scenes-de-danses-paysannes.html et https://acbx41.over-blog.com/2015/01/pichet-danse-de-paysan-raeren.html )
Le Musée de Berck-sur-Mer conserve un pichet similaire avec cornemuse
Le Philadelfia Museum of Art conserve lui aussi une cruche (accession number 1949-25-7, avec cornemuse, voir https://philamuseum.org/collection/object/50731 et un pichet ( accession number 1882-357, avec cornemuse voir https://philamuseum.org/collection/object/37729) tous deux de Raeren et très similaires
Le Töpferei Museum Raeren conserve au moins deux cruches également similaires (inv 4089 et Inv 8288) sur lesquelles figurent également ce même motif de danseurs mais pour lesquelles je n'ai pas encore pu vérifier la présence de cornemuses. Voir https://www.toepfereimuseum.org/Raerener-Steinzeug/Steinzeug-der-Renaissance.aspx?lang=fr-be
Le Musée Ariana, Musée suisse de la céramique et du verre de Genève conserve également un pichet (inv AR 2000-004) avec ce motif (et cornemuse), voir https://www.musee-ariana.ch/collections/oeuvre/pichet-dit-bauerntanzkrug/ar-2000-004
Le Victoria & Albert Museum possède une cruche (accession number 5479-1859, présence de la cornemuse non vérifiée) voir https://collections.vam.ac.uk/item/O160690/jug-beham-sebald/
Voir également celle-ci trouvée en Allemagne à la limite nord de la frontière avec les Pays-Bas (Rotes Siel Emden) : https://archaeologie.ostfriesischelandschaft.de/funde/belgischer-bauerntanz/
Et des recherches sur internet devraient rapidement vous montrer de telles céramiques passant sur le marché des antiquités....
Céramique : grès brun (à pâte grise) de Raeren (Allemagne), pichet avec, sur la partie la plus large, motif de danseurs menés par une cornemuse et un hautbois, inspirés par les gravures d'Hans Sebald Beham. Voir autres références similaires à partir de celle du Musée du Louvre.
Fin XVIème ou XVIIème
Voir mémoire "Grès Allemands découverts dans la Ternoise" par G. DILLY, Conservateur du Musée de Berck et autres chercheurs de la Palme Berckoise (photos et dessins NB) https://www.memoiredopale.fr/wp-content/uploads/2020/11/DILLY-Georges-Gre%CC%80s-allemands-de%CC%81ouverts-dans-la-Ternoise-Amis-du-Passe%CC%81-de-Berck-1979-n%C2%B0-3.pdf
FONTAINE-HENRY (Calvados) (voir fiche photo) : Château ,vestibule
Sculpture : culot à proximité du blason bleu et rouge à pattes d'hermine des Carbonnel-Canisy (inscription en dessous sur un phylactère) : personnage en pied mais très penché en avant, coiffé d'une petit chapeau à bords formant des pointes.
La maladresse de la représentation de l'instrument laisse penser à une sculpture relativement récente (XIXème ou XXème ?)
Représentation fantaisiste car le porte-vent fait office de tuyau mélodique, extérieurement cylindrique, avec quelques trous de jeu représentés au dessus des mains du musicien qui se font presque face dur la partie basse de celui-ci. La découpe en étoile du cuir de la poche pour l'insertion de ce porte-vent est, par contre, assez réaliste. Un autre tuyau très court semble se dresser derrière la main droite du personnage. Sac ovale.,
E. Marois
Dessin à l'encre brune et lavis sur papier brun foncé, avec rehauts de blanc : L'Adoration des bergers, copie d'après Giovanni Francesco Penni, dit Il Fattore, retouché par Michel II Corneille (anciennement attribué à Giulio Romano ainsi qu'à Raphaël). Adoration des bergers devant la modeste crèche en bois et paille, elle même devant d'impressionnants bâtiments antiques (grosses colonnes à gauche, pignon de temple à droite) et sous une apparition lumineuse de Dieu le père entouré de 5 anges. La Vierge est agenouillée au centre, de profil gauche, elle porte l'enfant Jésus de ses bras presque tendus et ils échangent leurs regards. Joseph se tient debout derrière elle, main gauche sur son bâton posé à terre et main droite désignant la mère et son enfant aux bergers situés à droite de la composition et vers lesquels il retourne la tête. Ces bergers sont au nombre de quatre (trois debout et un posant un genou à terre déposant une corbeille). Le quatrième personnage, tout à fait à droite semble être plutôt un ange qu'un berger. Il souffle dans ce qui paraît être une cornemuse. Deux autres bergers arrivent par la gauche de la composition, le premier tenant un chien de la main droite (le chien retourne sa tête vers la gauche) et le second porte un mouton sur ses épaules. Les têtes du boeuf et de l'âne (?) sont visibles au dessus de l'enfant Jésus.
Non daté, probablement XVIème
Bourdon non visible, un tuyau mélodique extérieurement cylindrique, mais s'évasant en pavillon. Le porte vent tenu en bouche, rattaché au sac juste à sur le côté du col de cygne et curieusement plutôt vers l'extérieur de celui-ci par rapport au musicien. Sac tenu sous le bras droit, main gauche en bas du tuyau mélodique.
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020100812
Dessin à l'encre brune et lavis sur papier brun foncé, avec rehauts de blanc : L'Adoration des bergers, copie d'après Giovanni Francesco Penni, dit Il Fattore (anciennennement attribué à Giulio Romano ainsi qu'à Raphaël car annotation "Raphaël" en bas à gauche). Adoration des bergers dans ou plutôt devant un bâtiment et dont la composition correspond à celle de la partie basse du dessin ci-dessus (inv 3600), la suppression de la partie haute (monuments antiques et Dieu le père) faisant passer la composition d'un format en hauteur à un format en largeur. La Vierge est agenouillée au centre, de profil gauche, elle porte l'enfant Jésus de ses bras presque tendus et ils échangent leurs regards. Joseph se tient debout derrière elle, main gauche sur son bâton posé à terre et main droite désignant la mère et son enfant aux bergers situés à droite de la composition et vers lesquels il retourne la tête. Ces bergers sont au nombre de quatre (trois debout et un posant un genou à terre posant une corbeille au sol). Le quatrième berger, tout à fait à droite ressemble plutôt à un ange qu'à un berger mais les autres versions de ce dessin nous confirment qu'il s'agit également d'un berger. Il souffle dans sa cornemuse (identifiable au sac visible sous le bras). Deux autres bergers arrivent par la gauche de la composition, le premier tenant un chien de la main droite (le chien retourne sa tête vers la gauche) et le second porte un mouton sur ses épaules. La tête du boeuf est visible au dessus de l'enfant Jésus.
Bourdon non visible, un tuyau mélodique extérieurement cylindrique, mais s'évasant en pavillon. Le porte vent semble directement relié à ce tuyau mélodique par un coude assez ouvert. Sac tenu sous le bras droit, main gauche en bas du tuyau mélodique.
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020100813
PARIS : Musée du Louvre, département des arts graphiques (inv.7631 LR/ Recto)
Gravure très en largeur (presque une frise avec ses couples de danseurs successifs bordés par les musiciens à gauche jouant assis sur un banc devant une auberge et sa table fournie. Le joueur de hautbois est au premier plan. Il lève très haut son instrument, masquant en partie la tête du cornemuseux et son instrument. Inscription en latin gravée sous l'image. Une scène assez proche de celles figurées par Hans Sebald Beham (cornemuse également assez semblable)
XVIème, gravé par Théodore de Bry (signature gravée à gauche des pieds du premier couple à gauche)
Deux bourdons d'épaule de même longueur et apparemment de même forme mais dont seuls les raccord et la seconde partie (pavillons) sont visibles. Tuyau mélodique extérieurement conique s'évasant en pavillon bien évasé intérieurement aussi. Il est assez long mais moins que le hautbois du second musicien. Sac très volumineux à large col de cygne (davantage plié que véritable)= col de cygne). Porte-vent non visible.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020538632 ( photo)
Autre exemplaire au cabinet des estampes de Strasbourg
PARIS : Musée du Louvre, cabinet des dessins (inv. 217630 LR)
Gravure "La Danse Champestre" (titre gravé sous l'illustration et surmontant le texte : "Dans nos champs Fortunez ou l'aimable nature Se plait à prodiguer ce qui charme les sens, Nous goutons à loisir une volupté pure, Tous nos plaisirs sont innocens. L'intérêt ni l'orgueil n'ont point ici de place, Et de tous nos désirs le plus ambitieux C'est celui de danser avec le plus de grace; Et de savoir aimer le mieux" "Gravé par p. Dupin d'arès le tableau original de la hauteur d'un pied 7 pouces et de la longueur d'un pied 10 pouces peint par Watteaux Paris chez Dupin rue St Jacques au dessus de la rue des Mathurins au coeur bon - et chez Surugue (?) graveur du Roy rue des Royers (Noyers ?) vis à vis S. Yves - avec privilège du Roy"
Dans un jardin à la végétation dense mais ouvrant une vue en haut à gauche sur une maison à toit de chaume (?) et une petite ouverture sur le ciel en haut vers la droite, Un couple danse au son d'une musette (musicien debout un peu en hauteur, d'un petit hautbois (jeune homme debout devant le joueur de musette, un peu plus bas et d'une femme assise jouant d'un grand tambourin à cymbalettes. Un quatrième personnage, verre à la main observe de près le joueur de hautbois. Une fillette tend les mains vers la danseuse que lui jette un regard.
Première moitié XVIIIème par Pierre Dupin (1690-1751) d'après (Jean-)Antoine Watteau 1684 à Valenciennes - 1721 à Nogent-sur-Seine) Musette baroque à deux chalumeaux comme Watteau en a représenté quelques-unes, extérieurement cylindriques, de diamètre assez fort, s'évasant chacun en petit pavillon. Le chalumeau de la main droite du musicien est légèrement plus petit à tous les rapports (longeur, diamètre...) que celui sur laquelle le musicien pose sa main gauche. Ils sont tous deux blancs à l'exception de la partie cylindrique de leurs souches qui sont noires, chacune de ces souches semblant reliée indépendamment au sac. Boîte à bourdons latérale, sans layette visible, noire à extrémité blanche ("dome" mais ne paraissant pas bombé), On devine le soufflet. Gros sac à col de cygne, orné d'une sorte de fleur en tissu au niveau de la souche du chalumeau de la main droite. S'agissant d'une gravure, tout est inversé par rapport à la position habituelle d'un joueur de musette : sac sous le bras droit et soufflet sous le gauche, boîte à bourdon pointant vers le bras gauche.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020552254 (photo)
Dessin à l'encre brune et lavis. "Danse villageoise" (Faisait partie d'un album aujourd'hui séparé) : le cadre semble être un jardin avec un arbre à gauche penchant jusqu'au milieu de la composition et une maison à droite dont le balcon du 1er étage est occupé par cinq personnages (penchés sur la rembarde, voire assis dessus) et sous lequel le joueur de cornemuse se tient debout, un guitariste (?) à sa droite, une femme jouant d'un grand tambour de basque assise à terre devant lui et une autre jouant des castagnettes derrière. Ils jouent pour un couple debout au centre et dont l'attitude, bras baissés et pieds presque joints semble plus traduire l'attente que la danse, ou alors une danse très posée... De nombreux personnages font cercle autour d'eux dont certains à gauche juchés sur un petit piedestal (muret ?). La vue s'ouvre au loin au centre sur deux hautes collines.
XVIIIème par Hubert Robert
Dessin très imprécis (esquisse) sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement cylindrique, présentant un curieux décalage sur le bas et s'évasant légèrement en pavillon. Porte-vent en bouche. Sac piriforme assez volumineux. Le musicien a la main gauche tout en haut du tuyau mélodique, la droite n'est pas visible (posée sur la base du porte-vent ?).
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020034028 (photo)
PARIS : Musée du Louvre, cabinet des dessins (RF 14486.7 )
Gravure légèrement coloriée : "Danse paysanne dans un village" (fait partie d'un album de 45 feuillets numérotés au crayon dans la marge, celui-ci étant le n°8). La scène se déroule en extérieur, entre un grand arbre à gauche qui étend ses frondaison jusqu'au milieu de la composition et un grand mur qui se dresse en diagonale et sur lequel est assis le joueur de cornemuse. Derrière ce mur (dont le sommet est couvert de végétation) on distingue le haut de quelques arbres puis une grande maison à droite. Trois gerbes sont posées contre le retour du mur tout à droite de la composition (et deux posées au dessus sur le dessus du mur, juste derrière le musicien). Une ronde de 3 danseuses et 4 danseurs sautille allègrement sous le joueur de cornemuse. Ils sont observés par 6 personnages groupés au pied de l'arbre de gauche, autour d'un tonneau (?) faisant office de table
1756 par Johann Georg WILLE (signé et daté, en bas à gauche, à la plume et encre brune "J.G. Wille 1756")
Pas de bourdon d'épaule. Très long tuyau mélodique conique s'évasant davantage à la toute fin (pavillon) et sur lequel le musicien pose sa main gauche tout en haut (main droite non visible). Il semble y avoir un second tuyau conique, plus court, légèrement divergent, côté main droite du musicien. Petit porte-vent en bouche. Sac à col de cygne court.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020030320 (photo)
Burin de Hans Sebald Beham (1500-1550) : Une femme et deux musiciens : sur un fond sombre, deux musiciens s'avancent en jouant, de profil droit, le cornemuseux plus près de nous et légèrement en avant de son collègue. Une épée au côté, il marche d'un pas plus décidé, plus penché en avant. Ils commencent à passer devant une femme de face qui tourne la tête vers le hautboïste. Le joueur de cornemuse a la tête couronnée de feuilles tandis que le joueur de hautbois, une hache à la ceinture, est coiffé d'un chapeau.
Première moitié XVIème (monogramme HSP en bas à droite mais pas de date
Deux bourdons d'épaule montés sur une souche cylindrique commune. ils sont identiques jusqu'au raccord médian puis l'un est légèrement plus court que l'autre sur la seconde partie s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique relativement court (guère plus long que la largeur des deux mains) et moitié moins long que le hautbois du second musicien qui est également d'une fort diamètre. Le tuyau mélodique semble cylindrique s'évasant en petit pavillon. Porte-vent cylindrique tenu en bouche et monté sur le sac à proximité immédiate de la souche des bourdons. Sac assez volumineux a col de cygne renflé au niveau des souches bourdon et porte-vent. Sac tenu sur le ventre mais légèrement du côté droit, comme le montrent d'ailleurs les bourdons qui passent sur l'épaule droite. Main gauche en bas du tuyau mélodique.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020573019 (photo)
Burin de Hans Sebald Beham (1500-1550) : Deux musiciens dans la série de 12 gravures (9 conservées ici et montée sur une même feuille) Les noces de village. Un joueur de cornemuse et un joueur de hautbois sont représentés de trois quart droit, le cornemuseux plus près de nous, un peu penché sur son instrument par rapport au joueur de hautbois qui se tient plus droit. se dernier est coiffé d'un chapeau au bord avant plus large et relevé, orné d'une plume dressée tandis que le joueur de cornemuse est coiffé d'un capuchon orné de deux plus longues plumes, l'une droite et l'autre recourbée.
1537 (monogramme HSP en haut à droite mais pas de date inscrite)
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020539361
Burin de Hans Sebald Beham (1500-1550) : Couple de danseurs et couple de musiciens : un joueur de cornemuse et un joueur de hautbois sont debout à droite de la composition, un arbre derrière eux et séparés par une sorte de pierre parallépipédique sur laquelle est posé un pichet et devant laquelle est posé une cruche. Un coupe de danseur s'élance devant eux vers la gauche de la composition, l'homme en avant tendant la main droite sur le côté et vers le ciel et la femme suivant d'une allure moins décidée. Inscriptions "DIE ZWELF MONET SEN GEDHON. WOL AUF GREDT WIR FOENS WIDER ON" en haut, ".MON.S." devant le visage du hautboïste et "SUN.S." derrière l'arbre
1546 (monogramme HSP au milieu à gauche avec date au dessus)
Deux bourdons d'épaule montés sur le sac sans souches visibles. ils sont cylindriques jusqu'au raccord médian, l'un déjà très légèrement plus court que l'autre, cette différence s'accentuant sur la seconde partie qui s'évase pour chacun en pavillon. Tuyau mélodique sensiblement aussi long que le hautbois du second musicien qui est d'un diamètre similaire et dont le gros cylindre supérieur laisse penser qu'il peut s'agir d'un hautbois à capsule. Le tuyau mélodique semble légèrement conique s'évasant en petit pavillon, la perce finale étant assez large par rapport à l'extérieur du tuyau. Porte-vent cylindrique tenu en bouche et monté sur le sac sans véritable souche pas très loin du premier bourdons . Sac assez volumineux a col de cygne court. Sac tenu sur le ventre mais légèrement du côté gauche, comme le montrent d'ailleurs les bourdons qui passent sur l'épaule gauche. Main droite en bas du tuyau mélodique.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020572990
Manuscrit enluminé : "Graduel de Vauclair (hiver)" dit encore "Graduel cistercien", lettrine O historiée au tiers (et à gauche) d’une page en notation carrée : annonce aux bergers : deux bergers sont debout à droite, l'un derrière l'autre mais tout deux regardent l'ange annonciateur qui semble sortir d'un nuage gris et tient son phylactère (très petit, coudé aux deux extrémités non lisible) dans la main gauche et dresse l'index de la droite en l'air. Entre ces trois figures, un berger tête nue, est assis sur un monticule (rocher ?) beige, face à ses deux acolytes et dos à l'ange. Il a les deux mains placées sur le tuyau mélodique de sa cornemuse mais ne tient plus le porte-vent en bouche. En bas à droite trois moutons et deux chèvres dressées sur leur pattes arrières pour brouter un petit arbuste, tout à fait dans la même position, celle de derrière semblant un écho de la première et on ne la distinguerait pas s'il n'y avait quatre cornes.
XIIIème à Vauclair (Aisne)
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement cylindrique, s'achevant par un pavillon en forme de tête animale
Cécilia Nicli op. cit. fig.1
Fiche avec intégralité de l'ouvrage en photos sur le site de la bibliothèque de Laon https://bibliotheque-numerique.ville-laon.fr/idurl/1/1458 lien sur le folio : https://bibliotheque-numerique.ville-laon.fr/viewer/1458/?offset=#page=33&viewer=picture&o=bookmark&n=0&q= (photo 33/360)
Manuscrit enluminé : Glose d’André sur les Décrétales, personnage debout sur une lettrine P, vêtu de rouge jusqu’au capuchon mais chausses et chaussures noires. Il est représenté dans une position qui pourrait être celle d’un berger d’annonce aux bergers, main droite sur le tuyau mélodique de sa cornemuse et main droite légèrement levée, doigts vers la haut, paume en avant. Il regarde légèrement vers le haut.
XIVème, Laon
Sans bourdon, tuyau mélodique bleu extérieurement cylindrique, sans trou de jeu figuré. Petit porte-vent légèrement conique bleu également. Sac brun ovale sans col de cygne.
Cécilia Nicli op. cit. fig.82
Fiche avec intégralité de l'ouvrage en photos sur le site de la bibliothèque de Laon https://bibliotheque-numerique.ville-laon.fr/idurl/1/1483 lien sur le folio : https://bibliotheque-numerique.ville-laon.fr/viewer/1483/?offset=14#page=313&viewer=picture&o=info&n=0&q= (photo 313/471)
Manuscrit enluminé : Heures de Devisme : personnages uniques au sein de bandes verticales formant chacune une marge unique et bien délimitée sur une page de texte. Ces personnages sont placés au sein de décors végétaux brun (traits) bleu, vert et or (aplats) sur fond blanc. Présence de rouge (sortes de fraises) uniquement sur la quatrième (fol 168v.)
** fol145r. et fol.145v. : dessins très similaires (symétrie horizontale laissant penser à une recopie d’une face à l’autre par transparence) personnages à capuchon jouant de la cornemuse assis sur le dos d’un animal (ours ?) 1 bourdon d’épaule apparemment d’un seul tenant, extérieurement conique. Tuyau mélodique extérieurement conique de longueur environ moitié du bourdon. Petit sac à col de cygne tenu devant le ventre. Petit porte-vent devant la bouche -fol.145r. bourdon d’épaule paraissant un peu plus décoré (stries, petit tore en guise de pavillon), tuyau mélodique plus droit et s’évasant davantage en pavillon. Sac gris comme le capuchon du musicien -fol.145v. bourdon d’épaule sans aucun décor, tuyau mélodique légèrement courbe dans sa partie supérieure, sac brun à reflets dorés comme le capuchon du musicien * fol. 158r. hybride homme animal : sorte de centaure formé d’un tronc–tête-bras habillé (en jaune avec capuche à oreilles pointues) et du ventre (horizontal), pattes arrière et queue d’un lion ( ?) 1 bourdon d’épaule apparemment d’un seul tenant, extérieurement conique décoré de quelques traits. Tuyau mélodique extérieurement conique de longueur environ trois quart du bourdon. Petit sac à col de cygne tenu plutôt sous le bras gauche. Petit porte-vent dressé mais non en bouche * fol. 168v. hybride homme animal : sorte de centaure formé d’un tronc–tête-bras habillé (en brun avec capuche grise légèrement violacée à oreilles pointues) et partie arrière de forme assez imprécise mais plutôt sphérique (avec une queue relevée ?)
** fol145r. et fol.145v. : dessins très similaires (symétrie horizontale laissant penser à une recopie d’une face à l’autre par transparence) personnages à capuchon jouant de la cornemuse assis sur le dos d’un animal (ours ?)
1 bourdon d’épaule apparemment d’un seul tenant, extérieurement conique. Tuyau mélodique extérieurement conique de longueur environ moitié du bourdon. Petit sac à col de cygne tenu devant le ventre. Petit porte-vent devant la bouche
-fol.145r. bourdon d’épaule paraissant un peu plus décoré (stries, petit tore en guise de pavillon), tuyau mélodique plus droit et s’évasant davantage en pavillon. Sac gris comme le capuchon du musicien -fol.145v. bourdon d’épaule sans aucun décor, tuyau mélodique légèrement courbe dans sa partie supérieure, sac brun à reflets dorés comme le capuchon du musicien
-fol.145r. bourdon d’épaule paraissant un peu plus décoré (stries, petit tore en guise de pavillon), tuyau mélodique plus droit et s’évasant davantage en pavillon. Sac gris comme le capuchon du musicien
-fol.145v. bourdon d’épaule sans aucun décor, tuyau mélodique légèrement courbe dans sa partie supérieure, sac brun à reflets dorés comme le capuchon du musicien
* fol. 158r. hybride homme animal : sorte de centaure formé d’un tronc–tête-bras habillé (en jaune avec capuche à oreilles pointues) et du ventre (horizontal), pattes arrière et queue d’un lion ( ?)
1 bourdon d’épaule apparemment d’un seul tenant, extérieurement conique décoré de quelques traits. Tuyau mélodique extérieurement conique de longueur environ trois quart du bourdon. Petit sac à col de cygne tenu plutôt sous le bras gauche. Petit porte-vent dressé mais non en bouche
* fol. 168v. hybride homme animal : sorte de centaure formé d’un tronc–tête-bras habillé (en brun avec capuche grise légèrement violacée à oreilles pointues) et partie arrière de forme assez imprécise mais plutôt sphérique (avec une queue relevée ?)
1 long bourdon d’épaule apparemment d’un seul tenant, extérieurement conique. Tuyau mélodique extérieurement conique . Petit sac à col de cygne long et très fin tenu sous le bras gauche. Petit porte-vent dressé mais non en bouche
XVème, Laon
Cécilia Nicli op. cit. fig.84
Fiche avec intégralité de l'ouvrage en photos sur le site de la bibliothèque de Laon : https://bibliotheque-numerique.ville-laon.fr/idurl/1/1447 lien sur les folios : fol 145r : https://bibliotheque-numerique.ville-laon.fr/viewer/1447/?offset=23#page=293&viewer=picture&o=bookmark&n=0&q= (photo 293/596) fol 145v : https://bibliotheque-numerique.ville-laon.fr/viewer/1447/?offset=23#page=294&viewer=picture&o=bookmark&n=0&q= (photo 294/596) fol 158r : https://bibliotheque-numerique.ville-laon.fr/viewer/1447/?offset=23#page=319&viewer=picture&o=bookmark&n=0&q= (photo 319/596) fol 168v : https://bibliotheque-numerique.ville-laon.fr/viewer/1447/?offset=23#page=340&viewer=picture&o=bookmark&n=0&q= (photo 340/596)
CALAIS (Pas-de-Calais) (voir fiche photos) : Deux grilles en fonte aux 106 et 108 rue de la Commune de Paris
Fonte moulée : les deux grilles sont montées musette vers l'avant mais tête en bas. Trophée avec musette, tambourin, flûte de Pan, flûte et clarinette
Nombreux exemplaires de cette grille, dans toute la France, posées dans différents sens, voir liste à partir de celles de Metz
LONGUEVAL (Somme) : mémorial au carrefour D20 et D197
Sculpture sur pierre : piper en pied s'élançant pour franchir un obstacle, le pied gauche sur celui-ci. Il est vêtu d'une veste militaire et d'un kilt et coiffé d'un casque conique.
Inauguré le 20 juillet 2002, réalisé par le sculpteur britannique Andy De Comyn
Grande cornemuse écossaise aux tuyaux noirs (visiblement pas en pierre), fidèlement représentée
Voir page https://www.memoirederugby.com/Le-Piper-de-Longueval-et-celui-d-Albert
PARIS : Musée du Louvre, Canapé style Louis XV (dépôt du Musée National du château de Fontainebleau F 572 C). Fait partie d'un ensemble de un canapé, une causeuse, deux fauteuils et six chaises
Tapisserie (basse lisse) du siège d’un canapé réalisé par Michel Victor Cruchet et la Manufacture de Beauvais : trophée avec cornemuse, tambour sur cadre à cymbalettes. Sur le dossier : flûte de Pan et deux flûtes (fifres ?) croisées
Vers 1847
Deux chalumeaux de longueurs différentes, le plus long extérieurement cylindrique s'évasant en pavillon
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010116760 (photo mais, en 2024, pas de photo de dessus avec siège bien visible)
PARIS : Musée du Louvre, Département des Arts graphiques (inv.L 194 LR/1 Recto)
Gravure sur bois : "Frontispice : La Grande Danse Macabre des Hommes et des Femmes historiées et renouvellée de vieux Gaulois, en langage le plus poli de notre temps". Quatre squelettes en pied jouent cornemuse, orgue portatif, harbe et flûte à trois trous / petit tambour.
1728 : d'après un anonyme français du XVIème siècle. "A Troyes chez Jean Garnier, Imprimeur libraire, rue du Temple"
Un bourdon d'épaule extérieurement cylindrique, doté d'une petite fontanelle cylindrique juste avant le pavillon. Tuyau mélodique en grande partie masqué par les mains du squelette mais semblant extérieurement conique, petit porte-vent cylindrique, poche à col de cygne un peu anguleux.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020601439 (photo) Voir autres exemplaires de cette édition et éditions plus anciennes à partir de la référence de Troyes
PARIS : Bibliothèque Forney (TI 181114 GF)
Tissu imprimé (coton imprimé en rouge à la plaque de cuivre) : "L'art d'aimer ou l'agréable leçon" d'après François Boucher (l'enfant à la cornemuse serait issu d'un dessin de Philippe de la Salle) : cinq scènes formant des blocs non jointifs toutes tronquées par le bords de cette pièce rectangulaire (en hauteur) de petite taille. Au milieu un enfant de profil gauche assis et soufflant dans sa cornemuse
Fin XVIIIème (peinture de Boucher datant de 1748) ou XIXème, Manufacture Meillier à Beautiran ou copie d'après.
1 bourdon d'épaule à pavillon, tuyau mélodique de petite taille
Fiche sur le site des Bibliothèques de Paris : https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0000849928.locale=fr
Nota : la version ci-après est différente à plusieurs égards : les scènes ne sont pas agencées exactement de la même manière : l'enfant joueur de cornemuse est, par exemple, plus éloigné du gros vase, et les espaces entre les scènes ne sont pas vides : il y a continuité des dessins par des motifs végétaux, des éléments de paysage, bateaux etc... Sur la présente version, il n'y a rien à droite du baquet retourné sur lequel est assis l'enfant et pas de cyprès derrière le pavillon du bourdon de la cornemuse.
PARIS : Bibliothèque Forney (TI 181123 GF)
Tissu imprimé (coton imprimé en rouge à la plaque de cuivre) : "L'art d'aimer ou l'agréable leçon" d'après François Boucher (l'enfant à la cornemuse serait issu d'un dessin de Philippe de la Salle) : cinq scènes formant des blocs reliées par des végétaux, toutes tronquées par le bords de cette pièce de petite taille et en forme de L. Au milieu à gauche un enfant de profil gauche assis et soufflant dans sa cornemuse
1844, Manufacture Bolbecaise. (Datée et signée sous les pieds de la bergère : "Jamet sculp. 1844 ")
Nota : Version identique à celle du Musée de l'impression sur étoffe de Mulhouse (cf cat. "Toiles de Nantes des XVIIIème et XIXème siècles" p.113)
Plaque de cuivre conservée au Musée Lambinet de Versailles
PARIS : Bibliothèque historique de la Ville de Paris : Deux dessins de Maurice Sand tirés de son carnet "1855 (suite) à 1860 croquis de voyage par Maurice Sand". Les deux dessins, d'une quinzaine de cm de haut sont été découpés et collés sur le même folio de ce carnet de croquis (Sand H-0395 fol 30 Donation Aurore Sand 1953)
Dessins à la mine de plomb représentant un joueur de boha (coiffé d'un large béret, vêtu d'une blouse aux manches légèrement roulées, d'un pantalon à pièces aux genoux (représentation de face) et de sabots. Il semble avoir un foulard dépassant de la blouse sur le côté gauche), assis sur un tabouret (tabouret visible sur l'un des dessins seulement). Légendes sur les deux dessins : "joueur de chiabrette - 1855" auraient été dessinés à Guillery dans les Landes * représentation de profil droit du musicien assis : Ce dessin semble moins précis dans la représentation de l'instrument que le second (voir ci-après), il s'agit sans doute du premier réalisé. Il est placé à gauche dans le carnet de croquis * représentation quasi de face du musicien assis : plus réaliste dans la représentation de l'instrument
1855
Cornemuse landaise (boha) légèrement stylisée car si le brunidé est bien représenté, il est trop long sur la représentation de profil et sur celle-ci le musicien tient la poche de sa main gauche (dans les deux cas la main droite est sur le bas du pihet). Sur la représentation de face, le pihet est relié au sac par une souche tronconique, dans la représentation de profil, celle-ci est cylindrique et de diamètre inférieur à celui du sac à cet endroit. Dans les deux cas il est difficile de voir que le pihet est de section rectangulaire. Pour le reste poche de forme et proportion correcte, porte-vent légèrement conique tenu en bouche.
Pochette (double page intérieure) du DVD "Un monde de boha" Visualisable sur le site de la bibliothèque à l'adresse : https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001851476/v0031.simple.highlight=Sand%20H-0395.selectedTab=record
Site internet de la bibliothèque (sans image en juillet 2024) : https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0002282645.locale=fr
Gravure : joueur de cornemuse, écuyer, prêtre, fauconnier des XVe et XVIe siècles
XIXème ?
Vitrail : Adoration des bergers (à gauche) avec anges musiciens (à droite : violon baroque et mandoline à fond bombé). Trois bergers dont deux barbus revêtus d'une pelisse sur une chemise à manche courte, l'un agenouillé mains jointes et l'autre debout soufflant calmement dans sa cornemuse, le troisième, plus jeune, imberbe et vêtu d'une longue tunique rouge porte un agneau dans ses bras et le caresse d'une main. Au centre la Sainte Famille, l'enfant Jésus couché face aux bergers.
Fin XIXème ou début XXème d'après le style
J.C. Godin
Fonte moulée : Grille connue à de nombreux exemplaires en France. Trophée d'instrument avec musette, flûte de Pan, clarinette et tambour de Basque à cymbalettes. Cette grille a été montée tête en bas : la musette a ses chalumeaux dirigés vers le bas et le ruban feluri auquel est classiquement suspendu le tropée se situe en dessous de celui-ci....
BESANCON (Doubs) : Bibliothèque Municipale Collection Pierre-Adrien Pâris cote 500
Gravure : frontispice de l'ouvrage : "Représentation des fêtes données par la ville de Strasbourg pour la convalescence du Roi, à l'arrivée et pendant le séjour de Sa Majesté en cette ville : inventé, dessiné et dirigé par J. M. Weiss, graveur de la ville de Strasbourg". Cadre baroque entourant le titre de l'ouvrage et autres mentions, blason couronné à trois fleur de lys en haut, duquel rayonne des drapeaux, un trophée d'instruments de musique de chaque côté à mi hauteur environ : à gauche musette, violon, basson, tambour de Provence, une seule baguette, flûte à bec qui est donc probablement à trois trous, masque. A droite : guitare, violoncelle, hautbois, flûte traversière, bâton avec ce qui est probablement une vessie de porc suspendue à son extrémité. En partie basse blason entouré de deux lions
1745 (date d'après la fiche sur Mémoire Vive), Gravure de Marvie Martin (mention en bas à gauche), Imprimé par Laurent Aubert à Paris
Musette stylisée : un tuyau mélodique extérieurement cylindrique, doté de 6 trous sur la face supérieure de cette partie, puis présentant une partie renflée en olive précédent un pavillon conique. Petit bourdon parallèle à ce tuyau mélodique, semblant aplati à mi longueur et s'achevant en biseau à la hauteur du début de la partie renflée du tuyau mélodique. Ces deux tuyaux sont montés sur une souche commune de section ellispoïdale (toute cette partie fait davantage penser à une musette du Centre qu'à une musette baroque). Boîte à bourdons à layettes alignées deux par deux et dôme final assez prononcé. Soufflet trapézoïdal visible à l'arrière du sac. Sac avec galon ornant la couture (très probablement d'une robe et non du sac lui-même) et frange à l'insertion de la souche du tuyau mélodique et de son bourdon parallèle Voir sur le site Mémoire Vive de la Ville de Besançon la fiche https://memoirevive.besancon.fr/ark:/48565/jh1350ldcpmz
1744 (date sur la couverture), Gravure de Marvie Martin (mention en bas à gauche), Imprimé par Laurent Aubert à Paris
Musette stylisée : un tuyau mélodique extérieurement cylindrique, doté de 6 trous sur la face supérieure de cette partie, puis présentant une partie renflée en olive précédent un pavillon conique. Petit bourdon parallèle à ce tuyau mélodique, semblant aplati à mi longueur et s'achevant en biseau à la hauteur du début de la partie renflée du tuyau mélodique. Ces deux tuyaux sont montés sur une souche commune de section ellispoïdale (toute cette partie fait davantage penser à une musette du Centre qu'à une musette baroque). Boîte à bourdons à layettes alignées deux par deux et dôme final assez prononcé. Soufflet trapézoïdal visible à l'arrière du sac. Sac avec galon ornant la couture (très probablement d'une robe et non du sac lui-même) et frange à l'insertion de la souche du tuyau mélodique et de son bourdon parallèle
Voir fiche avec photo sur le site de l'INHA : https://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection/item/13513-representation-des-fetes-donnees-par-la-ville-de-strasbourg-pour-la-convalescence-du-roi
1747 (date d'édition d'après Gallica), Gravure de Marvie Martin (mention en bas à gauche), Imprimé par Laurent Aubert à Paris
Voir fiche avec photo sur Gallica (mais en moins bonne qualité que celui de l'INHA sur https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k11183
PARIS : Musée du Louvre :
Tableau (huile sur toile) attribué à Pierre Antoine Quillard dans le style de Watteau : "Danse villageoise" scène de danse en extérieur (mais assez sombre car sous les arbres) : malgré le titre il s'agit d'une scène présentant une assemblée de la noblesse. Un couple danse au centre, l'homme, de fac mais dont on ne voit pas le visage faisant passer sa cavalière (de dos) sous son bras droit. Parmi l'assistance qui fait presque cercle autour d'eux (cercle ouvert dans la direction du spectateur avec bouquet de fleurs), on remarquera un vieillard barbu, le menton sur sa canne, sur la droite de la composition. Le joueur de cornemuse nous tourne le dos, un peu à gauche des danseurs mais plus près de nous.
1er quart XVIIIème
Seul l'arrière du sac est visible mais s'agissant du seul musicien possible dans cette scène et vu la position du personnage il y a peu de doute que ce soit une musette
Fiche sur le site du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010065347 (photo)
Gravure à l'eau forte 2èe état (feuille 15,3 x 20,2cm) "La danse sous les arbres" représentant une scène similaire à celle de la référence ci-dessus et au tableau de Claude Gellée dit Le Lorrain (1600-1682) conservé dans ce même musée (cf ref). Trois groupes d'arbres forment une sorte de large clairière dans laquelle se déroule cette scène, tandis que la vue s'ouvre sur un paysage à l'arrière de ces arbres. Entre les arbres de gauche et ceux du centre, deux vaches paissent. En bas à droite est couché un tronc d'arbre (plus facile à identifier que sur la gravure précédente même si celle-ci présente un plan plus serré). Le cornemuseux est assis sur ce tronc, vu de trois quart dos, tandis que deux peronnages sont assis à terre à sa droite appuyés sur ce tronc et trois autres personnages se tiennent encore à leur droite. Au centre de la composition danse un trio : un homme à gauche se dirige vers une femme au tambourin face à lui, tous deux un pied en l'air, tandis qu'une femme entre les deux (plus près de l'homme toutefois) nous fait face et semble plus statique.
Cornemuse partiellement visible seulement : 1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique mais s'évasant en pavillon. 1 tuyau mélodique assez sembable, tenu assez bas par le berger. On distinque ce qui doit être un petit porte-vent sur le col du sac assez volumineux de l'instrument.
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020520087 (photo)
Gravure à l'eau forte : "Le départ pour les champs" : trois personnages marchent derrière un troupeaux de vaches et chèvres, l'un juché sur un âne. Au centre de la composition (derrière le troupeau) un bouquet d'arbres, à droite un pont à deux arches mène à une zone plus rocheuse sur laquelle s'élève une maison puis le chemin semble se prolonger vers d'autres bâtiments encore plus à l'arrière plan (plus haut et à droite)
XVIIème gravé par Claude Gellée dit Le Lorrain (1600-1682) lui même
Cornemuse (?) à peine visible : sans bourdon (?), tuyau mélodique à pavillon, sac sous le bras droit.
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020520093 (photo)
PARIS : Musée du Louvre, (L 48 LR/173 Recto)
Gravure : "Le mois d'avril", gravure ovale sur feuille rectangulaire avec inscriptions hors de l'ovale : "Avril" "Cum Pri Regis" (avec privilègue du roi). Un berger est assis au premier plan, de profil droit et tenant une houlette posée à terre de la main droite tandis que la gauche tien le menton de sa voisine agenouillée qui tresse une couronne. A côté de celle-ci une seconde femme debout se penche pour ramasser des plantes et les mettre dans son panier. Au second plan bâtiments sur la gauche, puis deux groupes de moutons et cornemuseux à droite adossé à un arbre. Sur le plan suivant une femme trait une vache au centre tandis qu'un homme semble chasser avec ses chiens en sonnant dans un petit cor en quart de cercle. Bâtiments à l'arrière plan. Un taureau apparaît dans le ciel au centre semblant porté par les nuages. Il est surmonté par le signe zodiacal correspondant. (Pas de cornemuse au premier plan, contrairement à une des assiettes ci-après)
1568 par Etienne Delaune graveur
Sans bourdon, hautbois conique, petit porte-vent
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020576977 (photo)
Cette gravure (ainsi que celles des autres mois) a servi de modèle à des assiettes et plats ronds émaillés dont quatre conservées dans ce même musée (voir cette référence et suivantes)
PARIS : Musée du Louvre, (R.289, ancienne coll Rotschild)
Assiette émaillée : "Le mois d'avril", cornemuseux à l'arrière plan à droite. (Pas de cornemuse au premier planet la tête du cornemuseux arrive plus bas que la première branche de l'arbre dans son dos,)
Fin XVIème par le maître I.C. d'après une gravure d'Etienne Delaune (voir exemplaire dans ce musée)
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010117205 (photo)
PARIS : Musée du Louvre, (OA 7229 )
Porcelaine : tasse et sa soucoupe, chacune ornée d'une scène en médaillon : enfant joueur de cornemuse dans l'esprit de F. Boucher sur la soucoupe. Il est assis à terre au coin des murailles d'une grande bâtisse avec petite tourelle latérale (échauguette). Il est penché en avant sur son intrument dans une position qui semble bien instable.
1760 : Manufacture de Sèvres, peint par André-Vincent Vieillard, dit aussi , Veillard père (1717 - 1790)
Musette stylisée à deux chalumeaux ? (difficile à décrire d'après la photo noir et blanc du site du musée visible en 2024)
Fiche sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010099535 (photo)
Nouvelle référence mais vient probablement remplacer une existante erronée car présentée comme "Le Cortège de noce" :
PARIS : Musée du Louvre (RF 2004 10)
Tableau de Pieter Brueghel II (Bruxelles, 1564 - Anvers, vers 1637/1638) d'après Pieter Brueghel l'ancien : "Danse de noce en plein air" ou "Danse de la mariée : scène de danse en plein air, entre quelques gros troncs d'arbres dont on ne voit pas quasiment pas les feuillages : deux cornemuseux adossés à l'un de ces troncs, sur la droite de la scène, font danser quatre couples tandis qu'un cinquième s'embrasse sur la bouche sur la gauche. La mariée, imposante dans sa robe noire, est assise à l'arrière plan au centre, devant un drap gris suspendu de travers par deux cordes, une couronne occupant le centre de ce drap. Un homme et une femme, de part et d'autre de la table, semblent lui présenter le plat rond posé devant elle. de nombreuses personnes se serrent (surtout à gauche), pour assister à la scène. D'autres personnes moins intéressées les entourent, s'embrassant, buvant à même une grosse cruche etc.Une maison à toit de chaume, sans fenêtre, occupe tout le tiers gauche de cet arrière plan.
1610
2 cornemuses flamandes, à bourdons vericaux implantés haut. Les bourdons de la première sont bien plus long que ceux de la seconde, implantés très haut sur le sac et penchés légèrement en arrière, semblant s'appuyer contre le tronc. Ils sont de longueurs différentes, le plus court semblant aux deux tiers du plus long (un élément de moins). Ils semblent constitués d'éléments emboités et ne s'évasent pas en pavillon. Ceux de la seconde sont penchés vers l'avant, ils sont également de longueurs différentes mais l'écart est moins marqué. Les tuyaux mélodiques ne sont pas visible (juste la partie haute de celui de la première cornemuse). Sac bruns assez clair (cuir naturel ?)
Ce tableau a fait l'objet de nombreuses versions avec diverses petites variantes : voir aussi Bordeaux, Quimper, Nantes, Narbonne et Nîmes)
Fiche sur le site du Musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010067577 (photo)
Dessins au crayon (esquisse) d'Eugène Boudin (1824-1898)
* (RF 17878, Recto, fonds des dessins et miniatures , collection du musée d'Orsay, anciennement musée du Luxembourg, mais conservé au Louvre ) "Deux joueurs de biniou" : couple de sonneurs assis sur un support indéfini; le joueur de bombarde vu sous son profil droit et le joueur de biniou de face. Le buste de celui-ci (mais sans le bourdon de l'instrument) est reproduit un peu à droite du dessin principal Un bourdon d'épaule semblant en deux parties, la première de plus fort diamètre, pavillon peu visible? Tuyau mélodique non discernable sous les doigts du musicien?. Bombarde très longue pour ce type d'instrument. mais réduite à un cylindre régulier avec un tore au bout figurant le pavillon. Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126342 (photo) * ( RF 17647, Recto, fonds des dessins et miniatures , collection du musée d'Orsay, anciennement musée du Luxembourg, mais conservé au Louvre ) "Bretons dansants" : scène de danse en extérieur (quelques arbres esquissés et toit de maison bretonne à droite). Un couple de sonneurs, assis sur deux tonneaux presque au centre de la composition, fait danser une chaîne serrée de danseurs qui forme un cercle ouvert sur la droite. A gauche quelques pesonnages assis à peine esquissés. Un bourdon d'épaule assez court, extérieurement régulièrement conique, tuyau mélodique non discernable (caché par les mains du musicien). Gros sac dépassant largement sous le coude gauche du musicien. Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126065 (photo) * ( RF 17877, Recto, fonds des dessins et miniatures , collection du musée d'Orsay, anciennement musée du Luxembourg, mais conservé au Louvre ) "Bretons dansants" : scène de danse probablement en extérieur (mais aucun décor figuré). Une chaîne ou rond, assez lâche de neuf danseuses et danseurs, à peine esquissés ,occupe presque toute la composition. En bas à droite, sonneur de biniou assis de dos, sans son compère à la bombarde. On reconnait qu'il s'agit d'un joueur de biniou au sac qui déborde sous le coude gauche et à deux traits dépassant du chapeau et qui doivent symboliser l'extrémité du bourdon d'épaule mais pas plus... Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126341 (photo) * ( RF 17884, Recto, fonds des dessins et miniatures , collection du musée d'Orsay, anciennement musée du Luxembourg, mais conservé au Louvre ) "Bretons sur une route" : scène d'extérieur avec maison bretonne occupant le tiers gauche, puis groupe de six personnages environ, puis joueur de biniou, seul, assis sur la droite, de profil gauche. Un bouquet d'arbre à l'arrière plan au dessus de lui. Un bourdon d'épaule, relativement cylindrique, en trois ou quatre parties, tuyau mélodique réduit à un trait, la main gauche du sonneur bosée à son extrémité. sac à col de cygne (forme moins typique des binious que sur d'autres dessins ci-dessus) Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126341 (photo) * ( RF 17632, Recto, fonds des dessins et miniatures , collection du musée d'Orsay, anciennement musée du Luxembourg, mais conservé au Louvre ) "Bretons sdansant une sorte de farandole" : scène d'extérieur probablement mais décor réduit à un rectangle au fond au centre et une forme un peu ovale, rayée horizontalement à gauche. Devant cela serpente une chaîne de plus d'une vingtaine de danseuses et danseurs. Les deux sonneurs sont assis en hauteur derrière les danseurs et devant le rectangle. Leurs instruments ne sont quasiment pas figurés mais on reconnaît tout de même bien la silhouette et la position d'un couple de sonneurs. Inscriptions manuscrites difficiles à déchiffrer en haut à gauche : ' rangs de ? Solitude mahé (?) procession 1688, Kemper" Instruments quasiment non représentés Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126046 (photo)
* (RF 17878, Recto, fonds des dessins et miniatures , collection du musée d'Orsay, anciennement musée du Luxembourg, mais conservé au Louvre ) "Deux joueurs de biniou" : couple de sonneurs assis sur un support indéfini; le joueur de bombarde vu sous son profil droit et le joueur de biniou de face. Le buste de celui-ci (mais sans le bourdon de l'instrument) est reproduit un peu à droite du dessin principal
Un bourdon d'épaule semblant en deux parties, la première de plus fort diamètre, pavillon peu visible? Tuyau mélodique non discernable sous les doigts du musicien?. Bombarde très longue pour ce type d'instrument. mais réduite à un cylindre régulier avec un tore au bout figurant le pavillon. Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126342 (photo)
Un bourdon d'épaule semblant en deux parties, la première de plus fort diamètre, pavillon peu visible? Tuyau mélodique non discernable sous les doigts du musicien?. Bombarde très longue pour ce type d'instrument. mais réduite à un cylindre régulier avec un tore au bout figurant le pavillon.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126342 (photo)
* ( RF 17647, Recto, fonds des dessins et miniatures , collection du musée d'Orsay, anciennement musée du Luxembourg, mais conservé au Louvre ) "Bretons dansants" : scène de danse en extérieur (quelques arbres esquissés et toit de maison bretonne à droite). Un couple de sonneurs, assis sur deux tonneaux presque au centre de la composition, fait danser une chaîne serrée de danseurs qui forme un cercle ouvert sur la droite. A gauche quelques pesonnages assis à peine esquissés.
Un bourdon d'épaule assez court, extérieurement régulièrement conique, tuyau mélodique non discernable (caché par les mains du musicien). Gros sac dépassant largement sous le coude gauche du musicien. Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126065 (photo)
Un bourdon d'épaule assez court, extérieurement régulièrement conique, tuyau mélodique non discernable (caché par les mains du musicien). Gros sac dépassant largement sous le coude gauche du musicien.
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126065 (photo)
* ( RF 17877, Recto, fonds des dessins et miniatures , collection du musée d'Orsay, anciennement musée du Luxembourg, mais conservé au Louvre ) "Bretons dansants" : scène de danse probablement en extérieur (mais aucun décor figuré). Une chaîne ou rond, assez lâche de neuf danseuses et danseurs, à peine esquissés ,occupe presque toute la composition. En bas à droite, sonneur de biniou assis de dos, sans son compère à la bombarde.
On reconnait qu'il s'agit d'un joueur de biniou au sac qui déborde sous le coude gauche et à deux traits dépassant du chapeau et qui doivent symboliser l'extrémité du bourdon d'épaule mais pas plus... Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126341 (photo)
On reconnait qu'il s'agit d'un joueur de biniou au sac qui déborde sous le coude gauche et à deux traits dépassant du chapeau et qui doivent symboliser l'extrémité du bourdon d'épaule mais pas plus...
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126341 (photo)
* ( RF 17884, Recto, fonds des dessins et miniatures , collection du musée d'Orsay, anciennement musée du Luxembourg, mais conservé au Louvre ) "Bretons sur une route" : scène d'extérieur avec maison bretonne occupant le tiers gauche, puis groupe de six personnages environ, puis joueur de biniou, seul, assis sur la droite, de profil gauche. Un bouquet d'arbre à l'arrière plan au dessus de lui.
Un bourdon d'épaule, relativement cylindrique, en trois ou quatre parties, tuyau mélodique réduit à un trait, la main gauche du sonneur bosée à son extrémité. sac à col de cygne (forme moins typique des binious que sur d'autres dessins ci-dessus) Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126341 (photo)
Un bourdon d'épaule, relativement cylindrique, en trois ou quatre parties, tuyau mélodique réduit à un trait, la main gauche du sonneur bosée à son extrémité. sac à col de cygne (forme moins typique des binious que sur d'autres dessins ci-dessus)
* ( RF 17632, Recto, fonds des dessins et miniatures , collection du musée d'Orsay, anciennement musée du Luxembourg, mais conservé au Louvre ) "Bretons sdansant une sorte de farandole" : scène d'extérieur probablement mais décor réduit à un rectangle au fond au centre et une forme un peu ovale, rayée horizontalement à gauche. Devant cela serpente une chaîne de plus d'une vingtaine de danseuses et danseurs. Les deux sonneurs sont assis en hauteur derrière les danseurs et devant le rectangle. Leurs instruments ne sont quasiment pas figurés mais on reconnaît tout de même bien la silhouette et la position d'un couple de sonneurs. Inscriptions manuscrites difficiles à déchiffrer en haut à gauche : ' rangs de ? Solitude mahé (?) procession 1688, Kemper"
Instruments quasiment non représentés Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126046 (photo)
Instruments quasiment non représentés
Fiche de l'oeuvre sur le site du musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020126046 (photo)
Sc/bois en haut relief : personnage debout en bas d'une poutre verticale, vêtu d'une sorte de jupe plissée descendant jusqu'à ses pieds et d'un haut à capuche. Un bout de manche de chemise (?) dépasse de la veste à sa main gauche, pas à la droite. La réprésentation du visage est très graphique avec des reliefs formant des angles saillants et par la même des traits bien définis et un peu stylisés avec une large bouche un peu de travers, une arcade sourcilière d'un seul trait formant un petit arc au dessus du nez...
Un bourdon d'épaule plutôt cylindrique extérieurement, semblant faire un léger pavillon mais se courbant pour épouser la forme de la tête du musicien (pour la solidité de la statue probablement). Tuyau mélodique s'évasant légèrement au pavillon mais également de l'autre côté pour rejoindre le sac, sans souche ni même de différenciation avec le sac. Un trou de jeu visible tout en haut (trop haut), un entre les deux mains et un en bas. Porte-vent conique tenu bien verticalement en bouche.Sac globulaire tenu devant la poitrine, main gauche en haut et droite en bas sur le tuyau mélodique.
Y. Davy
Sc/pierre en bas relief : frise verticale constiuée d'instruments et végétaux suspendus en dessous les uns des autres : cornemuse en dessous de ce qui pourrait être un hautbois croisé posé en croix sur un fifre.
Un bourdon d'épaule très court, doté d'une souche, d'un petit renflement médian et s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique également monté sur une souche bien visible, très court, extérieurement cylindrique à pavillon, légèrement courbe. Petit porte-vent conique, sac assez trapu (tendant sur sphérique mais avec court col de cygne). avec "couture" (il peut aussi s'agir d'une poche en viscère) visible.
Sc/pierre en bas-relief en dessus de fenêtre : Un des huit trophées musicaux qui entourent le couronnement du clocher, entre les fenêtres et le toit : trophée avec musette, feuillage, livre
Musette stylisée avec boîte à bourdon au dessus du sac, deux tuyaux (mélodiques) légèrement divergents, le plus long s'évasant en pavillon, le plus court cylindrique mais décoré de plusieurs tores (le grand l'est de deux tores très proche ver le haut. Souche de ses deux tuyaux dissimulée par des franges. Pas de système d'insufflation visible. Poche de forme assez classique pour ce type de représentation : allongée avec col de cygne très large et peu prononcé.
Sculpture sur pierre : culot de retombée de larmier de fenêtre sur le pignon donnant sur la rue, culot droit de la fenêtre de gauche (rez-de-chaussée) : les quatre culots représentent des personages accroupis (jambes repliées en arrière, pieds écartés) et qui ont tous les épaules un peu proéminentes ce qui leur donne une allure bien particulière. Deux instrumentistes : cornemuse et sorte de luth à petite caisse, le troisième tient une serpette et le quatrième porte les mains à son visage, à proximité de sa bouche grande ouverte.
Fenêtres datant du XVème d'après Monumentum
Sans bourdon, tuyau mélodique conique, avec une conicité légèrement plus prononcée sur le pavillon, ce dernier précédé d'un très léger mais large tore. Deux trous de jeu visible sous la main inférieure (la droite) et deux entre la droite et la gauche, cette dernière cachant la souche de ce tuyau. Les mains ne sont donc pas en position de jeu même si le tuyau porte-vent, conique et sans souche marquée (semble le prolongement de la forme du sac) est tenu en bouche.
Sc/pierre : ange debout, genou gauche en avant, sur un socle très ornementé dans le style gothique et sous un dais de même style
Sans bourdon ?, tuyau mélodique extérieurement conique, sans pavillon, poche tenue sour le bras gauche, main gauche au dessus sur le tuyau mélodique et droite en dessous.
Sc/pierre : quatre (?) personnages debout sur les quatre faces d'une flèche en pierre ornementée dans le style gothique. l'un est un chevalier en armure, épée au côté gauche, le personnage qui lui tourne le dos est un civil à chapeau rond et cape sur le dos mais qui semble également avoir une épée (au côté droit cette fois). Le joueur de cornemuse est entre les deux épée, debout, vêtu d'une veste ou sorte de robe descendant au genou, coiffé d'un chapeau à bords relevés, chaussé de botines à revers lâches, les jambes pas tout à fait parallèles (genou droit très légèrement fléchi). Les joues bien gonflées, il souffle dans sa cornemuse qu'il tient sous le bras gauche, main gauche en bas sur le tuyau mélodique et main droite en haut.
Sans bourdon ? Tuyau mélodique très conique dans l'axe du porte-vent, le sac étant relié à l'ensemble par un long "col de cygne" assez rectiligne. L'écrasement du sac sous le bras est bien marqué
ROUEN (Seine-Maritime) : Musée de la céramique (inv C 2013.13.1)
Carreau de faïence de grand feu en camaïeu bleu : dans un cadre rond entouré de motifs végétaux, personnage en pied sur fond blanc, entre deux colonnes cylindriques, sur un sol à carreaux et sous quelques cordes. Il est vêtu d'une veste descendant à mi-cuisses et dont les pans plissés s'écartent. Il est coiffé d'un petit bonnet à plumes. Un petit chien se dresse sur ses pattes à ses pieds mais pas dans sa direction
Fin XVIIème ou début XVIIIème par Pierre 1er Chapelle (1673 -1707)
1 bourdon d'épaule visible uniquement au dessus de la tête du musicien : un petit pavillon terminal semblant emboité dans le segment précédent qui se termine par un tore, ces deux parties étant reliées par une chaînette. Deux tuyaux mélodiques jointifs, extérieurement légèrement coniques. L'un semble à peine plus court que l'autre mais il peut s'agir d'un effet de perspective. De même, entre la souche et la main gauche du musicien on semble distinguer un troisième tuyau (bourdon arrière comme sur certaines zampogne italiennes) mais il peut s'agir d'une illusion due à un ombrage mal placé. Un petit porte-vent non tenu en bouche (il faudrait que le musicien baisse complètement la tête pour l'atteindre...). Une main est posée sur chaque tuyau, l'une parfaitement en face de l'autre (les deux tuyaux seraient donc dans la même tessiture)
M. Baudard et Y. Davy
Vitrail : "Der Landgraf von Münchhausen" : le vitrail représente le Landgraf Herman de Münchausen comme inscrit sous la figure équestre (de profil) de ce personnage et qui constitue la partie principale de la verrière. En bas à gauche de celle-ci figure une sorte de blason avec un bouc ou bélier dressé sur ses pattes arrière. Dans le quart supérieur, scène de devant d'auberge un peu à la façon de Téniers dans sa partie centrale (joueur de cornemuse jouant pour un couple attablé devant l'auberge et sa palissade. L'homme se fait servir à boire par un jeune serviteur tandis que le patron de l'auberge sort de celle-ci pour leur apporter un plat). A gauche une femme s'approche d'un cavalier (civil) qui semble arriver et dont le cheval s'est arrêté à côté d'un cheval brun encore sellé et qui pourrait bien être celui de l'homme à table qui aurait posé veste, chapeau à plume et épée au premier plan. Sur la droite s'ouvre une vue sur une rivière et un village de l'autre côté de celle-ci. A la première maison de celui-ci, une femme semble donner à manger à deux bovins
Sans bourdon, deux tuyaux mélodiques courts et coniques. Le musicien pose sa main normalement sur celui de gauche mais prend celui de droite par derrière, paume vers le haut. Porte-vent conique tenu en bouche et monté sur une longue souche. Sac globulaire.
M. Baudard
Tableau : huile sur toile, dessus de porte de l'hôtel de la Subdélégation de Champagne: scène galante en plein air, un berger de salon vêtu en brun-rouge joue en se penchant vers une jeune femme en robe blanche et rose dont le buste s'écarte du musicien mais dont la tête se penche et se tourne vers lui. Ils sont assis au bas du socle d'une statue (ou gros mur orné d'une petite statue qui semble représenter un chérubin tenant la queue d'un gros poisson)
1ère moitié du XVIIIème, école française
Le contexte évoque la musette baroque mais si l'instrument en a les proportions générales, on ne distingue ni boîte à bourdons ni dispositif d'insufflation (soufflet notamment) : juste un tuyau mélodique blanc s'évasant en pavillon, monté via une souche jaune sur un sac bleu
Personnage de crèche napolitain : berger sur socle en plâtre, filasse, bois... Cornemuse en vessie de porc et bois tourné
Décrit sur Site BNF Catalogue collectif de France https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/jsp/index_view_direct_anonymous.jsp?record=eadbam:EADC:a59758841313730100074_FRBNFEAD000103362142
PARIS : Musée du Louvre, (MI 1312)
Tableau de l'école de Pierre Paul Rubens (1577-1640) : Berger tentant d'embrasser une bergère : un berger torse et jambes nues (vêtu de seules chausses bleu foncé, au dessus du genou), aux allures de satyre (petite barbichette, cheveux hirsutes) se jette sur une femme rousse aux formes "à la Rubens", poitrine en partie dénudée ainsi que son mollet droit. Assise sur un petit tertre, elle semble poussée vers sa droite par le berger trop entreprenant. Elle est vêtue d'une robe rouge écarlate sur une chemise blanche. La cornemuse est accrochée dans le dos du berger, curieusement encore gonflée. Fond dans les tons ocres sur les trois quarts et gris bleu pour le ciel dans le quart supérieur gauche.
XVIIème, Pays-bas du sud
Petite cornemuse à deux courts bourdons verticaux implantés haut, de longueur différente, le plus court extérieurement très légèrement conique, sans pavillon, le second également extérieurement très légèrement conique mais s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique extérieurement conique, sans pavillon, de bien plus fort diamètre que les bourdons et de longueur sensiblement égale au plus petit des deux bourdons. Sa c assez allongé, vert bouteille. Des rubans rouges décorent les bourdons
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010054400
PARIS : Musée du Louvre (inv. 7045)
Tableau (huile sur toile) de Jean-Baptiste Oudry : "L"ouïe" : composition de format très vertical représentant un paysage champêtre au sein duquel un petit joueur de cornemuse, assis à terre au pied (courbé) d'un gros arbre et vu de profil gauche, joue pour un couple de danseurs dont l'homme tient une longue houlette sur l'épaule tandis que la femme, de sa main gauche, écarte son tablier sur le côté. Devant eux quatre moutons paissent au premier plan. Derrière eux se dresse des falaises rocheuses au dessus d'un plan d'eau. Au dessus de celles-ci on peut voir le pignon d'une maison entre deux bouquets d'arbres puis, plus à gauche dans le lointain un clocher.
1749 (daté à gauche de la signature)
Un bourdon d'épaule sombre, à peine plus long que le tuyau mélodique,extérieurement cylindrique et sans raccord mais doté d'un pavillon. Tuyau mélodique blanc extérieurement conique, les mains du musicien correctement placées dessus. Porte-vent cylindrique, sombre, tenu en bouche et rattaché au sac par une courte souche. Sac assez volumineux, en forme de poire, de couleur vieil or (comme le chapeau du berger) avec deux galons visibles partant de la souche du tuyau mélodique pour descendre jusqu'à l'extrémité inférieure du sac.
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010237541
Gravure de Hendrick GOLTZIUS (1558-1617) : Buste d'un joueur de cornemuse : Le visage un peu bouffi d'un joueur de cornemuse au gros nez et coiffé d'un chapeau en fourrure occupe presque toute la place de cette gravure inscrite dans un double cercle entre lesquels est inscrit, à l'envers, "Volheyt Vervrooyt". Il souffle dans sa cornemuse mais du fait du cadrage très serré, seul le haut du sac, la souche du tuyau mélodique et un petit porte-vent sont visibles
Fin XVIIème ou début XVIIème
Sans bourdon, souche du tuyau mélodique cylindrique dotée d'un tore très fin sous la ligature du sac et de tore de diamètre décroissants en partie basse. Le cuir du sac forme des sortes de pétales sous la ligature avec cette souche. Petit porte-vent conique, de même longueur que sa souche conique et de plus gros diamètre se terminant par un tore. Il semble y avoir une "rustine" sur le côté du sac.
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020517648
Dessin à la plume et encre brune : "Paysage avec joueur de cornemuse". Le paysage s'organise autour d'un gros monticule aplati situé au centre de la composition. Sur celui-ci poussent deux grands arbres à gauche (dont un en bouquet à trois troncs) et deux petits dont un bien penché sur la droite. Dans le coin inférieur gauche, un troupeau de bovins et d'ovins s'avance en suivant le joueur de cornemuse debout de dos au premier plan et presque au centre de la gravure. Au dessus de sa tête, sur le monticule, un second berger est également debout de profil droit, appuyé sur une houlette bien plus haute que lui. Derrière ce dernier on aperçoit de gros bâtiments urbains, dont un coiffé d'un dôme, à l'arrière plan. Un village est également visible à l'arrière plan à droite (clocher, autre bâtiment coiffé d'un dôme), devant lui s'étale un plan d'eau sur lequel s'avance une barque en direction de trois personnages qui attendent sur la rive de notre côté. A côté de ces derniers, un arbre à haut tronc et feuillage en boule ferme la composition à droite. Il semble y avoir queques autres bâtiments dans les lointains. Quatre oiseaux volants dans le ciel dans le haut de la composition.
XVIème : atelier d'Annibale Carracci (1560-1609)
Un bourdon d'épaule extérieurement plutôt conique, posé sur l'épaule gauche tandis que le sac semble tenu plutôt devant la poitrine. Devant celui-ci on distingue deux tuyaux coniques, contigus, probablement mélodiques mais le berger a les deux mains placées très haut sur ces tuyaux.
Nota : A fait l'objet d'une gravure par Claude Macé
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020005059
Dessin à la plume et encre brune : "Paysage avec joueur de cornemuse". Composition identique à la référence précédente (INV 8096). Mais dessin moins marqué (plus clair) et deux inscriptions manuscrites en bas à droite du dessin, pas d'oiseaux dans le ciel.
Identique à la précédente : un bourdon d'épaule extérieurement plutôt conique, posé sur l'épaule gauche tandis que le sac semble tenu plutôt devant la poitrine. Devant celui-ci on distingue deux tuyaux coniques, contigus, probablement mélodiques mais le berger a les deux mains placées très haut sur ces tuyaux.
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020005162
Dessin à la plume et encre brune : "Paysage avec joueur de cornemuse". Composition très similaire aux deux précédentes mais avec quelques variantes bien visibles : davantage d'espace au premier plan, sous les pieds du berger joueur de cornemuse, absence de second berger, bâtiments différents (moins hauts notamment), davantage d'oiseaux (onze) et plus bas dans le ciel), une vieille barrière en bois dans le coin inférieur droit.
Un bourdon d'épaule extérieurement plutôt conique, posé sur l'épaule gauche tandis que le sac semble tenu plutôt devant la poitrine. Devant celui-ci on distingue deux tuyaux coniques, presque contigus (plus fins que sur des deux dessins précédents) probablement mélodiques mais le berger a les deux mains placées très haut sur ces tuyaux. Sac à motif de quadrillage.
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020005069
Dessin à la sanguine sur papier huilé : "Paysage avec un joueur de cornemuse" : paysage principalement formé de grands arbres dans la partie gauche de la composition. Au centre quelques bovins et ovins et au devant d'eux, de dos, un berger marchant tout en jouant de la cornemuse et semblant se diriger vers les berges d'un plan d'eau sur la droite de la composition, plan d'eau sur la rive duquel on distingue trois silhouettes et une barque et sur l'autre rive duquel on peut voir un village. D'autre bâtiments sont visible à l'arrière plan au centre, derrière le tertre central sur lequel poussent les mêmes arbres que sur les dessins ci-dessus.
Fin XVIIème probablement par Michel Corneille II (1642-1708), d'après Annibale Carracci (voir les trois références ci-dessus) comme en fait état l'annotation " Corneille dal Caraccio" figurant sur le dessin (en bas au centre). Michel Corneille a agrandi la composition initiale en rajoutant la partie avec les grands arbres sur le tiers gauche. Pas d'oiseaux dans le ciel
Un bourdon d'épaule extérieurement plutôt cylindrique, posé sur l'épaule gauche tandis que le sac semble tenu plutôt devant la poitrine. Devant celui-ci on distingue deux tuyaux coniques, contigus, probablement mélodiques
Fiche du Musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020004580
Dessin à la sanguine sur papier huilé : "Joueur de cornemuse dans un paysage" : paysage visuellement dominé par de gros blocs rocheux au centre, garnis de quelques arbres. A droite de ceux-ci on peut voir, une maison à toit pointu et, à l'arrière plan de celle-ci, le clocher d'un village. A droite des rochers, adossé à un arbre qui a perdu sa cime mais dont de petites branches continuent à vivre sur son vieux tronc, un berger debout de profil souffle dans sa cornemuse. Son chien est couché devant ses pieds et surveille un petit groupe compact de moutons
Fin XVIIème probablement par Michel Corneille II (1642-1708)
Sans bourdon, sac plutôt sphérique et assez volumineux tenu devant la poitrine, long porte-vent mais pas de tuyau mélodique : la main droite du berger est posée sur le sac à la base du porte-vent et l'autre est relativement bien positionnée mais sur un tuyau mélodique qui n'existe pas...
Nota : Aurait plus ou moins fait l'objet d'une gravure par Claude Macé
Fiche du Musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020011494
Dessin à la pierre noire, plume et encre brune, lavis brun: "Adoration des bergers" : Le berger joueur de cornemuse, vêtu de haillons, est bien en évidence au premier plan à gauche, occupant presque toute la hauteur de la composition et vu en contreplongée.
Fin XVIIème probablement par Michel Corneille II (1642-1708), d'après Annibale Carracci
Un bourdon d'épaule extérieurement cylindrique mais dont ne voit pas la pavillon (tronqué par le bord de la composition), sac plutôt sphérique et assez volumineux tenu sous le bras gauche, Tuyau mélodique extérieurement conique, main droite sous la gauche sur celui-ci mais tout de même assez haut sur ce tuyau.
Fiche du Musée : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020011803
PARIS Musée du Louvre, cabinet des Estampes, (coll Rotschild Inv 18677LR)
Gravure (Eau forte retouchée au burin) de François Boucher (1703-1770) d'après Antoine Watteau : "Le dénicheur d'oiseaux" Signée sous le socle de l'arabesque à gauche : "Watteau pinx et Invent" - à droite : "Boucher Sculp" Sur le socle à droite : 'boucher' - à gauche : 'Watteaux' Sous le titre, à droite : "Avec Privilege du Roy" Filigrane : 'T (puits) D' . Scène pastorale : un couple assis, la femme ayant la tête langoureusement posée sur l'épaule gauche de l'homme qui lui montre quelquechose (oiseau ?) posé dans sa main droite. Ils semblent assis dans un grand arc formé par des arbres aux troncs fins, noirs et tortueux. Au dessus d'eux pend une colombe tête en bas, attachée par un ruban à une sorte de décor architectural au dessus duquel est perché un hibou. Ils sont assis sur un autre décor de pierre orné d'un blason à trois fleurs de lys, ce dernier encadré par deux satyres qui supportent la tablette de pierre sur laquelle repose le couple, les arbres et un chien à l'arrêt. Sous le blason un panier en forme de seau puis un mouton couché de face. De chaque côté, deux sortes de trophées dont celui de gauche avec cornemuse gonflée surmonté d'une cage à oiseaux
1 bourdon (d'épaule supposé), extérieurement cylindrique semblant doté d'un raccord (simple trait) à mi-longueur, s'élargissant un peu avant de s'évaser en pavillon. Tuyau mélodique stylisé car très court, large et évasé en pavillon après un tore. Porte-vent long et très fin, orné d'une sorte de boule (gros tore) au quart de sa longueur, monté sur une souche légèrement conique (plus large côté sac). Sac un peu allongé, sans col de cygne.
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020548769
Gravure de Jean Moyreau (1690-1762) "La Musette - Utriculus" d'après Antoine Watteau tirée du Recueil in-folio en maroquin rouge de 'L'œuvre d'Antoine Watteau Peintre du Roy en son Academie Roaïale de Peinture et Sculpture...par les soins de M. de Julienne', Paris, chez Gusand, Porte Notre Dame. Recueil en deux volumes, ce premier contenant 92 planches.
Fiche du musée du Louvre (sans photo début 2024) : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020561699
Dessin au crayon (dessins préparatoires de détails) d'Ernest Hebert : "Homme assis, et musette" : sur la partie supérieure d'une feuille rectangulaire prise en hauteur : un homme coiffé d'un chapeau assis sur un support non visible mais bas, vu de face un peu en raccourci, presque en contre plongée, dessin assez détaillé et abouti, à sa gauche, dessin d'une cornemuse également posée, derrière une petite sacoche ("musette"), dessin moins ombré que celui de l'homme assis.
Sans bourdon, trois tuyaux mélodiques extérieurement coniques, de tailles légèrement différentes, pas de porte-vent
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020021043
Dessin à la Sanguine, avec lavis de sanguine, traits de pierre noire et rehauts de blanc, de Bernard PICART (1673-1733) "Berger jouant de la musette sur fond de paysage avec personnages" représentant un berger de comédie jouant de la cornemuse (au sein d'un album représentant notamment des personnages de la Comedia del Arte. Un joueur de flûte serait présent au verso de cette gravure mais non visible. Le personnage principal, couleur sanguine ainsi que son ombre se détache bien de l'arrière plan dessiné en noir. Il est coiffé d'un chapeau à larges bords doté d'une très longue plume dressée (peu habituel pour un berger...) il est vêtu d'une veste aux pans descendant à mi-cuisse, de chausses s'arrêtant au mollets, de bas et de chaussures fines ornées chacune d'un ruban noué. Il porte une sacoche (musette) sur le côté gauche. Il tient sa cornemuse sous le bras gauche et joue main gauche au dessus. A l'arrière plan à gauche un personnage est assis à terre de profil (et non plusieurs personnages comme l'indique le titre attribué à cette oeuvre) et à droite c'est un petit arbre tortueux qui se détache sur l'horizon.
Fin XVIIème ou début XVIIIème (école française)
Sans bourdon, Tuyau mélodique extérieurement cylindrique mais s'évasant déjà avant le pavillon proprement dit, lien avec le sac masqué par la main gauche du musicien tenue trop haute. Long porte vent cylindrique tenu en bouche, sans souche visible, sac assez volumineux et plutôt sphérique que piriforme.
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020209700
Gravure à l'encre noire : "Berger et bergère " un couple de très jeunes bergère et berger est assis sous un arbre. Ils se tiennent penchés l'un vers l'autre, la jeune fille ayant passé sa main droite sur l'épaule du jeune homme et leurs autres mains se rejoignant. Un couple de colombes s'ébat dans un petit nid en bas à gauche. Quatre moutons paissent à droite tandis qu'à gauche, un petit chien tente d'attirer l'attention de son maître en grimpant sur son mollet. Ce qui pourrait passer pour une toupie mais qui est en réalité une gourde est posée à côté de l'animal tandis qu'une musette encore gonflée est visible tout à gauche derrière le dos du jeune berger.
XVIIIème, gravé par Gabriel HUQUIER , le père, d'après François Boucher
Une boîte à bourdons dont la représentation est un peu simpliste : simplement cylindrique avec deux traits représentant les fentes des layettes (non représentées) et deux traits cerclant les deux extrémités, les chalumeaux sont également schématiques : conique s'évasant en pavillon sans autre détail pour le plus grand et simple cylindre allongé pour le petit. Ils sont montés sur une souche en forme de disque. Pas de dispositif d'insufflation. Sac assez volumineux, gonflé, allongé sans véritable col de cygne, simplement décoré autour des souches.
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020549212
Voir autres versions de cette scène d'après Boucher ci-dessous
Impression à l'eau forte en manière de sanguine : même scène que celle de la référence précédente ("Berger et bergère") malgré un titre différent : "Le doux entretien" et un traitement du dessin bien moins détaillé.
Seconde moitié XVIIIème : gravé par Louis Marin BONNET (1736-1793) d'après François Boucher ( Signée à gauche, 'F. Boucher inven.' et à droite, 'L. Bonnet Sculp.' ) .Mentions sous l'image : "Le doux entretien - tiré du cabinet de M. S.D.... - A Paris chez Bonnet rue St Jacques au coin de celle du P? "
Même description que la précédente mais la représentation est encore plus schématique ici, les chalumeaux étants réduits à deux traits chacun et un petit "rond" pour la pavillon du grand.
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020549614
Impression à l'encre noire : sensiblement la même scène que celle des deux références précédentes ("Berger et bergère" et "Le doux entretien" ) malgré un titre encore différent : "La Bergère attentive" mais avec plusieurs différences, à commencer par une inversion horizontale de l'image et un traitement plus sombre des tonalités (grandes zones grises, voire noires). Les deux colombes ont disparu mais une houlette est désormais posée à terre devant les pieds du couple. L'arbre feuillu (jeune chêne ?) à l'arrière plan a été remplacé par un conifère (épicéa ?) et un muret vient s'interposer entre celui-ci et le couple et une grosse poutre est posée en biais contre celui-ci. Il n'y a plus que trois moutons et l'on reconnait mieux la gourde à côté du chien.
Seconde moitié XVIIIème : gravé par François Roland ELLUIN (1745-1810) d'après François Boucher ( Signée "Boucher delinea" et à gauche "Elluin Sculp" à droite) .Mentions sous l'image : "La Bergère attentive - A Paris chez Beauvarlet Graveur du Roy rue St. Jacques vis-a- vis celle des Mathurins." Filigrane : "T (puits) Dupuy... Auvergne 1742".
Une boîte à bourdons dont la représentation est un peu simpliste : simplement cylindrique avec un tore cerclant les deux extrémités, les chalumeaux sont également schématiques : conique s'évasant en pavillon avec deux tores jointifs à mi longueur pour le plus grand et simple cylindre allongé et un peu renflé à mi longueur pour le petit. Leur souche est cachée par des franges. Pas de dispositif d'insufflation. Sac assez volumineux, gonflé, quasi sphérique.
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020521112
Autre exemplaire de la gravure de François Roland ELLUIN (1745-1810) d'après François Boucher ci-dessus. Mais filigrane différent : monogramme du Christ dans un cercle
Fiche du Musée du Louvre : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020549143
Tapisserie en laine et soie de la manufacture des Gobelins "Amour et Psychée" d'après François Boucher: ébauche de trophée pastorale : musette posée devant un ensemble de fleurs et un chapeau de paille. Deux têtes de flûtes traversière (? pour la noire) dépassent du sac en haut à droite et un tambour de basque à cymbalettes en bas à gauche. 4,4m environ de haut sur un peut moins de 3m de largeur
Musette bien détaillée (surtout pour une représentation sur tapisserie) avec ses deux chalumeaux à clefs, sa boîte à bourdons (dont on ne voit que l'extrémité), le soufflet (sur lequel est posé l'instrument) et sa sangle d'attache. Tuyaux noirs, sac bleu, de même que les plats du soufflets dont les plis sont rouges. Le sac est galonné de blanc (argent ?)
Cette partie de la tapisserie (je n'ai pu comparer le reste pour l'instant) est quasi identique à celle du Château de Rambouillet
Ne pas confondre avec cette tapisserie du Musée du Louvre tissée pour une chambre de l'hôtel de Lassay : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010104587
D. Paris
BREST (Finistère) : Musée des Beaux-Arts (Inv 72.4.1)
Tableau de Sebastien Leclerc II (1676-1763) : Achille reconnu à la cour de Lycomède. Anciennement attribué à Charles de la Fosse. Dimenstions : 131.5 x 97.5cm
XVIIIème. Ce tableau représente un épisode de la jeunesse d'Achille d'après Les Métamorphoses d'Ovide (Livre XIII vers 162 et suivant : " "Thétis, mère d'Achille, prévoyant la mort prématurée de son fils, cacha son sexe sous l'habit d'une vierge, et ce déguisement trompa les Grecs, et Ajax avec eux. C'est moi qui, parmi de frivoles atours, mêlai des armes, dont la vue devait émouvoir le courage d'un héros. Ses vêtements étaient encore ceux d'une compagne de Déidamie, quand il saisit le bouclier et l'épée : "Fils d'une déesse, m'écriai-je alors, les destins réservent à ton bras la chute de Pergame. Que tardes-tu à venir renverser ses trous et ses remparts ?" Et, saisissant sa main, je l'entraîne, et conduis un grand courage à de grandes actions. ". Cet épisode a été illustré également par N. Poussin Jan de Bray ou Rubens et Van Dyck etc.). Achille est le personnage central de l'oeuvre, assis de face quasiment au centre du tableau et en pleine lumière. Comme le veut le récit il est déguisé en femme (turban blanc sur la tête, sorte de large tunique beige très décolletée sur une longue jupe bleue), mais est identifiable au fait qu'il tient une épée (et un bouclier de l'autre main), ce qui vient de le démasquer, notamment aux yeux de Deidamie, la jeune femme assise à ses côtés dans la lumière et qui tient un collier de perles dans sa main gauche (rappelant ainsi que les femmes ont choisi les bijoux alors qu'Achille s'est démasqué en prenant l'épée). Ulysse est probablement le personnage à l'arrière plan qui souffle quelque chose à l'oreille de Deidamie. Il est coiffé d'une sorte de turban noir symbolisant son déguisement en marchand. Quatre autres femmes (?) dont deux de dos sont présentes au centre et sur la droite de la composition (servantes et/ou autres filles de Nycomède) tandis que deux esclaves (? ou bien s'agit-il d'Ulysse et Ajax ?) torses nus, dans l'ombre, à gauche de la composiation, portent armes (lance, casque tendu à Achille) et objets précieux (aiguière, musette...).
Musette assez correctement représentée, à deux chalumeaux, boîte à bourdon et soufflet, tuayaux noirs à moulures et pavillons blancs
Photo NB sur fiche : https://www.photo.rmn.fr/archive/72-007370-2C6NU0XWO54U.html et couleur sur https://commons.wikimedia.org/wiki/Renaissance_du_Mus%C3%A9e_de_Brest#/media/File:LE_CLERC_S%C3%A9bastien_II_1713av_Achille_reconnu_%C3%A0_la_cour_de_Lycom%C3%A8de.jpg
Une copie anonyme de ce tableau est conservée au National Museum of Art, Architecture and Design [Oslo]: https://www.nasjonalmuseet.no//en/collection/object/NG.M.000
W. Stodel
ANGERS (Maine-et-Loire) (voir fiche photo) : Musée des Beaux-Arts
Sculpture sur bois en bas-relief : trophée champêtre avec musette au centre et au premier plan et, plus discrètement derrière, un hautbois, un triangle à anneaux et une longue tige se terminant par un anneau (batte du triangle ?). Une houlette de berger dotée d'une pelle à une extrémité et d'un crochet et d'une pointe à l'autre complète le tout. La musette est suspendue par un ruban qui fait le tour de la poche. Entre le noeud supérieure de ce rubant et l'instrument est suspendu une guirlande de roses. Bien que suspendue par le ruban, la musette semble également reposer sur un cartouche rectangulaire sculpté, lui même soutenu par des feuilles d'acanthe. La tige (?) de celles-ci poursuit la composition vers le bas, strictement verticalement et deux autres feuilles d'acanthe, symétriques, s'achèvent par des têtes de rapaces.
1783 par Pierre-Louis David. Fait partie d'un ensemble de trois panneaux décoratifs sur les thèmes de l'amour, les travaux des champs et la musique, rescapés de la destruction de l'hôtel de la Besnardière (pavillon du bord de l'eau) situé à proximité de l'abbaye St-Serge et détruit en 1893
Musette stylisée : deux chalumeaux extérieurement cylindriques puis s'évasant largement en pavillon après un tore, dotés chacun de trois trous. Un troisième tuyau, simplement cylindrique part du même endroit de la poche mais la robe largement débordante masque la ou les souches. La poche est d'ailleurs curieusement très resserrée au dessus de ces souches par des franges parallèles tenues en leur milieu par un lien. Une boîte à bourdon également stylisées (les layettes sont remplacées par des sortes de cases régulières) est placée au sommet de la poche. Le galon ornant la couture de la robe est bien visible. Pas de système d'insufflation représenté (à moins que le tuyau cylindrique qui s'échappe vers l'avant avec les chalumeaux soit un porte-vent...)
J.C. Compagnon
Peinture (impression ?) sur bois : Reproduction d'une gravure ancienne, très proche de celle de l'Harmonie universelle de Marin Mersenne (1636, illustration de la cornemuse des bergers) mais pas exactement celle-ci (probablement une copie ultérieure)
Début XXIème d'après gravure ancienne
Un bourdon d'épaule en trois parties et pavillon, petit bourdon parallèle en deux partie, tuyau mélodique
K. Geysens
BORDEAUX (Gironde) (voir fiche photos) : Eglise St-Michel, tympan du portail ouest (portail principal, côté place Meynard, face à la flèche)
Sc/pierre : le tympan est symétriquement séparé en deux partie par une sorte de large frise géométrique verticale. Sur la moitié gauche, adoration des bergers, sur la droite : ce qui semble une adoration des rois, avec un enfant Jésus déjà bien grandi puisqu'il se tient quasiment debout sur les genoux de la Vierge. mais la présence de l'étoile tout en haut confirme bien qu'il s'agit d'une adoration des bergers. Le berger cornemuseux est situé tout à gauche de l'adoration des bergers, juste à côté de la tête du boeuf. En partie adossé à une colonne antique, il tourne presque le dos à la scène, occupé à souffler dans son instrument, mais renverse la tête pour regarder l'enfant Jesus couché au sol. On notera la présence de deux autres bergers (et une chèvre dressée sur ses pattes arrières pour grignoter un arbuste) représenté en bas relief peu marqué, à mi-hauteur entre la scène proprement dite et les deux angelots sur leur nuage tout en haut de la composition. Le berger assis de profil pourrait jouer de la cornemuse mais cela ne semble pas le cas pour ce que l'on peut lire de l'image.
Eglise du XVIème, cette sculpture l'est-elle également ? Elle semble plus tardive
Un bourdon d'épaule très court, que l'on pourrait donc penser brisé mais on ne voit nulle trace de son tracé sur cette partie en quasi bas relief. Un tuyau mélodique extérieurement conique, sans pavillon, de longueur moyenne, avec une jolie position des deux mains, tous trous bouchés. Petit porte-vent en bouche.
Sc/pierre : cul de lampe scupté représentant un ange en buste, la tête légèrement tournée vers la gauche et un peu relevée, les deux mains sur le tuyau mélodique de l'instrument, main gauche en haut.
Probablement autour du XVème siècle
Un bourdon d'épaule en partie détérioré, assez court, probablement extérieurement conique et doté d'une bague à l'extrémité d'un pavillon peu évasé. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique dans sa première moitié puis s'évasant légèrement. Il est monté sur la poche par une souche torique. Petit porte-vent, légèrement courbe, non tenu en bouche, poche dont le col semble plié.
M. Mathys
Sc/bois : planche à imprimer : le cornemuseux est à droite sur la planche (donc à gauche sur la gravure), il marche de profil, un peu voûté, coiffé d'un chapeau rond, tout en soufflant dans sa cornemuse dont le haut du sac est à hauteur de ses yeux. derrière sa tête un gros buisson, puis le pignon d'une maison au coin duquel pousse un gros arbre dépouillé de toute feuille. Un autre maison, de face cette fois-ci et bien plus basse termine la scène. Le ciel et les collines d'arrière plan sont traités en grosses stries
1913 par Fernand Chalandre (Nevers 1879 id 1924)
Musette du centre à bourdon d'épaule et petit bourdon parallèle
Base Joconde du Ministère de la culture https://www.pop.culture.gouv.fr (photo)
Nota : Fernand Chalandre est également l'auteur de l'ex-libris de L. Berthet représentant un joueur de cornemuse à petit bourdon parallèle, figuré en gros plan.
PREFAILLES (Loir-Atlantique) (voir fiche photos) : chapelle St-Gildas et Notre-Dame
Huile sur toile : "Saint Hervé et les pâtres bretons" : le saint, vêtu d'une longue aube blanche, pieds nus, cheveux roux longs, est assis sur un rocher formant une marche au pied de ce qui doit être un menhir similaire à celui que l'on voit un peu plus loin. Il joue de la cornemuse pour un groupe de cinq hommes : l'un debout appuyé sur un bâton semble le berger du troupeau de moutons situé derrière ce groupe de spectateur. A ses pieds, l'homme le plus proche du saint est couché sur le ventre, le menton appuyé sur la paume de sa main gauche, coude à terre. Les trois autres hommes sont assis sur la gauche de la composition. Le premier est vêtu d'une sorte de gilet de fourrure sans manche signifiant probablement que tous sont des bergers. Un chien brun, oreilles dressées est couché de tout son long entre le saint et le groupe.
Offert à la chapelle en1913 par le peintre lui-même, Edmond Lesselier (Paris 1885-1920)
Deux bourdons d'épaule, celui exterieur s'évasant asses fortement à partir de la souche puis diminuant de section un peu avant le pavillon final guère plus large que la partie médiane du bourdon et semblant doté d'une bague claire. Le second plus fin et de longeur semblant proche. Les deux bourdons sont montés sur des souches en forme de gros cylindres suivi de sortes de boules un peu plus étroites (faisant partie des souches ou des tuyaux bourdons ?). Tuyau mélodique extérieurement très légèrement conique, avec un léger pavillon. La main droite du musicien est posée très bas sur ce tuyau (petit doigt presque à l'extrémité). Petit porte-vent conique non tenu en bouche, sac brun de bonne taille
Voir la page d'explication (avec photo générale dont les couleurs sont probablement plus fidèles que celles des photos ci-dessous) https://www.loire-atlantique.fr/44/soif-de-culture/le-tableau-saint-herve-et-les-patres-bretons/c_1272633
D. Le Vraux
Fresque dans les tons d'ocre et de brun-rouge: Annonce aux bergers (ou à Joachim ?) : le berger cornemuseux est assis sur la droite, de profil. Il lève les yeux vers l'ange annonciateur, les deux mains posées sur le tuyau mélodique de son instrument, mais le porte-vent non en bouche. L'ange, qui laisse pendre son phylactère qu'il ne tient que de la main gauche, s'adresse au second berger, debout à gauche de la composition et qui tient sa main gauche levée à hauteur du visage. La fresque a été piquetée ce qui en complique un peu la lecture.
Eglise du XIIe siècle, mais fresque du XIVe siècle
Apparemment sans bourdon, tuyau mélodique plutôt extérieurement cylindrique mais s'évasant assez largement en pavillon
F. Lenormand d'après Zsófi Várkonyi
VITRE (Ille-et-Vilaine) : Château, retable (1980-52-1)
Emaux sur cuivre, série de 32 émaux sur la Vie du Christ et de la Vierge, montés dès cette époque en triptyque pour constituer un retable. Le cornemuseux figure dans la scène de la Nativité : il s'agit du berger de gauche au sein des trois bergers serrés debout à l'arrière plan. Ce sont d'ailleurs eux qui sont abrité sous une sorte de grange tandis que la Sainte-famille et le boeuf sont dehors devant celle-ci. Joseph tient un cierge de la main gauche et montre la paume de sa main droite.
Achevé à Limoges en 1544 (date de la vente à Jehan Bricier qui en fit don à l'église Notre Dame de Vitré
1 bourdon d'épaule, extérieurement très légèrement conique et s'évasant en pavillon, barré de trois traits suggérant moulures ou raccord. Tuayu mélodique semblant extérieurement conique, de longueur moitié environ de celle du bourdon.
F. Lenormand
Toile imprimée, rouge sur blanc sur le motif dit l'Abreuvoir (au départ La Nouvelle fête flamande) conçu en 1797 par le peintre Jean-Baptiste Huet pour la Manufacture Oberkampf en s’inspirant d’un recueil d’estampes en plusieurs volumes de Pierre-François Basan, publiés entre 1761 et 1779
1780 pour le lit mais si le motif de la toile a été créé en 1797, celle-ci ne serait donc pas d'origine
Un bourdon d'épaule s'évasant en pavillon, Un tuyau mélodique extérieurement conique, porte-vent conique tenu en bouche
Voir la page sur les motifs de toile de Jouy : https://www.museedelatoiledejouy.fr/les-motifs-de-la-manufacture-oberkampf/
Voir d'autres utilisation de cette toile à partir de l'exemplaire de Jouy-en-Josas
ORLEANS (Loiret) : Musée des Beaux-Arts (2008.0.1684)
Eau forte de Jacques Aliamet (Abbeville 1726 - Paris 1788) : scène galante champêtre (bergeriade) : un jeune noble berger assis sur un rocher, joue pour une bergère assise devant lui un peu plus bas et posant son bras droit près du genou gauche du musicien. Elle tient une houlette dans la main gauche. Un saule tétard à deux troncs est représenté à l'arrière plan derrière la bergère
1757
Un gros sac surtout visible
Voir notice avec photo sur le Webmuseo des musées de la région Centre : https://webmuseo.com/ws/mbao/app/collection/notices/record/1238
Gravure d'Albrecht Dürer ( Nuremberg, 1471 - id 1528) : "Le joueur de cornemuse" : célèbre représentation d'un cornemuseux debout adossé à un arbre, sur un fond uniformément vide. Son genoux droit est plié et son pied droit revient devant son tibia gauche, il sert la poche sous son bras droit, main droite en haut du chalumeau. Sa tête est inclinée sur la gauche. Il souffle dans son instrument le regard dans le vague.
1514 (datée en bas à droite au dessus du monogramme de l'artiste)
2 bourdons verticaux implantés haut, de longueurs inégales, moulurés et dotés de pavillons, hautbois conique
Fiche avec photo sur le Webmuseo des musées de la région Centre : https://webmuseo.com/ws/mbao/app/collection/notices/record/1016
Autre exemplaire à Paris (Petit-Palais avec fiche photo, Louvre, BNF, ENSBA), à Bayonne, au British Museum de Londres. Vitrail d'après ce motif à Metz (cf. ref.), reproduit également sur un poêle en faïence à Mulhouse (cf. ref.)
Assiette creuse en faïence blanche avec décor bleu et jaune : liseré tout autour et trophée au centre avec panier, musette en partie derrière le panier, houlette, rubans et discrets éléments végétaux
XVIIIème siècle ?
Musette stylisée : deux tuyaux mélodiques gris courts et coniques, dotés de trous de jeu, jointifs et montés au même endroit sur le sac (col de cygne), par une souche réduite à un disque gris. Porte-vent réduit à un petit trait au milieu d'une sorte de souche de même couleur jaune que le sac. Pas de système d'insufflation représenté.
Voir la fiche (avec photo) sur les Webmuseo des musées de la région Centre : https://webmuseo.com/ws/musee-chateaudun/app/collection/notices/record/67
Sculpture (bronze) de Jean Baffier représentant "Compagnon de Nevers, 1er musicien de France et de Navarre" (inscription sur le socle) : Joueur de cornemuse du centre coiffé d'un chapeau melon et vêtu d'une sorte de redingote.
1897 par Jean Baffier, fondu par Thiebault à Paris
Musette du centre fidèlement représentée
Voir notice avec photo sur le Webmuseo des Musées de la région Centre : https://webmuseo.com/ws/musee-bertrand-chateauroux/app/collection/notices/record/431
Autres exemplaires et produits dérivés : voir à partir de l'exemplaire de Nevers
Dessin au crayon de Bernard Naudin (Châteauroux 1876 - Noisy-le-Grand 1946) : "Un maître sonneur dans la Vallée noire" Devant un mur et une grille juste esquissés, un cornemuseux en biaude et chapeau se tient debout de trois quart gauche. Il pose les deux mains sur le hautbois de sa musette du centre, sant toutefois tenir le porte-vent en bouche. Une "courronne" de lauriers est figurée sur la droite.
1926
Cornemuse de type musettedu centre d'une tonalité apparamment 14 ou 16 pouces, représentée relativement fidèlement avec son bourdon d'épaule en trois parties (avec un ruban noué juste avant le pavillon), son petit bourdon parallèle au hautbois (ce dernier conique), son boîtier rectangulaire, son petit porte-vent.
Fiche avec photo sur le WebMuseo de la région Centre : https://webmuseo.com/ws/musee-de-la-chatre/app/collection/notices/record/675
Estampe de Bernard Naudin (Châteauroux 1876 - Noisy-le-Grand 1946) : "A la mémoire de George Sand 1876 -1926" : estampe constituée comme deux pages en vis-à-vis, celle de gauche donne le titre à la façon d'un frontispice, celle de droite est une scène assez chargée car représentant différents personnages des romans (champêtres notamment) de George Sand, dont, au centre un joueur de cornemuse chauve qui doit être le Grand Bucheux du roman "Les maîtres sonneurs". Il tient d'une main la cornemuse, restée gonflée, devant son ventre et son chapeau de l'autre
Deux tuyaux parallèles, l'un légèrement plus long que l'autre, tous deux coniques, un porte vent conique dressé. Peut-être un bourdon d'épaule qui ressort derrière la tête du personnage.
Voir fiche avec photo sur le Webmuseo des musées de la région Centre : https://webmuseo.com/ws/musee-de-la-chatre/app/collection/notices/record/714
Assiette en faïence de Gien, à décor noir sur blanc : le joueur de cornemuse : joueur de cornemuse de profil, vêtu d'un manteau en guenilles et coiffé d'un chapeau noir, jouant pour un couple de bourgeois(vus de dos) tandis qu'un adolescent leur tend un gobelet pour recueillir leur obole tout en levant sa casquette. A l'arrière plan un pont au gros appareillage de pierres ne laissant qu'une petite arche puis une colline surmontée d'une tour massive.
XIXème siècle
Cornemuse à grosse tête de chèvre en guise de souche du tuyau mélodique, tuyau mélodique en trois parties cylindriques séparées par des moulures courtes mais très fines, la première étant vraisemblablement la souche, la troisième partie se prolongeant par un pavillon conique. Un bourdon d'épaule très mouluré. Petit porte vent tenu en bouche. Il n'est pas possible de déterminer si le sac a des poils à l'extérieur mais il est doté d'une petite queue à sa partie inférieure.
Fiche avec photo sur le Webmuseo de la région Centre : https://webmuseo.com/ws/musee-mehun/app/collection/notices/record/586
JOUY-EN-JOSAS (Yvelines) : Musée de la toile de Jouy (Inv 985-28-56)
Toile de coton imprimée à la plaque de cuivre en rouge sur blanc : "Les délices des quatres saisons) : scène de danse par deux couples dansant autour d'une jeune arbre orné d'une couronne et autour duquel volent deux colombes et deux angelots. Un chien saute auprès de l'un des danseurs. A droite de cette scène, un joueur de cornemuse joue, assis à terre, adossé à un vieil arbre qui penche en arrière.
1787 Manufacture Oberkampf, dessin de Jean-Baptiste Huet
Un bourdon d'épaule dont l'extrémité s'évase en bourdon après un ruban noué autour de celui-ci. un tuyau mélodique qui s'évase largement en pavillon après une partie un peu renflée (fontanelle ou simple forme ?) Petit porte-vent en bouche.
http://www.museedelatoiledejouy.fr page sur les motifs de la toile de Jouy
Toile imprimée à la plaque de cuivre en rouge sur blanc : "Le mouton chéri" : l'une des scènes de cette toile représente un couple de profil, assis à terre, l'homme un peu plus bas, visage levé vers celui de la femme, tous deux entre un mouton à gauche et deux moutons et une vache sur laquelle s'appuie un jeune homme à gauche. Devant les pattes avant de cette vache, une forme au sol pourrait être celle d'une musette posée à terre
1785-90 Manufacture Petitpierre
.Un tuyau mélodique conique assez court, un long porte-vent conique.
Toile imprimée à la plaque de cuivre en rouge sur blanc : "L'abreuvoir" : l'une des scènes de cette toile représente une danse devant une auberge : un coupe danse côte à côte l'homme tenant de sa main gauche levée celle de la femme et son chapeau de la droite. La femme tend le pied droit en avant. A gauche, devant la maison (assez délabrée et sur le toit de laquelle flotte un long drapeau), le joueur de cornemuse est debout, coiffé d'un chapeau noir, pied droit en avant. Derrière lui un fumeur de pipe est assis contre un baquet, un peu penché en arrière, une cruche pendant de sa main gauche. Derrière une femme met la jambe droite dans le baquet, découvrant son mollet s'agrippant aux époules d'un homme. A noter que cette toile comporte une autre scène de danse, en plus gros plan et c'est cette fois un joueur de luth qui fait danser un couple, l'homme faisant tourner la femme sous son bras gauche.
1797 Manufacture Oberkampf, dessin de Jean-Baptiste Huet
.Un bourdon d'épaule s'évasant en pavillon, Un tuyau mélodique extérieurement conique, porte-vent conique tenu en bouche
Motif identique à celui sur une toile bleu sur blanc conservée à l'écomusée de Sabres (cf. ref.) (n° inv 83-15-89) et à celui d'une tenture du Musée des Arts et Traditions Populaires de Paris (cf. ref. ) et d'une conservée au musée de Sens (cf. ref.) ainsi, en version simplifiée, au musée de l'impression sur étoffe de Mulhouse (étoffe et son rouleau de cuivre)
Toile imprimée à la plaque de cuivre en brun sur blanc : "Offrande à l'amour" :l'une des scène de cette toile représente un joueur de cornemuse debout de profil gauche, appuyé sur une sorte de cube de pierre orné de végétaux, jouant pour faire danser en ronde trois petits enfants. Derrière lui une femme fait manger une brebis dans sa main, cette dernière entourée de deux agneaux. Un tambour de basque à cymbalettes est posé à terre devant eux.
1799 Manufacture Oberkampf, dessin de Jean-Baptiste Huet
.Un bourdon d'épaule extérieurement conique mais s'évasant en pavillon à son extrémité, Un tuyau mélodique extérieurement conique avec pavillon, porte-vent cylindrique (ou presque) tenu en bouche
Toile de Jouy imprimée en rouge sur blanc : L'Escarpolette d'après Fragonard. Un berger et une bergère sont assis sur une sorte de cartouche suspendu orné d'un bas relief avec 4 angelot jouant autour d'un bouc. A droite de la femme pend un trophée d'instrument avec musette, houlette, chapeau de paille, partition et un trompe droite... Entre la femme et le trophée, un peu plus bas, un écureuil porte une patte à sa bouche.
Jouy en Josas, entre 1783 et 1789, Manufacture Oberkampf (fabricant), Jean-Baptiste Huet (dessinateur),
Musette stylisée : deux tuyaux jointifs, de longueurs légèrement différentes plutôt cylindriques mais s'évasant tous deux en pavillons. Leurs souches sont recouvertes par les franges de la robe du sac
CHILLEURS-AUX-BOIS (Loiret) : Château de Chamerolles, salle à manger, tableau en dépôt du musée d'Orleans
Huile sur toile : scène de danse en plein air devant une auberge : deux musiciens sont à gauche de la composition, l'un debout jouant du violon, l'instrument contre la poitrine et l'autre, à la veste rouge-orangé et chausses bleues assis de la cornemuse. Un troisième homme est debout derrière eux mais on ne voit pas de quel instrument il joue (vielle à roue), s'il joue d'un instrument... Ils jouent pour un couple qui danse en face d'eux, côte à côte, mains aux hanches, l'homme levant bien visiblement son pied droit, la femme, vêtue en rouge et blanc, penchant légèrement le buste en tournant la tête vers son cavalier. Un homme et une femme, visiblement d'un rang supérieur, à droite de la composition, les regardent stoïquement, la femme la tête couverte d'un voile noir. Entre les musiciens et les danseurs, on peut voir un peu en arrière plan, une tablée de buveurs dont l'un presque allongé à terre, de dos?
XVIIème, anonyme flamand
Sans bourdon visible, tuyau mélodique extérieurement cylindrique puis s'évasant en pavillon à partir du dernier doigt du musicien. Petit porte-vent conique tenu en bouche, poche à col de cygne de même couleur brune que les tuyaux.
Luc Monnod
PERPIGNAN (Pyrénées-Orientales) : Musée Hyacinthe Rigaud
Aquarelle d'Antoine Guiraud (dans un album) d'après une lithographie d'Amiel : Paziols, joueur de Sac de Gemecs de la première moitié du XIXème. Le personnage est debout, coiffé d'une sorte de petit bonnet noir d'où s'échappent sur les côtés ses cheveux gris. Veste brune, pantalon gris, gilet vert d'où sort un large col.
Trois bourdons pendants à moulures toriques, dont les extrémités sont décorés de franges vertes. Ces trois bourdons sont montés sur le sac via une souche commune de forme assez sophistiquée. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique s'évasant largement en pavillon (même organologie que le Sac de Jemec catalan). Robe sur sac du même vert que les franges des bourdons, ne couvrant pas complètement la sac de cuir blanc : large trou au niveau de la souche du tuyau mélodique. Fin porte-vent tenu sur le côté droit de la bouche.
Voir sur https://www.institutdugrenat.com/2016/05/portrait-de-paziols-joueur-de-cornemuse/ (photo)
J.C. Roc
BEAUCAIRE (Gard) : Oratoire gothique dit "de la Croix couverte", culot de baie. A confirmer : je n'ai pas réussi à trouver quelquechose qui ressemble à une cornemuse sur les photos de ce monument disponibles sur internet.
Sc/pierre
Cité par Guy Barruol in "Salagon, le prieuré" sur la page consacrée à la cornemuse scultpée de ce prieuré de Mane
MANE (Alpes de Haute-Provence) (voir fiche photos) : Prieuré de Salagon (musée), Eglise
Peintures murales : personnage de profil, juste à côté de la tête du Christ porté par St-Christophe.
Fin XIVème début XIVème ?
Représentation peu lisible : apparemment pas de bourdon (une forme à côté de la tête peut faire penser à un résonnateur de bourdon en forme de poire mais il s'agit plus vraisemblablement d'une écriture), un tuyau mélodique (deux ?) cylindrique, un petit porte vent non en bouche.
TALCY (Loir-et-Cher) : Château, 1er étage, petit salon, tableau de format sensiblement carré inséré dans les boiseries vertes au dessus du miroir d'une cheminée.
Huile sur toile probablement. Dans un style à la Watteau (en moins fin), un joueur de musette baroque vêtu de rouge, assis sur un banc à gauche de la composition, sous un arbre, fait danser un couple sur le droite. Un chien assis près du musicien observe les danseurs.
XVIIIème ?
Musette baroque à boîte à bourdon noir et blanc, deux chalumeaux dont on ne voit guère que les pavillons, celui du petit noir et celui du grand brun, robe du sac bleue, soufflet non visible mais la sangle autour du bras l'est.
Visite virtuelle sur : http://artsandculture.google.com/u/0/streetview/ch%C3%A2teau-de-talcy-rez-de-chauss%C3%A9e-1/XwEUz1l0HLGsqw?sv_lng=1.444719457744156&sv_lat=47.76945379032163&sv_h=113.50956493777817&sv_p=17.383577071999937&sv_pid=vIldLa6jFqMhyAckGTY04Q&sv_z=1.6310694907161458
MONTAUBAN (Tarn-et-Garonne) (voir fiche photos) : Grilles de porte au 17 rue de la Résistance
Fonte moulée : trophée d'instrument au centre de la grille, Celle-ci est en bas relief sur ses deux faces ce qui permet de voir le trophée d'un côté et de l'autre et sur la présente porte cochère à deux battants, comme sur celle de Paris, une grille est posée dans un sens et la seconde dans l'autre. Trophée avec tambourin, flûte de Pan, flûtes et clarinette
(voir grilles identiques à Albas, Fontainebleau, Hermanville, Jarnac, La Rochelle, Metz, Paris permettant de voir l'autre face, Ribeauvillé, St-Omer, Thiers et Toulouse )
M. Vanden Bemden
PARIS : Musée du Louvre, (inv : RF 4391)
Scupture en marbre blanc en haut relief de Guillaume Francin (1741-1830) : Pan jouant de la flûte : sur un socle rond à la manière d'un personnage en porcelaine, le dieu Pan, reconnaissable à ses pattes velues et sabots, assis torse nu et uniquement vêtu d'un tissu lui passant sur la cuisse droite, joue d'une petite flûte à bec. Il est assis sur la fourche d'un chêne coupé et une peau de félin est coincée entre sa fesse gauche et ce siège improvisé. La patte du félin vient reposer sur un tambour de basque à cymbalettes. Entre les pattes du Dieusont posées une flûte de Pan à 7 tuyaux, une cornemuse et deux ronds que l'on peut identifier probablement comme de petites cymbales
1787 (signé et daté)
Deux bourdons extérieurement coniques, très court (contrainte de la sculpture probablement). Un tuyau mélodique extérieurement cylindrique, s'évasant en pavillon dont l'extrémité redevient cylindrique. Le tuyau mélodique est percé sur le dessus de sept petits trous dont le dernier (petit doigt) est décalé par rapport à l'alignement des autres.
Site des photographies de la Réunion de Musées Nationaux : https://www.photo.rmn.fr (photo)
Gravure au burin : enfant jouant de la cornemuse : sur fond de feuillages stylisés (feuilles d'acanthes) s'élevant de trois pieds, un chérubin nu souffle dans une cornemuse au bas au centre de la composition. Son pied droit repose sur une souche et le gauche est légèrement plus bas. Monogramme VG en bas à droite
Non daté, école inconnue
Deux bourdons d'épaule divergents sur souche cylindrique commune, de tailles très légèrement différentes, mais de même forme : deux raccords cylindriques légèrement plus gros que les tuyaux (cylindriques) et parties coniques (pavillon) après le second raccord. Tuyau mélodique recourbé vers l'avant (en forme de corne peu ouverte), sac relativement sphérique à col de cygne et tout petit porte-vent en bouche
Eau forte de Hans Sebald Beham (1500-1550) : Le joueur de cornemuse et sa femme : un couple s'enlace contre le tronc d'un arbre (à droite de la gravure). L'homme est coiffé d'un chapeau à plumes et chaussé de grosses bottes (ou chaussures et grosses guêtres)
1520 (inscrit en haut au centre au dessus du monogramme HSP
Deux extérmités de bourdons identiques (pavillon coniques montés dans un raccord cylindrique) et de même longueur dépassent au dessus des deux têtes. le sac de l'instrument dépasse, de son côté derrière le dos de l'homme.
PARIS : Ecole nationale supérieure des Beaux Arts (ESY858)
Gravure sur bois d'Albrecht Dürer : cornemuseux debout contre un arbre
1514 (datée au dessus du monogramme). Cet exemplaire est doté des inscriptions postérieures suivantes : "m.91", "EBA 12177", "E.G"
Voir description et autres exemplaires à partir de l'exemplaire du Petit Palais à Paris
Dessin (au crayon graphite avec lavis gris) de Théodore Gericault (1791-1824) : "Le joueur de cornemuse" : personnage âgé (cheveux blancs notamment) debout, coiffé d'un chapeau cylindrique à petits bords, vêtu d'un long manteau avec petite houpelande et soufflant dans sa cornemuse tenue davantage contre le ventre que sous le bras gauche. Le décor est réduit à la suggestion d'un coin de pièce
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement légèrement conique et s'achevant progressivement en pavillon (avec bague plus clair à l'extrémité), monté sur le sac via une souche cylindrique. Très long porte-vent tenu en bouche. Sac peu volumineux et semblant peu gonflé.
Ce dessin est différent de la gravure de la BNF et de Rouen
Gravure anonyme d'après Jacques Callot : le joueur de cornemuse de la série des Gobbi : personnage bossu jouant de la cornemuse
1616
Un bourdon d'épaule dont le pavillon est précédé d'une bague, petit tuyau mélodique extérieurement cylindrique, sans le moindre pavillon, petit sac assez sphérique.
Plaque de cuivre conservée au Musée historique lorrain à Nancy (cf. ref.), et plusieurs autres exemplaires dans les collections françaises (voir à partir de Metz)
Faïence : Berger à la cornemuse : noble jouant au berger, debout, son chien et un mouton à ses pieds, vêtu d'une redinguote bleu clair, de culottes roses et de bas blancs et coiffé d'un tricorne vert très pâle
Sans date ni localisation : XVIIIème ou XIXème
Cornemuse sans bourdon, tuyau mélodique simplement cylindrique, brun et de longueur médiane, porte-vent dressé, non en bouche.
Peinture (sous verre ?) : portrait à l'aspect un peu naïf d'un noble assis sur un fauteuil orange, le regard tourné vers la gauche, les yeux dans le vide et les doigts délicatements posés sur le grand chalumeau de sa musette. Il est vêtu d'une veste à longs pans vertes à doublure du même orange que le fauteuil, et épaulettes dorées, sur une chemise blanche à jabot. On devine un genou couvert par une culotte noire. Cette petite peinture est disposée dans un large cadre doré (mais dont l'usure de la dorure laisse davantage voir l'assiette rouge) orné de quatre miroirs rectangulaires.
XVIIIème siècle, anonyme
Musette quelque peu stylisée puisque les chalumeaux sont réduits quasiments à deux cylindres de longueur légèrement différente et la boîte à bourdon est minuscule. Les deux chalumeaux sont reliés au sac par une grosse souche en forme de tête animale, coiffée d'un étrange chapeau, sous cette tête, des franges blanches cachent le boîtier éventuellement présent.. La poche est revêtue d'une robe noire avec un galon doré contournant la base de la boîte à bourdon. A droite de la souche animale est représentée une forme blanche, une plume orange et un objet bleu dont il est difficile de comprendre où ils se situent (instrument, costume ?)
Porcelaine dure de Meissen (Saxe) : joueur de cornemuse, assis, pieds croisés, faisant pendant à une vielleuse (MNC 23165). Il est coiffé d'un tricorne noir avec une fleur verte sur le devant. Il est vêtu d'un pourpoint à fond bicolore, jaune et rose et d'une culotte rose. Il tient sa cornemuse très bas comme en témoigne l'éloignement du porte-vent et de la bouche ou le pavillon descendant sous le genou
XVIIIème siècle
Sans bourdon, tuyau mélodique de longueur moyenne extérieurement plutôt cylindrique mais à petit pavillon. Porte-vent court. Sac jaune semblant couvrir les deux souches.
"Le vielleux - Métamorphose d'une figure d'artiste du XVIIème au XIXème siècle" Catalogue de l'exposition du Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse en 2008, Fage édition (petite photo)
Porcelaine dure de la Manufacture de Boissette (manufacture fondée en 1733 dans ce village de Seine-et-Marne, mais qui ne produira de la porcelaine que de 1776 à 1781 avant de cesser son activité. Groupe dit tournant de quatre musicien(ne)s positionnés en se tournant plus ou moins le dos, à des hauteurs diverses sur un même socle : vielleuse, cornemuse, guitare et tambourin sans cymbalettes.
Entre 1776 et 1781
Sans bourdon, tuyau mélodique à peine plus long que les deux mains qui l'enserrent, sac vert.
G "Le vielleux - Métamorphose d'une figure d'artiste du XVIIème au XIXème siècle" Catalogue de l'exposition du Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse en 2008, Article de Jean-Christophe Maillard "L'association vielle à roue et musette aux XVIIème et XVIIIème siècle" Fage édition (photo pleine page)
Gravure coloriée de Ch Bour pinc et lith, imp Lemercier à Paris, "Vichy Bourrée bourbonnaise" : quatre couples (non alignés) en costumes bourbonnais (en sabots sauf un homme) dansent une bourrée devant une maison à l'impressionnant toit de chaume sur la gauche et deux musicien (vielle et cornemuse) assis chacun sur un tabouret juché sur un tonneau sur la droite.
Vers 1860
Sans bourdon mais deux tuyaux parallèles, tous deux extérieurement coniques. Le musicien semble avoir une main sur chaque et toutes deux posées sur la partie haute des tuyaux. On distingue des trous de jeu sur le tuyau le plus long. Poche assez informe, porte vent assez fort tenu en bouche.
"Le vielleux - Métamorphose d'une figure d'artiste du XVIIème au XIXème siècle" Catalogue de l'exposition du Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse en 2008, Article de Jean-François Chassaing "Le joueur de vielle un musicien entre situation et représentation" Fage édition (photo)
Gravure : frontispice des "fantaisies à trois parties pour viele ou musette, flûte et basse continue, qui conviennent à tous les instruments - Dédiées à Monsieur Delpech d'Angerville conseiller au parlement, marquis de Mereville. Composées par M Corrette - Oeuvre VIème". Il s'agit de Michel Corrette (Rouen 1707-Paris 1795). Sur un tertre naturel où poussent deux arbres sont assis trois musiciens : de gauche à droite un joueur de basson, une joueuse de musette et un vielleux, tous trois visiblement issus de l'aristocratie. Un grand tissu se déploie au dessus d'eux et les sépare du titre de l'ouvrage.
1735 "JL Renoult fecit", "à Paris chez l'Auteur rue St-Honorié (...) le sieur Boivin (...) le sieur LeClerc (...)"
Musette à un seul chalumeau (extérieurement conique), boîte à bourdons non visible bien que la musicienne soit de face, soufflet trapezoïdal.
"Le vielleux - Métamorphose d'une figure d'artiste du XVIIème au XIXème siècle" Catalogue de l'exposition du Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse en 2008, Article de Jean-Christophe Maillard "L'association vielle à roue et musette aux XVIIème et XVIIIème siècle" Fage édition (photo pleine page)
Livre imprimé : "Heures imprimées" destiné à Gilles Hardouyn par l'imprimeur et éditeur Simon Vostre (14??-1521) : Cartouche de bas de page impaire (Almanach) représentant deux bergers assis de part et d'autre d'une fontaine à deux étages ronds, devant une clôture en fascines. Celui de gauche joue d'une cornemuse
Vers 1512 à Paris
Un bourdon d'épaule très long extérieurement cylindrique, tuyau mélodique relativement court, s'évasant en petit pavillon, porte-vent en bouche.
Photo disponible sur le site de la réunion des musées nationaux : http://www.photo.rmn.fr (taper par exemple "Ecouen Berger" dans le moteur de recherche)
Plaque émaillée en grisaille noir et blanc avec quelques touches de rose (visage et autres morceaux de peau nue) et jaune (houlette par exemple), "Berger appelant à l'aide" représentant un groupe de bergers festoyant autour d'une table ronde, tandis qu'un berger au premier plan à gauche semble accourir vers eux en levant le bras gauche. Une cornemuse pend à son côté gauche au niveau de la hanche et semble tenue par une cordelette jaune passant pourtant de façon assez lâche sur les épaules du berger. Au dessus de la scène, deux cartouches contiennent le texte suivant : "ALAYDE PASTEURS ACOURES DONNEZ A VOX TROUPEAU EZ SECOURS DU LOUP DU LYON ET DEUVRS AVLTREMENT SERONT DEVOREZ CA ES SI HAUT O VEVONS VOULDREZ PASER LE TEMPS ME DE LEVEREZ CHASER DORMIR MANGER ET BOYRE SAVLUEZ LES COMES VOUS POVRES AS"
Seul visible un tuyau mélodique conique, sa souche et le haut du sac
Gravure sur cuivre ovale d'Etienne Delaune (vers 1518-1583-1595) : les mois de l'année, avril : gravure ovale (horizontale) sur une feuille rectangulaire. A l'extérieur de l'ovale, mentions "Avril "et "Cum Pr Regis". Dans l'ovale, au premier plan à gauche un berger, assis de profil jambes semi fléchies, la main sur sa houlette couchée à terre, tend la main gauche vers le visage d'une femme penchée sur la couronne qu'elle semble en train de fabriquer. Une second femme un peu plus à droite est penchée, de profil gauche et semble ramasser des végétaux . Derrière ces trois personnages paît un troupeau de 25 moutons environ gardé par un berger debout de profil à droite de la composition, adossé à un arbre et soufflant dans une cornemuse. A l'arrière de ce dernier, un autre personnage accompangé par quatre chiens souffle dans une corne (scène de chasse ?). Plus au centre à l'arrière plan toujours une femme trait une vache. Un bâtiment est visible derrière elle et un autre, double, plus en avant sur la gauche, bordé par une barrière en bois. Tout en haut de la composition, séparé par une sorte de nuage, un taureau regarde la scène, figurant le signe du zodiaque comme le rappelle son symbole tracé au dessus de son cou.
Vers 1568
Sans bourdon. Un tuyau mélodique long, surtout par rapport à la taille du sac, extérieurement cylindrique mais s'évasant en pavillon. Les mains du musiciens sont posés sur la moitié haute de ce tuyau, certains doigts relevés. Petit porte-vent en bouche. Le musicien semble presser le sac davantage contre son ventre que sous un bras.
Adoration des bergers attribuée à Antoine Caron (1521-1599). Dans un style très renaissance (néo-antique), la crèche est figurée comme un grand bâtiment avec colonne et arcatures. par une ouverture à gauche au dessus de Joseph, on aperçoit un petit paysage nocturne avec deux bergers, l'ange et un troupeau de moutons. A l'intérieur la Vierge, agenouillée de profil, vêtue d'une longue robe rose et d'une cape bleue passée sur une seule épaule, ramène le petit drap au dessus de la tête de l'enfant Jesus sous le regarde quatre angelots. L'enfant est couché nu sur des draps eux même posés sur la paille d'un grand panier. Un berger habillé de jaune s'abaisse face à la Vierge les mains jointes, tandis que son compagnon habillé en vert et coiffé d'une sorte de bonnet phrygien, effectue une torsion du buste pour se retourner vers l'enfant alors que ses jambes sont disposées à l'inverse. Trois autres bergers debout dissertent derrière lui. Quatre autres angelots volent en haut de la composition autour d'une boule fleurie. On aperçoit enfin deux moutons à l'arrière plan et un jeune agneau au premier plan , à côté de deux bâtons (houlettes ?) posées à terre en croix (rappel de la croix du Christ ?)
XVIème siècle
1 bourdon d'épaule, à peine plus long que le tuyau mélodique, à un raccord médian et pavillon large et court., tuyau mélodique extérieurement cylindrique mais s'élargissant en pavillon. Sac beige piriforme à col de cygne formant quelques plis, petit porte-vent non en bouche. Un tuyau sans trou de jeu visible s'élargissant en pavillon dépasse du groupe de trois bergers à l'arrière du berger cornemuseux , peut-être le bourdon d'une seconde cornemuse.
Photo disponible sur le site de la réunion des musées nationaux : http://www.photo.rmn.fr (taper par exemple "Ecouen bergers" dans le moteur de recherche)
Peinture sur mica : Portrait à transformation : dans un ovale, buste assez serré d'un joueur de cornemuse sans visage, coiffé d'un chapeau noir à plume et vêtu d'une sorte de veste brun clair. Fait partie d'une série de 18 accompagnant le portrait du buste d'une jeune femme dans un médaillon (un autre ensemble assez similaire mais sans musicien a été acquis en 2015 par le Musée des Arts Décoratifs)
XVIIème siècle, Pays-bas ou Angleterre.
Deux bourdons verticaux implantés hauts, parallèles mais assez écartés et dont seule la partie basse (mais pas les souches) est visible. Tuyau mélodique dont seule la souche (brune) est visible, la main du musicien venant cacher la suite. Sac vert.
Photo disponible sur le site de la réunion des musées nationaux : http://www.photo.rmn.fr (taper par exemple "Ecouen cornemuse" dans le moteur de recherche)
Petite navette en bois peint et doré (frise de contour), représentant, sur fond de végétation, un couple de nobles en bergers, la femme assise à terre et l'homme assis un peu plus haut, soufflant dans une petite cornemuse
Sans bourdon ? sac sphérique rouge
Gravure sur bois d'Albrecht Dürer : le joueur de cornemuse : cornemuseux debout contre un arbre et tenant sa cornemuse sous le bras droit, main droite en haut. Il est coiffé d'une sorte de turban , les épaules couvertes d'un chaperon à franges, sa manche gauche bien visible présente un long "crevé" tenu en son centre par un bouton puis une longue manchette à deux gros boutons, cette veste ou tunique luis descend presque au genoux et est largement fendue sur le côté. Il porte une épée au côté gauche et un sac assez semblable au sporan des écossais suspendu à la ceinture, orné de fourure.
1514 (date inscrite au dessus du monogramme AD de l'artiste)
Deux bourdons verticaux implantés haut partiellement visibles seulement, le plus long semble en deux parties (long raccord central) et les deux sont dotés d'un pavillon précédé d'un tore (forme de pavillon pouvant faire songer à la présence d'un résonnateur). Tuyau mélodique relativement long, extérieurement légèrement conique à son extrémité, monté sur une souche cylindrique. Un trou est représenté plus bas que le dernier doigt et pourrait bien être un trou d'accord. Sac à couture visible, porte-vent conique tenu en bouche.
Stéphane Frattini "Envoyez la musique" editions Milan 2013 (photo)
Gravure très connue et représentée, par exemple sur plusieurs timbres postes.
Autres exemplaires : voir à partir de l'exemplaire du Petit Palais à Paris
BLAYE (Gironde) (voir fiche photo) : Hôtel de la Sous Préfecture, 6 rue André-Lafon (façade avec la porte en arc de cercle)
Sc/pierre : trophée dans un cartouche (sorte de trumeau) au dessus d'une fenêtre du 1er étage (le huitième sur les neuf en partant de la gauche), entre un trophée avec gerbes de blé, fléaux, faucille, gourde en congourde et branches de chênes et un dernier cartouche plus dépouillé avec simplement, comme le premier, une grosse guirlande végétale suspendue en trois point et formant un boucle au centre. Le trophée qui nous intéresse présente une musette centrale derrière laquelle se croisent un bâton et ce qui doit être une houlette, tous deux ornées d'un ruban noué sous leur extrémité supérieure. Un ruban un peu plus large s'étendant au dessus de la musette, de sa petite "cocarde" centrale descendent deux rubans parallèle qui enserrent le col du sac avant de pendre en dessous sous forme de deux pompons. Deux branches d'olivier s'étendant de chaque côté de l'instrument.
Musette stylisée à trois très petits chalumeaux légèrementdivergents, extérieurement coniques, le central légèrement plus long que les deux latéraux. Pas de souche réellement visible mais juste l'extrémité d'une souche cylindrique masquée par un volant de la robe. Ni porte-vent ni soufflet, sac assez trapu avec décor formé de demi-cercles sur son pourtour (confirmant la présence d'une robe sur la poche).
A. Matte
VAYRES (Gironde) : Château
Tapisserie représentant la fable "Le loup devenu berger"
CASTRIES (Hérault) : Domaine Château de Castries
Tableau (huile sur toile) de G.L. Roose (une étiquette derrière un tableau de ce peintre vendu aux enchères mentionne G.L. De Roose ainsi que les dates "Kor? 1701 Saint-Omer 1765" mais s'agit-il de celles du peintre ou de celle de l'homme portraituré sur cet autre tableau ?) : Portrrait d'un homme jouant de la cornemuse semblant faire pendant à celui de la Marquise de Castries par le même peintre et conservé dans ce même château
Décrit sur la base Palissy du Ministère de la Culture : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM34001681
Tableau : huile sur toile : scène de bergeriade à la manière de Boucher : sur les gros rochers au bord d'un plan d'eau visible sur la gauche, deux jeunes femmes nobles jouant aux bergères, langoureusement mi assises mi-couchées, écoutent un joueur de cornemuse assis de profil gauche, tout aussi richement vêtu en blanc, rose et vert. La bergère de gauche, au dessus de la tête de laquelle est suspendue une cage à oiseaux, a le bras droit appuyé sur un mouton et tient une houlette de cette main. L'autre femme pose une main sur le genou droit du musicien. Trois moutons et un chien noirs se tiennent sur la droite de la composition.
XVIIIème siècle d'un peintre anonyme
Musette très stylisée puisque le musicien semble poser une main sur chacun des deux chalumeaux largement écartés.
Fiche avec photos sur la base Palissy du Ministère de la Culture https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM63003127
JARNAC (Charente) : (voir fiche photo) 3 Place du Baloir
Fonte : grille similaire à celles de Albas, La Rochelle, Fontainebleau, Hermanville, Jarnac, Metz, Paris permettant de voir l'autre face, Ribeauvillé, St-Omer, Thiers et Toulouse : trophée avec musette, flûte de pan et tambourin à cymbalettes. Montée tête en bas
Musette stylisée : deux chalumeaux coniques divergents et une petite boîte à bourdons
Fiche sur site https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/panneau-de-porte-jarnac/
M. Van den Bemden
Bas relief rectangulaire en stuc (largeur intérieure du cartouchede 73 cm et hauteur d'un côté (chapeau de gendarme à ajouter)d'environ 234 cm). Trophée avec crochet de berger, une houlette, en deux outils distincts (houlette à cuillère pour lancer des cailloux ou de la terre et rabattre le troupeau), chapeau et musette
Début XVIIIème : Vestiges du XIII ème siècle (la base de l'ancien donjon) + reconstruction entre 1702 et 1711 + restaurations vers 1750, en particulier la salle du cartouche avec la cornemuse. En 2019 les gypseries sont poussiérieuses et, surtout, recouvertes d'un certain nombre de couches de chaux, résultat des divers entretiens réguliers du bâtiment depuis 1750 mais une restauration est prévue
Sans bourdon, deux tuyaux mélodiques extérieurement cylindriques s'évasant en pavillon et doté chacun de cinq trous sur la face supérieure (pour l'un des deux supposé, un trou étant vraisemblablement caché sous la feuille), le renflement sur le tuyau de gauche pour le musicien (droite pour le spectateur) étant une feuille de la fleur la plus proche. Outre recouverted'une housse, pas de système d'insufflation représenté
S. Rossel d'après Ludovic Moujart
Peinture sur bois : deux ménétriers assis tous deux une jambe croisée sur l'autre, se tournant plus ou moins le dos de part et d'autre du ruban (phylactère) sur lequel est inscrit le nom du "Passage de la Tour", mais se jetant tout de même un regard, l'un jouant du fifre et l'autre de la cornemuse. Ils sont habillés de vert, de rouge et de jaune
Début XXIème en style néomédiéval
Deux bourdons d'épaule de même longueur, divergent et s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique extérieurement plutôt cylindrique mais s'évasant en pavillon, porte vent en bouche, sac gris avec couture visible et col de cygne très large.
P. Goergler
Médaillon en camaïeu de bleus : « Jeune berger » : dans un décor champêtre (arbres, blocs de pierre) un berger est assis, de trois quart droit. Il tient une petite enveloppe de la main gauche et tend un doigt pour montrer à un pigeon la direction à prendre pour envoyer ce message Un mouton lui fait face. Un chien est couché à ses pieds et redresse la tête. Derrière lui des tissus plissés dont certains peuvent constituer la poche de la cornemuse. Un second médaillon, conservé également dans ce musée et formant pendant montre l’arrivé de la colombe portant le message à la bergère.
fin XIXème ou début XXème par Alfred Dan (1852 - 1926)
Cornemuse figurée uniquement par deux tuyaux coniques divergents s’échappant de tissus plissés
Fiche avec photo sur https://collections.musees-normandie.fr
Huile sur toile de Théophile-Louis Deyrolle (1844 - 1923) : « La danse improvisée » : scène bretonne (tous les personnages sont en costume) représentant, dans le cadre d’un sous-boi, deux sonneurs : un homme d’âge mur au biniou et un adolescent à sa gauche à la bombarde, adossés à la partie haute d’une fontaine, faisant danser trois jeunes femmes se tenant par la main et paraissant inviter une quatrième à les rejoindre pour fermer la quadrette. La jeune femme invitée est assise sur le bord de la cuve en pierre de la fontaine, la main gauche posée sur une cruche fermée vernissée jaune. A l’arrière plan à droite deux autres femmes regardent la scène de loin.
Fin XIXème début XXème
Biniou kozh correctement représenté, même si le bourdon d’épaule parait plus court qu’en réalité du fait de la perspective. Tuyau mélodique conique, à peine plus long que la largeur des deux mains. Petit porte vent dressé non tenu en bouche, poche tenue plutôt sur le ventre que sous un bras. Tuyaux bruns de même que la bombarde
Ce tableau a été représenté sur des faïences de Quimper (1) dont un grand plat rond conservé au Musée Jules Verlingue à Quimper (cf ref. avec photos), un grand plat rond Henriot est passé aux enchères début décembre 2019 et un autre assez similaire en février 2019. On retrouve également la scène sur des objets tel ce porte feuillets à couverture en cuivre gravé avec cette scène, passé sur eBay en juin 2020
(1)et d’autres faïenceries : un plat en faïence de Tours par Gustave Asch (1896-1911) avec ce motif est passé sur eBay en 2020, ce qui indique que le tableau est antérieur à 1911
PESMES (Haute-Saône) (voir fiche photo) : . Maison pour tous (ancien château rénové), Place des promenades, intérieur, cheminée
Sc/ pierre en marbre de Sampans (carrière célèbre à côté de Dole), panaché verdâtre et bordeaux : trophée avec luth, musette et clarinette, ruban et quelques feuillages (olivier et )
Musette stylisée avec toute petite boîte à bourdons dépassant du haut du sac (avec sorte de rosace décorative sur la housse autour de son implantation), deux courts chalumeaux curieusement désaxés par rapport à la direction que devrait leur donner le sac, le plus long extérieurement conique jusqu'au pavillon qui s'évase légèrement après une moulure en tore triple, le second extérieurement cylindrique, orné de deux tores dans la partie inférieure et semblant fermé à son extrémité en deux demi sphères successives. le plus long est doté de trois trous sur la face supérieur + un sur le pavillon, le second de deux trous sur la face supérieure + un entre les deux tores. Pas de souche visible pour les tuyaux mélodique mais sac orné de franges + une sorte de galon . Pas de représentation de système d'insufflation.
H. Meunier d'après Françoise Barey et Sébastien Barbati
Huile sur toile de Gaetano GIGANTE (Naples , 1770 - Naples , 1840 ) : Fête Napolitaine : composition organisée autour d'un arbre sombre coupant le tableau en deux parties. Sur le bord gauche, l'extrémité d'une maison forme une masse sombre et fait de l'ombre au tout premier plan. De nombreuses petites scènes se juxtaposent sur toute l'emprise de cette fête, jusqu'aux grands arbres de l'arrière plan : quelques étals mais surtout des animations dont un certain nombre de musicien : harpe portée en bandoulière et instrument à cordes, , sorte de luth à long manche posé contre l'arbre, tambourin et sorte de luth sur la gauche et enfin le joueur de cornemuse marionnettiste à la planchette à droite de l'arbre, assez au premier plan (il actionne deux marinonnettes à l'aide d'une cordelette fixée à son mollet gauche)
Début XIXème
Zampogna dotée de deux tuyaux mélodiques, de longueurs inégales, mais le musiciens a les deux mains au même niveau (naturellement posée chacune sur une des deux tuyaux). Ces deux tuyaux sont écartés à la sortie de la souche (conique) et son relativement parallèles ensuite. Les tuyaux sont extérieurement légèrement conique et comportent plus de trous de jeu que les doigts de la main (présence de trous ouverts au dessus des mains du musicien !)
http://www.musee-fesch.com/index.php/musee_fesch/Collections/Peintures-du-XIXe-siecle/Fete-Napolitaine
Soïg Robert
Pietro PAOLINI Lucca (1603 / 1681) Joueur de cornemuse : personnage totalement chauve, assis, représenté des genoux à la tête et un peu plus haut (bourdon de l'instrument), légèrement incliné vers sa droite assis en extérieur sur et contre ce qui pourrait être une ruine (gro bloc de pierre grise sur lequel est également posé sa gourde et sorte de mur duquel redescend une végétation que semble apprécier une chèvre qui la broute, juste à gauche du musicien. Ce dernier est vêtu d'une culotte brune, d'une chemise (?) presque blanche et d'une sorte de gilet sans manches, bleu orné sur les côté de lacets oranges. Au fond à droite s'ouvre un paysage avec une petite montagne (ou volcan ?).
Vers 1640-1650
1 bourdon vertical implanté hauten bois noir, sauf la partie inférieure qui semble plus calire et qui est curieusement un peu désaxée par rapport au reste. raccord médian et extrémité non pas en pavillon mais en diamètre décroissant jusqu'à une sorte de boule formant presque l'extrémité du tuyau (forme assez similaire à celle du porte-vent). Un second bourdon d'un joli brun de bois fruitier est inserré sans souche visible à proximité du tuyau mélodique (mais indépendamment de celui-ci). Il est extérieurement quasi cylindrique avec une sorte de gros raccord (ou fontanelle mais sans trous visibles) presque à l'extrémité, avant le pavillon. Le raccord est également brun mais aux deux extrémités noires. Tuyau mélodique de fort diamètre, assez long, extérieurement conique sur la seconde moitié, s'évasant en pavillon ébréché. Le tuyau mélodique est fixé sur le sac par une souche dont la partie inférieure forme une sorte de décor. Le peintre a bien représenté la ligature du sac sur les souches avec la forme caractéristique des triangles dus à la découpe en étoile du trou dans le cuir. Petit porte vent mouluré, avec partie supérieure de forme typique des porte-vents, de couleur encore différente de celle des autres tuyaux : gris-beige.
Lithographie : "Scène de harem" par Lamy d'après L. Duveau (inscription en bas à gauche),, imprimerie "Berlauts, r. Cadet. II": vision très occidentalisée d'un harem. en extérieur, dans un jardin dominé par quatre grosse colonnes cylindriques encadrant une fontaine ne forme de diable ailé assis, pleurant deux jets d'eau tombants, deux femmes sont lascivement allongées sur une sorte de sofa. La première la poitrine en partie découverte, tend une coupe vers un jeune page (?) malgré un personnage plus âgé qui s'interpose entre eux. Une femme à gauche tend un objet dans leur direction et les têtes de deux personnages observant la scène depuis l'arrière de la base de la colonne la plus proche de nous apparaissent au dessus de la tête de cette femme, tandis qu'un vautour se tient au devant d'elle. De l'autre côté des deux femmes allongées, sur la moitié gauche de la composition, quatre autres femmes, l'une dévoilant son sein droit, l'autre tenant une coupe, une debout semblant désigner la précédente de l'index de sa main gauche et la quatrième semblant l'apostropher. Au premier plan devant le sofa : divers légumes dont une sorte de citrouille, des cymbales, un cistre, une flûte de Pan, deux pavillons d'instruments à vent, un grandtambour de basque à cymbalettes, un vase, des roses, un récipient cylindrique large et un paon. Devant cet alignement hétéroclite, une cornemuse posée à terre, souche des hautbois dirigée vers nous.
Zampogna à trois tuyaux au moins fixés sur la même souche conique. Le plus long, large et assez régulièrement conique est doté de quatre trous de jeu visibles, le second, un peu plus court mais de même forme générale, n'en présente pas, pas plus que le tout petit tuyau, large et peu conique positionné en avant. Il semble y avoir un quatrième tuyau de longueur intermédiaire à l'arrière (dépasse légèrement sur le côté. Un petit porte vent dépasse à l'arrière du sac. Sac plus foncé que les tuyaux et ayant bien l'apparence d'un sac en cuir non recouvert d'une housse.
Fiche avec photos sur https://collections.musees-normandie.fr
Gravure de Jacques-Philippe Le Bas d’après R Brakteiburgs «Le plaisir de la danse » (titre sous la gravure) : dans un intérieur où l’on remarque une sorte de panier pendu en guise de lustre et orné de feuillages, un coupe danse, face au peintre, l’homme levant la main de sa cavalière au dessus de son visage et lève la jambe gauche. Il tient curieusement le poignet de la main gauche de la femme enserré dans sa main droite. Sur la gauche un cornemuseux debout coiffé d’une sorte de béret rabattu sur l’oreille droite, assure la musique, « accompagné » par une enfant en bas à gauche qui agite une crécelle à marteaux en direction des danseurs sous le regard amusé d’un garçon un peu plus âgé. Une dizaine d’autres personnages, pour la plupart assis entourent les danseurs. Une cruche est couchée à terre au premier plan à droite.
1773
Deux bourdons d’épaule, jointifs mais dont l’un s’évase en léger pavillon, droit, tandis que le second, un peu plus long se recourbe vers l’avant tout en s’évasant également mais de manière encore un peu moins marquée. Tuyau mélodique cylindrique ou faiblement conique (on ne voit pas le pavillon, caché par la tête d’un enfant), de longueur apparemment moyenne. Petit porte-vent fin tenu en bouche. Gros sac piriforme tenu devant le ventre du musicien plutôt que sous un bras.
Gravure : Les musiciens ambulants d’après le tableau de Dietricy (mention en bas à droite : « peint par Dietricy peintre à la cour électorale de Saxe » par Wille Johan Georg (mention en bas à gauche : « gravé en 1764 par J G Wille d’après le tableau original de même Grandeur qui lui appartient »). Autres mentions : « Musiciens ambulans – Dédié à son altesse sérénissime électorale Monseigneur Frédéric Electeur de Saxe – Paris chez ? – Par son très humble et très obeisant serviteur Wille, Graveur. » Dans un encadrement de porte à la partie haute en demi-cercle (de bois ?), doté d’un petit portillon en bas à droite, un enfant coiffé d’un chapeau dont la plume est rabattue vers l’arrière souffle dans une cornemuse qu’il tient sous son bras droit. A sa gauche, un homme d’âge mur, aux vêtements plus défraichis, une pipe glissée dans une ganse du revers du chapeau, une musette en bandoulière, joue du violon. Il sont observés par un homme à la pipe derrière eux et deux enfants aux côtés de ce dernier et derrière un tonneau debout à gauche de l’encadrement. On distingue encore sur la droite, les yeux d’un visage en grande partie caché par le manche du violon et la main du violoniste ainsi qu’un homme quittant une auberge (reconnaissable à son enseigne), en échangeant quelques derniers mots avec une femme.
1764
Instrument assez particulier par la conformation des ses deux bourdons d’épaule, montés sur une souche qui semble bien unique même si sa forme à facettes, distingue les deux tuyaux. Au dessus de cette souche noire, deux longues bagues blanche puis les tuyaux proprement dits, celui à l’extérieur largement évasé en pavillon après une première partie, plus courte, moulurée, le second beaucoup plus fin tout du long mais quasiment aussi long. Tuyau mélodique extérieurement conique, s’évasant en un pavillon aux parois visiblement fines. Les trous de ce tuyau mélodique sont toutefois positionnés uniquement sur la première moitié (environ), les mains du musicien étant très proche l’une de l’autre et le doigt supérieur de la gauche étant appuyé tout en haut de ce hautbois. Petit porte-vent tenu en bouche dont les couleurs noir puis blanc rappellent celle de la souche des bourdons (les autres tuyaux sont de couleur intermédiaire, probablement brune mais la gravure est monochrome.)
Versions avec l’enfant cornemuseux seul au Musée de la musique de Paris (cf ref.)
Gravure : Les musiciens ambulants d’après le même tableau de Dietricy que la gravure de Wille conservée dans ce même musée (cf ref. ci-dessus), mais dans un style moins soigné (style général, forme du violon, rendu des bois de l’encadrement etc..). On retrouve bien toutefois tous les éléments et personnages de la gravure de Wille.
XIXème, signature « GODARD SC » en bas à droite sur la gravure elle-même, pas de rappel du nom du peintre.
Cf description de l’instrument de la gravure de Wille
ALENCON (Orne) :Musée des beaux-arts et de la dentelle (inv. 986.100.273 )
Gravure de Bolwert d'après le tableau de Jacob Jordaens " "Comme les vieux chantent, les petits gazouillent" : ou plutôt de l'une des scènes d'intérieur de ce peintre assez proches mais différentes dans leurs personnages (et dans les détails de la cornemuse). Cette version comporte une vieille femme à gauche chantant en lisant une partition, la main gauche remettant ses lunettes en place, dans un imposant fauteuil en osier. Devant elle un chien, oreilles dressées, pose sa machoire sur la table (bien garnie par ailleurs), Au centre de la composition, un jeune enfant (un an environ) au cheveux blond bouclés souffle dans une petite flûte (? plutôt un hochet dont il use du manche à la façon d'une flûte). Il est assis sur les genoux d'une femme à la poitrine imposante, coiffée d'un chapeau à plumes et le cou enserré d'une double rangée de perle. Un vieillard à lunettes sur le bout du nez, chante également en suivant dans un livre, index de la main gauche levé. Un joueur de cornemuse se tient debout légèrement en retrait et entre les deux précédents. Un enfant au cheveux noirs et lisses, plus âgé que le premier (cinq ans environ) se tient debout entre les genous du vieillard et souffle dans une petite flûte. Au dessus des personnages, une sorte de bas relief avec tête de lion en partie basse et dauphins sur les côtés énonce le titre de l'oeuvre en flamand.
Tableau du XVIIème et peut-être gravure également
2 bourdons verticaux de longueurs égales, reliés par des chaînettes et celui de droite d'un ruban noué Souche du hautbois en forme de tête de lion aux traits presque humains. Hautbois de forte section, semblant quasi cylindrique jusqu'à son léger évasement en pavillon dans le tiers inférieur. Porte-vent long et fin, d'une seule pièce. Sac piriforme sans ornements.
ALENCON (Orne) : Musée des Beaux-Arts et de la dentelle (inv 2015.0.89)
Tableau circulaire anonyme : Le printemps : un arbre occupe une bonne partie de la moitié droite de la composition. Un peu à l’arrière plan de celui-ci, mais devant un grand buisson brun, un berger est assis, de profil droit, une jambe tendue et l’autre repliée et semble jouer d’une cornemuse blanche sans bourdon. A l’arrière plan, vue d’une ville ou château aux grandes batisses et devant celle-ci, un cercle d’hommes et femmes danse autour ‘un arbre très haut et droit faisant penser à un arbre de mai. Un personnage debout à droite de ce cercle doit être le musicien mais on ne discerne pas l’instrument
Sans bourdon ?
SAINT-LO (Manche) : Musée des Beaux-Arts (inv.1990.06.001 achat 1990)
Gravure sur bois de Jean Le Clerc III : "La Chasse aux papillons" "Histoire fort plaisante de la vie pastorale et la fin d'icelle" : plusieurs scènes dans un décor pastoral dont un cornemuseux jouant pour une femme assise (scène très probablement inspirée par la tapisserie du cycle de Gombault et Macée de même titre, voir exemplaire dans ce même musée)
XVIème à Paris
Fiche sur https://collections.musees-normandie.fr
Gravure sur bois de Jean Le Clerc III : "La danse" ou "Histoire fort plaisante de la vie pastorale et la fin d'icelle" : cornemuseux au pied d’un arbre faisant danser bergers et bergères dans un décor champêtre (scène très probablement inspirée par la tapisserie du cycle de Gombault et Macée de même titre, voir exemplaire dans ce même musée)
Tapisserie Diane et Syrène : tapisserie dans les tons bruns : au premier plan, un homme de profil à gauche fait face à une femme également de profil à gauche. Tous deux ont une main posée sur une longue houlette qui constitue graphiquement une séparation oblique entre eux deux. Leurs noms sont inscrits à proximité : Diane et Syrène. Ce dernier tend un hautbois dans sa main gauche et une cornemuse pend à sa ceinture à l’arrière de sa mustte. Un chien est situé entre eux au premier plan, ainsi qu’une volaille un peu plus en arrière. Un autre berger (Sylvain) est situé à l’arrière plan, de face, mains croisées, une houlette reposant sur l’épaule gauche. Un chien est couché juste derrière lui. En haut à gauche à l’arrière plan, un troisième berger , toujours muni d’une houlette, se penche devant le tronc d’un arbre au pied duquel un quatrième berger assis de profil gauche, joue d’une cornemuse, un chien à ses pieds. Ces deux dernier bergers ne sont pas nommés. Un blason couronné, avec un ours debout sur la moitié gauche est placé en haut de la scène et cache partiellement une ville. La scène est entourée d’une large bordure décorée de motifs végétaux et animaux et à mi-hauteur de chaque côté deux médaillons avec un homme et une femme coiffés de pampres de vigne. En bas un médaillon avec un homme assis se chauffant devant un feu et, en haut, une femme assise devant quelques pommes.
XVIIème à Aubusson
* Cornemuse pendue à la ceinture A priori sans bourdon mais celui-ci peut être caché. Un tuyau mélodique extérieurement cylindrique puis s’évasant en pavillon, à moins qu’il en faille le voir comme conique, partiellement caché par le sac présent devant lui. Ce tuyau est doté de trois trous de jeu seulement sur la face supérieure. * Cornemuse de l’arrière plan Un bourdon d’épaule extérieurement conique régulier. Tuyau mélodique plutôt long, extérieurement conique. Les deux mains du musiciens sont posés en haut de celui-ci tandis que l’on voit encore trois trous bien plus bas. Sac relativement piriforme avec col de cygne très large.
* Cornemuse pendue à la ceinture
A priori sans bourdon mais celui-ci peut être caché. Un tuyau mélodique extérieurement cylindrique puis s’évasant en pavillon, à moins qu’il en faille le voir comme conique, partiellement caché par le sac présent devant lui. Ce tuyau est doté de trois trous de jeu seulement sur la face supérieure.
* Cornemuse de l’arrière plan
Un bourdon d’épaule extérieurement conique régulier. Tuyau mélodique plutôt long, extérieurement conique. Les deux mains du musiciens sont posés en haut de celui-ci tandis que l’on voit encore trois trous bien plus bas. Sac relativement piriforme avec col de cygne très large.
Gravures de Jacques Callot (1592 - 25 mars 1635) : Varie Figure Gobbi, les 20 premières gravures de cette série de 21 (manque donc la dernière). Figure 18 (numéro mentionné en bas à droite) : joueur de cornemuse à la silhouette de nain bossu
1616-1620 à Florence
Un bourdon d'épaule dont on ne voit que l'extrémité : une moulure torique sous le pavillon et très indistinctement la partie sortant du sac. Petit tuyau mélodique extérieurement légèrement conique, sans pavillon, sans souche différenciée. Petit porte vent tenu en bouche. Le musicien tient le haut du tuyau mélodique de sa main gauche (davantage avec les premières phalanges qu'avec les dernières, et semble presser l'arrière du sac avec la main droite.
Voir autres exemplaires de ces gravures à partir de la version de la bilbliothèque de Metz
SAINT-GERMAIN-DE-LIVET (Calvados) Château
Tapisserie du dossier d’un fauteuil dit « fauteuil à la Reine » : trophée avec musette inscrit dans un ovale lui-même entouré d’une guirlande de fleurs. Le fond est beige assez foncé, la musette brun un peu plus foncé. Le trophée est formé de la musette au centre, au dessus un vase de fleurs et en dessous d’une couronne fleurie. Une houlette et un autre objet en longueur se croisent derrière elle.
Musette stylisée : sac assez informe (haricot) doté de trois tuyaux courts, coniques et convergents de longueurs différentes, le plus long au centre.
Tapisserie sur dossier de canapé dit à la Reine : scène pastorale dans un ovale horizontal : un jeune couple aux joues rosées, assis s’enlace tandis qu’une cornemuse au sac bleu est posée juste derrière le dos de l’homme. Un petit chien tente de grimper sur la cuisse gauche de l’homme. Une gourde est posée à terre devant lui
Vers 1770, anonyme
Musette stylisée mais bien reconnaissable à sa boîte à bourdons. Un seul chalumeau, extérieurement conique et s’évasant en pavillon, doté de cinq trous sur le dessus, pas de dispositif d’insufflation représenté.
RIGNY-LE-FERRON (Aube) (Voir fiche photo) : Eglise Saint-Martin
Vitrail : Vierge en majesté entourée d'anges musiciens (vielle à roue, cornemuse, hautbois (ou cornet droit) et viole. Les deux anges joueurs de cornemuse et de hautbois ont les cheveux blonds comme les autres mais relativement courts et frisés. Des angelots par trois, joueurs de luth ou de trompe droite figurent à la base du tympan de certains vitraux de cette église
Probablement XVIème
1 bourdon d'épaule, plus long que le tuyau mélodique, à un tore médian et pavillon, tuyau mélodique extérieurement quasi cylindrique mais s'évasant en pavillon, de couleur bien plus claire que le bourdon. Petit porte-vent tenu en bouche. Poche vert foncé tenue sous le bras droit, main droite en haut du tuyau mélodique.
L.M Salaün
Peinture murale : ange de profil droit, ailes déployées, l'une derrière lui, l'autre devant
Sans bourdon, partie basse du tuyau mélodique effacée mais semblant s'évaser largement en pavillon, petit porte vent en bouche. Souche du tuyau mélodique et du porte-vent bien identifiables. Poche tenue sous le bras droit, main droite en bas. Sac blanc, à couture visible et joli col de cygne et tuyaux jaunes
M. Babey
Sc/ bois : panneau sculpté représentant un breton en costume traditionnel,,debout jouant du biniou devant un arbre qui ressemble à un saule tétard, un second étant représenté plus discrètement à l'arrière plan de l'autre côté. Au dessu de la scène, deux quart de cercle avec décor de fuseaux façon lits clots
Biniou kozh bien représenté y compris dans la position du sonneur : 1 bourdon d'épaule représenté court du fait de la perspective, assez fin, petit tuyau mélodique tenu obliquement par le musicien, porte-vent court obligeant le sonneur à tenir la poche haut sur la poitrine.
Y. Guibé
Sc/ bois : Maquette du navire "La Musette" dont la figure de proue et une femme coiffée d'un large chapeau au bords légèrement relevés sur les côtés et jouant d'une cornemuse
1775 à 1799 pour la maquette, mais le navire proprement dit a effectué 5 campagnes entre 1783 et 1790
Petite cornemuse sans bourdon vraiment visible et portée devant le ventre.
http://www.chateaunantes.fr/fr/collections?ref=10108
C. Robert
Sc/ bois en bas relief : panneau probablement de décoration murale avec trophée champêtre dont une musette sous un panier d'osier et dans l'enroulement d'un cor de chasse. (présence d'une sorte de gibecière devant la musette à gauche).
Style XVIIIème
Musette baroque avec un chalumeau extérieurement légèrement conique, monté dans un boitier à quatre boules à côté d'un petit chalumeau à clefs. La boîte à bourdons est curieusement représentée pendant parallèlement au boitier à boules, à peine plus haut que celui-ci
Peinture sur métal : cornemuse blanche sur fond bleu et rond signalant donc un passage obligatoire pour cornemuseux. Vraisemblablement réalisé avec une parabole pour télévision, comme en témoigne le bourdon réalisé dans le support de la tête de celle-ci, le tout provenant d'une décharge proche...
XXIème siècle, mention sur l'avant : "Pau W.Caramèl MMXX". Oeuvre d'un humoriste local à l'époque de sa réalisation.
1 bourdon d'épaule dépassant du panneau par ajout d'un tube métallique, hautbois extérieurement conique, doté d'une clef sous fontanelle avant un évasement en pavillon (probablement rapporté à la façon des chabrettes), souche différenciée du hautbois et de la poche par deux traits, poche à col de cygne, porte-vent mouluré façon chabrette et début du bourdon de forme assez similaire.
Nota : un panneau de signalisation assez voisin mais triangulaire signalant donc le danger d'une cornemuse a été présent en bord de route (route de Trelissac) à Sarliac sur l'Isle , à proximité de la maison du regretté Thierry Boisvert.
C. Boutes
Peinture représentant trois anges nus, le joueur de cornemuse quasiment debout, le genou gauche appuyé sur un muret, un second angelot couché sur le côté gauche à côté de lui, tête ver le bas et le troisième au dessus d'eux s'envolant vers l'arrière plan et vu en raccourci arrière
Sorte de zampogna à deux tuyaux mélodiques, celui de la main droite semblant le plus court, celui de la main gauche un peu plus long mais son extrémité est masquée par le genou de l'ange et un troisième, plus long et doté d'un renflement avant le pavillon,est situé à l'arrière des deux premiers sans que l'on puisse déterminer s'il part de la même souche. Un petit porte vent non tenu en bouche.
Patrick Burbaud
BEAUVAIS (Oise) : Cathédrale, trésor
Manuscrit enluminé tardif (et incomplet) : graduel sur parchemin "In ecclesia cathedrali musicus" ou " Graduel à l'usage de l'église du Séminaire de Beauvais", dessiné à la plume et encré en couleurs. Page 16, trophée avec cornemuse, flute de Pan juste au dessus et deux houlette croisées, l'une avec petite pelle, l'autre avec le crochet, au devant de feuillages et au dessus d'un voile noué sur ses deux côtés.
1769
Cornemuse assez stylisée, que l'on pourrait penser avec un grand bourdon au premier regard mais ce tuyau qui monte au dessus du col de cygne semble bien plutôt une trompe droite dont le pavillon dépasse de la poche en bas de celle-ci. L'instrument est juste représenté par une poche piriforme et un petit tuyau mélodique extérieurement cylindrique et fin, se terminant par un petit pavillon.
Voir site de l'inventaire du patrimoine des Hauts de France : https://inventaire.hautsdefrance.fr/dossier/manuscrit-graduel-n-2-in-ecclesia-cathedrali-musicus/a1c40717-86f3-43cf-927b-e0c292065beb (avec photo)
Enluminure : La folie de Tristan nourri par des bergers : dans un paysage de campagne un peu stylisé, deux bergers qui pourraient être ceux de l'annonce aux berger sont assis de part et d'autre, celui de gauche, coiffé d'un chapeau rouge, souffle dans une cornemuse, tandis que celui de droite, assis sur son pied gauche replié en arrière, tend une petite boule de pain à un personnage en chemise, jambes nues, cheveux et barbe hirsute, au centre de la scène. Un bassin rectangulaire juste devant lui semble contenir une source donnant naissance à un petit ruisseau. Cinq moutons paissent à l'arrière plan et un chien s'élance à côté du cornemuseux.
1440-1460 par Charles du Maine
Un bourdon d'épaule, cylindrique, s'achevant par un pavillon. Tuyau mélodique s'évasant en pavillon (le reste masqué par les mains) de longueur environ moitié du bourdon, porte-vent conique tenu en bouche, poche à col de cygne.
https://www.photo.rmn.fr/archive/06-514374-2C6NU0PQVPEO.html (photo)
Sculpture sur pierre : joueur de cornemuse en vis-à-vis d'un joueur de hautbois
Réemploi de deux sculptures anciennes sur une maison fin XIXème
C. Girard
TOURS (Indre-et-Loire) : Cathédrale, verrière de l'arbre de Jessée, en hauteur à l'arrière du choeur, juste à gauche de la verrière axiale lorsque l'on regarde depuis la nef.
Vitrail de l'annonce aux bergers : la scène est inscrite dans un hexagone : deux bergers sont debout de part et d'autre d'un petit arbre brouté par une chèvre, en dessous duquel on distingue quelques moutons. L'ange annonciateur descend entre eux, regard tourné vers le berger à la cornemuse, une main tenant le phylactère. Le berger cornemuseux vient d'arrêter de jouer, sa main droite est encore sur le tuyau mélodique de l'instrument tandis que la gauche est relevée vers l'ange.
Entre 1258 et 1270
Sans bourdon. Un tuyau mélodique extérieurement plutôt cylindrique (se reduirait plutôt de la poche vers l'extrémité), pointé vers l'avant. Poche blanche, Pas de porte-vent visible.
Voir photo sur la page très documentée du blog de Jean-Yves Cordier http://www.lavieb-aile.com/2016/06/la-verriere-de-l-arbre-de-jesse-de-la-cathedrale-de-tours.html
AUCH (Gers) (fiche photos) : Théatre (au sein de l'Hôtel de Ville) médaillons peints tout autour du balcon
Peinture murale : chérubin (sans ailes toutefois), nu mais un voile devant l'entrejambes, est assis sur une sorte de rocher, la jambe gauche repliée en arrière. Il souffle dans sa cornemuse, dont le sac est tenu sous le bras droit, main droite en haut. Le chérubin est représenté en trompe l'oeil comme une statue dans une niche en bois sculpté à colonnes torsadées.
Théâtre construit après 1759
Sans bourdon, un tuyau mélodique assez court, probablement conique, dépassant à peine des deux mains sous forme d'un petit pavillon qui semble doté d'un trou d'accord, souche cachée par la main du haut. Poche de forme assez atypique, Porte-vent relativement cylindrique qui semble prolongé par une pièce d'usure peut-être en forme d'anche double factice. Le tout du même brun.
Patrick Burbaud in Boha ! n°42 2019 (photos)
BUXY (Saône et Loire) (voir fiche photo) : Eglise, dans une des deux chapelles vers le fond à gauche (chapelle Perrault dont le plafond représente en sculpture également les symboles des quatre évangélistes)
Sc/pierre : cul de lampe représentant un homme en pied (mais jambes un peu repliée pour entrer dans le format imposé par ce type de culot), entouré par un mouton (?) à sa droite et un tonnelet à sa gauche. Il joue d'une cornemuse tenue sous son bras gauche, main gauche en haut du hautbois. Le visage du personnage a été déterioré et il n'est plus facile de voir s'il était coiffé d'un chapeau.
1 bourdon d'épaule, doté de deux moulures toriques à mi longueur, extérieurement cylindrique avant celles-ci et régulièrement conique après. Tuyau mélodique extérieurement conique, long d'environ les 2/3 du bourdon, peut-être monté sur une souche en forme de tête (détériorée), sac de petite taille (il n'est pas facile de voir s'il se prolonge sous l'avant bras ou il ne s'agit plus que de la veste du musicien.
S. Noirjean
Gravure : "Concert en famille au dessert" d'après le tableau de Jacob Jordaens "Les jeunes piaillent comme chantent les vieux" (1638-1640) conservé au musée des beaux-arts de Valenciennes (cf ref).
Probablement pas très ancienne (début XXème)
Deux bourdons verticaux implantés haut, moulurés et à pavillons ouverts, tuyau mélodique conique, monté sur une souche en forme de tête animale (lion ?). Porte-vent dont la partie en bouche est longue et fine, la première partie étant plus forte et moulurée
E. De Lagarde
PARIS : Institut Néerlandais (121 rue de Lille) (inv. 816.3, don. Custodia, coll. Fritz. Lugt)
Gravure au burin de Pieter Van der Heyden (vers 1530-1575) "Gula" (groumandise) de la série des "sept péchés capitaux" d'après un dessin de Pieter Bruehghel I (original de 1557, la gravure est naturellement inversée par rapport au dessin original) : scène fantastique dans l'esprit de Jérôme Bosch (volet de l'enfer du triptyque du jardin des délices notamment) avec au premier plan presque au centre une table ronde autour de laquelle divers personnages plus ou moins animaux et plus ou moins humain, boivent goulument. Cette table est partiellement abritée par une bâche posée sur un bâton qui doit lui même être accroché à un arbre sans feuille dans la fourche du quel est pendue une cornemuse, tuyaux passés par devant et sac pendant par l'arrière. Il serait trop long de décrire le reste des scènes de cette gravure, citons un moulins à vent en forme de visage au fond à droite, diverses fumées d'incendies (?) dans le fond etc... Dans cette série sur les sept péchés capitaux, une autre cornemuse figure sur la représentation de la Luxure (cornemuseux marchant au devant d'un curieux cortège avec personnages nus)
1558 (daté en bas à droite : mention "H. Cock ex cud cum gratia et privilegio 1558". Cock étant l'éditeur de la gravure. La référence au peintre figure sur un cuveau posé à terre : "brueghel inventor", deux autres mentions figurent sur la gravure elle-même : "GVLA" (gourmandise) et des lettres formant un triangle : P ME ou P AVE et sous la gravure figurent ces inscriptions : "EBRIETAS EST VITANDA INGLVVIESQVE CIBORVM" et en petit en dessous "Schout dronckenschap en gulsichlÿck eten Want ouerdaet doet godt hem seluen bergheten."
Cornemuse à deux bourdons parallèles (souches décalées ?), de longueurs légèrement différentes mais de forme plus diversifiées : l'un en deux parties égales, non moulurées mais rassemblée par un raccord assez large et le second segment s'évasant en pavillon, l'autre bourdon davantage mouluré (deux raccords plus courts, de simples traits et un pavillon plus court). Tuyau mélodique extérieurement régulièrement et assez fortement conique, curieusement sans représentation de trous de jeu, mais monté sur une petite souche bien individualisée. pas de porte-vent visible. Nota : sur le dessin original les trous de jeu ne sont pas non plus visibles sur le hautbois mais celui-ci est d'une forme un pu plus vraisemblable avec un évasement du pavillon ne débutant qu'à mi longueur.
Exposé au centre Pompidou Metz en 2019 dans le cadre de l'expo "Opéra monde" mais sous le titre "Superbia", probablement au catalogue édité à l'occasion.
NICE (Gard) (voir fiche photos) : Palais Lascaris (musée des instruments de musique), 1er étage, salle des Chevaliers de Malte, porte battantes "à l'italienne", battant de gauche en allant dans la dernière pièce du fond
Plaques de cuivres argentées (sans relief) : trophée avec musette devant une faux, un rateau et une bêche, surmontée d'un tambour de basque (?) et d'une sorte de trompe à l'extrémité coudée. Les boiseries de cette pièce renferment deux autre trophées avec instruments, en bas relief cette fois-ci et d'une représentation plus fidèle : le premier avec hautbois (peu conique) et trompette naturelle (1 tour et demi, forme assez allongée), le second avec flûte traversière et guitare.
1760-80 : porte milieu XVIIIème décorées de boiseries un peu plus tard ors d'un réaménagement.
Musette très schématique :un sac piriforme mais sans col de cygne, doté d'une très grosse souche moulurée de laquelle s'échappe un petit tuyau mélodique s'évasant en pavillon. Un gros et très court tuyau (pavillon) mouluré est placé à l'extrémité opposée du sac et un troisième tuyau, réduit à un simple pavillon court et de gros diamètre est visible en haut du sac, sans que l'on sache s'il appartient ou non à l'instrument.
Peinture sur bois : trophée avec musette, trompette et tambour de basque, roses et leurs feuillages et deux petits objets bruns non identifiés. Trois autres trophées : un avec nacaires et carquois, un avec pigeon, chapeau champêtre, panier, torches et un tuyau qui pourrait être une tête de flûte traversière, le dernier , face à celui avec musette (de l'autre côté des cordes) avec luth, cor à un our et demi, une autre tête de flûte traversière et un pavillon qui pourrait être de hautbois, toujours sur fond de roses mais avec une partition.
1780 à Paris
Musette stylisée à deux chalumeaux de longeurs inégales mais tous deux relativement courts et s'évasant en pavillons bruns alors que leurs tuyaux, plus cylindriques sont noirs. Une boîte à bourdons dont les layettes sont stylisées mais qui présente la forme caractéristique de son extrémité. pas de porte-vent ni soufflet visible, housse rouge et galons bruns.
Peinture murale pour partie en trompe l'oeil, sur le pignon proprement dit mais également sur les contreforts : face donnant sur la rue du contrefort droit : groupe de cinq enfants musiciens dans l'encadrement d'une ouverture en trompe l'oeil, avec olivier en fond se détachant sur le ciel bleu : tambour, cornemuse, 2 luths et une flûte. A noter la présence d'autres musiciens à gauche de la scène de banquet : luth, hautbois long et fin et tambour à cymbalettes
2019 par Alain Durdu (qui a signé une autre grande peinture murale sur le thème de l'olive dans le village voisin de Callas)
1 bourdon d'épaule, hautbois conique et petit bourdon parallèle, tous deux monté sur un boitier de forme pas très lisible, sac en forme de haricot en cuir brun sans housse, à couture recouverte d'une bande de cuir plus foncé, petit porte-vent en bouche. Tous tuyaux de même couleur brun un peu terne. On reconnait bien le type d'instrument dit actuellement "musette d'étude" dans sa version avec grand bourdon, c'est à dire une musette du centre-France sans ajout de bagues décoratives. On relève toutefois la présence d'une bague intermédiaire atypique sur le dernier élément du grand bourdon, dont la forme apparait ramassée du fait de la perspective.
ALBERT (Somme) voir fiche photo : statue en extérieur à proximité de la asilique Notre Dame de Brebières (sur la gauche en sortant de celle-ci)
Statue en métal, proche de l'échelle 1/1 d'un cornemuseux écossais en kilt, sporran à longs poils, coiffé d'une sorte de béret. Statue posée presque directement sur le sol (petit socle métallique). La plaque sur le socle précise qu'il se nomme DUNCAN, est surnommé "Dame de l’Enfer et que la statue a été érigée à l'occasion du centenaire de la guerre soit en 2014-18.
XXème
Bagpipe écossais a trois bourdons d'épaule mais de même longueur, portés un peu en éventail, tuyau mélodique de proportions assez correctes mais s'évasant en pavillon classique et non avec la sole caractéristique du chanter de bagpipe. Porte-vent cylindrique long et fin, forme de la poche un peu "floue"
D. Cansell
Sc/pierre : personnage en buste, assez typique de ce type de culot, cheveux mi long et coiffé d'une sorte de chapeau plat.
1 bourdon d'épaule très court mais à pavillon et petit tore à mi longueur, tuyau mélodique brisé au niveau de la main (gauche) inférieure), porte vent conique en bouche. Sac semblant avoir la couture représentée par un gros bourrelet
Site internet http://patrimoineethistoiredechazellessurlyon.fr/wp/?p=845 (photos NB)
P. Mathieu
ISSOUDUN (Indre) (Voir fiche photos) : Musée de l'hospice Saint-Roch, intérieur de couvercle de clavecin
Peinture sur bois : trophée d'instruments, avec musette, violon, flûtes à bec et traversière, timbales et deux petits et deux petits instruments à vents à pavillon (hautbois ?), partition ouverte, feuillages de chêne et grandes feuilles bleues. le tout sur fond jaune
Clavecin daté de 1648, par Jean Denis II, facteur parisien. Il s'agit du plus ancien clavecin conservé dans les collections publiques françaises et il est quasi intact
Musette baroque avec boîte à bourdons relativement bien représentée, d'assez fort diamètre (5 layettes visibles), deux chalumeaux, tous deux coniques, proches l'un de l'autre (non fortement divergents) , de longeurs différentes, mais dont le montage sur la poche ne correspond pas à celui d'une musette baroque (pas de boitier à boules). Tuyaux noirs et bagues blanches (ébène et ivoire probablement). Housse de la poche grenat et franges vieil or. Pas de soufflet visible .
Dépliant 4p. du Musée 2017 (petite photo en couverture)
H. Rivière
Tableau de Jean Baptiste Oudry (Paris, 1656-Beauvais, 1755). Il s'agirait de la nature morte de JB. Oudry avec musette curieusement coiffée d'un plumet blanc, posée sur une sorte de banc de pierre faisant partie intégrante d'un muret dont on voit un angle, en extérieur comme en témoigne le paysage avec frondaisons à l'arrière plan dans la partie supérieure de la composition (et sorte de falaise rocheuse ajourée en haut à gauche). La musette voisine avec des partitions plus ou moins froisée dont une page sous les chalumeaux ou figure le titre "D'airs à boire" (probablement receuil d'airs à boire). Un tuyau d'instrument (flûte ?) dépasse sur la gauche..
Première moitié XVIIIème d'après les dates du peintre
S'il s'agit bien du tableau décrit ci-dessus : Musette baroque très bien représentée et détaillée avec sa boîte à bourdons, ses deux chalumeaux, son boitier à boules, le soufflet, la riche robe de la poche dans les tons dorés-orangés et la boucle de la ceinture du soufflet bien visible.
http://elogedelart.canalblog.com/archives/2011/02/06/20301956.html
J.H. Gauthier
Sc/bois : sonneur en costume breton (gilet, sabots, bragou brazh, chapeau, cheveux semblant tressés) debout remplissant le rôle de l'un des quatre pieds de table, soufflant de cet instrument tandis qu'une petite vielle à roue est pendue à sa ceinture
XXème, style assez rustique (folklore naïf)
Sans bourdon, tuyau mélodique de taille moyenne (plus long que celui d'un biniou, et le musicien a très curieusement les mains de part et d'autre de celui-ci mais pas dessus (la gauche tient le bord de la poche de l'instrument). Long porte-vent conique, Poche tenue sous le bras gauche, à col de cygne plutôt enflé,
C. Doremus
LYON (Rhône) : Eglise Saint Paul, "deuxième chapelle sur le bas côté à droite du spectateur"
Sc/pierre : "guirlande composée de huit médaillons élliptiques, dont six représentent des anges jouant l'un de la trompette, les autres de la guitare, du violon, de la harpe, de l'orgue à main et de la cornemuse, et les deux autres, placés aux extrémités, des anges tenant un écusson armorié."
? "retrouvé en 1835, sous une épaisse couche de plâtre"
La revue "La construction Lyonnaise" de juin 1879 (1ère année n°3). Les descriptions ci-dessus entre guillemets proviennent de cette source, qui demande à vérifier compte-tenu de ce que j'ai pu constater à la lecture d'un article de la même revue sur la représentation de la maison du quai Bondy à Lyon (ci-dessous). Article consultable sur le site de la bibliothèque de Lyon, rubrique presse lyonnaise http://collections.bm-lyon.fr
NANCY (Meurthe-et-Moselle) : Musée des Beaux-Arts
Tableau de Paul Emile Colin (Lunéville 1867 - Bourg-La-Reine 1949) : Trois bergers sous la lune : entièrement dans des tons bleus mis à part l'astre en question et son auréole dans les nuages, cette composition en hauteur figure trois bergers debout semblant se diriger vers la gauche, le premier les mains à la ceinture, le second de trois quart dos souflant dans une cornemuse et le troisième, un peu en arrière soufflant dans un long et très fin hautbois. Le troupeau est en arrière de ce dernier et un paysage de neige au milieu duquel on discerne arbres, haies et quelques bâtiments forme l'arrière plan
1896 durant la période "Pont Aven" du peintre
1 bourdon d'épaule très fin s'évasant en pavillon, porte-vent également presque réduit à un trait, sac visible sous le bras, tuyau mélodique ne semblant pas très visible
Article dans l'Est Républicain du 13/11/2017 à l'occasion de son acquisition (photo)
B. Jabiol
Aquarelle (?) : scène champêtre italienne avec, sur la gauche, deux femmes en costume debout, l'une d'elle tenant une serpette et la seconde une gerbe. Derrière elle un garçon lie une gerbe et devant elle un zampognaro se tient assis sur le bout d'un rocher, de profil gauche, le menton appuyé sur sa main droite, le coude droit sur le genou droit et le bras gauche enserrant les tuyaux de sa grande zampogna reposant sur le sol via le pavillon de son plus long tuyau. On distingue encore une homme et une femme à l'arrière plan, entre le zampognaro et les deux femmes.
Zampogna a chiave "totta granda" dont le plus long hautbois, doté d'une clef sous fontanelle doit faire plus d'un mètre. L'instrument comporte apparemment quatre tuyaux légèrement divergents montés sur la même souche, plutôt cylindrique que tronconique comme on le rencontre généralement sur ce type d'instrument : deux tuyaux mélodiques à grands pavillon (mais on ne voit de trous de jeu que sur le plus court situé côté main droite pour le musicien), un bourdon sur l'avant gauche, presque moitié plus court que le plus court des deux tuyaux mélodiques, conique mais extérieurement non évase, et apparemment un troisième bourdon situé à l'arrière, de longueur un peu inférieure à celle du plus court des hautbois (son extrémité est cachée par la manche gauche du musicien.). le porte-vent n'est pas visible. Les tuyaux sont brun clair, décorés d'anneaux bleu et rouge assortis au vêtements du musicien. Le sac, de grande taille également semble fait non pas dans une peau conservée entière mais à partir de deux peaux cousues (il semble y avoir couture sur le devant de la souche et dans la partie basse de la poche)
M. Chamonard
Aquarelle (?) : berger assis, de profil droit, sur l'extrémité d'un rocher parallélepipédique, coiffé d'un large chapeau et vêtu d'un pantalon et d'une veste bleus, d'une cape brune, d'un gilet rouge sous la veste et d'une chemise blanche comme ses guêtres. Il souffle dans sa zampogna, de taille modeste, tenue sous son bras gauche. Deux moutons et une chèvre se devinent à l'arrière plan juste devant le genou gauche du musicien
Zampogna à deux tuyaux mélodiques jointifs, de même longueur (zampogna "a parro") mais dont seul celui de la main gauche est doté d'un large pavillon. Un bourdon à l'arrière, légèrement plus court et sensiblement parallèle également, monté sur la même souche tronconique (plus large en bas) et un curieux bourdon pointant vers l'avant et semblant partir de la face de la souche non visible pour le spectateur. Le musicien tient le pavillon de son instrument sur sa cuisse gauche (bouché). Le sac, blanc semble fait dans une peau non cousue comme en témoigne le long et fin porte-vent monté sur l'une des pattes. Les tuyaux sont tous brun clair.
Sc/pierre : cul de lampe de chaque côté du portail d'entrée principal : personnages (animaux ?) debout, joueurs de hautbois (lecture difficile de la figure) et de cornemuse
XIIème : l'église est du XVIIIème mais avec remploi du portail du XIIème
Sculpture très sommaire (granite) et érodée. Un bourdon d'épaule sur l'épaule droite, apparemment mouluré et se finissant en léger pavillon, tuyau mélodique extérieurement conique (ou à pavillon), tenu bien au milieu sur le ventre, main droite en haut. Pas de porte-vent visible
P. Randonneix
CHATEAUNEUF-SUR-CHER (Cher) (Voir fiche photos) : Basilique Notre-Dame des enfants, rose de la facade principale, au dessus du portail
Vitrail : rose, lancettes en symétrie (l'ensemble de la rose est symétrique), à 4h30 et à 7h30, en dessous d'un joueur de triangle et au dessus d'un joueur de viole, le seul autre musicien est un joueur d'orgue portatif dans la lancette haute, les autres anges agitent des encensoirs ou présentent des phylactères. Dieu le père, une main bénissant et l'autre tenant le globe, est figuré au centre de la rose ). Anges musiciens vus de profil.
Fin XIXème (basilique néogothique dont la construction a débuté en 1865)
* lancette droite vue du choeur, ange en profil gauche, vêtu en bleu et or : un bourdon d'épaule conique, dont on peut voir l'extrémité largement ouverte du pavillon, sans raccord ni moulure. tuyau mélodique de même forme et sensiblement de même longueur, monté sur une souche en forme de tête animale (chien ?), petit porte-vent tenu en bouche et raccordé au sac juste en dessous de l'emplacement sur le sac de la souche du tuyau mélodique. Guide de visite de la basilique (2005) * lancette gauche vue du choeur, ange en profil droit, vêtu en rouge et or : un bourdon d'épaule conique, dont on peut voir l'extrémité largement ouverte du pavillon, sans raccord ni moulure. tuyau mélodique de même forme et sensiblement de même longueur, monté sur une souche en forme de tête animale (chien ?), petit porte-vent tenu en bouche et raccordé au sac juste en dessous de l'emplacement sur le sac de la souche du tuyau mélodique. On remarquera que ce cornemuseux est représenté en strict symétrie du précédent : ce dernier tenait son sac sous le bras gauche et bourdon d'épaule sur l'épaule gauche, celui-ci le tient sous le bras droit et bourdon d'épaule reposant sur l'épaule droite. Il en est de même pour les deux joueurs triangle et les anges thuriféraires, mais pas pour les joueurs de viole qui tiennent tous deux leur instrument sur leur épaule gauche : dans le cas de la viole, dont l'image est assimilée à celle du violon, une représentation en symétrie aurait conduit à faire paraître l'un des anges gaucher...
* lancette droite vue du choeur, ange en profil gauche, vêtu en bleu et or : un bourdon d'épaule conique, dont on peut voir l'extrémité largement ouverte du pavillon, sans raccord ni moulure. tuyau mélodique de même forme et sensiblement de même longueur, monté sur une souche en forme de tête animale (chien ?), petit porte-vent tenu en bouche et raccordé au sac juste en dessous de l'emplacement sur le sac de la souche du tuyau mélodique.
Guide de visite de la basilique (2005)
* lancette gauche vue du choeur, ange en profil droit, vêtu en rouge et or : un bourdon d'épaule conique, dont on peut voir l'extrémité largement ouverte du pavillon, sans raccord ni moulure. tuyau mélodique de même forme et sensiblement de même longueur, monté sur une souche en forme de tête animale (chien ?), petit porte-vent tenu en bouche et raccordé au sac juste en dessous de l'emplacement sur le sac de la souche du tuyau mélodique. On remarquera que ce cornemuseux est représenté en strict symétrie du précédent : ce dernier tenait son sac sous le bras gauche et bourdon d'épaule sur l'épaule gauche, celui-ci le tient sous le bras droit et bourdon d'épaule reposant sur l'épaule droite. Il en est de même pour les deux joueurs triangle et les anges thuriféraires, mais pas pour les joueurs de viole qui tiennent tous deux leur instrument sur leur épaule gauche : dans le cas de la viole, dont l'image est assimilée à celle du violon, une représentation en symétrie aurait conduit à faire paraître l'un des anges gaucher...
Hugues Rivière
PARIS : Bibliothèque Nationale de France, Cabinet des estampes (RESERVE FOL-QB-201 (136) fait partie de Est18Rev1)
Gravure de Jean Baptiste Fosseyeux (1752-1824) d'après une peinture de Christian Wilhelm Ernst Dietrich, (1712-1774) (inscription "Diétricy pinx. ; Fosseyeux sculp.") Cornemuseux représenté de trois quart, coupé en haut des cuisses, dans un intérieur non détaillé (cloison unie en fond avec juste un montant en limite gauche de la gravure et une planche horizontale vers le bas, venant coiffer un renfort de planches verticales jointives, tonneau debout au premier plan à droite, avec inscription "IIIXC" et une sorte d'écuelle à anse de côté posée dessus. Derrière le musicien et le tonneau, une jeune femme apparait en buste. Le cornemuseux est coiffé d'une sorte de large bérêt à plum. Sa vest est rapiécée à l'épaule gauche et son poignet gauche (le droit n'est pas visible), orné d'une manchette serrée par un fil. La jeune femme est coiffée d'un bonnet en une sorte de tulle fin. Inscription au dessus de la gravure : "Je fuis les muscadins, j'aime l'egalité : malgrez l'aristocrate, qui veut la royauté, nous aurons la victoire... vive la république : et ma musette jouera les airs patriotiques"
1794 chez Pillot (A Paris, rue du Petit pont n°101)
Cornemuse à deux bourdons d'épaule à souche commune (mais ayant l'apparence de deux souches hexagonales juxtaposées), noire, à la base de chacun des bourdons (à moins que cela ne fasse encore partie des souches), petite partie hexagonale (ou cylindrique pour le plus petit ?) claire, puis chacun des bourdons est ensuite tourné et mouluré, le plus petit avec deux tores, une partie cylindrique, une boule, une seconde partie quasi cylindrique puis une boule terminale, le plus grand avec une boule puis une partie cylindrique beaucoup plus épaisse que celles du petit bourdon, moulurées de fines rainures et s'évasant en pavillon. Le bourdon le plus long est à peine plus long que le petit et d'une longueur voisine de celle du tuyau mélodique. Ce dernier est extérieurement cylindrique jusqu'au dernier trou de jeu, puis s'évase en pavillon sans présence de trous supplémentaires. Pas de souche visible pour le tuyau mélodique, son emmanchement dans le sac étant masqué par une petite corolle de tissus. Porte vent en deux parties : la première cylindrique sombre comme les souches de bourdons, puis une partie claire qui vient dans la bouche du musicien. Poche sans col de cygne, boudinée.
A voir sur http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8412340h/f1.item
A. Unterberger
Huile sur toile (?) de Maurice Leloir (1853 - 1940) "Les vendanges" et composant "The four seasons at Versailles and Trianon" : au bord d'une petit route, un quatuor vielle à roue, flûte-tambourin, violon et cornemuse, tous musiciens coiffés de tricornes sauf le violoneux, grimpés sur le bas côté, au devant d'une vigne, font danser deux ou trois couples de nobliaux en habits, sous le regard d'une vieille femme assise et de trois enfants tandis que des vendangeurs vident une hotte dans une charette derrière eux sur la route.
Fin XIXème ou première moitié XXème. Maurice Leloir est l'auteur d'autres tableaux avec vielles et/ou cornemuses dont "La dernière gerbe" représentant une grande bourbonnaise incrustée curieusement montée. On lui doit également un joueur d'orgue de barbarie.
Cornemuse type zampogna à deux tuyaux mélodiques extérieurement coniques, de longueurs inégales et peut-être un troisième plus petit sur le devant. Porte-vent tenu en bouche.
P. Jaussaud
Manuscrit enluminé : Livre d'heures à l'usage de Rome : annonce aux bergers : dans une liseré tricolore quadrilobé, lui même inclu dans un carré à fond doré, deux bergers vêtu de bleu, regardent le phylactère que l'ange annonciateur, vêtu du même bleu, leur tend de ses deux mains. Celui de gauche, assis jambes croisées, tient sa cornemuse sous le bras droit, main sur le tuyau mélodique, et avant bras gauche levé en direction de l'ange, celui de droite n'apparait qu'en buste derrière la colline, bras gauche appuyé sur sa houlette (en forme de cane inversée, une autre semblable est posée derrière le cornemuseux) et main droite légèrement au dessus de visage. Devant eux s'étend une petite prairie fleurie ou paisse quatre moutons devant un chien couché qui détourne le regard. Très joli fond rouge orné de fins feuillages dorés et deux arbres en boule de chaque côté
Premier quart XVème (peut-être d'un atelier provencal car appartenait à Tirimonde de Cavaillon au milieu du XVème siècle)
1 bourdon d'épaule fin, extérieurement cylindrique, sans raccrord, s'évasant en petit pavillon et long de moins d'une fois et demi la longueur du tuyau mélodique. Ce dernier également fin et s'évasant en pavillon un peu plus marqué que celui du bourdon, monté sur une souche en forme de tête anmale (chien ?). Cette dernière est blanche comme le sac sur le col de cygne duquel elle vient s'ajuster. Pas de souche visible par contre pour le bourdon et pas de porte-vent visible.
Peinture sur bois laquée au vernis Martin sur un piano Erard: dessins de Guichard, scènes de de François-Louis LANFANT de METZ (1814 - 1892) et paysages de Lemmens. Parmi les scènes sans cornemuse, remarquons une jolie scène d'enfants (probablement de Lanfant) dont un joueur de flûte à trois trous tambour maniant deux marionnettes à la planchette devant trois enfants plus nobles dont l'un agite une crécelle au dessus de sa tête. Une autre scène, sur le fond doré de l'instrument, représente cinq puttis coiffés de couronnes de feuillages : les deux premiers tirent une charette basse sur laquelle les trois autres font de la musique avec paire de cymbales, flûte double et petit chapeau chinois en forme de petit parapluie auquel doivent pendre des grelots.
* trophée avec cornemuse, guitare, pavillon d'instrument à vent et ruban sur lequel est inscrit "CHERUBINI". Un autre trophée de même style représente une timbale, une contrebasse, un violoncelle, une flûte double et mentions sur le ruban "MOZART", "LULLY", "RAMEAU". Un troisième représente une vielle à roue (forme guitare, deux cors (?) naturels (cuivres probablement de type à un tour et demi, mais si on observe celui de droite, on constate que l'embouchure et le pavillon ne peuvent être disposés ainsi, l'enroulement serait impossible...), un petit cor populaire style cor des alpes et un tambour dont on voit bien le timbre sur la peau du dessous et une mailloche. mentions "J.J. ROUSSEAU", "MARAIS", "DELLA..." (probablement Dellalande) Deux tuyaux probablement mélodiques (pas de trous de jeu visibles), extérieurement très coniques (cones réguliers), en bois brun avec renfort probablement de corne plus claire au pavillon et autres bagues de couleurs légèrement différentes du bois mais sans relief (une sur le petit, deux sur le plus grand de ces deux tuyaux). Pas de souche pour ces deux tuyaux montés de manière indistincte sur un sac sans col de cygne. Par contre la figuration de ce sac sans housse est assez réaliste avec ses plis et craquelures, notamment dans sa partie arrière "nouée" par l'intérieur ou pour la fixation du porte-vent avec une découpe en dents de scie. Ce porte-vent est mouluré et orné de deux parties plus claires (grandes bagues de corne claire ?) * trophée avec cornemuse, cistre, tambour de basque à cymbalettes, cor type cor de chasse. Mentions "H. BERLIOZ", "VERDI", "CIMAROSA", "F. DAVID" L'instrument est assez proche de celui de l'autre trophée mais demeure à nouveau peu compréhensible car le tuyau dont la fixation sur la poche fait penser à celle d'un tuyau mélodique a davantage la forme d'un bourdon, mouluré sur les trois quart puis s'évasant en pavillon. un autre pavillon arrive parallèment à celui-ci par derrière le cistre sans que l'on comprenne s'il fait bien partie de la cornemuse et, dans ce cas, comment il y est attaché. Un troisième pavillon apparait derrière le tambour de basque et semble bien attaché à une patte du sac visible en haut à gauche de celui-ci (sac à nouveau assez réaliste.
* trophée avec cornemuse, guitare, pavillon d'instrument à vent et ruban sur lequel est inscrit "CHERUBINI". Un autre trophée de même style représente une timbale, une contrebasse, un violoncelle, une flûte double et mentions sur le ruban "MOZART", "LULLY", "RAMEAU". Un troisième représente une vielle à roue (forme guitare, deux cors (?) naturels (cuivres probablement de type à un tour et demi, mais si on observe celui de droite, on constate que l'embouchure et le pavillon ne peuvent être disposés ainsi, l'enroulement serait impossible...), un petit cor populaire style cor des alpes et un tambour dont on voit bien le timbre sur la peau du dessous et une mailloche. mentions "J.J. ROUSSEAU", "MARAIS", "DELLA..." (probablement Dellalande)
Deux tuyaux probablement mélodiques (pas de trous de jeu visibles), extérieurement très coniques (cones réguliers), en bois brun avec renfort probablement de corne plus claire au pavillon et autres bagues de couleurs légèrement différentes du bois mais sans relief (une sur le petit, deux sur le plus grand de ces deux tuyaux). Pas de souche pour ces deux tuyaux montés de manière indistincte sur un sac sans col de cygne. Par contre la figuration de ce sac sans housse est assez réaliste avec ses plis et craquelures, notamment dans sa partie arrière "nouée" par l'intérieur ou pour la fixation du porte-vent avec une découpe en dents de scie. Ce porte-vent est mouluré et orné de deux parties plus claires (grandes bagues de corne claire ?)
* trophée avec cornemuse, cistre, tambour de basque à cymbalettes, cor type cor de chasse. Mentions "H. BERLIOZ", "VERDI", "CIMAROSA", "F. DAVID"
L'instrument est assez proche de celui de l'autre trophée mais demeure à nouveau peu compréhensible car le tuyau dont la fixation sur la poche fait penser à celle d'un tuyau mélodique a davantage la forme d'un bourdon, mouluré sur les trois quart puis s'évasant en pavillon. un autre pavillon arrive parallèment à celui-ci par derrière le cistre sans que l'on comprenne s'il fait bien partie de la cornemuse et, dans ce cas, comment il y est attaché. Un troisième pavillon apparait derrière le tambour de basque et semble bien attaché à une patte du sac visible en haut à gauche de celui-ci (sac à nouveau assez réaliste.
EVREUX (Eure) : Abbatiale Saint-Taurin
Vitrail clair (blanc) à décor jaune et gris avec, dans un rond formé aussi bien par le plomb du vitrail que par une sorte de frise dorée, ange à la tête penchée sur la gauche, soufflant dans une cornemuse. L'ange est représenté en blanc avec les ailes et les cheuveux dorés de même que son auréole.
Petite cornemuse sans bourdon, sac avec col de cygne et couture visible, petit porte-vent en bouche, tuyau mélodique de taille moyenne (voire petite), extérieurement cylindrique, s'évasant en pavillon. Sac tenu sous le bras droit, main gauche en bas du tuyau mélodique.
http://paroisse-cathedrale-evreux27.over-blog.fr/article-vitrail-65917079.html (une photo)
C. Starke
PLOUGERNEAU (Finistère) (voir fiche photo) : Port du Koréjou
Sc/pierre : le calvaire de l'Estran. Ensemble monumental constitué de pierre de différentes teintes. L'ange cornemuseux est situé sur un linteau de la face sud au dessus d'une scène représentant l'annonciation.
2016-2017 par François Breton et Goulven Loaec, sur un projet de François Breton.
Cornemuse écossaise stylisée : on distingue la tête de l'ange sur la gauche, soufflant dans le porte-vent, celui-ci est fixé sur l'extrémité de la poche que l'on voit de profil, comme suspendue en l'air, non tenue par le bras du musicien. 4 tuyaux (broudons ?) semblent partir en éventail depuis cette poche sans levriad.
Joël Lubin
PARIS : Musée Carnavalet (G.12524)
Gravure : "Les cris de Paris, Margot la musette", femme à l'épais manteau rapiécié, porté sur une jupe longue, coiffée d'un simple bandeau, debout de profil droit
Vers 1630, gravé par Pierre Brebiette (Mantes-la-Jolie, vers 1598 - en 1642 — 1650),
1 bourdon de bras de petite taille, assez similaire à un bourdon de chabrette dite périgourdine, hautbois unique assez gros à pavillon en forme de disque et anneau quelques cm au dessus, souche légèrement conique, très long porte-vent.
Voir image sur site Gallica : http://parismuseescollections.paris.fr/musee-carnavalet/oeuvres/les-cris-de-paris-joueuse-de-cornemuse#infos-principales
Voir également l'autre représentation dans ce musée et les gravures représentant Margot la musette à la BNF (cf. ref.)
PARIS : Hôtel de Boullongne 23 Place Vendôme (anciennement hôtel Peyrenc de Moras puis hôtel de Boullongne puis hôtel de Montbreton et revenu actuellement à l'appellation précédente) : salon (référence déplacée : les toiles n'y sont plus aujourd'hui car le salon a été vendu aux enchères en 1896. Le joueur de cornemuse est repassé aux enchères en 2000à Richelieu Drouot (il était déjà passé en ventes en 1924 et 1994)
Peinture sur toile de Nicolas Lancret (Paris 1690-1743), Dessus de porte de forme ovale : "Le galant joueur de cornemuse"
Vers 1725
L. ROGER-MILÈS, "Notice sur un très beau salon décoré par N. LANCRET", imprimerie de l’Art, E. Moreau et Cie, Paris, 1896 (photo)
https://www.auction.fr/_fr/lot/quatre-toiles-de-nicolas-lancret-et-claude-iii-audran-173583
http://insitu.revues.org/805
PARIS : Musée du Petit Palais : Montre à sonnerie à double boîtier : cadran ( PPO3302)
Email : autour du disque des heures, à fond blanc et inscriptions noires, est représentée une scène partorale avec berger cornemuseux assis en bas à gauche et bergère à la houlette en bas à droite. Trois petits moutons sont représentés entre eux dans le bas du disque , celui du milieu debout sur un petit pont. Des arbres sont figurés de part et d'autre au dessus des deux personnages. Le berger est vêtu d'une veste rouge assez longue, d'un chapeau noir, de chausses bleues et de bas blancs.
1ère moitié du 18e siècle à Londres par l'horloger français May, S. (Paris - Grenoble), horloger
Cornemuse plutôt stylisée à deux tuyaux divergents, les main du musicien étant toutes deux posées sur celui de gauche vu de son côté. Le porte vent est à peine esquissé par un petit trait. Le sac est en forme de pain de sucre.
Visible sur http://parismuseescollections.paris.fr/petit-palais/oeuvres/montre-a-sonnerie-a-double-boitier#infos-principales
Tapisserie : à la base de la tapisserie, sous le médaillon de gauche, trophée avec musette bleue au centre, flûte à bec, flûte traversière, chapeau champêtre, fleurs, oiseaux
Musette à deux chalumeaux relativement précisément représentée par rapport à ce que l'on peut voir habituellement sur ce type de support. Deux chalumeaux à clefs qui semblent posés sur le soufflet à plis.
Carte postale ed. du Patrimoine, Centre des monuments nationaux
CHARTRES (Eure-et-Loir) : Cathédrale, chapelle St-Piat, derrière le choeur et l'abside, sommet de la lancette de droite, sur la gauche de la partie resserée avant la partie ronde supérieure
Vitrail : ange en grisaille et or
Vitrail de 1324
1 bourdon d'épaule (doré) ?, tuyau mélodique caché par la main du musicien et tronqué par le bord du vitrail mais dont la souche moulurée est bien visible. Sac en forme de col de cygne. Les tuyaux sont jaunes et le sac blanc.
Site Instrumentarium de Chartres page http://www.instrumentariumdechartres.fr/les-310-representations/les-vents/cornemuses/la-representation-18.php
Tableau (Huile sur toile) d'Antoine Joly (Saint-Nicolas-de-Port 1706 - Paris après 1781) "Le château de Lunéville vu du Rocher" (cf. ref.) Personnage assis en manteaux et chausses rouges, jambes croisées. Berger à côté de ses moutons, houlette posée à côté, contre la maison.
2 bourdons verticaux implantés haut, assez courts, de longueurs différentes, tuyau mélodique extérieurement conique, de longeur double de celle des bourdons environ.
Porcelaine tendre peinte sur fond blanc : Saladier dit "jatte lizonnée" élément du service à dessert à décor "Attributs et groseilles" dont on peut voir une assiette portant également une musette au Musée du Louvre (cf. ref.) : trophée avec musette bleu violet sous le col de cygne de laquelle se croisent une houlette, une flêche et un fuseau
Vers 1770 (livré à partir de 1763 par la Manufacture de Sèvres )
Musette stylisée à deux petits chalumeaux, de longueurs et de formes très légèement différentes. Boîte à bourdons visible à l'arrière au dessus du sac, et peut-être le porte-vent, pendant vers le bas sous le sac.
Photo visible sur le site de la Réunion des Musée Nationaux
Porcelaine tendre peinte et dorée : assiette aux instruments de musique du "service Attributs et groseilles" par Levé Denis (1731-?) de la Manufacture de Sèvres, service dont on peut voir un saladier portant également une musette au Château de Versailles (cf. ref.) : L'assiette à fond blanc est décorée de motifs végétaux et, sur le rebord, de trois trophées : l'un guerrier avec cor en laiton à pavillon en forme de tête animale, épée antique, carquois et lance, le second représentant le pouvoir avec couronne, faisceau de lances et trompette droite et le troisième trophée plus champêtre avec musette au sac bleu, sur lequel une flûte de Pan semble attachée par un ruban rose, tandis qu'un hautbois à pavillon amovible dépasse de part de d'autre du sac, l'anche en partie cachée par une partition. Quelques feuilles complètent le trophée.
Service livré à partir de 1763
Musette stylisée à deux petits tuyaux très légèrement divergents, l'un extérieurement cylindrique, à petit pavillon, doté de 3 trous de jeu, à peine plus long que le second, dans la partie basse s'évase puis se rétrécit avant un petit pavillon. Le decor de ce second tuyau évoque des clefs. Des franges roses cachent le haut de ces deux tuyaux. L'habit bleu du sac est décoré d'un galon jaune tout le long de la couture.
Tabatière par Jean Ducrollay (vers 1708-après 1776) en armature d'or et plaques de porcelaines de la Manufacture de Sèvres, avec sur l'une des faces une musette, un hautbois (?) et une partition qui semblent tous trois flotter dans un nuage. Le couvercle et le dessous représentent chacun deux angelots, les autres plaques du pourtour représentent : faisceau de lances et trompettes, épée-couronne et sceptre, carquois et torche (?)
Vers 1756-59
Musette stylisée : deux chalumeaux parallèles extérieurement légèrement coniques et s'évasant en pavillon chacun en dessous d'un tore noir. Sac rose à franges jaunes, le reste de l'instrument n'est pas visible. Le hautbois est diamètre bien plus fort que les chalumeau de la musette mais de même couleur brune.
Sc/pierre en bas-relief : deux petits trophée d'instruments en bas relief dans le prolongement des montants de la grande fenêtre et de leurs chapiteaux : tophée avec flûte de Pan et clarinette d'une part et avec musette stylisée d'autre part, entourés de feuilles dans les deux cas. Le sac de la musette semble soutenu par un ruban central.
Musette très stylisée : d'un côté du sac deux tuyaux divergents, coniques, l'un légèrement plus long que l'autre et davantage évasé en pavillon. Autre tuyau (porte-vent) complètement à l'opposé sur le sac
Cornemuse visible en photo dans la fiche de la base Mérimée du Ministère de la Culture
Sc/pierre : personnage (fou ?) assis
Château du XVème, restauré
1 bourdon d'épaule assez fin, tuyau mélodique caché par les mains du musicien et dont quasiment juste le pavillon dépasse. Petit porte-vent en bouche
Sc/pierre : cul de lampe
Cornemuse citée dans la fiche de la base Mérimée du Ministère de la Culture
Sc/bois en bas relief sur un manteau de cheminée : trophée avec musette, houlette, canne (?), petit cor (?) en quart de cercle, panier et fleurs
Musette stylisée à deux tuyaux divergents : l'un extérieurement quasi cylindrique, s'évasant en pavillon et doté de trous de jeu, le second, plus petit et plus fin, extérieurement presque cylindrique également et s'évasant encore plus largement en pavillon
LAGUIOLE (Aveyron) (voir fiche photos) Coutellerie de l'Aubrac, 13 rue de la violette
Peinture murale représentant Cabretaïre François Turlan de la Garruderie à Florentin-la-Capelle (12), grand père de la propriétaire (info de 2015)
Fin XXème
Cabrette à soufflet, pied de 39 environ
C. Germain
BORDEAUX (Gironde) : Bibliothèque (ms 0094 f.49v)
Manuscrit enluminé : Livre d'heures à l'usage d'Amiens (Horae, cum calendario) folio n°49 verso annonce aux bergers . la page ne comporte aucun texte mais la scène de l'annonce aux bergers est bordée, au dessus, sur la gauche et en dessous, par une large marge à fond doré à gros motifs de fleurs, animaux fantastiques et un personnage brandissant un bouclier. La scène proprement dite représente deux bergers au premier plan, sur un même plan, celui de gauche assis jambes croisées, vêtu d'un grande "robe" brune,coiffé d'un chapeau rouge et chaussé de bottes (plus probablement chaussures + grandes chaussettes ou guêtres) brunes, tient sa cornemuse gonflée mais ne souffle pas dedans. Ses mains en sont curieusement pas réellement posée sur le hautbois mais légèrement à la gauche de celui-ci (à la droite pour le musicien). Le second berger lève la main droite vers l'ange annonciateur au regard sévère qui émerge dans le ciel au dessus de son phylactère. Un chien est couché au premier plan à gauche, quelques moutons sont visibles entre les bergers. Un château orné de multiples tours crénelées dont deux surmontées d'un toit conique doré avec croix, est bien visible au centre, à l'arrière d'un lace entre deux montagnes coniques. Le lac est séparé de la prairie ou paissent les moutons par un rang de sapins.
1399 - 1498
1 bopurdon d'épaule simplement cylindrique, dont l'extrémité ne semble pas très finie. Le tuyau mélodique est de forme similaire et quasi de même longueur (à peine plus long), deux traits noirs marquent son extrémité. Petit porte vent dressé. Les trois tuyaux sont bruns, orné d'un reflet doré et rehaussés de noir sur l'un de leur côté. Sac à col de cygne brun à reflets blancs.
http://manuscrits-drac.bnsa.aquitaine.fr/notices-manuscrit/ms0094-horae-cum-calendario.aspx (photos de l'ensemble des pages du manuscrit)
Manuscrit enluminé : Horae ad usum Catalaunensem (Heures à l'usage de Châlons). Annonce aux bergers occupant environ la moitié de la page, au dessus de quatre lignes de texte débutant par "Deus..." et entouré de marges à fond rouge avec décor végétal stylisé, oiseau et animal fantastique. Les deux bergers sont au premier plan, le cornemuseux, à gauche, étant même représenté quasiment en buste, de trois quart droit, tête nue et regard tourné vers l'ange annonciateur (bleu dans le ciel au dessus de son phylactère et nimbé de doré), tandis que son compagnon est de profil gauche, mains jointes et genou droit à terre. A l'arrière plan payasge de collines avec bosquets d'arbrest et chateau tout au fond.
Un bourdon d'épaule, d'un seul tenant, régulièrement conique, de même longueur environ que le tuyau mélodique, extérieurement plutôt cylindrique s'évasant en pavillon. Pas de porte vent représenté. Sac à col de cygne gris
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8496559r/f94.image
Estampe : "Dansons la Carmagnole" imprimé chez la citoyenne Coeur rue du Petit Carreau n°74 à Paris. Reprise du tableau "Langlois jouant de la musette" de Van Dyck dans un format circulaire. Inscription de l'ancien propriétaire "De Vinck" en haut à droite et numéro 5009 rajouté en bas.
1789-1799
Musette baroque, tuyau mélodique unique, dont le pavillon n'est pas visible, boîte à bourdons, sac à col de cygne bien marqué, soufflet à peine visible.
Dessin préparatoire à Paris Institut néerlandais (cf. ref.) Autres copies à Aurillac (cf ref.), Bayeux (cf. ref.), Dole (cf. ref.) à Chartres (cf. ref.)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6948847m
Tapisserie de la suite de la série "Les Mois Arabesques" ou "Les Mois grotesques" : "Juillet - Jupiter - La moisson" : Tapisserie à fond rouge et motifs clairs (jaune principalement) et vert foncé. Ne représente pas une scène mais un ensemble de personnages disposés dans une sorte d'architecture ouverte. Au centre, grand personnage debout à la main droite appuyée sur une harpe (?) de part et d'autre, à mi hauteur, deux hommes musiciens debout, celui de droite souffle dans une sorte de trompe, celui de gauche dans une cornemuse, tous deux tournant le dos au personnage principal. Le cornemuseux, barbu, est habillé d'un pantalon à rayures obliques oranges et blanches (ou bleu selon les reflets), d'une cape tenue par sa capuche et pendant dans le dos, capuche relevée en pointe au dessus du front, ce revers étant orné d'un petit rond. Nombreux autre personnage dont deux femmes filant en haut à gauche et à droite, scènes de moisson...
fin XVIIème par les ateliers de Jean de la Croix et Jean-Baptiste Mozin, à la manufacture des Gobelins d'après Giulio Pippi et François Verdier
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement cylindrique à petit pavillon, sac quasi sans col de cygne, à grosses rayures jaune et violet. Petit porte vent en bouche.
Notice et photo sur la base Joconde : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=DOMN&VALUE_1=tapisserie&FIELD_2=Ctyob&VALUE_2=&FIELD_3=AUTR&VALUE_3=&FIELD_4=Clieu&VALUE_4=&FIELD_5=REPR&VALUE_5=&FIELD_6=Cdate&VALUE_6=&FIELD_7=DECV&VALUE_7=&FIELD_8=LOCA&VALUE_8=PAU&FIELD_9=Mat%e9riaux%2ftechniques&VALUE_9=&FIELD_10=Titre&VALUE_10=&NUMBER=46&GRP=0&REQ=%28%28tapisserie%29%20%3aDOMN%20%20ET%20%20%28%28PAU%29%20%3aLOCA%20%29%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=5&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=200&DOM=All
SAINT-AMANT-DE-BOIXE (Charente) (voir fiche photo) : Eglise abbatiale,extérieur, angle sud-est
Sc/pierre : culot sculpté : personnage représenté en perspective, c'est à dire avec une tête proéminente et de petites jambes repliées
XIVe siècle provenant de l’ancien cloître de ladite abbaye
Assez détérioré et, donc, pour ce que l'on en devine : sans bourdon, hautbois plutôt extérierement cylindrique, un petit porte-vent cylindrique tenu en bouche, sac tenu sous le bras gauche, à léger col de cygne.
A. Vignet
CHAMBONAS (voir fiche photos) (Ardèche) : église Saint-Martin, frise extérieure (sorte de sablière en extérieur, au dessus des modillons), en haut de mur, juste sous les tuiles, sur le pignon,
Instrument très schématique, représenté seul (non joué), à côté d'un tuyau conique percé de trous (hautbois ?). Un autre motif de la frise, éloigné, représente un tuyau cylindrique doté de cinq trous alignés, puis d'une bague cylindrique ("raccord"), doté de trous sur son pourtour (trois visibles) et précédant un pavillon dont la forme rappelle celui des crabas.
Construite au début du XIIIe siècle, classée aux monuments historiques.
Petite poche dotée d'un court tuyau extérieurement très légèrement conique sur lequel trois trous sont présents. Accompagné d'un second tuyau (non jointif avec la cornemuse précédemment décrite), de plus fort diamètre (deux fois plus gros environ) que le tuyau mélodique de la cornemuse, bien plus long également (plus de deux fois) et doté de quatre trous alignés
Eric Olivier
GUIMGAMP (Côtes-d’Armor) : basilique, orgue, sommet de l'une des colonnes du petit buffet
Sc/bois : trois chérubins (sans ailes), celui du centre debout jouant de la cornemuse, celui de droite, assis et tournant le dos au précédent, du tambour et le troisième à gauche, assis également en tournant le dos au deux autres, la jambe droite repliée sur le genou gauche, a été mutilé et son instrument n'est plus présent.
XVIIème ?instrument de1865, buffet de 1646
Sans bourdon. Deux tuyaux mélodiques, extérieurement coniques, issus d'une même souche et de longueurs légèrement différentes. Petit porte-vent en bouche, sac sans vrai col de cygne
Photo de "Gerfaut" sur Flickr.com
Vitrail : concert d'ange autour d'un Dieu le père, dans des lancettes séparées : harpe, cornemuse, guiterne, tambour etc... Avec également des têtes d'angelots et des étoiles. Le cornemuseux est vêtu d'une robe rouge franc. Il joue avec le tuyau mélodique tenu quasi horizontalement
XIXème ouXXème ?
Sans bourdon, tuyau mélodique extérieurement conique s'évasant assez largement en pavillon, la main gauche de l'ange étant curieusement placée sur ce pavillon. Sac blanc à col de cygne (curieusement la partie sous le col de cygne n'est pas rouge comme elle devrait l'être, laissant voir la robe de l'ange). Petit porte vent en bouche.
PARIS : Bibliothèque Nationale de France Rothschild (2973)
Manuscrit enluminé : "" connu sous le nom de "Chansonnier cordiforme" du fait de sa forme très particulière : lorsqu'il est fermé il forme un coeur. Il présente également la particularité d'un décor quasi identique (inversé naturellement pour raison de symétrie et de transparence) sur les deux faces de chaque folio. Comporte également un singe joueur d'instrument à vent en bas des folios 23 item et 24 item un hybride joueur de flûte à trois trous tambourin sur le bord au folios 41r et v, un autre hydride joueur de flûte ou hautbois f43 r et v, un autre au folios 59r v (en haut cette fois-ci et non sur le côté), un ange joueur de luth aux folios 65 r et v (de couleur différente au recto et au verso), un hybride joueur de cor au folios 69 r et v, un homme debout joueur de harpe au folios 83 r et v (de couleur différente au recto et au verso) et un personnage faisant semblant de jouer d'un instrument à archet en frottant des pinces à feu sur un soufflet aux folios 10 r et v . Une autre particularité de cet ouvrage est son décor qui s'appauvrit au fil des pages (pages historiées puis simplement illustrées de feuillages, puis ceux-ci se réduisent à l'entourage de la lettrine, puis l'ouvrage s'achève par des pages vides ne comportant plus que les lignes repères.
* f 13r et f 13v : singe en position assise, de profil, tourné vers l'extérieur de la page contrairement à la plupart des autres personnages de l'ouvrage 1 bourdon d'épaul extérieurement conique régulier, sans raccor et doté en guise de pavillon, d'une sorte de couronne plate au bord ondulé comme une marguerite. Tuyau mélodique extérieurement très légèrement conique et doté d'un cylindre plat plus épais que celui de bourdon en guise de pavillon et d'une souche représentée de la même façon. Pas de porte-vent représenté. Sac rouge à cole de cygne fin. * f53r et f53v : hybride homme-oiseau, coifié d'un grand chapeau à deux pointes, l'une rouge, l'autre jaune 1 bourdon d'épaule avec raccord à mi longueur et s'évasant en pavillon dont l"extrémité, vraisemblablement ouverte, est visible. Tuyau mélodique s'évasant également en pavillon. Petit porte-vent non en bouche mais juste devant celle-ci, Poche bleue à col de cygne bien dessiné. Les tuyaux sont dorés
* f 13r et f 13v : singe en position assise, de profil, tourné vers l'extérieur de la page contrairement à la plupart des autres personnages de l'ouvrage
1 bourdon d'épaul extérieurement conique régulier, sans raccor et doté en guise de pavillon, d'une sorte de couronne plate au bord ondulé comme une marguerite. Tuyau mélodique extérieurement très légèrement conique et doté d'un cylindre plat plus épais que celui de bourdon en guise de pavillon et d'une souche représentée de la même façon. Pas de porte-vent représenté. Sac rouge à cole de cygne fin.
* f53r et f53v : hybride homme-oiseau, coifié d'un grand chapeau à deux pointes, l'une rouge, l'autre jaune
1 bourdon d'épaule avec raccord à mi longueur et s'évasant en pavillon dont l"extrémité, vraisemblablement ouverte, est visible. Tuyau mélodique s'évasant également en pavillon. Petit porte-vent non en bouche mais juste devant celle-ci, Poche bleue à col de cygne bien dessiné. Les tuyaux sont dorés
A voir sur la base Gallica à l'adresse : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b525044884/f13.item
Panneau de contreplaqué peint et ajusté à la vitrine dans laquel il s'insère. Fait partie d'une série, installée pendant les Fêtes de Bayonne. Scène de carnaval avec africain joueur de djembé, bagpiper écossais, bonhomme de neige, cuisinier, bergers landais.
Fin XXème ou début XXIème
Bagpipe écossais assez correctement représenté mais pour en position gaucher et avec le sac davantage sur le bras que sous celui-ci
A. Swietlik
Vitrail très clair (blanc) à décor jaune et gris avec motif central rond renfermant un personnage de profil hybride homme animal (pattes de dragon, tournée à l'envers), vêetu d'une sorte de toge et soufflant dans une cornemuse
Début XIVème
Un bourdon d'épaue extérieurement cylindrique, sans raccord et s'évasant assez largement en pavillon sur son tiers final. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique, monté sur une souche en forme de tête (le hautbois n'est pas fixé dans la bouche de cette tête comme sur les cabrettes). et dont le pavillon est constitué d'une seconde tête (animale) d'ont la bouche sert d'extrémité au tuyau. Petit porte-vent cylindrique tenu en bouche. Sac blanc à long col.
Christian Starke
RENNES (Ille-et-Vilaine) : Bibliothèque municipale (15 486)
Livre d 'heures imprimé : Heures de la Vierge (env 30 ´ 40cm)
1508 par Simon Vostre à Paris
* f.37 v : déjà présent sur le site * f.38 r: déjà présent sur le site Cliché sur le site de la Bibliothèque Les champs libres - Les tablettes rennaises * f.38 v: Page de texte avec marges animées de personnages sur la gauche, en bas (en deux scènes : personnage assis sur un âne et couple de bergers dont le cornemuseux à droite) et, très fine, à droite (trois personnages de profil). Le berger et la bergère sont assis tous deux au premier plan, au milieu de leurs moutons dans un enclos en fascines dont le centre est occupé par une fontaine. Plusieurs autres bergers les regardent en passant la tête au dessus des fascines. Très long bourdon d'épaule dont l'extrémité est coupée par le bord de la composition, extérieurement légèrement conique, doté d'une sorte de raccord aux deux tiers (pour ce que l'on peut supposer puisque l'extrémité n'est pas visible). Tuyau mélodique semblant plutôt court (mais son extrémité est cachée par le genou du berger). Petit porte-vent.
* f.38 r: déjà présent sur le site
Cliché sur le site de la Bibliothèque Les champs libres - Les tablettes rennaises
* f.38 v: Page de texte avec marges animées de personnages sur la gauche, en bas (en deux scènes : personnage assis sur un âne et couple de bergers dont le cornemuseux à droite) et, très fine, à droite (trois personnages de profil). Le berger et la bergère sont assis tous deux au premier plan, au milieu de leurs moutons dans un enclos en fascines dont le centre est occupé par une fontaine. Plusieurs autres bergers les regardent en passant la tête au dessus des fascines.
Manuscrit enluminé : Scène d'annonce aux bergers : deux bergers debout au premier plan, leur chien brun assis entre eux, légèrement en avant et tournant la tête en arrière vers le berger de gauche. Celui-ci est représenté de profil droit, les mains vers le bas, celle de gauche tenant la houlette et celle de droite son chapeau. Le second berger, est figuré de face, jambe gauche tendue en avant. Il tient sa cornemuse sous le coude droit, main droite encore sur le tuyau mélodique, tandis que la main gauche est tendue vers le bas. Quelques moutons agrémentent la scène (deux blancs et un noir sur la gauche et trois blanc sur la droite) A l'arrière plan, une étendue d'eau avec un barque puis une colline boisée cachant en partie les murs d'une ville dont dépassent tours et clochers.
Seconde moitié 15ème par le Maître de Jouvenel (Bretagne)
Un bourdon d'épaule dont la première partie est extérieurement cylindrique puis raccord au dessus de la moitié et seconde parie s'évasant en petit pavillon. Tuyau mélodique assez court, extérieurement conique, avec un trou représenté quasiment sur le pavillon. Petit porte vent. Sac blanc à col de cygne. Tous les tuyaux sont jaune.
RENNES (Ille-et-Vilaine) : (voir fiche photo) : Bibliothèque municipale (Ms 1219 f.23v)
Enluminure du Livre d'heures de la famille de Pontbriand : annonce aux bergers. Scène principale, occupant environ le tiers de la page et entourée de marges biens décorées d'entrelacs végétaux, sur fonds de triangles alternativement blancs et dorés et agrémenté d'un berger sur la gauche et d'un couple de berger en bas. Un chine blanc est assis de profil au premier plan au centre, entre une petite mare et un chapeau de berger rose. Derrière lui, trois bergers et une bergère, le cornemuseux assis quasiment au premier plan, à gauche, levant la main gauche vers les deux anges annonciateurs, la droite étant restée posée sur le tuyau mélodique de son instrument. Il est vêtu d'une cape rouge comme son chapeau, d'un houpelande bleue, le tout sur une tunique grise et un "pantalon" brun. La tête d'un mouton surgit derrière sa main gauche. Le berger debout derrière lui, mains en avant a une cuillère glissée dans son chapeau rose. Le berger un genou en terre face au cornemuseux tient verticalement sa houlette devant lui et la tête de la bergère, de profil, est visible juste au dessus de la sienne.
1490-1500
Un bourdon très court à allure de boîte à bourdons, un tuyau mélodique assez court (la main du berger en couvre la moitié de la longueur au moins), extérieurement conique (s'évasant en pavillon). Petit porte-vent conique (se confondant presque avec le bord de la tunique du berger).
1 bourdon d'épaule
POLIGNY (Jura) : église Notre-Dame de MOUTHIERS-LE-VIEILLARD (13° siècle : clocher de 1228). Ancien prieuré qui dépendait de l'abbaye de Baume-les-Messieurs
Sc/pierre, légèrement en haut relief, en albâtre de Saint-Lothain (village à 10 km de Poligny): retable triptyque ( Annonciation, Nativité, Adoration des Mages) Chaque scène formant une sorte de niche en creux, panneau central (nativité). La Vierge est couchée. Elle porte une sorte de chapeau faisant un peu auréole. Et juste derrière sa tête, émerge, au centre de la composition la tête d'un un petit berger soufflant dans une cornemuse. La moitié inférieure de la poche de la cornemuse est cachée par la tête de la Vierge.
Retable offert en 1534 par Jean DAGAY, Style renaissance
Un bourdon d'épaule dont la première moitié est très fine, s'élargit légèrement avant un raccord étroit puis seconde partie extérieurement conique nettement plus épaisse que la première mais dont l'extrémité n'est pas visible. Petit porte-vent tenu en bouche
Ensemble visible sur la page : http://jesus.catholique.fr/questions/que-fetent-les-chretiens-a-noel/retable-de-leglise-de-mouthier-vieillard-a-poligny-dans-le-jura/
Détail visible sur la page : http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/itiinv/marbre39/pro01.htm.
H. Meunier
OIRON (Deux-Sèvres) : (voir fiche photos) Collégiale Saint-Maurice, stalles
Sc/bois : accoudoir : personnage en pied, adossé à une grande feuille qui se recourbe sur lui, coiffé d'un petit chapeau rond.
XVIème siècle, viendraient de la Sainte Chapelle de Thouars.
1 bourdon d'épaule, assez court, conique s'évasant assez largement en pavillon et dont la jointure avec le sac est marquée par une sorte de petite souche, tuyau mélodique peu visible. Petit porte-vent cylindrique (tronqué ?) non en bouche. sac de forme classique tenu sous le bras droit.
E. Olivier
Sc/ ? en bas relief : médaillon ovale avec trophée d'instruments : musette, flûte de Pan et hautbois stylisé passant horizontalement derrière la musette, quelques rubans et feuillages
Hôtel construit en 1878 par Charles Prouvost-Scrépel
Musette stylisée à deux tuyaux mélodiques, cylindrique s'évasant en petits pavillons, quasiment de même longueurs, devergents et sans souches. Boîte à bourdons curieusement dressée vers le haut et placée là où devrait plutôt être placé le porte-vent sur une cornemuse à bouche. Housse ornée de galons.
Voir la page : http://www.thierryprouvost.com/Hotels-Prouvost-Henri.html (photo)
M. Vanden Bemden Casier
ROUEN (Seine-Maritime) (voir fiche photo): 2 place Gustave Robert (à côté du terminus du métro)
Sc/pierre en bas relief : breton en buste jouant du biniou kozh (ressemble assez à une carte postale de Hanvec).
Début XXème ?
Binou kozh dont le bourdon d'épaul est relativement court, s'achevant en pavillon, le tuyau mélodique est relativement long pour un biniou kozh. Porte-vent tenu en bouche
M. Baudart
Sc/pierre : sorte de cul de lampe au coin d'une pièce et de son plafond : personnage en buste dont seule la tête et les bras sont visibles, ces derniers étant proportionnellement trop petits par rapport à la cornemuse et, surtout, à la tête du personnage. Il est vêtu d'une veste (?) avec des manches à crevés et présente, derrière ses cheveux hérissés, deux grandes oreilles pointues.
XVème
1 bourdon d'épaule orné d'une fine bague à la moitié de sa longueur. La première partie est extérieurement cylindrique, la seconde légèrement conique, s'évasant en un léger pavillon. Tuyau mélodique court et de fort diamètre, extérieurement légèrement conique, sans pavillon, doté de 7 trous alignés sur le dessus et bien visibles car les doigts des deux mains du musiciens, bien trop petites, viennent juste en toucher les côtés, face à face. Le sac est quasi globulaire, tenu devant la poitrine du musicien et simplement doté d'une sorte de "manche" à la base du tuyau mélodique, d'une seconde dans l'alignement de la précédente, pour le porte-vent est d'un tout petit épaulement tenant lieu de souche du bourdon. Le porte-vent cylindrique, relativement court et large, est tenu en bouche
P. Suzanne
Peinture sur bois : boiseries peintes par Mathieu Mieg le Chroniqueur et son fils J. Mieg (1801-1837) : copie de divers tableaux peints avec leurs cadres, en trompe l'oeil et, toujours en trompe l'oeil, deux enfants et leur marionnette, un chat et quelques autres personnages. Pour ce qui concerne le tableau qui nous intéresse et qui est une copie d'un tableau hollandais du XVIIème : scène en hauteur avec un violoneux au centre coiffé d'un grand chapeau et les épaules couvertes par une cape. A son côté (droit), un enfant coiffé d'une sorte de béret vert à plume blanche, vêtu d'un gilet de même couleur sur une chemise rouge brique de laquelle sortent les manches en dentelle d'une chemise blanche, joue d'une cornemuse à deux bourdons, les mains curieusement posées tout en haut du tuyau mélodique. Parmi les autres tableaux, portrait d'un flûtiste (flûte traversière), paysage suisse en bord de lac, avec un joueur de petit cor en forme de cor des Alpes sur la gauche de la composition
Signé Mieg 1801 (il s'agit donc du père)
Deux bourdons d'épaule montés sur une souche commune, de couleur brun foncé et semblant dotée de deux bagues d'étain. Le premier, à l'extérieur et mouluré à sa base puis s'évase rapidement et fortement en pavillon. Le second, parallèle au premier est, au contraire, très fin, mais de la même couleur jaune . Tuyau mélodique extérieurement conique. Porte vent vraiment très fin (comme le second bourdon) tenu en bouche.
Ce tableau a fait l'objet de plusieurs gravures (c'est sans doute par ce biais qu'il a été copié à Mulhouse). On pourra par exemple en consulter une de Georg Wille à la page 372 de l'ouvrage de JP Van Hees "Cornemuse un infini sonore" ed. Coop Breizh 2014. L'instrument représenté est très proche de celui figurant sur un tableau d'Abraham Bloemaert conservé à la Rezidenzgalerie de Salzburg
Tissus (sergé de laine dit "lasting", imprimé à la planche : panneau d'ameublement à fond noir avec motif floral en arabesque, complété par deux oiseaux en symétrie et deux trophées d'instruments de musique : flûte de pan et houlette pour le premier, musette et tambour de basque à cymbalettes pour le second
1863-1865
Deux tuyaux coniques jointifs, de longueurs légèrement différentes, pas de souche différenciée, pas de porte-vent ni soufflet visible, sac piriforme rose
Sc/pierre : quatre chérubins musiciens nus ornent les quatre face de cette clef de voûte de style renaissance (coquilles au dessus des musiciens) : harpe, flûte à une main-tambour, hautbois et cornemuse
1 bourdon d'épaule extérieurement conique, tuyau mélodique assez long et fin, extérieurement cylindrique, s'achevant en petit pavillon. La représentation du hautbois est très proche de celle du tuyau mélodique de la cornemuse, mais entre 1,5 et 2 fois plus long
W. Praet
SEES (Orne) : Cathédrale Saint Gervais & Saint Protais
Vitrail : vierge à l'enfant, représentée dans une sorte de petit édifice de style gothique. Deux anges musiciens debout viennent couronner les arc-boutons en partie haute de ce petit édifice (à la jonction des deux registres supérieurs du vitrail et en partie masqués par cette jonction formant une barre horizontale)
Vers 1370/1375
1 bourdon d'épaule que l'on devine assez fin, tuyau porte-vent de même couleur orangée et de même diamètre que le bourdon, tenu en bouche, tuyau mélodique non visible (dissimulé par la jonction du vitrail), poche blanche à col de cygne
Bas relief dorés : trophées d'instruments de musique avec musette
Opéra construit de 1907 à 1913 dans un style néoclassique sur les plans de l’architecte Louis-Marie Cordonnier.
* Grande salle Montant côté jardin du bord de scène. Trophée avec musette, marotte à tête de fou, pavillon d'instrument à vent, pavillon d'un petit cor, paire de cymbales et rubans Musette stylisée à deux chalumeaux extérieurement coniques, de longueurs légèrement différentes, celui de la main droite plus long que celui de la main gauche, boîte à bourdons Voir sur http://www.cinod.fr/wordpress/wp-content/uploads/2012/11/59-lille-opera/59-lille-opera.html * Foyer : Trophée avec musette, vielle à roue, instrument à vent à pavillon, double flûte (?) Musette stylisée à deux chalumeaux, boîte à bourdons
* Grande salle Montant côté jardin du bord de scène. Trophée avec musette, marotte à tête de fou, pavillon d'instrument à vent, pavillon d'un petit cor, paire de cymbales et rubans
Musette stylisée à deux chalumeaux extérieurement coniques, de longueurs légèrement différentes, celui de la main droite plus long que celui de la main gauche, boîte à bourdons
Voir sur http://www.cinod.fr/wordpress/wp-content/uploads/2012/11/59-lille-opera/59-lille-opera.html
* Foyer : Trophée avec musette, vielle à roue, instrument à vent à pavillon, double flûte (?)
Musette stylisée à deux chalumeaux, boîte à bourdons
Sc/pierre en bas relief : Deux personnages hydrides (pattes animales), coiffés de curieux bonnet à oreilles pointues, se tournant le dos de chaque côté d'une grande plante, l'un jouant du triangle et l'autre de la cornemuse
Construction de l'escalier entre 1527 et 1543, mais il y a eu des restaurations depuis.
Un bourdon d'épaule extérieurement conique, tuyau mélodique extérieurement plutôt cylindrique pour le peu que l'on en voit (extrémité) et sur lequel le musicien tient ses deux mains face à face. Petit porte-vent cylindrique tenu en bouche, poche quasiment non visible (seule la partie haute devant le porte-vent apparait au dessus du bras gauche du personnage
N. Sansarlat
Vitrail de l'Annonce aux bergers. Trois bergers lèvent les yeux vers l'ange annonciateur. Celui au premier plan assis face à nous, les pieds croisés, est vêtu en blanc, seul ses chausses sont bleues. Il tient encore les deux mains sur le tuyau mélodique de sa cornemuse dans laquelle il ne souffle plus. A son côté, légèrement en arrière, un second berger, debout, vêtu du brun, lève la main droite au dessus de ses yeux afin de les protéger de la lumière de l'ange. Un troisième berger, en blanc, est debout derrière lui. Un chien est couché, de profil au premier plan à droite, tandis qu'une houelette jaune est posée à gauche.
Eglise de 1 895
Un bourdon d'épaule, extérieurement cylindrique jusqu'à un "raccord" immédiatement avant le petit pavillon. Tuyau mélodique s'évasant légèrement en pavillon, tuyau porte-vent très fin. Les tuyaux sont jaunes et la poche, de forme très classique, est blanche.
Photographie sur http://ali.hamadache6.free.fr/Christ-adorBergers.html
Huile sur toile : L'Annonce aux bergers par le "Maître de l'annonce aux bergers" : tableau dans les tons bruns et jaune : au centre, un berger dort assis, la tête posée sur ces mains, celles-ci reposant sur un objet ovale. autour de lui trois autres bergers lèvent les yeux vers l'ange annonciateur : celui de de droite semble encore un enfant tandis que celui de l'arrière plan à gauche semble âgé. On ne voit d'eux que leurs bustes, tandis que le troisième, au premier plan à gauche, en pleine lumière, est visible de la tête au pied, le dos, les cuisses et les pieds dénudés et vêtu, pour le reste d'une peau de mouton de de sorte de guêtres bleutées. Une cornemuse est posée à terre en dessous de lui, c'est à dire dans le coin inférieur gauche du tableau. Quatre moutons emplissent l'avant plan droit et une tête de cheval apparaît par le bord droit au dessus d'eux
Vers 1635 à Naples
Type zampogna : au moins deux tuyaux (un troisième plus long à l'arrière) montés sur une souche quasi-cylindrique. Celui de gauche est doté de trous de jeu. Poche apparemment en peau claire
Visible sur la base Joconde du Ministère de la culture : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_98=MILL&VALUE_98=%201635%20vers&NUMBER=20&GRP=0&REQ=%28%281635%20vers%29%20%3aMILL%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=3&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All]In%3fiframe%3dtrue
Note : autre exemplaire à Naples (Museo di Capodimonte) et à Nantes (partie gauche, avec cornemuse ?)
Célestin Matte
ROUEN (Seine-Maritime) Voir fiche photos : Musée des Beaux-Arts (Inventaire 2007.0.166)
Céramique : coupe représentant le duel entre Apollon et Marsyas : sur la partie droite au premier plan, Marsyas, vêtu seulement d'une étoffe passant sur son épaule droite, semble juste s'arrêter de jouer de la cornemuse (ses mains ne sont plus sur le tuyau mélodique, mais la poche est encore gonflée et il tient encore le porte-vent en bouche), assis devant Appollon qui, lui, se tient debout contre le bord droit de la composition, vêtu d'une sorte de tunique jaune-orangé, une sorte de viole posée debout à ses pieds. Sur la gauche de la composition au premier plan toujours, Appollon, un couteau dans la main droite, s'apprête à écorcher Marsyas suite à la défaite de ce dernier dans leur duel musical. A l'arrière plan est figuré un grand palais couronné d'une grande coquille, centré dans la composition et, au centre de celui-ci un personnage (Marsyas probablement) est suspendu, bras grands écartés
Un bourdon d'épaule extérieurement cylindrique et sans raccord, mais s'évasant en pavillon. Petit tuyau mélodique extérieurement cylindrique sans pavillon, petit porte-vent cylindrique en bouche.
Vitrail : deux "anges" (sans ailes, mais auréolés et vêtus de longues tuniques blanches) debout face à face, séparés par un pinacle. La scène est traitée en blanc et jaune sur fond noir. Celui de gauche joue d'un fin hautbois, celui de droite tient une cornemuse sous son bras droit. L'instrument semble presque présenté de profil et pressé par l'avant bras et non sous le bras. le poignet droit est très cassé et la main droite posée à mi-hauteur du tuyau mélodique tandis que la gauche est positionnée tout en haut et semble plus enserré le tuyau que poser les doigts sur des trous.
Sans bourdon, tuyau mélodique légèrement conique (ou cylindrique s'évasant en pavillon, ce dernier n'étant pas visible du fait de la présence d'une barre horizontale.) Sac à col de cygne. Porte-vent non visible.
BEAUVAIS (Oise) (voir fiche photo) : Chapelle de la maladrerie Saint-Lazare, élément architectural démonté
Sc/pierre : trophée d'instruments : au premier plan viole ceinte d'un ruban. A l'arrière de celle-ci musette, petit luth (?), harpe, orgue positif, tambour ou tambourin (?), deux pavillons d'instruments à vent, un livret de partition tout en largeur et quelques éléments non identifiés (sote de xylophone ou frottoir ?)
Deux chalumeaux : l'un extérieurement conique et doté de trous de jeux, décoré d'un fin tore au dessus du pavillon, le second extérieurement cylindrique dans la partie haute (non aplatie) puis s'évasant , sous un tore perlé, en une partie piriforme, elle même ornée de deux tores séparés par une partie moulurée longitondinalement. Ce second chalumeau s'achève par un bouton. Tous deux s'insèrent dans le sac sous de longues franges. Au dessus du sac est figuré un porte-vent (à bouche), décoré d'un tore médian, cylindrique sous ce tore et conique ensuite. à gauche de la poche pourrait avoir été figuré une boîte à bourdons (mais comment se raccorde-t-elle au sac puisqu'un tambourin a été placé entre celui-ci et cette boîte à bourdons)
P. Boulfroy
CHARTRES (Eure-et-Loir) (voir fiche photos) : Cathédrale, pourtour de choeur, sur une colonne du côté nord
Sc/pierre en bas-relief : deux chérubins ailés assis dos à dos (de profil), séparés par une fine colonnette, celui de gauche jouant d'un hautbois dont l'anche est visible et le second
1521-1529 par Jean Soulas (dates non connues, mort avant 1542)
1 bourdon d'épaule extérieurement cylindrique puis s'évasant en pavillon après un tore. Tuyau mélodique extérieurement cylindrique, dont la longueur est égale à celle de la première partie du bourdon et se terminant juste sous la main inférieure du chérubin. Petit porte-vent tenu en bouche. Sac en forme de gros haricot débordant largement vers l'avant. Le bourdon et le hautbois sont sur la même axe.
Fin XVIIIème ou Début XIXème par Pierre-Adrien Pâris (1745-1819)
Musette baroque légèrement sytlisée : grand chalumeau extérieurement conique à pavillon, sans clef, petit chalumeau légèrement piriforme puis s'évasant, sans clef. Boîtier à boule non clairement figuré (semi-dissimulé par un ruban enroulé autour). Boîte à bourdons plus correctement représentée avec ses layettes. Soufflet arrondi présentant curieusement une amorce de manche comme un soufflet de cheminée.
Visible sur http://memoirevive.besancon.fr/ark:/48565/a011284026248MmgVpz
Manuscrit enluminé : Antiphonaire de Philippe de Levis (Maitres Philipe de Lévis-Mirepoix), adoration des bergers : dans une lettre L bleue posée sur un fond entièrement doré, scène de l'adoration des bergers dans un style plutôt italien avec, en partie basse, la Vierge, Joseph et un berger, tous trois agenouillés en cercle (triangle) au dessus de l'enfant Jésus couché dans une sorte de panier. A l'avant de celui-ci sont posés une sorte d'écuelle, un panier, une cougourde et un agneau. Au dessus de ces personnages, trois bergers sont debout, celui du centre tient une cornemuse gonflée dans laquelle il ne souffle plus car il a tourné la tête vers le personnage de gauche. Tous ont l'air très graves. Deux grosses colonnes de marbre, antiques, soutiennent le toit de la crèche dont on n'aperçoit une petite partie en haut. A l'arrière plan paysage avec rochers très escarpés
1533-1535, Toulouse ou Italie centrale ?
Un bourdon d'épaule, extérieurement conique s'évasant en pavillon. Tuyau mélodique extérieurement conique mais sans pavillon, légèrement plus court que le bourdon. Porte-vent cylindrique et fin, non tenu en bouche. Poche bleue
Cat expo : "Trésors enluminés de Toulouse à Sumatra" Musée des Augustins Toulouse nov; 2013-fev. 2014 (photo)
STEENVORDE (Nord) : Eglise, tribune de l'orgue
Sc/bois en bas relief : huit trophées d'instruments de musique, celui avec la musette est le troisième en partant de la droite vu de la nef. D'autres instruments ornent le grand buffet de l'orgue.
fin XIXème ?
Musette stylisée à trois chalumeaux parallèles, celui du milieu plus court que les deux latéraux de même longueur. Celui de droite s'évase en pavillon tandis que les deux autres sont cylindriques
Micheline Vanden-Bemden
Vase en porcelaine de la manufacture de Valentine près de Saint-Gaudens dans les Hautes-Pyrénées, à décor noir et or et trophée coloré ovale représentant un tambour (provencal ?), une botte de paille, un chapeau jaune à ruban rose, surmonté de deux colombe, un seau (ou tambour ?) vert, une gourde en cougourde, une pelle, une faux, une houlette et ce que l'on peut supposer être une musette tout à l'arrière, la poche dépassant en bas à droite et les tuyaux à mi-hauteur à gauche. Le vase formant pendant présente le même décor avec, en trophée : une cage à oiseau, une houlette à ruban orange, un tambour à cymbalettes, deux colombes, un chapeau à l'envers, accroché à la houelette et duquel s'écoule une guirlande de fleurs roses et blanches, un arrosoir vert, le même tambour bleu que sur le premier vase mais à l'arrière plan cette fois-ci, une botte de paille, un rateau, une faucille et un gourde
1830-60
Instrument très stylisé : deux tuyaux dont on ne voit que les extrémités : l'une évasée en pavillon, l'autre droite. Sac violet assez pensu, sur lequel courent des galons dorés (selon un agencement atypique pour un sac de musette, ce qui amène à douter de l'identification. S'il ne s'agit pas d'une musette, les deux extrémités de tuyaux peuvent être celles d'un hautbois et d'une flûte traversière mais il est étonnant que leur autre extrémité ne soit pas représentée comme c'est généralement le cas sur les trophées. Les trois bâtons bruns que l'on voit devant le sac ne sont pas des tuyaux mais les manches de la pelle, de la faux et de la houlette
Peinture sur bois (ou gravure coloriée collée ? les ombrages sont ceux d'une gravure : traits parallèles, voires croisés) : couvercle d'une épinette (clavecin) de Johanes-Domenicus Birger : scène champêtre de la noblesse, dans des coloris assez monochromes (vert et blanc sur fond vert, rehaussé par quelques vêtements rouge orange). Tout à gauche de la composition, un cornemuseux assis sur un rocher et coiffé d'une sorte de tricorne ornée de trois plumes rouges, joue pour un couple de danseurs. Tandis que sur la droite, devant une fontaîne, un luthiste et un violoniste joue pour une dame assise qui suit une partition posée sur ses genoux. Quelques moutons et chèvres séparent les deux trios
1746 à Milan
Deux courts (à moins que ce ne soit un effet de perspective) bourdons d'épaule, à un raccord et pavillon largement évasé. Tuyau mélodique extérieurement conique, apparemment doté d'une fontanelle (mais la représentation de celle-ci est réduite à celle d'un cylindre d'une diamètre légèrement plus fort que le tuyau du hautbois, il peut donc s'agir d'un raccord du pavillon.) Sac rouge volumineux et à l'allure boursoufflé, petit porte-vent létèrement conique tenu en bouche.
CLERMONT-FERRAND ( Puy-de-Dôme) : Bibliothèque (Ms 76 f.027)
Manuscrit enluminé : Annonce aux bergers : les trois bergers sont représentés en gros plan et occupent tout le triangle en bas à gauche sous l'une des diagonales. L'un est debout le long de la bordure gauche, il tend la main vers l'ange annonciateur. Le second pose un genou en terre, regard tourné vers l'ange. Le troisième est assis à terre au centre, jambe droite légèrement fléchie. Il lève les yeux mais ne peut voir l'ange derrière lui. Il porte une barbe blanche et une curieuse coiffure noire hérissée. Il pose les deux mains sur le hautbois de son instrument dont il ne tient pas le porte-vent en bouche. Le reste de la composition est occupé par un beau paysage à la végétation peu dense et avec deux fortes collines escarpées à l'arrière plan.
Quatrième quart du XVème.
1 bourdon d'épaule dont la première partie semble extérieurement cylindrique, puis un raccord cylindrique (?) assez fort, puis le tuyau est à nouveau extérieurement quasi-cylindrique mais d'un diamètre plus fort qu'avant le raccord. Il s'évase légèrement en pavillon. Tuyau mélodique extérieurement conique, sans pavillon, plutôt fin et dont la longueur dépasse les deux tiers de celle du bourdon. Petit porte-vent cylindrique, poche à col de cygne. Poche et tuyau sont gris-brun, rehaussé d'or à la coquille.
Visible sur le site http://www.enluminures.culture.fr/
L. Dieu
Sc/pierre : flèche de colonne remarquablement sculptée, comprenant de nombreux musiciens dont un joueur de cornemuse visible depuis la rue, têtes chantantes, et partitions de chant.Le sonneur fait 30 à 40 cm de haut
Le cloître date du Haut Moyen Âge, les bâtiments actuels datent du XV° au XVI°. La flèche daterait de 1442 à 1446. Le nom de "Psalette" vient de l'école de musique attenante au cloître (Psalette = chant des psaumes), dont on peut supposer que cette colonne est un vestige. Il y avait aussi un scriptorium et une bibliothèque. Balzac situe son abbé dans "le curé de Tours" dans une aile de ce cloître.
Longuement restauré au XX° dans l'esprit renaissance.
Deux tuyaux mélodiques
J.P. Leriche et F. Vigouroux
Sc/pierre d'environ 6cm de haut : petite figure représentant un cochon (ou un chien car il a des doigts ?) joueur de cornemuse La figure opposée est détériorée maispouvait aussi être celle d'un sonneur. Divers autres musiciens dans ces petits personnages, 2 hautboïstes et un joueur de flûte de pan.
La façade de la cathédrale a été achevée en 1484. La statuaire de cette façade centrale, œuvre du sculpteur Pierre Damien, a été restaurée en 1849.
1 bourdon d'épaule, un tuyau mélodique, poche tenue par devant et sous le bras (patte ?) droit.
F. Vigouroux
Bas relief en stuc à la jointure en arc de cercle, des murs et du plafond : trophée avec musette au centre, pavillon de hautbois (?), houlette, fleurs, flèches épis de blé etc...
Musette stylisée à deux chalumeaux divergents, extérieurement cylindriques mais s'évasant assez largement en pavillons. L'un est un peu plus court et arrive au niveau des deux tores qui marquent le début du pavillon du plus long. Ces deux chalumeaux pénètrent directement sous la housse du sac, sans souche ou boitier visible. Un boîte à bourdons se dresse au dessus du sac, avec deux layettes au moins visibles. une sorte de cocarde orne la partie postérieure de la housse du sac, celle-ci étant, par ailleurs, garnie d'un galon froncé sur tout son pourtour. Ni soufflet ni porte-vent représenté.
Sculpture métalique en grande partie composée de "fils", seuls le sac de la cornemuse, le kilt, l'écharpe, la barbe et le béret sont en tôle : bagpiper écossais. Ancienne citée des Stuarts, Aubigny célèbre des fêtes franco-écossaises depuis 1931 et annuellement depuis 1990, autour du 14 juillet, ce qui explique la présente de cette effigie
Début XXIème
Bagpipe écossais, assez fidèlement reproduit (même si le bourdon basse semble un peu court)
Visible sur Googlemap
B. & I. Jabiol
COLLEVILLE-MONTGOMERY (Calvados) : secteur "Sword beach" statue du Piper du D-DAY 1944 Bill Millin ( 14 juillet1922, Regina au Saskatchewan - 17 août 2010 à Torquay dans le Devon)
Bronze représentant le musicien en pieds (et en kilt), marchant d'un ari décidé en soufflant dans son instrument
Inaugurée le 8 juin 2013, financée en partie par une souscription
Bagpipe écossais
Vitrail : anges musiciens dont deux cornemuseux en symétrie, les instruments sont de gauche à droite : instrument à embouchure non identifiable (serpent ?), triangle à anneaux, cornemuse, luth, flûte traversière, psaltérion trapézoïdal à cordes pincées, cornemuse, hautbois et instrument à embouchure similaire au premier et pour lequel également, seul l'embouchure et le début du tube, sinueux, sont visibles.
1529
* Un bourdon sur le côté intérieur de la poche, dont la forme évoque celle d'une boîte à bourdons (double tore au niveau de la jonction avec la poche, corps strictement cylindrique, extrémité fermée par une sorte de couvercle largement débordant et surmonté d'une petite boule), mais relativement fine et sans layette visible. Un tuyau mélodique assez court, se terminant par un pavillon recourbé vers l'avant. Porte-vent assez long relativement à la longueur des autres tuyaux, très légèrement conique et raccordé au sac par une souche (?) en double tore, tenu en bouche, poche blanche et tuyaux jaune orangés. la poche est relativement sphérique mais semble bien comporter un col de cygne (voir entre souche du tuyau mélodique et celle du bourdon) rabattu sur le reste de la poche.
* L'instrument de droite est identique, mais les tuyaux sont d'un jaune plus pâle et le porte-vent est cylindrique
Note : la base Palissy présente sur la page consacrée à cette verrière une photo noir et blanc de ce vitrail sur laquelle il semble y avoir une différence au niveau de deux des lancettes centrales... Ce vitrail aurait-il été restauré et légèrement modifié ?